Le Journal - 28/09/2023 - BRONCHIOLITE / Le traitement préventif réservé aux bébés les plus fragiles

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BRONCHIOLITE / Le traitement préventif réservé aux bébés les plus fragiles
DENTISTE AGRESSE / Le praticien poignardé de retour au travail
INVITE / La rentrée parlementaire de Daniel Labaronne
VENDANGES / Et si vous rencontriez l'amour dans les vignes ?
Transcript
00:00 [Générique]
00:10 Val de Loire en direct se poursuit et c'est l'heure de votre journal présenté ce soir par Lucas Chopin. Bonsoir Lucas.
00:15 Bonsoir Aurélien, bonsoir à tous.
00:16 Au sommaire ce soir, dans quelques instants, d'abord la météo, excusez-moi de belles éclaircies, accompagneront la matinée de vendredi.
00:22 Mais la grisaille s'installera cependant au fil des heures. La minimale sera de 13 degrés et la maximale de 26 degrés.
00:29 On passe au titre et à cette possible pénurie de traitements contre la bronchiolite.
00:33 Oui Aurélien, à peine deux semaines après la mise à disposition d'un traitement préventif contre ce virus respiratoire,
00:39 le gouvernement annonce limiter son accès aux maternités pour les plus petits nourrissons en cause de la forte demande des parents et le nombre limité de doses.
00:47 Près d'un an après la violente agression qu'il avait subie, le dentiste qui avait reçu plusieurs coups de couteau d'un patient à tour a repris ses fonctions.
00:54 Ses stigmates sont encore visibles mais les nombreux messages de soutien qu'il a reçus l'ont aidé à revenir.
01:00 Et puis Lucas, nous essayerons de trouver l'amour au milieu des vignes ce soir.
01:04 C'est en tout cas Aurélien, le défi que s'est lancé une vigneronne de Touraine. Faire se rencontrer des célibataires autour des vendanges.
01:10 L'opération s'appelle "Tiens-moi la grappe", ça ne s'invente pas. Une façon de joindre l'utile à l'agréable.
01:15 Et puis notre invité du jour, Daniel Labaronne.
01:18 Oui, nous recevrons le député Renaissance de la deuxième circonscription d'Indre-et-Loire.
01:22 Il nous parlera du projet de loi finance 2024 et de la loi de programmation des finances publiques.
01:27 Mais on ouvre ce journal avec cette possible pénurie de traitements contre la bronchiolite.
01:32 Oui Aurélien, à peine deux semaines après sa mise en circulation, la distribution de la dose de ce traitement préventif pour les bébés de moins de 5 kilos est déjà régulée.
01:41 La forte demande a poussé l'État à limiter son usage aux plus petits nourrissons dans les maternités uniquement.
01:47 En effet, la bronchiolite, virus respiratoire, provoque un risque élevé d'hospitalisation chez les nouveau-nés.
01:52 Plus de détails avec Faustine Leneau.
01:54 Bfortus, c'est le nom de ce nouveau médicament préventif censé réduire les risques de forme grave de bronchiolite.
02:02 En France, plus de 60% d'adhésion à ce traitement non obligatoire.
02:07 Une campagne qui a eu du succès et même un peu trop, car pour l'instant la production ne parvient pas à suivre la cadence.
02:14 On s'attendait à ce qu'il y ait un parent sur trois à peu près qui demande à bénéficier pour son enfant de ce produit.
02:23 On va voir comment ça avance dans le temps, mais les premiers jours que nous avons pu étudier, à la fois en Centre Val-de-Loire comme ailleurs en France, nous montrent que c'est beaucoup plus d'un sur trois.
02:36 On est plutôt à sept parents sur dix, voire neuf parents sur dix, qui dans la maternité, pour les enfants qui sont vraiment nés depuis le 15 septembre, ont demandé à bénéficier de ce produit.
02:47 Un produit que l'État a rendu accessible gratuitement pour tous les bébés nés depuis le 6 février 2023.
02:54 Mais le manque commence déjà à se faire sentir. Les pharmacies de ville n'ont pas de stock. Elles ne distribuent le traitement que sur commande.
03:01 Quant aux doses pour les enfants de moins de 5 kilos, elles sont d'ores et déjà réservées aux maternités jusqu'à nouvel ordre.
03:07 Effectivement, il y a un certain nombre d'enfants qui sont déjà sortis de la mat et qui ne sont pas prévus finalement dans les doses que nous aurons en ville.
03:18 Donc, on pose question de savoir où vont-ils avoir accès à cet anticorps.
03:23 La question reste en suspens. Cela concerne les bébés nés ces dernières semaines. Or, ce nouveau traitement suscite beaucoup d'espoir.
03:31 L'hiver dernier, la brocolite avait généré 1 800 passages aux urgences en centre Val-de-Loire.
03:37 À Tours, l'équipe municipale a détaillé les sujets qui seront débattus lors du prochain Conseil ce lundi.
03:44 Parmi les propositions mises au vote, la rénovation de Crèches en vue d'ouvrir de nouvelles places pour la première fois depuis 10 ans.
03:51 Mais aussi la dotation du bouclier social de la ville de Tours. 95 000 euros en tout, qui comprennent 30 000 euros pour l'aide alimentaire, 20 000 euros contre la précarité énergétique.
04:01 Et une expérimentation, la prise en charge des loyers de 8 foyers précaires pour échelonner leurs paiements mensuels.
04:06 Écoutez ces précisions de Marie Quinton, adjointe au maire de Tours, déléguée au logement.
04:11 On va voter au prochain Conseil municipal. C'est de pouvoir, au lieu de procéder à une expulsion, reprendre le bail du ménage, famille, personnes âgées, personnes en situation de handicap.
04:24 Et donc, en reprenant ce bail de location avec la FICOZIL, notre partenaire, de pouvoir soulouer le logement à la famille jusqu'à ce que la dette soit appurée.
04:35 Avec bien sûr tout autour un accompagnement qui peut être social, qui peut être budgétaire, qui peut être médical.
04:41 Et puis, à la fin de la fin, refaire un bail glissant. Et donc finalement, la famille aura évité l'expulsion, aura eu une occasion supplémentaire de se remettre sur pied et pourra rester, se maintenir dans son logement.
04:54 Alors le financement de la ville de Tours, il est de l'ordre de 40 000 euros. On a un objectif qui est modeste puisqu'on vise 8 ménages sur l'année qui vient.
05:03 Il y a des cas qui sont exclus, c'est-à-dire quelqu'un qui est clairement de mauvaise foi, qui cause des troubles du voisinage. Ce ne sont pas des situations sur lesquelles on va travailler.
05:14 Et puis souvenez-vous, c'était il y a bientôt un an, l'agression d'un dentiste à Tours.
05:19 Le 17 octobre dernier, Jean-Xavier Dentiste à Tours reçoit une dizaine de coups de couteau.
05:25 Un ancien patient l'accuse de lui avoir mis une protection en plastique dans la bouche qu'il a confondue avec un préservatif.
05:30 Après plusieurs mois d'arrêt, le praticien se sent prêt à officier à nouveau.
05:34 Depuis quelques semaines, il a retrouvé sa patientelle. Hélène Chapelet l'a rencontrée.
05:38 Docteur Xeb, Sandrine, un petit mot pour vous soutenir dans l'épreuve que vous venez de subir.
05:45 Sincère pensée de guérison, prenez bien soin de vous.
05:48 Dans cette pochette bleue, des dizaines de messages de soutien reçus de la part de collègues ou de patients.
05:54 Dix mois après avoir été violemment attaqué au couteau dans son cabinet par l'un de ses patients, le docteur Xeb a repris son activité.
06:02 Madame le PS, bonjour. Vous allez bien ? Ça va bien. On y va.
06:07 Marie-Odile fait partie de ceux qui ont décidé d'attendre le retour du chirurgien.
06:11 Elle n'a consulté personne d'autre en son absence.
06:14 Beaucoup de gens m'ont dit "mais il va avoir un autre médecin". Non, non, non, j'attends, j'attends, il va bien revenir.
06:21 Et voilà, je suis contente maintenant que ce soit terminé.
06:25 Tout ce que je lui souhaite, on est content de le retrouver pour deux raisons.
06:29 La première, c'est qu'on voit que ça prouve qu'il va bien.
06:33 Et la deuxième, on est content de retrouver notre dentiste.
06:38 Le 17 octobre prochain, cela fera un an que le dentiste Tourangeau a frôlé la mort.
06:43 Il a reçu une dizaine de coups de couteau de la part d'un patient qui a confondu un doigtier avec un préservatif.
06:49 Des séquelles physiques gravées dans la chair du professionnel.
06:53 Chaque fois que je mets mes gants, je vois mes blessures.
06:56 Donc ils sont visibles, même des fois je vois le regard des patients qui regardent ma main pendant que je travaille.
07:02 Donc c'est une plaie qui ne disparaîtra jamais.
07:06 Psychologiquement, ça va mieux, puisque je suis là et j'ai repris à temps plein.
07:12 J'avais une petite angoisse de retrouver déjà les lieux.
07:16 Et puis je me demandais si j'allais retrouver mes repères.
07:21 Et puis au bout d'une demi-journée, tout est rentré dans l'ordre.
07:26 En 2021, 19 328 signalements ont été enregistrés auprès de l'Observatoire national des violences en milieu de santé.
07:33 Aucune donnée n'existe pour le secteur dentaire.
07:37 C'est bon.
07:40 En bref, un exercice de surveillance des digues en ce moment même en Touraine.
07:45 La préfecture organise aujourd'hui et demain des tests de mise en place de la surveillance des levées de la Loire et du Cher.
07:51 Ils prendront fin demain à 12h30.
07:54 Ça se passe notamment à Roche-Corbon, Fondette, Villandry et la Chapelle-Auneau.
07:58 Attention sur certaines portions de la route, la vitesse est limitée à 50 km/h.
08:02 La circulation pourrait être dense sur ces axes.
08:05 Et puis à tour toujours, pas de panique si vous avez entendu en début d'après-midi la sirène d'alerte aux populations.
08:09 En effet, fausse alerte puisqu'il s'agissait d'un problème technique.
08:13 Il ne fallait donc pas en tenir compte.
08:16 La tranchée, cette fois-ci, est peut-être le dénouement sur l'avenir du quartier.
08:20 La mairie de Tour a révélé aujourd'hui son projet pour le haut de l'avenue.
08:25 Après consultation des habitants et concertation, un projet a été retenu.
08:29 Au programme, une salle de sport, des résidences d'artistes ou encore un café associatif.
08:33 Le tout en tâchant de respecter l'environnement.
08:36 Plus de détails avec Cathy Savouret, adjointe au maire de Tour, déléguée à l'urbanisme au micro de Léa Turquier.
08:43 C'est bien sûr la rénovation de l'école.
08:48 A la fois pour des questions d'amélioration du confort thermique, mais également pour des conforts d'usage.
08:55 Le deuxième élément important, c'est de travailler sur la désimperméabilisation et la végétalisation du site.
09:02 En permettant d'offrir un petit jardin de poche aux habitants.
09:07 Pour que ce soit un lieu de destination, il faut donner envie d'y aller.
09:10 C'est aussi permettre à des commerçants de s'installer en rez-de-chaussée, d'avoir quelques bureaux.
09:19 Et puis d'accueillir aussi un restaurant qui aura son rooftop privé.
09:24 Et puis il y a notre question web du jour.
09:27 Bouclier social, bouclier tarif RS à l'État et aux collectivités.
09:31 D'amortir l'inflation.
09:33 Et vous êtes une large majorité, 88% à répondre oui.
09:37 Un sujet qui parle à notre invité du journal ce soir, Lucas.
09:40 Pour faire le point sur la rentrée parlementaire, nous recevons ce soir Daniel Labaronne, député Renaissance de la 2e circonscription d'Indre-et-Loire.
09:48 L'élu de la majorité a choisi de s'investir dans la commission des finances.
09:52 Et a d'ores et déjà prévu de déposer plusieurs amendements pour le projet de loi de finances 2024.
09:57 Des thèmes que l'on évoque donc avec vous, Daniel Labaronne.
10:00 Bonsoir.
10:01 Soyez le bienvenu sur notre plateau.
10:03 Daniel Labaronne, vous l'avez vu avec notre sondage, les personnes interrogées considèrent majoritairement que l'État doit s'investir dans l'amortissement de l'inflation.
10:11 Qu'est-ce que vous proposez concrètement en plus de ce qui existe déjà ?
10:13 Ça tombe bien parce que c'est ce que nous allons faire en augmentant le montant des retraites, des allocations familiales, de l'allocation pour adultes handicapés.
10:22 C'est ce que nous allons faire également au niveau des impôts.
10:26 Nous n'allons pas les augmenter.
10:28 Nous allons également augmenter la rémunération des fonctionnaires.
10:31 Nous allons poursuivre l'indemnité carburant et la prise en charge d'une partie de la facture de l'électricité.
10:38 Nous mettons beaucoup d'argent sur la table pour protéger les Français de l'inflation.
10:42 Daniel Labaronne, vous êtes l'auteur d'un rapport d'information sur le logement.
10:46 Développement du bail réel solidaire, soutien au logement social, aide à la rénovation énergétique.
10:51 Quelle mesure est-ce qu'il faut retenir ?
10:53 Je crois qu'il faut retenir une priorité dans la politique de logement.
10:59 C'est cette politique qui favorise les logements intermédiaires.
11:02 C'est-à-dire les logements qui permettent à des gens qui ont des revenus, parce qu'ils travaillent, de pouvoir habiter ces logements intermédiaires.
11:09 Leurs revenus sont trop élevés pour aller dans le logement social, mais pas suffisants pour aller dans le parc privé.
11:14 Donc mettons le paquet sur les logements intermédiaires.
11:16 Il y a une proposition qui pourrait surprendre. Vous prenez l'arrêt effectif du dispositif Pinel fin 2024,
11:23 qui mettra fin à certains avantages fiscaux pour les futurs propriétaires de biens locatifs.
11:26 Alors même que le nombre de biens en location s'effondre, est-ce qu'on ne risque pas d'accentuer la pénurie de biens ?
11:31 Ce n'est pas moi qui mets à l'arrêt le dispositif Pinel. C'était prévu de longue date.
11:37 C'est ce que j'illustrais en disant qu'il faut qu'on réinvestisse les logements intermédiaires.
11:43 Parce qu'en définitive, avec le dispositif Pinel, c'était le secteur privé qui avait pris en charge le développement des logements intermédiaires.
11:50 J'estime que c'est à l'État de prendre en charge le développement de ces logements,
11:55 notamment dans les zones de réindustrialisation, de développement économique,
12:00 où nous mettons en place des usines, mais il faut aussi loger les salariés.
12:03 Alors l'autre gros dossier en ce moment à l'Assemblée nationale, c'est le projet de loi finance 2024.
12:08 Vous avez prévu des amendements. Or la Première ministre Elisabeth Borne a eu recours hier à l'article 49.3 de la Constitution.
12:15 Elle pourrait à nouveau s'en servir. Est-ce que ça sape pas votre travail finalement ?
12:19 Alors il faut distinguer deux choses. Hier, nous avons discuté de la loi de programmation des finances publiques,
12:25 qui nous emmène jusqu'en 2027. Et puis à partir de la semaine prochaine, nous allons discuter du projet de loi de finances 2024.
12:32 Alors moi je trouve que nous avons eu raison d'adopter le 49.3 pour permettre en définitive à cette loi de programmation d'être adoptée.
12:43 Il y aura une motion de censure très prochainement. Mais je crois savoir qu'elle ne sera pas adoptée.
12:50 Pourquoi une loi de programmation absolument indispensable ? Pour avoir les subventions de l'Union européenne.
12:55 Pas de loi de programmation, pas de subvention. On parle d'une trentaine de milliards d'euros quand même.
13:01 Et alors vous avez choisi en parallèle de vous attaquer notamment aux niches fiscales.
13:05 C'est peut-être un petit peu flou pour nos téléspectateurs. Qu'est-ce qu'elles représentent ces niches fiscales ?
13:09 Ce sont tous les crédits d'impôts, des services à la personne quand vous employez une femme de ménage, une nounou pour garder vos enfants.
13:17 Ou c'est le crédit d'impôts recherche. Ou ce sont toutes les niches fiscales qui favorisent le développement de telle ou telle activité.
13:25 Je ne suis pas contre les niches fiscales en soi. Ça peut être utile. Mais je crois qu'il faut regarder de près si certaines niches sont encore utiles.
13:34 S'il ne faudrait pas en inventer de nouvelles pour répondre à de nouveaux besoins.
13:39 Bref, je fais mon travail d'évaluation de la dépense publique avec sérieux. Et bien sûr, ça peut faire grincer un peu les dents.
13:48 Notamment de ceux qui bénéficient de ces niches fiscales. Mais ces niches, nous les payons avec nos impôts.
13:54 C'est 90 milliards les niches fiscales et 80 milliards pour les niches sociales. Ça fait quand même beaucoup d'argent.
14:00 Rapidement, pour conclure cette interview, en tant qu'économiste, vous commentez le mode de calcul du PIB.
14:07 Vous considérez qu'il y a un changement profond à opérer. On ne prend pas assez en compte l'environnement, les inégalités, c'est ça ?
14:14 Oui, alors curieusement, quand on calcule la croissance économique dans notre pays, on ne prend pas en compte la dimension environnementale de la croissance économique.
14:22 L'impact sur l'environnement du développement de l'activité économique. Et quand on parle de la répartition des richesses, on a une approche très pauvre en définitive.
14:31 Et moi, je préconise une approche peut-être un petit peu plus sophistiquée qui puisse prendre en compte dans le calcul de la croissance, ce que l'on peut appeler le bien-être collectif.
14:41 Merci beaucoup, Daniel Labaronne, d'avoir répondu à nos questions.
14:45 Lucas va prendre la direction de Blois, à présent, où un show exceptionnel se prépare.
14:49 Oui, le Monumental Tour fait escale au Château Royal. Et le programme a de quoi faire rêver.
14:54 Musique, électro, mapping et création scénographique accompagneront demain soir les DJs Michael Canitro et Pedro Winter.
15:01 Rien que ça, je suis sûr que ça vous plaît. Alors, comment se prépare cet événement ? Réponse au micro d'Hélène Chapelet.
15:08 Il y a un mapping vidéo complet du château. Donc là, il y aura des effets visuels de profondeur et des images très iconiques qui vont permettre de transporter les gens.
15:18 On a fait un système son complet pour qu'on soit dans une situation très concert.
15:23 Et après, on fait tout un support lumière complet pour donner une pêche supplémentaire au spectacle.
15:31 Cet événement, justement, c'est faire rentrer un public qui ne viendrait pas forcément dans un château de la Loire, qui n'est pas forcément sensible au patrimoine.
15:39 Mais c'est aussi faire connaître le patrimoine à des gens qui connaissent vraiment bien le château, mais par le biais de la musique.
15:46 Donc voilà, c'est mixer différents publics dans une cour. On attend 2500 personnes.
15:53 À Blois, toujours une perquisition qui a mis à jour des bombes artisanales.
15:57 Le domicile situé à proximité de Blois, d'un homme d'une trentaine d'années interpellé à Paris, a été fouillé.
16:03 Et la police y a trouvé près d'une quarantaine de bombes artisanales avec lesquelles le suspect aurait voulu faire, je cite, la chasse aux néonazis.
16:10 L'enquête se poursuit pour savoir s'il compte agir seul ou en groupe.
16:14 Vous le savez, c'est la saison des vendanges et certains ont décidé de joindre l'utile à l'agréable. On va en parler ce soir.
16:20 Oui Aurélien, je vous vois sourire. C'est à l'initiative d'une vigneronne tourangelle que plusieurs célibataires se sont retrouvés dans les vignes.
16:27 Outre le ramassage du raisin, l'objectif était pourquoi pas de rencontrer le grand amour.
16:32 Une opération qui porte le doux nom de "Tiens-moi la grappe". Ça ne s'invente pas.
16:36 Alors est-ce que Cupidon est amateur de vin ? Réponse dans ce reportage signé à Aurélie Renaud.
16:41 Sur cette parcelle de cabernet franc, les vendangeurs ne sont pas des saisonniers, mais des cœurs à prendre.
16:48 Ces quatre heures en main, ils avancent dans les rangs en duo. Tous sont célibataires en quête de rencontres.
16:54 Alors après, si il y a l'amour de ma vie dans les vignes, pourquoi pas ? Mais je ne pense pas.
17:00 Vous avez bien cherché ? Je cherche pourtant, mais je ne trouve pas.
17:05 C'est de rencontrer des gens qui sortent du cercle habituel des amis, de notre environnement classique.
17:11 Et puis ça permet de faire de nouvelles connaissances. Après, qui aboutit, ce qui n'aboutit pas.
17:14 Mais au moins, on s'est donné les moyens de rencontrer du monde.
17:17 L'objectif c'était le repas. Le repas du midi, c'était mon objectif.
17:22 Pas l'amour ?
17:24 Non, l'amour, trop de problèmes. Trop de soucis, ça. Ah l'amour, c'est des problèmes.
17:30 Tiens-moi la grappe, c'est le nom de ces vendanges pour célibataires.
17:35 L'idée est venue d'une discussion entre deux amis, Céline, viticultrice, et Isadora, qui travaille dans le social.
17:42 Leur objectif ? Rompre l'isolement, bien loin des sites de rencontres. Elles veulent du concret.
17:48 Ça simplifie les choses. On est là avant de se rencontrer, on est là pour vendanger.
17:53 Et ça donne quelque chose à faire, qui fait qu'on se pose moins la question de "qui je vais rencontrer, comment ça va se passer".
18:00 Et c'est beaucoup plus facile pour rencontrer les gens comme ça.
18:03 L'année dernière, il y a eu quelques tentatives, mais pas abouties.
18:07 C'est déjà juste ça, des rencontres amicales.
18:10 Parce que quand on est célibataire et qu'on connaît pas grand monde, c'est pas toujours évident de se dire "j'aimerais faire une sortie, j'aimerais faire ça, mais avec qui ?"
18:18 Donc ça, oui, on a eu des nouvelles et il y a eu des rencontres amicales, et ça c'est chouette.
18:23 Alors l'amour était-il dans les vignes ? Nul ne le sait encore.
18:27 Une chose est sûre, la parcelle est bien vendangée, et quelques numéros ont été échangés.
18:34 Allez, place à notre rubrique "On vous répond". Notre invitée ce soir, Marie-Claude Fourrier, présidente d'honneur de l'association CLCV, Consommation, Logement, Cadre de Vie.
18:42 Pour répondre à cette question, votre maison est-elle vraiment bien assurée ?
18:46 Soyez la bienvenue, Madame la présidente d'honneur, sur le plateau.
18:49 Merci.
18:50 Au moment où les consommateurs peuvent résilier maintenant un contrat en trois clics, votre association, dans le cadre de sa dernière étude, s'est aperçue que près de 65% de nos concitoyens ne connaissaient pas leur couverture d'assurance.
19:01 Donc on va en parler ce soir.
19:02 Déjà, première question, l'assurance habitation est-elle une obligation aujourd'hui, Marie-Claude ?
19:08 Oui, alors effectivement, c'est une obligation, dès l'heure que l'on est en immeuble, en appartement.
19:14 Par contre, vous avez une maison individuelle dans le milieu des champs, vous n'êtes pas forcée d'être assurée.
19:19 Donc il faut s'assurer, c'est le message qu'on doit faire passer ce soir.
19:22 Oui, bien sûr. Pour soi, bien entendu, mais surtout pour les autres. Il faut penser aux autres, quand même.
19:28 Est-ce que vous considérez qu'il y a une méconnaissance des consommateurs sur ces questions ? Qu'est-ce qu'il est important de retenir, par exemple ?
19:34 Alors, de toute façon, les consommateurs connaissent mal leur contrat d'assurance.
19:41 Interrogés, ils ne savent pas, par exemple, qu'il y a une franchise, qu'il y a la vétusté, que s'ils font une pièce supplémentaire, qui peut être une véranda, par exemple, il faut qu'ils l'assurent.
19:54 Il faut qu'ils le disent aussi à leur assureur. Un garage, par exemple, qui passe quelquefois en pièce autre qu'un garage, ça arrive assez souvent, doit être déclaré et doit être une pièce à part entière.
20:07 Donc, déclarer toutes les pièces, c'est important.
20:09 Très important.
20:10 Autre question, est-ce qu'on prend en photo les objets qu'on a à la maison, que ce soit l'électroménager ou les bijoux ?
20:16 Oui, alors surtout les bijoux. Et alors, les bijoux, non seulement on les prend en photo, mais on les prend sur la personne, de façon à être bien sûr que ce bijou appartient à monsieur ou madame.
20:27 Donc, ce soir, tout le monde se prend en photo avec ses bijoux.
20:29 Avec ses bijoux, voilà.
20:30 Sur soi. On s'assure évidemment contre les risques climatiques, mais aussi le vol. Il y a un distinguo à faire entre les deux ?
20:38 Oui, bien sûr. Alors, risque climatique, oui. Et surtout en ce moment, avec tout ce que l'on voit comme catastrophe.
20:44 Et puis, vol, bien entendu. Savoir que quand même, il peut y avoir des franchises sur ces choses-là. Également.
20:52 Et c'est là-dessus qu'il faut vraiment s'informer, du coup, par rapport à ces franchises.
20:55 Il faut s'informer. Et puis, savoir aussi que maintenant, on peut résilier, comme vous avez dit très bien d'ailleurs, l'assurance en trois clics, à condition que cette assurance soit possible à prendre sur Internet.
21:08 C'est vraiment le cas aujourd'hui ? On peut vraiment résilier en trois clics ?
21:11 Oui, oui, oui. Tout à fait.
21:12 On peut avoir un an d'ancienneté, c'est ça ?
21:14 Voilà, c'est ça. C'est-à-dire qu'on ne fait pas quand même n'importe quoi. C'est-à-dire qu'il faut avoir au moins un an d'ancienneté dans l'assurance.
21:21 Enfin, dans son assurance, proprement dit. Et là, après, on peut résilier. Mais autrement, avant, c'était à la date anniversaire.
21:30 Et si vous n'avez pas un an, il faut toujours le faire à la date anniversaire.
21:34 Merci beaucoup, Marie-Claude Fourier, présidente d'honneur de la section CLCV, d'être venue sur le plateau.
21:39 Rappel du principal titre avant de se quitter, Lucas.
21:42 Oui, Aurélien, c'est cette possible pénurie de traitements contre la bronchiolite.
21:47 À peine deux semaines après la mise à disposition d'un traitement préventif contre ce virus respiratoire,
21:51 le gouvernement a annoncé limiter son accès aux maternités pour les plus petits nourrissons en cause de la forte demande des parents et le nombre limité de doses.
21:59 Dans un instant, retour du grand talk avec Aurélie Renaud, une star de la radio, c'est ça ?
22:04 Et oui, Aurélien, je sais que vous étiez ado dans les années 90, alors vous connaissez forcément sa voix, ses conseils, le doc de l'émission culte Love in Fun,
22:13 et l'invité de la petite histoire, Christian Spitz, qui a choisi le Loire-et-Cher pour poursuivre sa carrière de pédiatre en plein désert médical.
22:22 Il est donc notre invité aujourd'hui. On va parler également santé. En France, on estime que la bronchiolite touche chaque hiver 30 % des nourrissons.
22:30 Eh bien nous faisons le point sur un nouveau traitement préventif disponible depuis le 15 septembre.
22:36 Et enfin, au sommaire du grand dossier, la rentrée politique en Indre-et-Loire.
22:40 En plateau, trois journalistes reviennent sur les sénatoriales et puis sur la future présidence du conseil départemental.
22:45 Et tout ça, Aurélien, c'est ce soir dans le Grand Talk.
22:48 On vous retrouve dans quelques instants. Merci Lucas, c'est la fin de ce journal.
22:51 Merci.
22:52 Une page de pub Le Grand Talk. Et nous, on se retrouve demain à 17h50 pour une nouvelle édition de Val de Loire en direct. Très bonne soirée.
22:58 Sous-titrage ST' 501
23:00 [Musique]

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