Tadevocian

  • il y a 15 ans
A l’appel de RESF 71, Cercle du silence et mobilisation pour la famille Tadevocian.

Comme chaque samedi depuis des semaines, plusieurs dizaines de personnes se sont réunies en silence place de Beaune, à Chalon, pour protester contre la politique des quotas d’expulsion d’étrangers sans papiers. Depuis trois ans, RESF 71 se bat pour la régularisation de familles réfugiées qui veulent refaire leur vie en France.

En ce moment, le Réseau met tout particulièrement l’accent sur le cas de la famille Tadévocian dont le fils aîné a été assassiné en 2005. Avoir un grand-père maternel azéri et une famille paternelle arménienne semble désormais suffisant pour mourir assassiné dans cette région du Caucase. Après le meurtre de leur frère aîné, ses deux cadets et leurs parents ont fui vers la France, où ils sont arrivés en mai 2006. Leur demande d’asile vient d’être rejetée voici quelques jours.

Ce refus entraîne la perte de l’hébergement qui était jusqu’ici assuré par le CADA, centre d’accueil des demandeurs d’asile. Sans ressource ,sans autorisation de travailler et bientôt sans logement, la situation de la famille Tadévocian est désormais une priorité pour RESF 71. Les deux fils sont tous deux scolarisés, Arthur (21 ans) au lycée Mathias et Araïk (20 ans) au lycée Hilaire de Chardonnet. Ce dernier est également champion de Bourgogne de lutte gréco-romaine. La famille entière est désormais sous la menace d’une obligation de quitter le territoire français qui peut lui être signifié à tout moment, sauf si le préfet de Saône-et-Loire décide de donner une autre issue à ce dossier et de procéder à une régularisation. C’est la demande que vient de lui adresser RESF dans un récent courrier.

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