L'Eco d'Ici - Les caprices de Malou

  • l’année dernière
Transcript
00:00 Et dans l'écho d'ici, ce matin, zoom sur une Azuréenne qui a tout quitté pour créer un business où elle se fait plaisir et respecte ses valeurs.
00:08 Ouais, un business qui marche plutôt pas mal. On est avec Amandine Delosière. Bonjour Amandine.
00:12 Bonjour.
00:12 Alors Amandine, tiens on va allumer le micro, ça va encore mieux, je refais le bonjour. Bonjour Amandine.
00:16 Bonjour.
00:17 Voilà. Vous avez créé il y a un an les caprices de Malou et alors celles et ceux qui nous regardent sur France 3 Côte d'Azur voient que vous n'êtes pas venu les mains vides.
00:26 On est avec des sacs à main, avec des trousses, avec plein d'accessoires faits en seconde main. On va y revenir dans un instant.
00:34 Mais je parlais effectivement de total changement de vie parce que ce que vous faisiez avant n'avait rien à voir Amandine.
00:39 Non, du tout. J'étais infirmière libérale et j'ai décidé juste après le Covid de me lancer. Je me suis dit pourquoi pas.
00:46 Ouais, c'est vrai que le Covid ça a dû être une période un peu compliquée pour vous. Dans le domaine de la santé on le sait en tout cas.
00:50 Oui, surtout dans le libéral on est vraiment tout seul.
00:52 Et là vous avez décidé effectivement de tout changer. Là on part de zéro j'imagine.
00:57 Ah oui, totalement.
00:58 Voilà, parce que vous n'étiez pas du tout dans ce domaine là. Là on est vers 2022 au moment où vous créez justement les caprices de Malou.
01:06 Sachant que c'est votre surnom en fait.
01:08 Oui, exactement.
01:09 Et qu'est-ce qui vous a donné envie de créer justement cette friperie parce qu'on parle de ça, une boutique de seconde main ?
01:15 En fait déjà on a une grosse consommation de linge. Moi-même je consommais beaucoup, j'étais dans la fast fashion.
01:21 Mais à contrario j'aimais bien chiner. Et je me suis dit là il y a des pièces authentiques, là on donne une seconde vie.
01:27 Donc je me suis dit pourquoi pas monter ma petite friperie. Surtout qu'à Nice on n'en a pas tellement.
01:33 Et je me suis dit pourquoi pas moi. Donc j'ai lancé Tradistrict. Donc une petite friperie éco-responsable et à petit prix.
01:41 C'est ça, à petit prix. C'est le principe des fameuses friperies. Mais quelles bonnes questions on se pose aussi au début.
01:47 Parce qu'on se dit je vais lancer mon entreprise dans une ville où la seconde main on va dire commence à faire sa place.
01:53 Mais c'est encore difficile.
01:55 Il faut se lancer. Il faut se lancer et puis après il faut tout le temps se remettre en question dans un commerce.
02:01 Il faut toujours innover. Et puis de là on arrive. En plus je ne suis pas pignon sur rue. Je ne suis pas sur Jean Médecin.
02:08 Je suis dans un petit quartier un peu caché. Donc là il faut toujours donner, donner. Et puis on arrive à avoir ce qu'il faut.
02:14 C'est ça. Et alors quand on démarre on part de quoi ? De ses propres économies ?
02:18 On démarche, ceux qui vous proposent des tissus, puisqu'on est sur de la seconde main.
02:22 Donc déjà j'imagine c'est des économies de main d'oeuvre.
02:24 Oui exactement. Donc oui déjà on part avec des économies. On ne se lance pas comme ça.
02:29 Sa fortune.
02:30 Oui voilà c'est ça. On ne se lance pas comme ça malheureusement.
02:32 Et après on va chiner. On se fait des contacts au fur et à mesure. On papote.
02:36 On papote avec tous les gens qui viennent dans la boutique. Et puis on trouve des bons filons.
02:40 Une petite mamie qui nous apporte des petits tissus. Ou alors un voisin. Ou aussi les tapisseries.
02:46 Donc on arrive à récolter pas mal de tissus comme ça.
02:49 Ce qui est bien c'est qu'effectivement ce réseau, qui devient finalement vos fournisseurs, c'est tout le monde.
02:54 Oui exactement c'est tout le monde.
02:56 Et alors je sais que vous avez été accompagnée pour créer les Caprices de Malou par initiative Nice Côte d'Azur.
03:02 Le pop-up en fait. Qu'est-ce qu'ils vous ont apporté ?
03:05 Déjà justement c'est ce que je disais. Je suis dans un petit quartier.
03:09 On peut rappeler dans quel quartier d'ailleurs ?
03:11 Je suis au 16 rue Parmentier. Donc c'est vers Bourry-Guillonne.
03:14 Et là d'être sur Jean-Médecin, Nice Étoiles, c'est juste incroyable.
03:18 Ça augmente au contraire ma clientèle. J'ai beaucoup plus de visibilité.
03:23 Et je me dis tiens il y a des touristes qui vont avoir ma petite trousse et qui vont se balader.
03:28 C'est trop bien. C'est vraiment une belle expérience.
03:31 C'est vrai que vous faites bien de le dire parce que être soutenue par Initiative Nice Côte d'Azur,
03:34 ça veut dire avoir ses produits exposés au pop-up.
03:38 Donc c'est vrai que Nice Étoiles, grand centre commercial, avenue Jean-Médecin, c'est une double visibilité.
03:42 Depuis que vous êtes avec Initiative Nice Côte d'Azur, ça a bondi ?
03:45 Disons qu'au mois d'août j'étais en congé.
03:48 Voilà, bon là ça reprend.
03:50 Mais le secteur de la seconde main, en tout cas vous y croyez aujourd'hui Annie.
03:54 C'est vrai qu'on n'est pas encore les meilleurs élèves dans ce domaine-là, mais on y croit quand même.
03:59 Oui on y croit, bien sûr, c'est l'avenir.
04:01 Moi j'aimerais que vous montriez justement ce que vous avez apporté, un petit descriptif.
04:04 Qu'est-ce qu'on a ici ? On a une trousse je crois. Même porte-monnaie.
04:08 Oui exactement, la petite trousse avec sa petite pochette.
04:11 Une belle avec des motifs orange, blanc, qui représente quelques fleurs.
04:15 Je disais qu'il y avait un côté vintage et en même temps vous me disiez que certains tissus avaient près de 60 ans.
04:19 Oui exactement, ça c'est un tissu marignan.
04:22 C'est génial ça !
04:23 C'est une petite chute.
04:24 Regardez Julie, magnifique ça, ça vous ira très bien parce que vous avez déjà des motifs fleuris.
04:28 De la couleur, tout comme j'aime, c'est parfait.
04:30 On a aussi un sac à main, motif...
04:32 Là on a de la toile de jouy, c'est pareil, c'est un tissu récupéré.
04:37 Ça c'est pas mal, ça je vais le prendre, ça je vais le garder. Je vais vous voler Sabata, Amandine.
04:42 Et puis on a aussi de la laine.
04:46 Lui il est un petit peu plus lourd, il y a mes affaires dedans.
04:49 Je ne vais pas l'ouvrir, je vous rassure tout de suite Amandine, on ne va pas regarder ce qu'il y a dedans.
04:52 Tout ça c'est de la seconde main, donc vous respectez vos valeurs et en même temps vous arrivez à créer cette entreprise, à la développer.
04:58 Les caprices de Malou vers Boriglion, vous l'avez dit, et puis exposer au Pop-Up Initiative grâce à Initiative Niscott d'Azur.
05:05 Merci Amandine, bonne continuation à vous.
05:07 Merci à vous !
05:08 Et puis s'il y en a qui veulent justement vous approvisionner, autant aller vous voir Amandine.
05:12 Oui, tout à fait !
05:14 Allez, 7h23 sur France Bleu Azur, les caprices de Malou.
05:17 Vous retrouverez tout le détail dans les prochaines minutes sur francebleu.fr et sur l'appli ici.
05:21 Tchiii !

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