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#Football #UCL

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Sport
Transcription
00:00 C'est un clin d'œil pour vous ce match, ce premier déplacement en Ligue des Champions
00:05 pour le Paris Saint-Germain, entre Newcastle et le Paris Saint-Germain, deux anciens clubs
00:09 qui vous ont cher au cœur.
00:10 Oui, bien sûr, ça va être particulier.
00:13 C'est vrai que depuis le tirage, depuis le tirage j'y pense, depuis le tirage on m'en
00:18 parle, c'est sûr que ça va être une partie assez spéciale.
00:22 Et depuis, à part jouer avec Crystal Palace à Newcastle, j'y suis jamais retourné
00:27 en tant que spectateur, supporter.
00:30 Et là, ça va être particulier, je retourne pour la première fois et je retourne pour
00:33 supporter le Paris Saint-Germain.
00:34 Donc, bien sûr que ça va être particulier.
00:36 Il y a une belle expérience quand même, le Yann Cabaye, je crois que c'est 93 matchs,
00:41 18 buts si les statistiques sont bonnes.
00:44 Et c'était le premier transfert à l'étranger après votre expérience à Lille ?
00:48 Oui, c'est vrai que ça a été un moment de ma vie et de ma carrière qui a compté
00:53 énormément.
00:54 C'est la première fois que je partais de Lille et la première fois en plus que je
00:56 partais de France.
00:57 Donc, c'est sûr qu'au départ, il fallait gérer.
01:00 Et l'histoire nous raconte que ça s'est très bien passé.
01:04 J'ai passé de moments extraordinaires.
01:05 Première année où on se qualifie pour l'Europe.
01:09 J'arrive à marquer quelques buts assez beaux qui sont encore dans ma mémoire aujourd'hui.
01:15 Donc, vraiment, que de bons souvenirs.
01:17 Et je suis vraiment pressé et j'ai hâte d'être à mercredi.
01:21 Dans les beaux buts, je crois que j'ai noté le 7-12 à Manchester.
01:26 Vous vous offrez la première victoire en 41 ans de Newcastle à Old Trafford.
01:32 C'est vrai.
01:33 C'est vrai, c'était un match assez particulier.
01:36 Et d'ailleurs, je pense que sur Internet, il doit encore y avoir les vidéos.
01:40 Mais pendant de longues, longues minutes, les supporters ont chanté ma chanson.
01:44 C'est des moments qui sont beaux.
01:45 Des moments qui me restent gravés.
01:49 J'ai une histoire assez bonne avec Manchester.
01:52 Parce que la première année, c'était 4 janvier 2012, où je marque un très beau
02:01 coufran, si ce n'est le plus beau coufran de ma carrière.
02:03 Pourquoi Newcastle a toujours eu une saveur particulière ? C'est un des noms.
02:11 Parce que c'est vrai que naturellement, on pense à Manchester, on pense à Liverpool.
02:15 Mais après, on vient rapidement à Newcastle.
02:18 Parce que le club a une grande histoire en Angleterre.
02:22 C'est un club historique.
02:23 Le public, aussi l'atmosphère, c'est quelque chose de spécial.
02:27 Malheureusement, ils n'ont pas gagné de championnat.
02:32 Mais c'est un club avec une grande culture.
02:37 Et les Anglais arrivent toujours à la faire vivre, à toujours la mettre en avant.
02:40 C'est vrai que peut-être ici en France, on n'a pas cette image-là.
02:43 Mais Newcastle, c'est un très gros club anglais.
02:45 Avec 52 000 personnes à chaque fois à domicile.
02:48 Le parkage extérieur est toujours plein.
02:50 C'est vraiment un club qui est très soutenu.
02:53 Pour tout vous dire, les fans de Newcastle, c'est d'abord Newcastle et après leur vie.
02:57 Oui, j'ai lu qu'il disait beaucoup "on vit pour ça".
03:03 On vit pour le club.
03:04 C'est le club, c'est Newcastle, les Magpies qui passent avant la vie de famille, avant
03:08 les voyages.
03:09 Oui, c'est ça, exactement.
03:11 Ils donnent une priorité au club.
03:14 Ils travaillent la semaine pour aller au match le week-end.
03:18 Avant de partir en vacances, avant de faire des week-ends, avant d'aller peut-être
03:22 au restaurant avec leur famille.
03:23 Mais d'ailleurs, ils vont en match en famille.
03:26 Donc c'est culturel et ils vivent pour le club.
03:31 Vous allez voir mercredi soir, l'ambiance sera fantastique.
03:34 Oui, St-James Park, justement, comment on l'aborde ? Est-ce que c'est l'équivalent
03:39 d'Ultraford ou c'est vraiment une ambiance particulière ?
03:42 Non, c'est une ambiance particulière.
03:45 Ça va être très très lourd au départ.
03:50 Ça va faire beaucoup beaucoup de bruit.
03:51 Je me rappelle un exemple, un match où on jouait quarts de finale retour contre Benfica
03:58 et on avait perdu 3-1 à l'aller.
04:00 Donc il y avait quand même une chance de pouvoir se qualifier.
04:02 Et très honnêtement, les 10-15 premières minutes, la personne qui jouait au milieu
04:07 de terrain avec moi, on ne s'entendait pas.
04:09 Tellement, ça faisait du bruit, ça faisait mal aux oreilles parce que le public attend
04:14 ces soirées-là.
04:15 Vraiment, ça fait 20 ans qu'ils n'ont pas eu de Ligue des Champions.
04:17 Là, le club repart sur un nouveau projet et ils ont l'opportunité de pouvoir vibrer
04:22 et de mettre leur équipe en haut, de briller en Europe le mardi et le mercredi.
04:28 Donc c'est des rencontres particulières pour eux.
04:33 Ils attendent ça avec une grande impatience et très honnêtement, l'atmosphère va
04:38 être spéciale.
04:39 On a l'impression aussi, c'est drôle parce que quand on voit, vous avez été joueur,
04:43 il y a eu Sylvain Distin, il y a eu Ben Arfa, il y en a eu d'autres.
04:47 Il y a eu une liaison particulière entre Newcastle et les footballeurs français.
04:51 Je n'ai pas envie d'oublier David Ginola.
04:53 Bien sûr, vous allez en revenir après.
04:55 C'est vrai, c'est le top joueur.
04:58 Mais bien sûr qu'il y a eu une histoire particulière avec les Français.
05:03 Je ne sais pas comment l'expliquer en tout cas en termes de relations humaines, même
05:10 d'accueil.
05:11 Vraiment, c'est des personnes chaleureuses avec un grand cœur et qui veulent qu'une
05:17 chose, c'est qu'on se sente bien sur le terrain pour réussir pour leur club.
05:20 Après, nous en tant que Français, si on a la bonne attitude et la bonne mentalité,
05:25 tout colle.
05:26 Ça fonctionne, la ville est sympa.
05:27 Et puis après, le pouvoir de jouer pour Newcastle quand on vient d'Angleterre, on
05:34 comprend l'importance.
05:35 C'est facile de devenir chouchou du public ?
05:37 Facile, je ne sais pas.
05:40 Il faut leur demander.
05:41 Mais par les performances ?
05:42 Oui, ce qu'ils attendent, c'est vraiment de se battre sur le terrain.
05:46 C'est cet état d'esprit.
05:47 Ils acceptent la défaite.
05:49 Par contre, il faut tout donner sur le terrain.
05:51 Si l'adversaire est plus fort, il est plus fort.
05:54 Mais si on ne donne pas tout sur le terrain, là forcément, les problèmes commencent.
05:57 Est-ce que c'est vraiment le stéréotype du jeu anglais, Kicken Rush, ou c'est un
06:02 peu plus construit, plus européanisé ?
06:05 Non, ils ont un bon coach.
06:08 Ils ont un bon coach qui avait fait du bon travail à Bournemouth quelques années auparavant.
06:13 Ils ont bien recruté.
06:15 Ils ont des bons joueurs.
06:16 Je pense que ça va jouer au ballon, par contre avec une grande intensité.
06:22 Comme ils savent le faire, avec le soutien du public.
06:25 Je pense qu'au départ, oui, ça va être très intense.
06:30 C'est plus fort que Dortmund ?
06:31 C'est différent.
06:32 Un style de jeu différent.
06:36 Je ne prendrai pas le risque de comparer.
06:39 Mais voilà, c'est un ensemble de choses.
06:42 Il faudra, je pense, et j'insiste sur ça, résister peut-être un peu au public au départ,
06:49 à l'engouement, ce que tout le monde va amener.
06:52 Les joueurs avec grande intensité viennent de battre Manchester City, malgré le fait
06:56 que ce soit en cup, mais ils les ont battus.
06:59 Donc ils sont sur une certaine dynamique positive.
07:01 Ils ont battu Sheffield 8-0.
07:04 Là, ils reçoivent Burnley avant Paris Saint-Germain.
07:07 Donc ils sont sur une bonne dynamique.
07:09 Maintenant, je pense que ce sera un gros match de champions et j'ai hâte d'être à mercredi.
07:16 C'est vrai qu'on a vu aussi que pour le Paris Saint-Germain, il y avait les forces.
07:21 On a vu sur certains matchs cette saison, depuis le début de saison, il y a beaucoup
07:23 d'intensité, de possession.
07:25 Vous pensez que ça peut être cette possession qui peut réussir à faire déjouer Newcastle ?
07:29 Oui, je pense que nous aussi, on est plutôt sur une bonne dynamique.
07:35 On l'a vu avec le match du week-end dernier.
07:37 Il y a quelque chose qui se met en place.
07:41 Et sincèrement, c'est beau à voir.
07:43 C'est positif.
07:44 Mais j'ai pensé au moment du tirage.
07:48 Je pense que le groupe est élevé, avec de bonnes équipes.
07:54 Mais je pense qu'on a aussi les qualités pour montrer qu'on est le Paris Saint-Germain
08:00 et qu'on joue aussi pour certaines ambitions.
08:04 Mais en tout cas, ce que je peux voir depuis le début de la saison, c'est bien sûr que
08:08 c'est plaisant et ça donne confiance.
08:10 Mais c'est bien d'avoir un groupe de la main très élevé.
08:16 Parce qu'il faut tout de suite se mettre dedans.
08:17 On l'a vu face à Dortmund.
08:18 Les joueurs ont tout de suite répondu présent et ne se sont pas posé trop de questions.
08:25 Non, bien sûr.
08:26 C'est la Ligue des Champions.
08:27 Les matchs sont élevés, il faut les jouer.
08:29 Mais comme je le disais, je pense que si nous aussi, on joue à notre niveau, on est quand
08:38 même le Paris Saint-Germain.
08:39 Et je pense qu'à l'inverse, il faut voir aussi que les autres équipes ne doivent pas
08:43 être trop contentes d'être dans notre groupe.
08:45 Est-ce que le coach vous a demandé des détails ? Il a l'expérience.
08:51 Mais comme vous êtes un ancien de la maison de Saint-Germain, est-ce qu'il vous a demandé
08:56 deux ou trois trucs ? Pas encore ?
08:58 Non, pas encore.
08:59 Non, non.
09:00 Il ne me le demandera même pas.
09:01 Ça fait dix ans que je suis parti.
09:03 Un truc, c'est que la pelouse, vous allez voir, elle descend d'un côté.
09:09 Quand on regarde à la télé, de gauche à droite, ça descend.
09:13 Donc s'il y a une possibilité de changer en première mi-temps, de prendre la montée
09:16 et de prendre la descente en deuxième mi-temps, c'est un petit détail.
09:19 Parce que sinon, les jambes sont lourdes en deuxième période.
09:22 C'est compliqué.
09:23 C'est plus compliqué à monter la pente, c'est plus difficile.
09:26 C'est compliqué.
09:27 C'est compliqué.
09:27 [SILENCE]

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