Dans TPMP, Cyril Hanouna a lu la lettre ouverte de Gérard Depardieu qui donne sa vérité sur ses relations avec les femmes.
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00:00 Gérard Depardieu, la lettre ouverte de Gérard Depardieu, il a publié une lettre aujourd'hui, Gérard,
00:03 dans laquelle il clame son innocence face aux accusations d'agression sexuelle à son encontre,
00:07 commence en expliquant que ces accusations ont eu un impact direct sur sa carrière.
00:12 « Je croyais m'en foutre, mais non. En fait, non. Tout cela m'atteint. Pire encore, m'éteint.
00:19 Aujourd'hui, je ne peux plus chanter Barbara parce qu'une femme qui voulait chanter Barbara avec moi m'a accusé de viol.
00:25 Jamais au grand jamais je n'ai abusé d'une femme.
00:28 Faire du mal à une femme, ce serait comme donner des coups de pied dans le ventre de ma propre mère.
00:33 Une femme est venue chez moi une première fois, le pas léger, montant de son plein gré dans ma chambre.
00:39 Elle dit aujourd'hui y avoir été violée. Elle y est revenue une seconde fois.
00:47 Il n'y a jamais eu entre nous ni contrainte, ni violence, ni protestation.
00:53 Elle voulait chanter avec moi les chansons de Barbara au cirque d'hiver. Je lui ai dit non. Elle a déposé plainte.
01:02 Alors me dit-on, elle était sous emprise. Mais on est tous sous emprise.
01:09 Moi-même, je suis sous emprise. Mon ADN, la famille, la société, l'argent, le spectacle, l'alcool et le cinéma qui ont fait de moi une nature.
01:22 Si elle a été sous emprise, c'était sous sa propre emprise. Elle n'a jamais été sous mon emprise.
01:31 J'ai été durant toute ma vie provoquant, débordant, parfois grossier. J'ai fait souvent ce que personne n'ose faire, tester les limites,
01:40 bousculer certitude-habitude et sur un plateau entre deux prises, entre deux tensions, rire, faire rire.
01:47 Tout le monde n'a pas ri. Si pensant vivre intensément le présent, j'ai blessé, choqué qui que ce soit.
01:54 Je n'ai jamais pensé à faire de mal. Et je vous prie de m'excuser de m'être comporté comme un enfant qui veut amuser la galerie.
02:01 Mais je ne suis ni un violeur, ni un prédateur. Je suis juste un homme. Et je suis aussi une femme qui chante et qui chante une femme.
02:12 Barbara. Voir concert après concert des extrémistes, sans regard, brandir des pancartes calomnieuses, souiller, vandaliser,
02:22 interrompre en hurlant les chansons de Barbara, cette femme hautement féministe, c'est l'enterrer à nouveau.
02:29 Désormais, je ne peux plus faire entendre sa voix.
02:33 [Musique]