Élisabeth Lévy : «Il n’y a que la justice qui peut trancher»

  • l’année dernière
La directrice de la rédaction de Causeur, Élisabeth Lévy, était l’invitée de l’Heure des Pros 2 WE ce dimanche 1er octobre sur CNEWS. Elle s’est exprimée au sujet des accusations de viol envers Gérard Depardieu : «Il n’y a que la justice qui peut trancher» 

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Transcript
00:00 J'ai été assez émue par sa lettre parce que je pense qu'elle reflète aussi
00:03 la souffrance de beaucoup de victimes, je dirais, collatérales de #MeToo,
00:08 c'est-à-dire des hommes, des hommes accusés, jetés en pâture.
00:12 Pour moi, il n'y a qu'une règle.
00:14 On ne peut pas faire autrement.
00:16 Évidemment, on ne sait pas si Gérard Depardieu dit vrai,
00:20 mais on ne sait pas non plus si ces accusatrices disent vrai.
00:23 Et la méthode de Mediapart consiste à aller faire le tour des ex,
00:27 si vous voulez, pour obtenir des déclarations désagréables
00:31 et comment ça devient un peu problématique.
00:35 Donc, évidemment, on ne sait pas ce qui s'est passé
00:38 entre Gérard Depardieu et cette dame.
00:42 Ce qui est sûr, c'est qu'il faut quand même...
00:43 Moi, je constate que dans beaucoup de ces affaires d'accusation de viol,
00:47 d'abord, il n'y a que la justice qui peut trancher,
00:49 le reste, on n'a pas...
00:51 Il est présumé innocent, mais que sa carrière empathise,
00:54 comme celle de Richard Berry empathie,
00:56 comme celle de... C'est vraiment un problème.
00:58 Parce que ça ne se rattrape pas.
01:01 Et je constate, et j'en finis là,
01:03 que dans ces histoires, ces accusations de viol,
01:06 il arrive...
01:07 Quand ça se passe dans le cadre d'une relation existante
01:10 et admise, si vous voulez, consensueuse,
01:13 j'ai un peu...
01:14 Je me dis que c'est quand même un peu de l'ordre du regret
01:18 quand quelque chose s'est mal passé.
01:19 Sous-titrage ST' 501
01:21 ♪ ♪ ♪
01:23 [SILENCE]

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