#SaccageParis.

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00:00 Il y a le pari des cartes postales, rêvées par les touristes.
00:10 Et le pari réel, celui des parisiens.
00:13 Celui d'une ville de 2 millions d'habitants qui, parfois, offre une toute autre image.
00:19 - Regardez ça, c'est fou.
00:23 On a fait 10 m là.
00:24 Je ne sais pas ce que c'est que ce truc.
00:25 C'est lourd en plus.
00:27 Un enfant pourrait jouer avec, ça pourrait tomber.
00:29 Il y en a d'autres là-bas, regardez.
00:32 Didier Rikner est un amoureux de la capitale.
00:36 Mais cet historien de l'art, reconnu, porte un regard désabusé sur sa ville.
00:42 - Là, vous regardez, vous avez un joli cendrier.
00:45 Et puis là, vous avez une poubelle.
00:47 Regardez-moi l'état de cette grille.
00:49 Regardez ça.
00:49 Vous êtes scotché, n'est-ce pas?
00:52 Vous êtes scotché, moi aussi, je suis scotché.
00:54 Et tout parie comme ça.
00:57 C'est pas sérieux, enfin, je suis désolé, c'est n'importe quoi.
00:59 Le Paris qu'on a connu est en train de disparaître.
01:02 Il y a un Paris qu'on aime, que tout le monde aime, que les Parisiens aiment,
01:05 que les touristes aiment, qui est en train de disparaître.
01:07 Et moi, je voudrais qu'il arrête de disparaître.
01:09 Cette disparition de Paris, c'est le titre du livre qu'il s'apprête à publier sur le sujet.
01:15 Et où qu'il aille, son constat est le même.
01:18 Le manque d'entretien dénature le patrimoine parisien.
01:22 - Je ne sais pas ce que c'est.
01:23 Tout est comme ça.
01:26 - Alors, regardez là, ici, regardez l'état de la place ici, là.
01:32 Regardez derrière vous aussi, ne tombez pas là.
01:36 C'est incroyable, il manque toute une marche.
01:38 C'est incroyable, même l'état.
01:40 Là, on n'y croit pas.
01:42 Et alors, évidemment, on est quand même sur une place où il y a l'un des plus importants monuments de Paris.
01:48 La fontaine des innocents.
01:51 Une fontaine construite en plein coeur de Paris par Jean Goujon, l'un des plus grands sculpteurs du 16e siècle et dont l'entretien est à la charge de la ville.
01:59 - Regardez l'état, mais regardez l'état de ça.
02:03 Au quotidien, Didier Rikner documente tout ce qu'il trouve.
02:07 - L'état de ça, c'est...
02:08 Un revêtement effrité.
02:12 Un mécanisme hors d'usage.
02:15 La fontaine est visiblement à l'abandon.
02:18 - Là, vos photos, vous allez en faire quoi?
02:21 - Je vais tweeter. Je vais tweeter avec un dièse "ça cache Paris", qui permet de fédérer tous ceux qui en ont assez de cette situation.
02:29 Des tweets "ça cache Paris" comme celui de Didier Rikner, on en compte des dizaines tous les jours.
02:35 Des photos et des vidéos mettant en exergue les poubelles éventrées.
02:42 - Calcutta, Bamako, Nan, Paris 20e.
02:47 La chaussée défoncée, les chantiers laissés à l'abandon.
02:51 - Ralbole de ce chantier dégueulasse qui dure des mois sans quasi aucun ouvrier.
02:56 Depuis sa création en mars dernier, "ça cache Paris" a été utilisé près de 2,3 millions de fois sur Twitter.
03:04 Le mot clé est devenu le huitième hashtag le plus employé en 2021.
03:09 La Ville Lumière est-elle devenue un enfer?
03:13 - Vous n'avez pas à lancer des trucs comme ça?
03:16 Une capitale en proie aux incivilités, envahie de rats.
03:24 Même le monsieur patrimoine a décidé de quitter Paris pour emplonger en province.
03:30 - Je déplore un laissé aller général et même un certain enlèglissement.
03:34 Paris est devenu une poubelle.
03:36 Selon un récent sondage, 84% des Parisiens trouvent leur ville sale.
03:45 Alors, quelle est la réalité de la saleté dans la capitale?
03:48 Comment Annie Dalgaux, la maire de Paris, gère-t-elle la situation?
03:54 Et qui est derrière ce hashtag "ça cache Paris"?
03:57 Ils se sont réunis discrètement au sein d'une librairie parisienne.
04:09 Ce sont les membres les plus actifs de "ça cache Paris".
04:14 Depuis le lancement du hashtag, le mouvement s'est structuré.
04:17 C'est la première fois qu'ils acceptent d'être filmés.
04:20 - Est-ce que vraiment on a un Paris qui se végétalise?
04:23 Est-ce qu'en réalité, on n'assiste pas à une belle démonstration de greenwashing?
04:27 Ce jour-là, ils enregistrent un podcast sur la mauvaise gestion,
04:31 selon eux, des espaces verts dans la ville.
04:33 Une interview qu'ils vont diffuser sur Internet.
04:35 - Donc, elle est morte de soif.
04:37 Elle est morte de soif parce qu'ils lui ont tué toutes ses racines superficielles.
04:41 Ils sont ingénieurs, cadres sup, chefs d'entreprise.
04:44 Ils se considèrent comme des lanceurs d'alerte et affirment être de tous horizons politiques.
04:49 - Il n'y a pas de chef, pas d'organisation.
04:53 Il n'y a pas de ligne politique.
04:56 Il y a forcément des gens qui sont plus impliqués que d'autres.
05:00 Mais c'est quelque chose de totalement horizontal et ça, c'est assez intéressant.
05:05 - Vous ne vous connaissiez pas avant?
05:07 - Personne.
05:08 - Personne.
05:08 Aucun.
05:10 - Parmi eux, Jacques Dess, 60 ans, un ancien sympathisant de gauche.
05:16 Ce libraire est l'un des tout premiers à avoir lancé le hashtag #SaccageParis.
05:20 - Et pourquoi il s'appelle Saccage?
05:23 Parce que saleté Paris, mauvaise gestion Paris, ça avait moins d'impact, sans doute.
05:29 Et Saccage, finalement, s'est avéré refléter ce que nous pensons tous, plus ou moins.
05:37 C'est à dire qu'il y a une espèce de destruction de l'espace public et qui est en partie volontaire.
05:43 Tout est parti d'un constat lors d'une balade dans Paris qu'il partage sur Twitter.
05:49 - J'avais montré l'état de ce square tel que je l'avais vu et photographié en passant devant.
05:56 Je m'étais dit, mais c'est pas normal, un square qui est dans cet état, à l'abandon, comme ça, devant une église.
06:05 Et en rentrant chez moi, je regardais comment il était avant.
06:08 J'ai vu qu'en 2014, encore, donc il y a 5, 6 ans à peine, 7 ans, c'était un très joli square parisien, traditionnel.
06:16 J'ai publié ces deux photos côte à côte et ça a fait un petit peu de bruit.
06:23 Je vais regarder combien il y a eu de vues sur Twitter.
06:25 Il y en a eu plus de 800.000.
06:28 Un avant après qui fait mouche.
06:32 Très rapidement, Emmanuel Grégoire, le premier adjoint à la mairie de Paris, lui répond.
06:36 - Non, c'est exact, ce jardin partagé ne va pas du tout.
06:40 Jacques Dès réalise alors le pouvoir que lui confèrent ses publications.
06:45 - Je suis suivi maintenant par environ 7000 personnes, mais parmi ces personnes, il y a des dizaines et des dizaines de journalistes, d'élus, etc.
06:55 Donc, quand je publie quelque chose, il y a beaucoup de gens qui le voient, y compris des gens "importants".
07:02 Donc, c'est très gênant pour la municipalité.
07:05 Si je manifestais dans la rue, ils s'en ficheraient bien pas mal.
07:08 Là, ça touche à leur image, ça touche au coeur du système.
07:11 Des publications qui font d'autant plus de bruit qu'elles sont régulièrement partagées par des opposants à Anne Hidalgo.
07:22 Les milliers d'images avec "Saccage Paris" brisent le coeur des amoureux de Paris.
07:26 Bravo aux Parisiens révoltés.
07:28 La dégradation de notre si belle capitale par l'équipe d'Hidalgo est une souffrance nationale qui ne doit laisser aucun Français indifférent.
07:35 - Il y a une trompisation de la vie politique qui est à l'oeuvre un peu partout, y compris en France.
07:43 - Mais vous dites campagne de dénigrement, c'est ça ?
07:45 - Plus que campagne de dénigrement, regardez, on a pu faire le décryptage,
07:49 remonter jusqu'au premier hashtag qui a été fait, voir quels étaient les sites, les gros comptes.
07:57 D'ailleurs, beaucoup de proximité avec l'extrême droite.
07:59 Le hashtag "Saccage Paris" est-il instrumentalisé ?
08:04 En pleine campagne électorale, il constitue en tout cas une arme redoutable à l'encontre de la maire de Paris,
08:11 candidate à l'élection présidentielle.
08:14 Car la propreté de Paris, capitale de la France, a toujours été un sujet ultra sensible.
08:20 - Bien sûr, Paris est la plus belle ville du monde, mais trop de papier sur les chaussées, trop de tâches sur les murs,
08:36 trop de négligences qui enlédissent le visage de Paris.
08:39 - C'est dégoûtant, c'est écoeurant.
08:41 Je suis écoeurée.
08:42 Vous ne pouvez pas marcher sans marcher dans les crottes de chiens.
08:44 C'est une honte.
08:45 Paris est sale, dégoûtant.
08:47 En 1977, Jacques Chirac, alors candidat à la mairie de Paris, fait de la propreté un des thèmes centraux de sa campagne.
08:59 Avec une obsession, les crottes de chiens.
09:02 - Le problème de la pollution canine, c'est à la fois un problème, si vous voulez, de discipline et un problème de moyens.
09:08 Il lance l'emblématique service des motocrottes à l'assaut des déjections canines.
09:16 La Chiraclette, comme elle est surnommée, fera 20 ans de bons et loyaux services.
09:21 Le socialiste Bertrand Delanoët, lui, préfère responsabiliser les propriétaires et leur imposer le ramassage des crottes sous peine d'amende.
09:33 Anne Hidalgo et ses équipes sont elles passées à côté de ce dossier clé depuis son élection en 2014.
09:39 Une série de mesures a bien été lancée ces dernières années.
09:44 C'est l'adjointe à la propreté, Colombe-Brussels, qui est chargée de les mettre en oeuvre.
09:48 À ses côtés, ce jour là, Nadir Tlamsi.
09:54 - D'accord.
09:54 - Ils se sont concentrés ici.
09:56 Il fait partie des 121 responsables de quartier.
10:00 Un poste créé il y a un peu plus d'un an pour signaler les dysfonctionnements en termes de propreté.
10:04 - Alors là, par exemple, ça, c'est un commerçant qui déconne.
10:07 - Ça, c'est un dépôt sauvage.
10:08 - Dépôt sauvage. Et ça, si je peux me permettre, c'est un commerçant, puisqu'on a même l'adresse.
10:14 Pour cela, le commerçant risque une amende de 135 euros.
10:18 À peine deux mètres plus loin, une grille d'arbres déplacée.
10:23 L'adjointe au maire se fait rapidement prendre à partie.
10:26 - Je ne travaille pas ici, il habite ici.
10:28 - Mais là, ça fait plus d'un an, il y a des gens qui se sont cassés la gueule.
10:30 Mais là, vous avez pris les poubelles là-bas, vous allez casser les pieds au petit commerçant qui a acheté la page.
10:34 La mairie, elle n'est pas celle, elle n'a pas récupéré.
10:36 - Eh bien, il faut qu'on passe les deux.
10:37 - Et ça, ce n'est pas grave, c'est la mairie, ce n'est pas grave.
10:38 Les gens, ils se cassent la gueule.
10:39 - Maintenant, il faut qu'on le signale.
10:40 - Regardez, on a discuté de la saleté, non ?
10:41 - Bonjour, monsieur.
10:42 - Oui, il y a des drogués dans le jardin aussi.
10:44 - Regardez là, dans cette zone.
10:46 - On y va juste après, je m'occupe de la grille d'arbres.
10:49 - Ça, il faut que ce soit remis, oui, absolument.
10:50 - Vous êtes à un poste aujourd'hui quand même très exposé, non ?
10:54 - Oui, si vous ne voulez pas vous faire engueuler, il vaut mieux pas être élu local dans ce cas-là.
10:58 Il faut faire autre chose, mais être élu local, c'est aussi accepter une part d'agacement de la part des citoyens.
11:06 Parfois, ils ont raison, parfois, ils ont un peu moins raison.
11:08 Par contre, je dis qu'il y a des endroits ou des moments dans la journée où on n'est pas à la hauteur du service qu'on doit rendre aux Parisiens.
11:17 Colomb-Bruxelles le reconnaît, les services de propreté de Paris doivent se réformer.
11:22 - On ne vit pas pareil à Paris aujourd'hui qu'on vivait il y a 5 ans, il y a 10 ans, il y a 15 ans ou il y a 20 ans.
11:29 Il y a beaucoup plus d'endroits dans Paris aujourd'hui où il y a des gens qui sortent le soir et qui vont occuper l'espace le soir.
11:37 Ça veut dire que nous, il faut qu'on s'organise, c'est ce qu'on fait, pour que ce soit nettoyé soit le soir, soit le matin tôt,
11:44 pour que quand vous sortez de chez vous, les restes de la nuit aient été nettoyés.
11:47 Pourtant, la ville consacre beaucoup d'argent à la propreté.
11:52 Un budget de 570 millions d'euros, trois fois plus, par exemple, qu'à Madrid, une ville qui compte un million d'habitants en plus,
12:01 est cependant réputée très propre.
12:06 Le problème à Paris, c'est qu'il y a beaucoup d'incivilité.
12:09 - Donc ça, c'est un chantier qui a eu lieu ?
12:12 - Qui a eu lieu, qui sont partis et ils ont laissé leur barrière sur le trottoir.
12:16 Pour signaler le problème, avec le responsable de quartier, ils vont utiliser une application, Dans ma rue, créée en 2012 et accessible à tous.
12:25 Depuis trois ans, c'est une patrouille d'urgence spéciale qui répond à ces alertes.
12:36 109 agents qui sillonnent les 3000 kilomètres de rue parisienne.
12:42 Au volant ce jour là, Adama Doucouré.
12:49 - C'est un métier qui me plaît, qui n'est pas facile.
12:52 De fois, on est confronté à des situations, même au niveau des intempéries, le froid, la pluie, etc.
13:00 Ce n'est pas facile tous les jours.
13:05 Son rôle, faire disparaître les dépôts sauvages signalés sur l'appli.
13:08 300 000 chaque année.
13:10 - Là, on arrive sur le premier, sur la liste, là.
13:16 Passage d'Hudboul, entre Voltaire et Malte.
13:21 Et là, pour y accéder, il faut vraiment, vraiment manœuvrer.
13:25 C'est pas évident.
13:26 Cette ruelle, il la connaît bien.
13:30 Inlassablement, il revient quotidiennement la nettoyer.
13:35 - C'est les coins noirs qu'on a traités tous les jours.
13:37 Vous avez vu la route, elle est là.
13:39 Et souvent, il y a des SDF qui sont là, allongés, qui prennent place.
13:44 Et comme vous pouvez constater, regardez dans les angles, là, ça, c'est des traces d'urine.
13:48 Ici, l'odeur est nauséabonde.
13:51 - J'ai des commerçants juste à côté.
13:54 Il y a des riverains ici, leur fenêtre, elle est là.
13:56 C'est-à-dire que l'odeur, elle remonte.
13:57 Donc, c'est pour ça que c'est un point noir qui est traité tous les jours.
14:00 J'espère que voilà, après, les gens, au fur et à mesure, les gens vont retenir leur leçon et que ça va changer.
14:09 Mais pour l'instant...
14:11 Pour l'instant, ce n'est pas le cas.
14:15 Et Adama Ducourel a constaté, la saleté appelle la saleté.
14:19 - Regardez, voilà, c'est ça.
14:22 Comme ici, au pied de cette barrière de chantier.
14:28 Les riverains et passants ont entassé un ensemble de détritus.
14:31 - Je pense que c'est dû aux travaux, donc voilà, après, ils en ont profité.
14:40 Il suffit qu'il y ait un sac qui traîne, après, les autres vont suivre derrière pour balancer.
14:44 Pour faire face aux insensibilités, la tâche paraît sans fin.
14:49 En tout, près de 7000 agents travaillent à la propreté de Paris.
14:57 Mais Anne Hidalgo promet de doubler le budget d'ici la fin de son mandat.
15:01 1 milliard d'euros pour rendre Paris plus propre.
15:05 Malgré cet engagement, ce dossier continue de lui coller à la peau,
15:10 sans cesse remis sur la table par ses opposants.
15:12 La maire du 5e arrondissement en a fait son cheval de bataille.
15:17 Lors de chaque conseil de Paris, cette proche de Valérie Pécresse n'hésite pas à alpaguer Anne Hidalgo sur sa gestion.
15:25 Pour les parisiennes et les parisiens qui risquent de payer au prix fort,
15:28 la gestion coûteuse et désorganisée de la ville, dont l'endettement abyssal, n'est qu'un symptôme.
15:35 Selon elle, doubler le budget de la propreté ne va pas arranger les finances de la ville, déjà bien mise à mal.
15:41 L'endettement est tout à fait abyssal, on aura plus de 8 milliards d'euros d'endettement,
15:48 un endettement qui aura par ailleurs doublé sous la mandature de Anne Hidalgo.
15:52 C'est vraiment du jamais vu, du jamais vu.
15:55 Et tout ça, pourquoi ? Tout le monde conviendra que ce n'est pas une gestionnaire exceptionnelle,
16:01 c'est le moins que l'on puisse dire.
16:03 La maire de Paris s'en défend.
16:06 L'augmentation de la dette ne proviendrait pas d'une mauvaise gestion,
16:10 mais du Covid et de ses conséquences budgétaires.
16:12 Pour Florence Berthoud, elle ferait bien d'écouter le message qui vient de la base,
16:18 et que veut faire entendre sa Cache Paris.
16:20 Ce mouvement traduit vraiment un vrai ras-le-bol des Parisiennes et des Parisiens,
16:24 et contrairement à ce que j'ai lu, il n'est absolument pas instrumentalisé.
16:29 Alors qu'à côté, derrière, des politiques puissent être tentées de grossir le trait,
16:37 mais il vient vraiment de la base.
16:39 Cet été, face à la pression, l'équipe d'Anne Hidalgo a pris plusieurs mesures pour embellir la capitale.
16:50 Emmanuel Grégoire, le premier adjoint, a relayé ses annonces dans cette vidéo.
16:54 Certains éléments de mobilier urbain font l'unanimité contre eux dans la consultation,
16:58 et donc nous allons prendre des mesures immédiates pour les supprimer,
17:01 parce que vous ne les aimez pas, nous les supprimons.
17:03 La végétalisation a beaucoup apporté, mais aussi un peu de désordre, il faut le reprendre,
17:07 et donc nous allons à la fois reprendre tous les pieds d'arbre,
17:09 et aussi progressivement abandonner la végétalisation en bac
17:11 au profit de la végétalisation en pleine terre.
17:14 Une manière de répondre aux critiques.
17:16 Alors qu'Anne Hidalgo est empêtrée dans la campagne présidentielle.
17:20 A trois mois du scrutin, la candidate socialiste n'atteint pas les 5% dans les sondages.
17:28 [Musique]