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00:00 J'ai apporté un livre dans lequel vous êtes présent, du grand historien Jean-François
00:05 Sirinelli, "Le temps qui passe, la France qui change" et qui parle justement de ce
00:10 qu'il appelle la bande-son de nos vies.
00:12 Et vous êtes très présent dans ce livre, alors évidemment avec les lacs du Connemara,
00:18 parce qu'il dit que vous faites partie de cet imaginaire collectif avec ce génie de
00:24 durée que rien ne peut laisser prévoir pour une chanson.
00:27 Et en plus, vous y ajoutez le don justement de la transmission de génération en génération.
00:33 Donc je recommande très vivement ce livre parce que vous êtes présent et en plus,
00:38 ça s'inscrit dans un ensemble qui marque l'imaginaire collectif français.
00:44 Vous avez dit que vous étiez plutôt habitué à parler du féminisme, du wokisme, mais
00:48 j'ai envie d'interroger Michel Sardou, qu'est-ce qu'il en pense ?
00:50 Je déteste le féminisme.
00:52 Je déteste le wokisme.
00:54 Je connaissais un peu la réponse.
00:56 Je connaissais, je l'avais ce siècle d'abord.
00:58 En gros, je l'avais tout.
01:01 Bon, je quitte Paris parce que je ne supporte plus Paris.
01:04 C'est insupportable, c'est laid, c'est beau, je ne sais rien dire.
01:07 Je ne comprends plus ma rue.
01:08 Je ne sais plus où j'habite.
01:09 Les rues sont fermées.
01:10 Vous n'êtes pas venu à bicyclette ici Michel ?
01:12 Non.
01:13 Ou en trottinette !
01:15 Non, non, je l'avais tout ça.