Exclu Gala – Valérie Bacot : son départ en prison organisé et sous contrôle avant...
Valérie Bacot est une mère aimante et prévoyante. En 2016, la mère de famille commet l'irréparable : elle tue son mari. Après 24 années de sévices sexuels, de violences conjugales et de prostitution causés par son beau-père, devenu son mari, son malheur est fini. Son déclic pour mettre un terme à cet enfer : sa fille. Cet homme a menacé de s'en prendre à son enfant. Valérie Bacot sent qu'elle est en danger de mort. Elle, mais aussi ses enfants. "Lorsqu'elle a pris conscience de ça, elle se dit : 'ça va être lui ou moi'" raconte son avocate Janine Bonaggiunta - l'auteure du livre Journal d'assises - lors de notre entrevue. Ce sera lui. Mais après avoir quitté cet enfer, c'est le début d'un autre. Valérie Bacot doit répondre de son acte devant la justice. Mise en examen le 3 octobre 2018, elle encourt la prison à perpétuité. Cinq ans après les faits, la femme aujourd'hui âgée de 41 ans ne minimise nullement son acte. Dans une interview accordée à BFMTV avant son procès, elle avait expliqué : "Je sais ce que j'ai fait, je sais que c'est horrible ce que j'ai fait et que je mérite une peine." Pour Valérie Bacot, il était évident "qu’elle serait condamnée à de nombreuses années. Elle s’y était préparée." Et pas seulement psychologiquement. En effet, Janine Bonaggiunta explique "qu’elle avait organisé son départ en prévoyant ce qu’il fallait pour ses enfants : les inscriptions, la garde… Son fils aîné avait toutes les instructions de sa mère en main." Tellement proche d'eux, elle voulait tout prévoir par "peur de laisser ses enfants" sans elle pendant un long moment.Son avocate a notamment rappelé qu'elle "avait également fermé ses comptes bancaires. Pour elle, tout était prêt" pour aller en prison. Avant de revenir sur une anecdote : "Les derniers jours du procès, Valérie venait avec son sac de voyage pensant réellement qu’elle allait dormir en prison." En fait, "dans sa tête, c’était très clair : à l’issue de ce procès, elle ne rentrerait pas chez elle." Mais Valérie Bacot ressort libre du tribunal. D'ailleurs à l'annonce du verdict, qui est "une très bonne nouvelle, elle était mitigée." La femme de 41 ans se dit simplement : "Oui, je suis libre, mais je suis quand même une femme qui a tué mon mari, le père de mes enfants." Être libre n'avait jamais traversé l'esprit de Valérie Bacot.
Valérie Bacot est une mère aimante et prévoyante. En 2016, la mère de famille commet l'irréparable : elle tue son mari. Après 24 années de sévices sexuels, de violences conjugales et de prostitution causés par son beau-père, devenu son mari, son malheur est fini. Son déclic pour mettre un terme à cet enfer : sa fille. Cet homme a menacé de s'en prendre à son enfant. Valérie Bacot sent qu'elle est en danger de mort. Elle, mais aussi ses enfants. "Lorsqu'elle a pris conscience de ça, elle se dit : 'ça va être lui ou moi'" raconte son avocate Janine Bonaggiunta - l'auteure du livre Journal d'assises - lors de notre entrevue. Ce sera lui. Mais après avoir quitté cet enfer, c'est le début d'un autre. Valérie Bacot doit répondre de son acte devant la justice. Mise en examen le 3 octobre 2018, elle encourt la prison à perpétuité. Cinq ans après les faits, la femme aujourd'hui âgée de 41 ans ne minimise nullement son acte. Dans une interview accordée à BFMTV avant son procès, elle avait expliqué : "Je sais ce que j'ai fait, je sais que c'est horrible ce que j'ai fait et que je mérite une peine." Pour Valérie Bacot, il était évident "qu’elle serait condamnée à de nombreuses années. Elle s’y était préparée." Et pas seulement psychologiquement. En effet, Janine Bonaggiunta explique "qu’elle avait organisé son départ en prévoyant ce qu’il fallait pour ses enfants : les inscriptions, la garde… Son fils aîné avait toutes les instructions de sa mère en main." Tellement proche d'eux, elle voulait tout prévoir par "peur de laisser ses enfants" sans elle pendant un long moment.Son avocate a notamment rappelé qu'elle "avait également fermé ses comptes bancaires. Pour elle, tout était prêt" pour aller en prison. Avant de revenir sur une anecdote : "Les derniers jours du procès, Valérie venait avec son sac de voyage pensant réellement qu’elle allait dormir en prison." En fait, "dans sa tête, c’était très clair : à l’issue de ce procès, elle ne rentrerait pas chez elle." Mais Valérie Bacot ressort libre du tribunal. D'ailleurs à l'annonce du verdict, qui est "une très bonne nouvelle, elle était mitigée." La femme de 41 ans se dit simplement : "Oui, je suis libre, mais je suis quand même une femme qui a tué mon mari, le père de mes enfants." Être libre n'avait jamais traversé l'esprit de Valérie Bacot.
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