Édition de la Nuit (Émission du 03/10/2023)
Le résumé de toute l'actualité et des faits marquants de la journée
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00:00 -Sa voix restera inimitable, son style imparable.
00:04 Jean-Pierre Elkabbach s'est éteint ce mardi à l'âge de 86 ans.
00:08 Le monument du journalisme français laisse derrière lui
00:12 près de 60 ans de carrière que nous retracerons dans ce journal.
00:16 Jean-Pierre Elkabbach aura évidemment marqué le journalisme politique.
00:21 Il a interrogé les plus grands de ce monde dans un style bien à lui
00:24 percutant et incisif dont beaucoup de responsables politiques se souviennent.
00:29 Nous lirons et nous entendrons les nombreux hommages
00:32 de ces personnalités politiques, mais également médiatiques,
00:36 dans ce journal.
00:37 Dans un tout autre registre, les punaises de Lille
00:41 deviennent-elles un sujet politique ?
00:43 Elles ont été au coeur des questions au gouvernement ce mardi.
00:46 Des propositions de loi vont être faites pour freiner cette envahisseur.
00:50 En attendant, les échanges sont piquants à l'Assemblée.
00:54 Nous y serons dans cette édition.
00:56 Et à l'étranger, Donald Trump va-t-il devoir se séparer de sa Trump Tower ?
01:01 Deuxième jour de procès pour l'ancien président des Etats-Unis.
01:03 L'ex-locataire de la Maison Blanche est suspendu à la décision du juge en appel.
01:09 Son empire pourrait être au bord de la faillite.
01:11 Nous serons à New York avec notre correspondante.
01:15 [Générique]
01:27 Bonsoir à tous.
01:29 Une grande voie du journalisme s'est éteinte ce mardi 3 octobre 2023.
01:34 Jean-Pierre Elkabbach est décédé à l'âge de 86 ans
01:38 de la radio RTF à Oran en 1960 jusqu'à Europe 1 à Paris en 2022.
01:45 Jean-Pierre Elkabbach aura marqué l'histoire de la télévision et de la radio en France
01:49 pendant près de 60 ans de carrière.
01:51 L'histoire d'un interviewer aussi redouté qu'admiré par la classe politique.
01:56 Un patron de chaîne respecté par ses pairs.
01:58 Mickaël Dos Santos nous retrace la carrière de ce monument du journalisme.
02:03 [Générique]
02:10 Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Bonjour.
02:12 C'est dans les années 70 que Jean-Pierre Elkabbach se fait connaître du grand public.
02:16 Tour à tour, le journaliste présente les JT sur les deux chaînes de l'ORTF
02:20 jusqu'à devenir directeur de l'information sur Antenne 2.
02:23 Invité par le président Nixon à venir lui parler de Mao Zedong.
02:26 En 1977, son duo avec Alain Duhamel dans l'émission "Carte sur table"
02:30 est un succès sur le petit écran.
02:32 Ses clashes avec Georges Marchais resteront dans les mémoires.
02:35 C'est ce qui passait pour Pierre-André Roy, ça, là.
02:37 Mais écoutez, vous êtes terrible.
02:39 On essaie de comprendre.
02:41 Vous avez du mal.
02:42 Non, on comprend vite.
02:44 Suite à l'élection de François Mitterrand en 1991,
02:47 Jean-Pierre Elkabbach rejoint Europe 1,
02:49 une rédaction à laquelle il restera lié à vie.
02:52 Pendant cette période, il y occupera différents postes
02:54 de présentateur à directeur général adjoint.
02:57 Après de brefs passages par La 5 et France 3 pour y animer des émissions,
03:01 Jean-Pierre Elkabbach devient président de France Télévisions en 1993.
03:05 Acculé à la suite d'un scandale de contrat surévalué avec des animateurs producteurs,
03:09 il quitte le groupe trois ans plus tard,
03:11 avant de prendre la présidence de public Sénat pendant dix ans
03:14 et de rejoindre à nouveau Europe 1.
03:16 À la radio, il animera l'émission "L'invité du matin"
03:19 avant de prendre la présidence de la station en 2005.
03:22 Sa proximité avec Nicolas Sarkozy et la non-séronnée de la mort de Pascal Sevran
03:27 le pousseront vers la sortie trois ans plus tard.
03:29 Il y restera néanmoins à la tête de l'interview matinale.
03:33 "Mais si on sort, c'est de simplement essayer de nous expliquer."
03:36 En janvier 2017, Jean-Pierre Elkabbach est remplacé sur Europe 1
03:41 mais rebondit sur CNews en tant que conseiller.
03:44 Il prendra finalement les rênes de l'interview politique en 2001.
03:47 "Qu'est-ce que vous faites pour trancher de tout, pour tout connaître sans rien savoir ?
03:51 Comment vous faites ?
03:52 Et comment vous faites, vous, pour poser ce genre de questions ?"
03:55 Jean-Pierre Elkabbach est mort à l'âge de 86 ans
03:58 après avoir marqué l'histoire de la radio et de la télévision française.
04:02 Et le 22 novembre 2022, Jean-Pierre Elkabbach était interrogé par Philippe Vandel sur Europe 1.
04:09 Il est revenu sur ce moment culte de sa carrière, son interview de Georges Marchais.
04:14 Lui a-t-il dit "taisez-vous, écoutez cette interview".
04:17 "…focaliser sur la partie médias.
04:19 Je vais commencer par cette phrase "taisez-vous Elkabbach, c'est apocryphe".
04:22 On règle le problème tout de suite, Georges Marchais n'a jamais dit cette phrase."
04:25 "C'est ce qu'on raconte, mais moi je l'ai entendu.
04:27 Et puis de cette forme et de multiforme,
04:31 si on pouvait éviter de me parler de Georges Marchais,
04:33 parce que j'ai beaucoup aimé, je crois qu'on s'est assez disputé, c'était connu,
04:37 c'était même des soirées comiques, je m'entendais très bien avec lui,
04:41 je savais comment le prendre parce qu'il défilait des notes et des notes et des notes,
04:46 et sur sa respiration je le prenais.
04:48 Et c'est lui qui m'a annoncé un jour au maquillage,
04:52 entre les élections présidentielles et législatives,
04:57 que je faisais partie des gens qui étaient sur la liste noire du PS.
05:00 Il disait "c'est pas nous, c'est pas nous les communistes".
05:03 C'était un grand orateur, mais qui faisait perdre beaucoup de voix aux partis communistes."
05:08 Très rapidement après l'annonce du décès de Jean-Pierre Elkabbach,
05:12 les réactions ont afflué de la part de tous ceux qu'il avait interviewés
05:16 à un moment ou un autre sur le réseau social X.
05:19 Jordan Bardella exprime ses condoléances.
05:22 Il avait interrogé tous les chefs d'Etat depuis Valéry Giscard d'Estaing
05:25 et fait vivre notre débat démocratique.
05:27 Jean-Pierre Elkabbach, c'est plus d'un demi-siècle de journalisme politique
05:31 et des interviews mémorables.
05:33 Toutes mes condoléances à sa famille et à ses collègues.
05:35 Valérie Pécresse salue un journaliste percutant, cultivé,
05:39 qui a traversé toutes les époques au point de le croire éternel.
05:42 "Je pense à sa famille et à ses proches", dit-elle.
05:45 Renaud Muselier, le président de la région Sud, rend hommage à un grand journaliste,
05:49 à un brillant interviewer.
05:51 Il a tout simplement mis en musique l'histoire politique de notre pays.
05:55 Et enfin Bruno Le Maire s'exprime,
05:57 hommage à un journaliste passionné, à un lecteur assidu,
06:01 à un observateur hors pair de notre vie politique nationale.
06:04 Hommage à un homme qui a cru toute sa vie dans la force de l'engagement public,
06:07 Jean-Pierre Elkabbach.
06:09 Et enfin Nicolas Sarkozy, plusieurs fois interviewé par Jean-Pierre Elkabbach.
06:13 Il parle d'un directeur de médias exigeant et visionnaire.
06:16 Jean-Pierre Elkabbach aura marqué de son empreinte toute une génération.
06:20 "J'en fais partie pour avoir tant espéré à leur jeune élu d'être son invité au micro d'Europe 1
06:25 jusqu'à ce qu'il me donne ma chance.
06:27 Jamais je ne l'oublierai."
06:30 Vous l'aurez compris, donc, Jean-Pierre Elkabbach aura laissé sa trace
06:33 dans toutes les rédactions qu'il a fréquentées ou dirigées.
06:36 C'est le cas à Europe 1, bien sûr, où il a été à l'antenne de 1981 à 2016,
06:41 avant de revenir en 2021 pour porter les grandes interviews politiques de la station.
06:46 Laurence Ferrari se souvient de sa première rencontre avec lui.
06:50 "J'ai eu la chance de le rencontrer quand c'était mes débuts à Europe 1, c'était en 1989.
06:56 C'était évidemment un monument de l'interview politique,
07:00 c'était une référence, évidemment, à la plus grande interview européenne politique française.
07:04 Et ce qui me frappait, moi à l'époque, j'étais toute jeune journaliste,
07:07 je venais d'arriver dans cette grande rédaction qui était Europe 1 et qui est toujours Europe 1,
07:10 c'est qu'il doutait de lui. Et ça, c'est vraiment, et c'est ce que dit aussi Benjamin,
07:15 c'est qu'en permanence, il était insatisfait de l'interview qu'il avait faite.
07:18 Je me rappelle la une fois où il avait fait une interview de Yasser Arafat,
07:21 et où il doutait, il venait voir les jeunes journalistes en disant
07:24 "Est-ce que c'était bien ? Qu'est-ce que tu en pensais ? Est-ce que j'aurais peut-être pas dû commencer par ça ?"
07:28 C'est quelqu'un qui se posait en permanence des questions,
07:31 qui n'était jamais satisfait de lui-même et qui avait un espèce de moteur permanent
07:34 pour aller chercher le scoop, aller chercher l'interview qu'il n'avait jamais eue.
07:38 Une curiosité évidemment incroyable, une culture, et ça c'est aussi important, absolument fantastique,
07:44 dont on perd vraiment quelqu'un d'important,
07:47 quelqu'un qui nous a ouvert la voie à nous, qui faisons des interviews politiques.
07:50 On est nombreux à avoir pris ces attaques d'interview en référence.
07:55 Je me souviens, je ne sais plus quel homme politique il interviewait,
07:59 où il lui a dit "De quelle couleur il est le mur ?"
08:01 L'homme politique lui a dit "De quel mur ?" "Le mur que vous allez prendre."
08:05 Ça c'était Jean-Pierre Elkabbach.
08:07 Jean-Pierre Elkabbach qui aura marqué les téléspectateurs avec son style d'interview franc et incisif.
08:13 Il était également un dirigeant de médias, il a présidé Europe 1 entre 2005 et 2008.
08:18 Pierre Thivollet, ancien présentateur de la station, se souvient du dirigeant qu'il était.
08:23 Un de mes souvenirs c'est bien sûr à Europe 1 qu'il dirigeait,
08:26 au moment où moi je présentais le 18-20 les réponses aux auditeurs.
08:30 C'était un grand patron de médias, un grand patron de médias.
08:33 Il l'approuvait dans d'autres maisons, à France 2, etc.
08:37 C'était aussi un grand journaliste.
08:40 Une des premières fois que je l'ai rencontré, on a parlé de quoi ?
08:44 On a parlé de l'Allemagne, de Bonn, où il avait été correspondant pour TF1 bien avant moi.
08:48 Mais donc parce que c'était un reporter, un homme de terrain.
08:51 Quand il rentrait à la rédaction, il n'était pas très grand, mais il en imposait.
08:56 Oui, c'était un homme charismatique.
08:59 Je crois qu'on pouvait ne pas être d'accord avec lui, ne pas apprécier de ses positions, etc.
09:06 Mais tout le monde le respectait, tout le monde le respecte dans la profession.
09:09 Jean-Pierre Elkabach, c'est un des grands noms et des grands modèles de notre métier.
09:14 De Harafat à Gorbatchev, en passant par Mandela, Fidel Castro, Bill Clinton, George Bush ou encore Vladimir Poutine,
09:22 Jean-Pierre Elkabach aura interviewé les plus grands de ce monde.
09:26 Des interviews exclusives, rendues possibles par la ténacité hors pair du grand journaliste qu'il était.
09:32 Philippe Doustblazy nous raconte justement l'une des fois où Jean-Pierre Elkabach l'a surpris.
09:36 Il savait que le président Clinton, avec lequel j'ai eu de très bons rapports amicaux,
09:42 était arrivé à Paris à 18h30-19h et il voulait à tout prix l'interviewer.
09:48 Je lui disais "écoutez, je n'ai pas son agenda".
09:51 Il me dit "mais oui, oui". Alors il est venu, il a trouvé le moyen de trouver l'endroit où nous avions un dîner
09:59 et il n'a pas arrêté pendant deux heures. Il a fini par avoir son interview.
10:04 C'était quelqu'un, je crois qu'il avait déjà 70 ans, 72 ans. Il avait une sorte de jeunesse comme ça.
10:11 Et ce métier, le journalisme, je crois que c'était vraiment fait pour lui.
10:17 Et toute la rédaction de CNews et du groupe Canal+ évidemment se joint à l'hommage suite au décès de Jean-Pierre Elkabach.
10:26 Et nous avons une pensée pour sa famille.
10:29 Dans un autre registre, les punaises de l'Issimis, dans le débat politique,
10:34 les signalements de ces petits insectes se multiplient, notamment dans les transports en commun et même à l'hôpital.
10:39 Le sujet a donc été évoqué lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale ce mardi,
10:44 notamment par Mathilde Panot, les punaises de l'Is à la main.
10:49 Elle a interpellé la Première ministre. Écoutez.
10:51 Madame la Première ministre, ces petits insectes répandent le désespoir dans notre pays.
10:57 Faut-il attendre que Matignon soit infesté pour qu'enfin vous réagissiez ?
11:02 Je vous remercie.
11:05 Il y a des sujets qui ne devraient pas prêter à la polémique et aux diffusions.
11:13 Un peu de décence, madame la présidente.
11:15 Alors oui, les punaises de l'Is sont une angoisse pour nos concitoyens qui craignent d'y être confrontés.
11:22 C'est un véritable calvaire pour ceux qui sont touchés.
11:25 L'infestation d'un logement peut devenir un enfer pour celles et ceux qui y habitent
11:30 et les solutions pour s'en débarrasser peuvent être coûteuses.
11:34 Sur ce sujet, il ne devrait pas y avoir de clivage.
11:37 Il devrait y avoir une détermination collective pour agir.
11:41 Alors madame la présidente Pannot, pourquoi une fois de plus restez-vous dans l'outrance ?
11:46 Le gouvernement convainc une réunion interministérielle ce vendredi
11:51 pour apporter rapidement des réponses aux Français, selon Olivier Véran.
11:55 Pour lutter contre ces nuisibles, les oppositions y vont de leur proposition de loi.
12:00 Elodie Huchard et Laurence Elharié ont suivi les débats à l'Assemblée nationale.
12:04 Plusieurs initiatives ce mardi à l'Assemblée pour lutter contre les punaises de l'Is.
12:08 D'abord du côté des groupes de la majorité, il y aura une proposition de loi
12:12 qui sera débattue en décembre ici au Parlement.
12:15 Sylvain Maillard, le président du groupe Renaissance, parle d'une priorité
12:18 et d'un problème de santé publique. Dans cette proposition de loi, plusieurs idées.
12:22 D'abord celle du recensement du phénomène, de l'utilisation de la détection canine
12:27 et puis la question du paiement de la désinsectisation.
12:30 La majorité espère trouver un consensus sur ce sujet et ça n'est pas si sûr
12:34 parce que dans le même temps, la France Insoumise dépose une proposition de résolution.
12:38 Ils veulent un service public de la désinsectisation qui soit gratuit.
12:42 Et puis on a vu cette passe d'armes entre Mathilde Panot et Elisabeth Borne dans l'hémicycle.
12:46 Mathilde Panot, la présidente des Insoumis ici, qui accuse le gouvernement d'être responsable de ce fléau.
12:52 "Vous n'avez rien fait", a-t-elle lancé à la Première ministre à plusieurs reprises.
12:55 Réponse d'Elisabeth Borne, elle se désole qu'il puisse y avoir polémique sur ce sujet
12:59 et rappelle ce qui a été fait aussi par le gouvernement.
13:02 Lancé en 2022, un observatoire en cours de création.
13:05 Comment financer les petites retraites ?
13:09 Le gouvernement pense avoir trouvé la solution.
13:11 Olivier Dussopt, le ministre du Travail, a annoncé vouloir prélever 1 à 3 milliards d'euros
13:16 dans les excédents du régime des retraites complémentaires à Girc-Arco.
13:20 Patrick Martin, le président du Menef, dénonce l'interventionnisme de l'État.
13:25 Les explications de Maxime Lavandier.
13:28 C'est un pactole très convoité par le gouvernement.
13:31 Pour financer l'augmentation des petites retraites consenties lors de la réforme,
13:35 l'État envisage de prélever entre 1 à 3 milliards d'euros dans les excédents du régime à Girc-Arco,
13:40 la caisse des retraites des salariés du privé.
13:43 Un régime loin d'être déficitaire.
13:45 "La Girc-Arco est si bien gérée que l'année dernière, elle a dégagé 5 milliards d'euros d'excédents
13:50 et elle est assise sur un trésor, un trésor de guerre, on pourrait dire, de 68 milliards d'euros."
13:56 Cette option envisagée par le gouvernement fait grincer les dents des partenaires sociaux.
14:00 Pour eux, la bonne santé financière du régime n'est due qu'à l'effort des 26 millions de cotisants
14:05 et des 13 millions de retraités.
14:07 Accusé de se servir dans la poche des salariés, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, se défend.
14:12 "La Girc-Arco est excédentaire parce qu'elle s'est bien gérée.
14:15 Mais sur le total des excédents de 2026, il y en a une partie, 1 milliard, 1 milliard d'euros,
14:19 qui n'existerait pas sans la réforme.
14:21 Lorsque la réforme a des effets très positifs sur un des régimes, il y en a 42,
14:25 il est normal que ce régime soit aussi mis à contribution pour financer l'équilibre général."
14:28 Lundi, le bureau de la Girc-Arco a voté à l'unanimité contre cette idée.
14:33 La perspective d'une épreuve de force entre syndicats et patronats d'un côté,
14:37 et l'état de l'autre se profilent.
14:39 Un incendie dans un immeuble d'habitation à Lyon a fait 2 morts et 3 blessés légers dans la nuit de lundi à mardi.
14:46 L'origine est encore inconnue pour l'heure, mais le bilan aurait pu être beaucoup plus lourd
14:51 au vu de la violence des flammes.
14:53 L'enquête a été ouverte par le parquet de Lyon, des chefs d'homicides et blessures involontaires.
14:58 Reportage Sébastien Bendotti et Olivier Madinier.
15:01 C'est en pleine nuit que les occupants de cet immeuble ont été réveillés en sursaut.
15:06 L'incendie aurait débuté vers 3h30 au rez-de-chaussée,
15:09 avant de se propager rapidement dans la cage d'escalier, puis les étages, et enfin la toiture.
15:14 Les habitants sont alors pris au piège.
15:16 Des jeunes qui étaient rassemblés sur la place, évacuent des enfants par les fenêtres.
15:20 On a voulu sortir dehors, mais on n'arrivait pas, parce que le feu a déjà pris l'escalier,
15:24 ils ont pris toute la cage, tout ça.
15:26 Mais je les ai sortis, les enfants, je les ai donnés sur le balcon.
15:29 Je me suis mis un mât dans le balcon, et un mât les enfants,
15:33 et je les ai donnés, les gens qui sont ici, qui sont venus d'aider.
15:36 A l'arrivée des secours, dix minutes après l'alerte, le feu est déjà de grande ampleur.
15:41 L'escalier, en fait, la cage d'escalier s'est effondrée pratiquement
15:46 après l'arrivée des tout premiers intervenants,
15:50 ce qui nous empêchait de pouvoir progresser par les communications existantes.
15:53 On a fait cinq sauvetages,
15:57 donc c'est des personnes qu'on a extraites par l'extérieur, avec la grande échelle,
16:02 notamment trois qui étaient réfugiés en toiture.
16:05 Plus de 80 pompiers ont été engagés pour lutter contre les flammes et évacuer les victimes.
16:09 Le bilan fait état de deux personnes décédées et trois occupants légèrement blessés.
16:14 Au total, plus d'une trentaine d'habitants ont été pris en charge
16:17 et mis à l'abri dans la mairie du 9e à proximité.
16:21 La ville de Lyon assure qu'ils seront relogés.
16:24 Une enquête est en cours pour déterminer les causes de ce violent incendie.
16:28 Une scène apocalyptique selon la maire de Venise.
16:32 Un bus fonctionnant au méthane est tombé d'un pont et s'est enflammé.
16:36 Le bilan provisoire est lourd.
16:38 Au moins 21 personnes sont mortes, dont des touristes étrangers.
16:42 Une vingtaine d'autres passagers ont été blessés.
16:45 Le bus effectuait une navette entre le centre historique de Venise
16:48 et un camping situé sur la terre ferme.
16:50 Le vice-premier ministre Matteo Salvini, également ministre des Transports,
16:56 a évoqué l'hypothèse d'un malaise du chauffeur.
16:59 C'est sa deuxième visite en un an la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna.
17:05 C'est une nouvelle fois rendue en Arménie ce mardi.
17:07 Objectif, réaffirmer le soutien de la France et son engagement aux côtés de l'Arménie
17:12 après l'offensive de l'Azerbaïdjan dans le Haut-Karabagh.
17:15 Des combats qui ont conduit au départ de 120 000 Arméniens de la région.
17:19 L'Arménie craint pour ses frontières et attend des actes de l'Union européenne.
17:24 Juliette Sada.
17:26 C'était une visite très attendue.
17:29 La chef de la diplomatie française, Catherine Colonna, en Arménie,
17:33 cinq mois après sa dernière venue dans le pays.
17:36 Objectif, témoigner du soutien de la France et de son engagement indéfectible auprès du pays.
17:41 Accompagnée de la ministre arménienne de la Santé,
17:44 la ministre des Affaires étrangères s'est rendue au chevet des réfugiés blessés
17:48 et annoncée le renforcement prochainement de l'aide d'urgence apportée à l'Arménie.
17:52 Déjà cette année, devant la dégradation de la situation au Haut-Karabagh,
17:56 devant le blocus imposé par l'Azerbaïdjan, qui est une violation du droit international,
18:01 j'avais pris la décision d'augmenter sensiblement l'aide que nous accordons aux populations.
18:06 Nous sommes passés progressivement de 2 millions d'euros à 5
18:10 et puis maintenant à 12,5 millions d'euros d'aide de la France pour les réfugiés.
18:15 Ils sont plus de 100 000, soit presque la totalité des Arméniens à avoir fui le Haut-Karabagh
18:20 après la victoire éclair il y a 15 jours de l'Azerbaïdjan dans l'enclave.
18:23 Depuis l'offensive, l'Arménie craint pour l'intégrité de son territoire
18:27 et demande de l'aide à l'Union européenne.
18:29 Mais l'Europe est limitée par ses intérêts économiques
18:32 car l'Azerbaïdjan est devenu un incontournable fournisseur de substitutions de l'UE
18:37 dans sa quête d'émancipation du gaz russe.
18:40 La première ministre française, Elisabeth Borne, a évoqué ce mardi à l'Assemblée nationale
18:45 un plan européen d'appui à l'Arménie sans toutefois se prononcer sur des sanctions.
18:50 L'Empire Trump est-il au bord de la faillite ?
18:54 Deuxième jour de procès pour l'ancien président des Etats-Unis
18:57 soupçonné avec ses deux fils d'avoir gonflé la valeur de ses actifs
19:00 durant la précédente campagne présidentielle.
19:03 Si la décision du juge est confirmée en appel,
19:05 Donald Trump pourrait devoir se séparer de sa célèbre Trump Tower et de d'autres biens.
19:10 L'ancien locataire de la Maison Blanche, déjà en course pour 2024,
19:14 dénonce un simulacre de justice, un procès truqué ou frauduleux
19:18 et une ingérence électorale.
19:20 On retrouve notre correspondante Elisabeth Guedel devant le tribunal de Manhattan.
19:25 C'est un rappel à l'ordre que Donald Trump a reçu au deuxième jour de son procès pour fraud à Manhattan.
19:30 Le juge lui a interdit de faire des commentaires sur le personnel du tribunal.
19:34 A la pause déjeuner, l'ancien président américain avait posté un message
19:38 dénigrant l'assistante du juge, un poste aussitôt supprimé.
19:42 Un peu plus tôt dans la journée, Donald Trump ne s'était pas privé
19:45 pour multiplier ses attaques envers le juge et la procureure
19:48 pour défendre ce qui lui tient le plus à cœur,
19:50 sa réputation d'homme d'affaires et celle de son empire familial.
19:54 Le juge Engoren a reçu des informations fausses et extrêmement trompeuses sur ma valeur nette.
20:01 Il s'agit d'une entreprise privée, personne n'est censé connaître ma valeur nette.
20:08 Mais maintenant tout le monde la connaît et j'espère que vous serez impressionné.
20:14 Mais il a reçu de fausses informations, des informations trompeuses
20:17 et des informations corrompues de la part d'une magistrate très corrompue et incompétente.
20:22 Donald Trump vend debout pour défendre la réalité de sa richesse,
20:26 mais mauvaise nouvelle pour le candidat à la Maison Blanche.
20:28 Le magazine Forbes vient de l'enlever de sa célèbre liste des 400 plus grandes fortunes des Etats-Unis
20:34 pour la première fois en 25 ans.
20:37 Allez, restez avec nous sur ces news. Dans un instant nous reviendrons sur le décès
20:41 de Jean-Pierre Elkabache à l'âge de 86 ans.
20:44 Le monument du journalisme politique français aura marqué son époque.
20:48 Pendant 60 ans de carrière, il aura interviewé les plus grands de ce monde
20:53 avec une voix qui restera inimitable, un ton incisif percutant.
20:58 Toute la rédaction de ces news et de Canal+ lui rend hommage cette nuit sur l'antenne de ces news.
21:04 Et nous donnons nos condoléances à toute sa famille.
21:08 A tout de suite sur ces news.
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