Tous en mêlée du 28 septembre, le replay - Rugby - CM
« Tous en mêlée », c'est le rendez-vous rugby qu'on vous propose tous les lundis et tous les jeudis pendant la Coupe du monde. Anne-Sophie Bernadi et sa bande d'experts vous présentent tous les enjeux de ce Mondial avec, aujourd'hui, l'internationale française Coumba Diallo et Yann Chabenat, journaliste rugby.
Transcript
00:00 Générique
00:02 ...
00:09 -Bonjour à toutes et à tous.
00:11 On est dans "Tous en mêlée", un nouveau numéro en ce jeudi.
00:15 Le jeudi, on se projette sur le week-end des matchs à venir,
00:18 4e journée de cette Coupe du monde, sans les Bleus,
00:21 mais avec beaucoup de choses à dire sur le 15 de France.
00:24 Ils sont capitaines, je crois.
00:26 On est avec Koumba Diallo et Yann Chabonat.
00:29 -Ca va très bien, merci. -Koumba enchaîne.
00:31 Yann, aussi, tu seras là lundi. -Oui, exactement.
00:34 J'ai pris déjà note. C'est noté.
00:36 -Oui. -Un bon week-end.
00:37 -Du coup, t'as bien bossé tes pronoms,
00:40 parce que lundi, on verra. -Oui, j'ai assez confiance.
00:43 C'est ce que j'ai dit à Thibault, le red-chat de l'émission.
00:46 Sur cela, je me sens pas mal. -Vraiment ?
00:48 -Oui, je peux pas faire pire. -On verra le classement.
00:51 Dans quelques instants, ça sera en fin d'émission.
00:54 Mais oui, l'émission est longue,
00:56 et voici son sommaire des nouvelles
00:58 d'Antoine Dupont. Une semaine après sa fracture de la pommette
01:02 face à la Namibie, les nouvelles sont rassurantes.
01:04 Pour le capitaine des Bleus, son retour à l'entraînement
01:08 est attendu dès ce week-end. Le staff espère l'aligner
01:11 pour le quart de finale. On l'entendra.
01:13 Timing parfait pour le 15 de France,
01:15 qui ne joue pas ce week-end, mais on regardera
01:18 un autre match dans cette poule A.
01:20 Nouvelle-Zélande-Italie, une rencontre décisive
01:23 en vue de la qualif pour les quarts de finale.
01:26 La Roumanie est-elle condamnée à l'humiliation
01:28 face à l'Ecosse et les Tonga face à l'Afrique du Sud ?
01:31 A quoi servent ces matchs de Coupe du monde
01:34 où les petites nations encaissent 50 points par match ?
01:37 On ouvre le débat aujourd'hui dans "Tous en mêlée".
01:40 Et comme chaque semaine, on termine l'émission
01:43 par les pronoms de nos consultants.
01:45 Maxime Mermoz peut-il rester leader ?
01:47 Koumba Diallo peut-elle rester sur le podium ?
01:50 Sachez que Maxime Mermoz, Kevin Gourdon,
01:52 ils vous respectent plus. On est passé à ça du forfait.
01:55 -Ils ont envoyé leurs pronos ce matin à 2h30.
01:58 -Ah, OK. C'est un zéro, normalement.
02:00 -C'était bon pour moi, là. -OK.
02:02 -On me dit dans l'oreillette que c'était pour analyser les compos.
02:06 Rires
02:07 -Oui. Je leur laisse ça.
02:09 -Attention, ça ne plie pas beaucoup à Yannet et Koumba.
02:13 La revanche de... Koumba, elle est pas trop mal,
02:16 mais peut-être des derniers du classement.
02:19 -Passe-moi autre chose.
02:20 -En fin de mission, oui, tout de suite, c'est le focus.
02:23 -Avec le feuilleton, Antoine Dupont.
02:25 Feuilleton, parce qu'on en parle depuis une semaine.
02:28 Le cas du capitaine des Bleus était sur les lèvres
02:31 de tous les journalistes en conférence de presse
02:34 à Aix-en-Provence, où le 15 de France a élu domicile
02:37 pour les prochains jours.
02:39 Ecoutons le co-entraîneur de la conquête,
02:41 William Servat, à propos du capitaine des Bleus.
02:44 Il est rassurant.
02:45 -Antoine va très bien aujourd'hui.
02:47 L'opération s'est très bien passée.
02:50 Et il est bien évidemment en train de se reposer.
02:53 Il se part de retour avec nous pour l'entraînement de dimanche,
02:57 parce que notre semaine démarrera dimanche.
02:59 Pas forcément trop de doutes sur sa capacité à jouer
03:02 le quart de finale.
03:03 C'est plutôt le match de l'Italie qui m'interroge,
03:06 mais tant qu'on n'a pas les dernières recommandations
03:09 et le feu vert du médical, mais en tout cas,
03:12 il semblerait qu'Antoine va postuler très rapidement
03:15 sur les feuilles de l'équipe de France.
03:17 -William Servat n'a pas de doutes
03:19 quant à la capacité d'Antoine Dupont
03:22 à jouer le quart de finale. Toi non plus, Yann ?
03:24 -Si ils le disent, oui, on va leur faire confiance.
03:27 C'est eux qui sont à la manoeuvre.
03:29 Ca a été très rapidement évoqué, le fait qu'il puisse être de retour
03:33 pour l'Afrique du Sud.
03:34 Dans quel état de forme, titulaire, remplaçant ?
03:37 Il y a encore beaucoup de questions.
03:39 Il en reste deux avant ce quart de finale.
03:41 -Le staff le dit, mais est-ce que ça peut être un bluff
03:44 de la part de la communication du staff de l'équipe de France ?
03:48 On joue pas de la même façon quand on a,
03:50 dans l'équipe en face, Antoine Dupont ?
03:53 -Non, je pense pas que c'est un bluff.
03:55 Il le dit, il va très bien.
03:56 C'est rassurant pour nous de savoir qu'il est là,
03:59 pour les joueurs, pour la France aussi.
04:02 Je ne pense pas que c'est un bluff,
04:04 car je pense que c'est quelqu'un qui apporte énormément,
04:07 beaucoup de dynamisme dans cette équipe.
04:09 Même juste d'être là et de ne pas s'entraîner,
04:12 c'est très important pour cette équipe.
04:14 -Au contraire d'un bluff, c'est plutôt toute une stratégie
04:18 qui se met en place autour du retour d'Antoine Dupont.
04:21 -Il a une stratégie de communication.
04:23 Il en envoie des messages positifs.
04:25 Il faut se remettre dans la perspective
04:27 de ce qui s'est passé. Il est blessé il y a huit jours.
04:30 Il va reprendre dimanche,
04:32 10 jours après sa blessure et une opération.
04:34 Antoine Dupont, de retour à l'entraînement,
04:37 tout est fait pour encadrer au mieux son retour.
04:39 Ca en dit long sur l'importance du joueur,
04:42 sur les peurs que peuvent générer son absence.
04:44 Sans Dupont, on sent que ça va être compliqué.
04:47 -"Rassuré", c'est le mot qu'on entend
04:49 dans les médias, "la déclaration de la WMC
04:51 "a un peu éteint le feu, non ?"
04:53 On en a trop fait, ces derniers jours ?
04:55 -Oui, clairement. -Les médias, allez.
04:58 -Oui, oui, oui.
04:59 J'ai pas souvenir, j'ai pas souvenir
05:02 de joueurs qui ont autant focalisé l'attention
05:06 de par leur absence.
05:07 On parlait de la présence d'un joueur
05:09 et ce qu'il pouvait apporter.
05:11 Les Serge Blanco, tous les grands joueurs,
05:14 lui, on en parle beaucoup plus parce qu'il n'est pas là.
05:17 Ca en dit long sur l'importance de joueur,
05:19 mais on en fait trop. Il y a 14 autres,
05:21 22 autres qui sont là. C'est à eux qu'il faut...
05:24 -Je suis d'accord avec toi. -C'est à eux qu'il faut.
05:27 -C'est leur manque de respect ?
05:29 -Pas un manque de respect, mais peut-être un peu...
05:32 Les Eternes, un peu...
05:33 Non plus que Dupont,
05:35 qu'Antoine Dupont, pardon.
05:36 C'est vrai qu'il y a des stabilisateurs partout,
05:39 Dupont, Dupont, Dupont,
05:41 il y a d'autres effectifs, d'autres joueurs.
05:43 Si Dupont n'est pas là, il y a d'autres joueurs
05:46 qui peuvent le remplacer, même si c'est un très bon joueur.
05:49 J'ai quelques... Mes potes qui sont pas rugby
05:52 me parlent de Dupont, maintenant,
05:54 puisqu'il est blessé.
05:55 On parle plus de la Coupe du monde à travers la blessure d'Antoine
05:59 que de la présence de ce joueur.
06:01 Les joueurs qui vont être sur le terrain...
06:03 On est déjà tous focus sur le quart de finale.
06:06 Il y a l'Italie.
06:07 Voilà, c'est le match piège.
06:09 On est en train peut-être de se mettre
06:11 dans les conditions du match piège,
06:13 on focalise sur Antoine Dupont, l'Afrique du Sud, l'Irlande.
06:17 Il y a l'Italie.
06:18 -Au-delà même du quart de finale,
06:20 on se projette déjà, en tout cas,
06:22 les fameux potes qui parlent d'Antoine Dupont,
06:25 les observateurs, les Français, qui disent
06:27 "Est-ce qu'on peut être champion du monde sans Dupont ?"
06:30 On n'a pas du tout envie d'y répondre.
06:33 -Euh... C'est possible.
06:35 C'est possible, mais c'est vrai qu'Antoine Dupont
06:38 est un très bon joueur, l'un des meilleurs,
06:40 mais c'est le meilleur.
06:42 Il fait énormément de différence,
06:44 sans lui, ça serait un grand manque.
06:46 -Vous avez dit que ce serait déjà difficile avec,
06:49 donc sans, ça rend la tâche plus compliquée.
06:51 La question est, est-ce que le 15 de France
06:54 peut battre l'Italie sans Dupont ?
06:56 On sait qu'il ne doit pas jouer,
06:57 les joueurs l'ont présenté comme un 8e de finale.
07:00 Comment l'équipe de France va jouer sans Antoine Dupont ?
07:03 Enlevons le "sans" Antoine Dupont,
07:06 comment l'équipe de France va jouer face à l'Italie ?
07:08 -Au-delà de ça, il faut voir comment il revient,
07:11 s'il n'a pas d'appréhension, s'il est bon.
07:14 C'est compliqué de revenir d'une fracture...
07:16 -Une fracture et une anesthésie générale.
07:19 -C'est le visage. -C'est vrai.
07:21 C'est pas la main, le poignet, c'est le visage.
07:23 -On a une appréhension plus importante ?
07:25 -Oui, psychologiquement, on est tous identiques
07:28 par rapport à ça.
07:29 Voilà, le visage, quoi.
07:31 Donc c'est pas anodin.
07:32 Il faut intégrer ça aussi.
07:34 -Même en face, Dupont revient sur le terrain,
07:37 je sais pas comment il sera avec un masque ou autre,
07:40 tu connais son point fiel.
07:41 -Il y a peut-être des mains par-ci, par-là,
07:44 qui vont se positionner.
07:45 C'est vrai. En tant que joueuse,
07:47 quand je voyais des gens un peu blessés ou autres,
07:50 j'appuie dessus.
07:51 Surtout quand c'était l'un des meilleurs joueurs.
07:54 Pour moi, c'était juste une...
07:56 Un objectif, c'est que la joueuse sorte.
07:59 L'objectif, c'est que la joueuse sorte.
08:01 C'est la meilleure joueuse du monde,
08:03 elle est blessée, il faut qu'elle sorte.
08:06 -On apprécie l'honnêteté. -Je suis honnête.
08:08 -C'est super marrant,
08:10 on en a eu des joueurs qui, à cette question,
08:12 l'ont déjà posée.
08:13 "Il n'y a pas de plan Dupont,
08:15 "comme il n'y avait pas de plan Wilkinson,
08:17 "et un joueur blessé, merci de le dire."
08:20 -Des fois, tu le dis, tu dis,
08:21 "Il faut que je le dise, il me sort..."
08:24 -C'est le visage, donc s'il touche le visage,
08:26 ce sera jaune. -Je sais pas s'ils vont le faire
08:29 ou pas, mais c'est dans les têtes,
08:31 tout le monde se pose la question.
08:33 -Il y aura un arbitrage différent ?
08:35 Est-ce que l'arbitre sera plus vigilant
08:37 pour le visage d'Antoine Dupont ?
08:39 -Est-ce qu'il y aura un arbitrage différent ?
08:42 Ca, ce sera une question.
08:43 Pays haute, le capitaine, le joueur star,
08:46 ça peut influer. Il faudra voir qui sera capitaine.
08:49 De quel match ? Du quart de finale.
08:51 On a déjà passé l'Italie. -On parle d'Antoine Dupont.
08:54 -En plus, si on prend l'Afrique du Sud,
08:56 Antoine Dupont, comme ses coéquipiers,
08:58 risque d'y laisser plus de plumes
09:00 que contre les Irlandais, dans la suite de la compétition.
09:03 L'Irlande, c'est pas forcément le meilleur adversaire.
09:06 Par contre, il faut qu'il ait du rythme.
09:09 Il y a deux matchs difficiles.
09:11 Là, il sort assez rapidement contre la Namibie.
09:14 Il y a pas l'Italie, il y a 7 semaines de repos,
09:17 donc on est à 3 semaines après le quart de finale.
09:19 C'est un joueur qui a besoin de rythme.
09:22 -Il peut le faire commencer sur le banc.
09:24 Elle existe ? -Sur les quarts de finale ?
09:26 Non, je pense que s'il peut jouer, il sera directement titulaire.
09:30 C'est un match très important,
09:32 un match où tu ne peux pas perdre,
09:34 si tu veux aller plus loin dans la suite.
09:36 C'est un match où il devrait mettre ses cadres et sa team.
09:39 -Est-ce qu'un joueur, ce genre de blessure,
09:42 à un moment donné, le mec peut dire "non, je le sens pas" ?
09:45 Même deux ou trois jours avant, et même en ayant tout...
09:48 -En toute honnêteté, moi,
09:50 si j'étais blessée comme lui, j'aurais dit "je joue".
09:53 Quand on laisse le choix à la joueur de jouer,
09:55 on dit "oui". "Non, je veux pas jouer, c'est impossible".
09:58 J'ai jamais vu un médecin dire "je veux pas jouer".
10:01 Après, si le staff médical dit "OK, non, c'est risqué,
10:04 tu veux pas jouer", je dis "non, je joue pas".
10:07 Comment tu te sens ? Tu peux jouer, tu diras "oui".
10:10 -On a compris qu'à priori, ce sera la stratégie,
10:12 que la décision finale appartiendra à Antoine Dupont.
10:16 C'est normal que ça appartienne aux joueurs ?
10:18 -C'est normal, mais je pense que le staff médical
10:21 peut faire en sorte qu'il ne joue pas,
10:23 ou qu'il joue. Il faut être véridique,
10:25 il faut être factuel, il faut dire les conséquences
10:28 qu'il peut avoir, mais après, à choisir,
10:31 moi, j'aurais joué, en tout cas.
10:33 -Le point positif, en plus, pour l'équipe de France,
10:36 c'est qu'il y a 15 jours de préparation
10:38 avant ce match-là, donc ça laisse le temps
10:40 à l'équipe de France et au staff, on va pas tout révolutionner,
10:44 mais peut-être d'adapter le jeu de l'équipe de France
10:47 sur certaines sorties de balle, sur certaines courses
10:50 autour des rocs, est-ce qu'il sera moins sollicité,
10:53 est-ce qu'on va l'économiser un peu sur certains secteurs de jeu ?
10:57 Ca fait partie des choses que le staff et les joueurs
11:00 vont mettre en place.
11:01 Après, avec Jalibert en 10,
11:03 on a une zone de fragilité en termes de défense.
11:06 Elle est clairement identifiée, elle le sera par les adversaires,
11:09 donc il y a ce temps de travail qu'il faudra utiliser pour ça,
11:13 parce qu'autrement, ils vont taper, comme dit Koumba,
11:16 ils vont cibler. -C'est le premier contact.
11:18 Généralement, c'est le premier contact.
11:20 Le premier contact, c'est ça,
11:22 c'est bientôt pendant les 80 minutes.
11:24 Le premier contact va être très important.
11:27 -Ils vont essayer de l'envoyer à Marc aussi.
11:30 -C'est vrai qu'on sent Masque.
11:31 Justement, on parle de l'impression qu'on donne sur un terrain,
11:35 de la volonté d'aller faire mal, le masque, ça fait dire
11:38 "Ah, le gars, il est fébrile, quand même,
11:40 "il joue avec une protection",
11:42 ou au contraire, ça va lui donner le masque de supérieur ?
11:45 -Ca peut enlever cette appréhension de se dire
11:48 "J'ai ce masque, cette armure qui me protège."
11:51 Après, je connais pas suffisamment Thaud Dupont,
11:53 mais je suis pas sûr qu'il ait envie de jouer avec un masque.
11:57 S'il rentre, c'est... Voilà.
11:59 Pour montrer qu'il a 100 %.
12:00 -World Rugby a annoncé hier qu'il n'y avait aucune discussion
12:04 sur un éventuel masque de protection
12:06 entre l'équipe de France et World Rugby.
12:08 -Tout le monde mange sans masque.
12:10 -Avec les règles qu'on connaît,
12:12 Dupont, absent a priori pour l'Italie,
12:14 ne manque pas de respect aux autres joueurs,
12:17 et notamment à Maxime Luqueux et Baptiste Couilloux.
12:20 Ca ajoute de la pression sur ces garçons-là.
12:23 L'un ou l'autre, votre choix porte sur qui
12:25 pour affronter l'Italie ?
12:27 On le répète, dans la hiérarchie,
12:29 c'est plutôt Maxime Luqueux numéro 2,
12:31 Baptiste Couilloux numéro 3.
12:33 Pour l'instant, le staff de l'équipe de France
12:36 a joué avec les chasubles.
12:37 On a d'abord vu Maxime Luqueux
12:39 avec la chasuble bleue de titulaire au poste de demi de mêlée,
12:43 puis Baptiste Couilloux.
12:44 Il fait une très bonne entrée contre la Namibie,
12:47 mais Maxime Luqueux est son remplaçant numéro 1.
12:50 Bon, aidez-nous à y voir plus de guerre.
12:52 -C'est la Namibie, quand même.
12:54 Il fait une très bonne entrée.
12:56 Je mettrais en priorité Maxime Luqueux,
12:58 c'est le ranking numéro 2.
13:00 Il se plaît, Antoine Dubon, c'est pas pour rien.
13:03 Je mettrais Luqueux, sans hésiter.
13:05 -Avec une répartition et un coaching programmé entre les deux,
13:08 et peut-être un coaching assez prématuré
13:11 concernant Couilloux,
13:12 car il n'y en a pas un dans la hiérarchie
13:14 qui s'impose vraiment.
13:16 Autant leur donner du temps de jeu en fonction de l'évolution
13:19 d'un score qui, souhaitons-le, pour les bleus,
13:22 est capable de faire rentrer Couilloux rapidement
13:25 et dans une situation positive.
13:27 -On parle beaucoup de ce quart de finale,
13:29 puisqu'on parle d'Antoine Dubon.
13:31 Tu veux nous recentrer sur ce match face à l'Italie.
13:34 Yann, est-ce que la performance de l'un ou de l'autre
13:37 pourrait rebattre les cartes ? -Non.
13:39 Tout dépendra d'Antoine Dubon.
13:41 S'il est prêt, il prend la place.
13:43 Et les deux autres, je pense que le deal est très clair
13:46 au sein de l'équipe de France.
13:48 Ça peut enlever un peu de pression aux mecs.
13:50 Celui qui débutera contre l'Italie,
13:52 c'est ce match-là pour lui de la Coupe du monde.
13:55 C'est un match qualificatif, un grand match.
13:57 C'est pas la Namibie ou l'Uruguay. -Énorme pression.
14:00 -Les deux sont solides, donc j'ai pas de doute
14:03 qu'ils puissent gérer la pression là-dessus
14:05 et se dire "j'ai 80 minutes pour m'éclater".
14:08 On parle de cette notion de plaisir.
14:10 Là, on l'a oublié avec l'équipe de France.
14:12 Dans cette Coupe du monde, on est tous un peu focalisés
14:16 sur le moindre résultat, l'analyse des équipes,
14:19 on assiste en direct à la chute de l'Australie,
14:21 à la reconstruction de la Nouvelle-Zélande,
14:24 qui va rentrer des joueurs, mais la notion de plaisir,
14:27 elle est importante. Sur un match comme ça,
14:29 envoyez-vous. C'est l'Italie, on part favori.
14:32 Si on fait les choses dans l'ordre, on les battra.
14:34 Ces deux mecs-là peuvent gérer ça très bien.
14:37 -Tu t'amuses pas dans cette Coupe du monde ?
14:39 -Si, j'ai du plaisir. Après, on sent moins le...
14:42 Je faisais une comparaison avec les Coupes du monde
14:45 qu'on vit à l'étranger en tant que journaliste.
14:48 On est 24 dedans, donc forcément...
14:49 Là, le plaisir, ce qui est bien, c'est qu'il est dans les stades,
14:53 avec l'ambiance, autour des stades également.
14:56 Après, on va passer dans une autre compétition.
14:58 Les semaines vont être plus tendues.
15:00 Les semaines de carré, de demi et de finale.
15:03 -Je pense que les phases de poule, c'est un peu tranquille.
15:06 Quand on va arriver dans les phases finales,
15:09 ça va se réveiller, ça va amener de l'intensité.
15:11 Il y aura des surprises. -On va parler d'Antonin Dupont.
15:15 -Il va jouer ce qu'il doit jouer. -Killy Knight.
15:17 -Avant, il y aura ce match face à l'Italie.
15:19 Ce sera le prochain match des Bleus, le 6 octobre prochain.
15:23 Les Bleus ne jouent pas ce week-end. L'Italie joue ce week-end.
15:26 Face à un très gros morceau, c'est l'affiche du week-end.
15:29 C'est ce Nouvelle-Zélande-Italie
15:31 sur lequel on a envie de se concentrer.
15:33 Ce sera demain soir.
15:35 Je regardais un peu ce qui se passait sur les réseaux sociaux hier.
15:39 Le compte X, ex-Twitter, Rugby World,
15:43 150 000 abonnés, posait la question,
15:45 en montrant la composition de l'Italie,
15:48 "Est-ce que cette équipe peut battre
15:50 "les Blacks vendredi soir ?"
15:52 200 commentaires et à peu près 195 "non".
15:56 Le fait même qu'on pose la question, quand même,
15:59 est-ce que ça a changé depuis quelques années,
16:02 où on fait pour créer un peu de suspense, mais il n'y en a pas ?
16:06 -C'est un peu manque de respect envers l'Italie.
16:09 Tu mets celle de la Nouvelle-Zélande,
16:11 tu dis "est-ce que cette équipe peut perdre ?"
16:14 Tu renverses le truc.
16:15 Là, ça veut dire que les Italiens, c'est un peu... C'est nul.
16:19 -La réponse, la tienne, c'est oui,
16:21 cette équipe peut battre la Nouvelle-Zélande ?
16:23 -Non, parce que la composition de la Nouvelle-Zélande
16:27 est plus intéressante avec les retours de certains joueurs.
16:30 Jordi Barrette, au centre, qui va débuter.
16:32 Retour aussi de... Rétalik est là.
16:34 Whitelock est là aussi. Sam Kane, de retour sur le banc.
16:38 On retrouve des joueurs au sein de cette équipe.
16:41 Je pense que, en plus, par rapport à ce qu'ils vont mettre
16:44 sur le terrain, je suis optimiste pour cette équipe All Black.
16:47 -Pareil, tout à fait. Je pense que l'Italie
16:50 ne remportera pas ce match.
16:51 Peut-être qu'ils tourneront 20 premières minutes,
16:54 mais je vois vraiment les All Blacks favoris sur ce match.
16:58 -15 confrontations entre la Nouvelle-Zélande et l'Italie,
17:01 un match nul. Ce match nul, c'est, en fait,
17:03 le match annulé en 2019.
17:05 -Ah oui, avec Bergeron.
17:06 -Le match annulé à cause du typhon.
17:08 Même le nul, ils n'ont jamais réussi à l'accrocher.
17:11 -Oui, non, il y aura...
17:13 En plus, de toute façon, pour eux, la défaite est annoncée.
17:17 Logiquement, si la logique sportive est respectée,
17:20 les Néo-Zélandaises s'imposeront.
17:22 Il y aura ensuite ce match contre la France à jouer
17:25 et qui deviendra, comme pour nous, un huitième de finale,
17:28 avec des signaux favorables pour l'équipe de France,
17:31 mais la défaite sera interdite. La Nouvelle-Zélande,
17:34 c'est... Tu peux pas jouer ce match à 99 %
17:37 contre les Blagues, faut être à 100 %,
17:39 mais dans les têtes, le prochain gros match,
17:41 le gros match de cette poule, c'est contre la France.
17:44 L'exploit pour eux, il est là, le rêve italien,
17:47 il est là, de taper les Français et de les éliminer.
17:50 -Les Français qui pourraient voir un match piège,
17:52 ça a été témoin face à l'Italie,
17:54 les Néo-Zélandais face aux Italiens,
17:57 c'est pas un match piège ?
17:58 -Non, les matchs pièges, ils en ont suffisamment pris,
18:01 des grosses défaites, on appelle l'Afrique du Sud,
18:04 on a fait un match inaugural, tout ne va pas bien
18:07 dans cette équipe néo-zélandaise qu'on a franchement pas reconnue
18:10 lors du match d'ouverture.
18:12 Il y a des joueurs qui rentrent,
18:14 et des titulaires indiscutables.
18:15 Quand on sait la place au sein de cette équipe
18:18 des titulaires, c'est des Antoine Dupont.
18:21 Dès qu'il en manque un, ça a une incidence sur l'équipe.
18:24 Bon... Après, je suis étonné que McKenzie soit sur le banc
18:27 et qu'on laisse Munga titulaire,
18:29 qui jouit vraiment d'une grosse cote
18:31 auprès de son entraîneur.
18:33 Aucune cote, en revanche, auprès de la presse
18:36 et des suiveurs. Tout le monde
18:37 plébiscite McKenzie.
18:39 Contre l'Italie, ça veut dire qu'on va pas faire n'importe quoi
18:42 du côté néo-zélandais, on va respecter cette équipe.
18:45 -Aaron Smith a dit qu'en gros, l'objectif,
18:47 c'est de se concentrer sur les 80 minutes
18:50 qui arrivent contre l'Italie.
18:51 Si tu prends le match à l'envers, ça peut te faire tout drôle
18:55 et l'Italie aura rien à perdre. Ils vont jouer,
18:57 ils vont s'amuser.
18:58 Je pense que les All Blacks ont l'impression
19:01 de sortir avec une victoire plus écrasante que l'Italie.
19:04 -On verra quel écart vous avez mis pour cette victoire,
19:07 à priori qui se dessine pour la Nouvelle-Zélande
19:10 face à l'Italie.
19:11 On a envie d'ouvrir un débat dans tout ce qu'on a en mêlée.
19:14 Nouvelle-Zélande-Italie, on l'a bien compris,
19:17 la fiche est un peu déséquilibrée,
19:19 mais il y a de l'enjeu. Ce ne sera pas toujours le cas
19:22 ce week-end. On pense notamment
19:23 aux matchs dont on a parlé dans le sommaire.
19:26 Est-ce que certains matchs ne servent à rien
19:29 dans cette Coupe du monde ?
19:30 -Wow ! -C'est dur de dire ça.
19:32 -Un match déséquilibré, par exemple,
19:34 samedi soir, entre l'Ecosse et la Roumanie,
19:38 ces fameuses nations du top 10 face aux nations émergentes,
19:42 comme on les appelle.
19:43 Faut-il revoir le format de la compétition ?
19:46 Est-ce pas normal de voir la France
19:48 qui atomise la Namibie 96 à 0 ? Yann, t'en penses quoi ?
19:51 -On est tous d'accord pour regretter
19:53 la différence qui existe et le fossé qui s'élargit
19:56 d'année en année, de Coupe du monde en Coupe du monde,
20:00 ces nations dites en développement et celles installées.
20:03 Ces matchs ne servent pas à rien.
20:05 Ils servent, avec un peu de provocation,
20:07 à dire qu'ils cachent l'arbre, la forêt.
20:09 C'est l'arbre qui cache la forêt.
20:11 Avec cette Coupe du monde, ça permet à tout le monde
20:14 de dire qu'elles sont là.
20:15 Ils en prennent 90, mais ils sont là.
20:18 Les solutions, elles appartiennent à World Rugby.
20:20 Il est aux mains des grandes nations dirigeantes.
20:23 Je vois pas pourquoi ça bougerait.
20:25 -Je sens pas que ça sert à rien. Je le rejoins.
20:28 -Ca permet de matcher,
20:29 de rencontrer d'autres équipes de haut niveau.
20:32 C'est tous les 4 ans, mais quand même,
20:34 c'est une expérience quand tu joues contre des très grosses nations.
20:38 Ces équipes, au-delà de revenir à Kinty
20:41 et de faire des grosses performances,
20:43 je pense que le fait de participer à une Coupe du monde,
20:46 ça a peut-être suscité de l'engouement dans leur pays,
20:49 comme le Chili, le Portugal, en se disant qu'ils ont tenu
20:52 30 minutes contre l'Angleterre, ou une équipe du top 3,
20:55 peut-être que ça a suscité des vocations.
20:58 Que ce soit chez les féminines ou chez les garçons,
21:01 je pense qu'ils peuvent jouer sur cet aspect sans le gérer.
21:04 On s'est ridiculisés. On participe à la Coupe du monde,
21:07 mais derrière ça, il y a l'engouement
21:09 qui va susciter ce pays.
21:11 -Tu le vois côté joueurs ou côté joueuses,
21:13 et en tout cas côté pratiquants.
21:15 Ce serait bien que ce soit comme ça.
21:17 Malheureusement, c'est politique, avant tout.
21:20 Les joueurs et les joueuses ont l'occasion de se frotter au meilleur.
21:24 Qu'est-ce que les joueurs, quand on a pris 90,
21:27 racontant à leurs enfants,
21:29 qu'ils ont joué... Parce que c'est ça, dans l'idée,
21:32 "Papi a joué une Coupe du monde en 2023."
21:34 "T'as fait quoi ?" "On a pris 90 contre les Blacks."
21:37 -Et Papi a blessé Antoine Dupont. -Voilà.
21:39 Sportivement, il y a aucun intérêt.
21:42 Ce qui aurait du sens, c'est de permettre à ces équipes,
21:45 on va en revenir là-dessus,
21:47 mais à la Géorgie, d'avoir accès au tournoi
21:50 avec un match d'accession-rélégation,
21:52 où la rugby est fermement opposée.
21:54 On a des compétitions annexes qui sont créées
21:57 où la rugby communique en disant,
21:58 sur le continent américain, le continent asiatique,
22:01 la province indienne a intégré le super rugby.
22:04 On fait des efforts, mais on est encore très, très loin
22:08 de ce qu'il devrait être un sport professionnel,
22:11 sur cet aspect-là des choses,
22:13 sur l'accession et la promotion des petites nations
22:16 au plus haut niveau. On n'a pas de plan pour ça.
22:18 -Il y a ce projet de Ligue des Nations, en 2025.
22:21 Pas plus de matchs, car le calendrier serait calqué
22:24 sur les tournées d'été et d'automne,
22:26 avec un système de promotion-rélégation.
22:29 Ca, ça pourrait marcher ?
22:30 -Ce qui est concerné par cette Ligue mondiale,
22:33 les grandes nations, avec des invitations,
22:35 qui sera pénalisé, au final, les petites nations,
22:38 car sur ces années-là, il n'y aura pas de tournée.
22:41 Les petites nations n'auront plus l'occasion
22:44 de jouer contre une nation du top 5 ou du top 10.
22:46 Cette compétition-là, à mon sens, a plus intérêt
22:49 à préserver les intérêts des grandes nations
22:52 et à générer beaucoup d'euros.
22:54 Aujourd'hui, même les grandes fédérations sont en difficulté.
22:57 La fédération anglaise, la fédération australienne,
23:00 la fédération néo-zélandaise vont capitaliser
23:02 sur leurs propres ressources à elles
23:05 avant de leur distribuer le gâteau.
23:07 -Sur les 4 dernières années, depuis la dernière Coupe du monde,
23:10 la Namibie n'a joué que 7 matchs officiels.
23:13 On entend aussi beaucoup,
23:14 "oui, c'est l'occasion de les faire progresser".
23:17 C'est ce que disait le sélectionneur chilien Pablo Lemoyne.
23:20 Après la rouste face à l'Angleterre,
23:23 71-0, il dit que dans 4 ans, ce sera la même chose.
23:25 -Il va même plus loin en disant que oui.
23:28 Il pose la question,
23:29 que sera le rugby dans les prochaines années.
23:32 On va vers une captation du rugby et de l'audience rugby
23:35 par les plus grandes nations qui ont décidé aujourd'hui
23:38 de se répartir le gâteau entre elles.
23:40 Clairement, le choix, il est fait, quoi.
23:43 -Il faut un programme,
23:44 il faut un plan pour avoir le rugby pour développer ces nations.
23:48 Il faut vraiment y réfléchir.
23:50 Dans 2 ans, la Namibie n'aurait pas de choix.
23:52 -La Namibie n'aurait pas un top niveau.
23:54 C'est du long terme qu'il faut réfléchir.
23:57 -Augustine Pitchard, par exemple, avec l'Argentine,
24:00 qui a longtemps été le fer de lance de l'action politique
24:03 auprès des instances dirigeantes, après les résultats sur le terrain,
24:07 il a fallu 15 ans, 20 ans pour que l'Argentine soit considérée.
24:11 On voit que l'Argentine n'a pas encore cette stabilité.
24:14 Tous les meilleurs joueurs continuent de venir en Europe.
24:17 Mais on a trouvé quand même un certain modèle
24:20 pour que cette équipe d'Argentine se développe.
24:22 Les Fidji, on est en construction,
24:24 mais Tonga, Samoa, rien.
24:26 Géorgie, rien.
24:28 Sur le rugby espagnol, portugais, voilà, des prémices d'eux,
24:31 mais rien en termes de compétition et d'espoir pour les joueurs
24:35 de se dire qu'un jour, on peut y accéder.
24:37 Il y a un plafond de verre
24:39 et je vois pas comment on pourra le briser.
24:42 -Tu prends du plaisir à regarder ces affiches
24:45 dites déséquilibrées ? -Non, en toute honnêteté.
24:48 C'est la première minute où les équipes tiennent.
24:50 Non, pas du tout.
24:52 -C'est un sport de combat.
24:54 Si il y a un rapport de force trop déséquilibré,
24:56 si vous mettez un poids lourd face à un poids coq,
24:59 en boxe, il n'y a pas de combat.
25:01 Si il y a judo, ceinture noire contre ceinture jaune,
25:04 il n'y a pas de combat.
25:06 On n'est pas au tennis avec un 50e mondial
25:08 qui peut taper un numéro un mondial.
25:10 Non, ça n'existe pas au rugby.
25:12 C'est un sport de combat. -Il faut du combat.
25:15 Il faut du jeu.
25:16 Il ne faut pas que ça soit trop facile.
25:18 -Et heureusement, on touche du bois,
25:20 que ces matchs-là n'ont pas occasionné de blesser.
25:23 C'était la crainte avant ces matchs-là.
25:25 Les gars ne sont pas préparés.
25:27 Il y a des joueurs comme De Fédéral,
25:29 dans 4e division française,
25:31 qui ont joué à la Coupe du monde
25:33 face à des athlètes de haut niveau préparés.
25:36 Antoine Dupont, ça plaque sur le visage.
25:38 Oui, il y a inquiétude, mais il y avait certains joueurs,
25:41 mais mentalement, psychologiquement,
25:43 ces mecs-là sont des machines.
25:45 Pour rentrer sur le terrain et se dire "OK, j'y vais",
25:48 voilà. Non, coach, non.
25:50 -Il fallait mieux prendre le maillot.
25:52 -Voilà, le courage de ces mecs-là.
25:54 Là-dessus, il n'y a rien à dire.
25:56 -Donc, je vous dis, il y a 2 minutes,
25:58 est-ce que ces matchs servent à rien ?
26:00 Vous vous indignez, mais vous me dites
26:02 qu'il n'y a pas d'intérêt à ces matchs-là.
26:05 -Sportivement, aucun intérêt.
26:06 C'est l'arbre qui cache la forêt.
26:08 Ca permet aux politiques de s'excuser de ne rien faire.
26:11 Regardez, vous êtes là, quand même.
26:14 Estimez-vous heureux d'être là ? Vous en prenez 80 ?
26:16 Les gens sont contents.
26:18 Les gens vous applaudissent.
26:20 Les mecs en prennent 80.
26:21 Donc, rythmiquement, rien.
26:23 -Des écarts, il y en a aussi sur le classement.
26:25 -La transition.
26:27 -Il y a des petits candidats face à des très gros candidats.
26:31 On va regarder le classement des pronos
26:34 juste avant cette 4e journée.
26:35 On vous a demandé de pronostiquer 4 matchs.
26:38 Japon-Samoa, Nouvelle-Zélande-Italie,
26:40 Afrique du Sud, Tonga et Fidji-Géorgie.
26:43 On voit par colonne, on constate surtout
26:45 qu'il y a zéro suspense,
26:47 puisque tout le monde voit les mêmes vainqueurs à chaque fois.
26:50 On va détailler affiche par affiche.
26:52 Prenons la première, Japon-Samoa,
26:55 avec ce match intéressant,
26:56 parce que désormais, dans cette poule C,
26:59 il y a un match à 3 pour accompagner l'Angleterre en quart.
27:02 Samoa-Japon et l'Argentine qui s'est relancée.
27:05 Tout le monde voit une victoire des Samoas,
27:07 et même large victoire, peut-être n'exagérons rien,
27:10 mais Yann est le plus...
27:12 -Le plus engagé.
27:13 -Je pense que les Japonais vont craquer.
27:16 -Moi aussi, pareil.
27:17 Dans le combat, dans les phases de plaquage.
27:20 Ils vont vite craquer.
27:21 C'est un peu très fébrile,
27:24 je pense que Samoa, ils vont bien taper.
27:27 -Les fameuses 20 premières minutes,
27:29 ils vont tenir un gros quart d'heure,
27:31 les Japonais, voire même rivaliser ?
27:33 Même pas ?
27:36 -Pour moi, si les gens des Samoa
27:38 risquent d'avoir la possession, comment vont-ils l'utiliser ?
27:41 -Ce sera une menace pendant 80 minutes.
27:43 Tranquillement, régulièrement, ils vont réussir à franchir.
27:47 Ils ont ce qu'il faut pour faire exploser
27:49 une défense japonaise qui n'a pas été exempte de tous reproches.
27:53 -Nouvelle-Zélande, Italie,
27:54 deuxième affiche qu'on vous a demandé de pronostiquer.
27:58 Certains ne voient pas un très gros écart.
28:00 C'est le cas, c'est mon cas, celui de Maxime, Kevin,
28:04 Yann, dans une moindre mesure, Kumba, en revanche...
28:07 -Tu me fais les caler.
28:08 -Ils tentent d'éteindre les Italiens.
28:11 -Ouais, +50.
28:12 Une très belle équipe des Blancs.
28:14 J'avais pas vu la compo avant d'avoir mis ça.
28:16 -Elle est en train de dire qu'elle fait les pros
28:19 sans avoir vu la compo. -Ils voient les Blancs ?
28:22 -Je les vois pas aller très loin,
28:24 mais en tout cas, je les vois aller en quart
28:27 et gagner peut-être...
28:28 ...les quarts.
28:30 -OK. +50 contre l'Italie, tu les vois bien.
28:34 C'est bien.
28:35 -Pas toi, Yann ?
28:36 -Si, 50 +11 d'Italien, c'est beaucoup.
28:40 Ouais, le retour des... Moi, j'ai vu l'équipe, donc oui.
28:43 Mais non, avec les titulaires, avec...
28:45 Voilà, le truc avec les Blancs,
28:48 est-ce qu'ils ont pas vécu le pire déjà ?
28:51 Est-ce qu'ils ont déjà pas mangé leur pain noir
28:53 dans cette Coupe du monde, avec ce premier match ?
28:56 Avec ce premier match contre la France.
28:58 Les joueurs blessés, là, ils rentrent des joueurs,
29:01 le quart de finale s'annonce après.
29:03 Attention, Blancs. Donc, +50, c'est quand même beaucoup,
29:07 mais ça va jouer sérieux, c'est sûr.
29:09 27.
29:10 41. -41.
29:11 -Ouais. -Ouais, il aime le rugby,
29:13 il aime les blagues.
29:14 -Ha !
29:15 -Un autre gros morceau, une grosse équipe,
29:18 en tout cas, c'est les Sud-Africains,
29:20 les champions du monde en titre.
29:22 Ce sera l'affiche de dimanche soir face au Tonga.
29:25 Là aussi, très généreuse combat.
29:27 -Toujours. -55 points.
29:28 -Toujours, toujours. Je vois totalement
29:31 l'Afrique du Sud favori, d'où mes +55 points.
29:34 Ouais, je pense que dans tous les secteurs,
29:37 c'est le plus performant et le mieux stratégiquement.
29:40 Je les vois malmener, ces équipes,
29:42 cette équipe, en tout cas.
29:44 -7 poules, quand même. On peut avoir des regrets
29:47 sur ce groupe-là, Afrique du Sud, Irlande et l'Ecosse.
29:50 On vous a demandé de pronostiquer sur le match des Ecossais,
29:54 ce week-end, on sera face à la Roumanie.
29:56 6 victoires bonifiées, du 15, du Chardon, 6-6-6.
29:59 Roumanie à égalité de points avec l'Afrique du Sud.
30:02 On verra pas de surprise, Irlande-Afrique du Sud
30:04 dans le final, mais quand même, quel dommage,
30:07 parce que quand on regarde le classement,
30:09 3 des 5 meilleures équipes du monde
30:11 dans cette même poule et cette Ecosse,
30:14 qui devrait, a priori, passer à côté.
30:16 -Ouais, c'est pour ça que Grettensen,
30:18 le sélectionneur écossais, a demandé
30:20 que le rugby revoie un peu cette classification
30:23 et prenne ça à un moment plus proche de la compétition.
30:26 Ce classement, le prenant compte
30:28 à un moment plus proche de la compétition.
30:30 Moi, j'y crois pas, du tout, et puis l'Ecosse, très bien,
30:33 mais ça veut dire qu'on se passe d'un des deux.
30:36 On se dirait, il y a pas le champion du monde
30:38 ou le vainqueur du tour de la destination.
30:41 Donc, bon, la logique, c'est sur le terrain,
30:43 donc on va la voir. -Et en Ecosse-Irlande,
30:45 le 7 octobre, quand même ? -Oui, là, oui.
30:48 -Qui vaudra son plus grand caca. -Grosse fête dans Paris, annoncée.
30:52 J'ai quelques sources au niveau des commandes,
30:54 dans les bars, ils ont augmenté les doses.
30:57 -Afrique du Sud, Tonga, donc, grosse victoire, a priori,
31:00 des Sudafs, champions du monde, en titre,
31:02 Maxime Hermos et Eric Blanc, sont les plus timides.
31:05 Dès qu'il y a un tout-pile, ça rapporte beaucoup de points.
31:08 Le Fidji-Géorgie, justement, on parle d'apéro,
31:11 Fidji-Géorgie, 17,45 le samedi,
31:14 ça, c'est la fiche idéale avant de passer à la table.
31:17 -Oui.
31:18 -Et... -Ca va secouer.
31:20 -Victoire de moins de 20 points, sauf pour combat.
31:23 -Ca peut secouer.
31:24 Si les Géorgies en ont encore un petit peu dans le moteur,
31:27 on peut avoir quelques gros, gros, gros...
31:30 Gros, gros duels et gros chocs.
31:32 Fidji-Géorgie, c'est du solide de chaque côté.
31:34 -Ca va être solide.
31:36 Mais moi, je vois les Fidji, encore favoris,
31:38 je reste positionnée sur les derniers matchs qu'ils ont fait,
31:42 ils étaient pragmatiques, ils ont pris les points au pied,
31:45 ils étaient plus bons stratégiquement,
31:47 ils vont rester sur la même dynamique et nous faire un bon match.
31:51 -Pour revenir un peu sur le sujet précédent,
31:53 si les Fidji se qualifient pour les quart de finale
31:56 et si, par bonheur, ils arrivaient en demi,
31:59 ce qui n'est jamais arrivé,
32:01 on n'a jamais eu une nation mineure du rugby qui s'est qualifiée,
32:04 oui, ça pourrait peut-être faire avancer la cause
32:07 de pas mal de ces pays, sans garantie, malgré tout.
32:10 Mais bon, voilà, ce serait un signe fort envoyé par les joueurs.
32:13 -Les Fidji face à l'Australie, c'était la semaine dernière,
32:17 on le sait, si les Fidji marquent 5 points
32:19 sur leurs deux prochains matchs,
32:21 ils scellent définitivement, mathématiquement,
32:24 l'élimination de l'Australie.
32:26 Fidji, avec bonus offensif face à la Géorgie,
32:29 définitivement dit adieu aux Australiens.
32:31 Vous croyez encore au miracle ?
32:33 -Non, pour moi, c'est adieu.
32:35 Rires
32:36 Pour moi, c'est adieu.
32:38 J'ai vu le dernier match aussi de l'Australie,
32:40 et c'est une équipe inconnissable.
32:42 Moi, il y a 3-4 ans, quand je regardais l'Australie,
32:45 c'était une équipe plaisante à avoir jouée,
32:48 des joueurs qui priquaient la ligne,
32:50 il y avait beaucoup d'offload,
32:52 et là, c'est un jeu très stereotypé,
32:54 à une passe très facilement défendable,
32:56 et des choses de maladresse,
32:58 sur plusieurs phases de jeu qu'on voyait pas.
33:00 -Pour la dernière d'Eddie Jones,
33:02 il aura sûrement envie de lancer encore plus de jeunes,
33:05 parce qu'il l'a expliqué,
33:07 et peut-être l'Australie, ils sont pas là,
33:09 attendus sur cette Coupe du monde 2023,
33:12 sur 2027, parce que la Coupe du monde sera en Australie,
33:15 donc ce sera de terminer de la meilleure façon possible,
33:18 avec la jeunesse au pouvoir,
33:19 qui prendra le pouvoir une nouvelle équipe.
33:22 -Aucune compassion, non, pour ces Australiens.
33:25 -On se voit la victoire de la Géorgie,
33:27 pour espérer un peu de répit avant l'élimination des Wallabies.
33:30 Vous avez le programme,
33:32 ce qui nous attend tout au long du week-end.
33:34 On suit ça avec attention, et on débriefe tout lundi,
33:37 avec Yann, qui sera là, accompagné de Kevin Gourdon.
33:40 Attention, là, ça va faire les comptes,
33:42 niveau prono. -Il est deuxième, c'est ça ?
33:45 -Il est deuxième, oui, derrière, ici.
33:47 -OK. Je vais venir casquer.
33:49 -Très bien.
33:50 Le rendez-vous est pris à lundi. Salut.
33:53 ...