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00:00 L'huile bleue, au creux de l'océan L'huile bleue, sous un soleil si grand
00:27 Perdu dans la mer, comme un poids, comme une larme
00:39 Bien loin de l'hiver et du temps
00:48 L'huile bleue, tu la verras bientôt L'huile bleue, entre le ciel et l'eau
01:08 Plus loin que le monde, par la brume des eaux
01:19 Tu la trouveras, enfin devant toi
01:30 Mars 1865. Aux Etats-Unis, la guerre de sécession, qui faisait rage entre nordistes et sudistes, n'est pas loin de s'achever, après plusieurs années de combats fratricides.
01:49 Le général Grant, chef des armées nordistes, a mis le siège devant Richmond. Et c'est dans la citadelle de la ville assiégée que le colonel sudiste La Rochette a érigé son tribunal militaire.
02:09 M. Gédéon Spilett appartient à la race des plus étonnants chroniqueurs américains, ces journalistes qui ne reculent devant rien pour obtenir une information exacte, la transmettre au journal qui les emploie, et ceci dans les moindres délais.
02:25 Homme d'un grand mérite, énergique et audacieux, ayant beaucoup voyagé.
02:32 Voilà un fort joli portrait, M. Spilett.
02:36 Beaucoup trop flatteur, colonel. Il fut écrit par un de mes bons amis, quand mon journal m'a désigné comme correspondant de guerre.
02:43 Mais de toute façon, il ne faudrait pas croire tout ce qui est écrit dans la presse.
02:47 Oh, je suis heureux de vous l'entendre dire. M. Spilett, espérez-vous me faire croire que c'était dans la seule intention d'informer les lecteurs de votre journal que vous avez pénétré dans nos lignes, pris ces notes et fait des croquis de nos fortifications, d'après quoi il est très facile de situer l'emplacement de notre artillerie.
03:09 Mon colonel, que vous le croyez ou non, ne change rien au fait. Je ne suis pas venu dans l'intention de combattre, mais uniquement observer, témoigner, en des rapports impartiaux et objectifs.
03:22 Parfait. Nous verrons si vous serez aussi impartial et objectif quand vous serez face à votre mort.
03:29 Mais je l'espère bien.
03:37 Au dehors, devant le tribunal militaire, un chien nommé Top attendait fidèlement le retour de son maître que le colonel Larochette interrogeait.
03:47 Cyrus Jebediah Smith, ingénieur. Attaché à l'état-major du général Grant.
03:53 J'ai entendu parler de vous, M. Smith. Vous êtes l'inventeur des trains sanitaires. C'est une idée belle, humanitaire bien sûr. Étonnante de la part d'un membre de la fédération des nordistes en fait.
04:06 Oui.
04:07 Savez-vous, M. Smith, que vous êtes une prise très précieuse ? Grâce à vous, nous allons apprendre beaucoup de choses sur ce qui se passe et se dit à l'état-major du général Grant.
04:15 Je n'ai rien à dire. Ces choses ne vous regardent pas.
04:18 En êtes-vous certain ?
04:19 Absolument.
04:20 Est-ce une tenue civile ou un uniforme que vous portez ? A première vue, c'est difficile à déterminer.
04:26 Colonel, si j'avais pu prévoir que j'aurais le plaisir d'une telle entrevue, j'aurais revêtu mon uniforme. Mon serviteur en prend toujours le plus grand soin. Et ses boutons reluisent.
04:35 Vous ne répondez pas à ma question.
04:37 Vous savez sans doute que l'on m'a confié la direction des chemins de fer. Je suis fonctionnaire civil. Par ailleurs, j'ai en même temps droit au grade de major dans l'armée de l'union.
04:46 Si j'ajoute foi à ce rapport, vous portiez un revolver. Et vous avez tué un de nos hommes.
04:52 Je regrette d'avoir dû l'abattre, mais il s'est jeté sur moi avec une baïonnette.
04:56 Vous continuez à refuser de répondre à mes questions ?
04:58 Oh oui.
04:59 Monsieur Smith, nous nous trouvons devant un étrange dilemme. Est-ce exact, messieurs ?
05:06 Tout à fait exact.
05:09 Si c'est le major Smith qui est présent, tout est parfaitement simple. Il est prisonnier de guerre et jouit des prérogatives dues à son grade.
05:17 D'un autre côté, si c'est monsieur Smith, un civil, le cas est très différent. On vous abat sans jugement.
05:26 Donc, si j'accepte de répondre à vos questions, je suis le major Smith, un prisonnier de guerre.
05:32 Mais si je refuse, je deviens simplement monsieur Smith, franc-tireur et traité en conséquence. Ai-je raison ?
05:37 Je vois que vous avez compris parfaitement.
05:39 Vous connaissez déjà ma réponse.
05:42 Ne soyez pas si impulsif, monsieur Smith. Je vous accorde quelques jours, le temps de la réflexion. Emmenez le prisonnier.
05:49 Puis-je avoir mon serviteur avec moi ?
05:52 Oh, bien sûr, si ce nègre vous appartient.
05:54 Il ne saurait appartenir à qui que ce soit. Il est mon serviteur, c'est tout.
05:57 Encore un esclave échappé. Mettez-le avec les autres jusqu'à la prochaine vente.
06:01 Je ne suis pas un esclave. Je suis un homme libre. Un homme libre !
06:04 Non, c'est inutile. Pas de patience.
06:10 Dans le cas où vous envisageriez une évasion, permettez-moi de vous rappeler que Richemont est en état de siège.
06:15 Et qu'il vous sera aussi difficile de vous en échapper que pour vos soldats fédérés et votre ami le général Grant d'y entrer.
06:23 Oui !
06:24 [Les soldats entrent dans la chasse.]
06:39 [Les soldats entrent dans la chasse.]
06:54 Top ! Top !
06:56 Oh, le beau chien !
06:57 Top !
06:58 Assez bavardé, avancez !
07:06 Messieurs Smith, à la première occasion, je passerai vous prendre.
07:10 On peut y aller.
07:30 On peut y aller.
07:31 Avec moi.
07:37 Psst ! Hé, Mateau !
07:41 Ah, si petit paquet pour un dollar !
07:51 Ah, si t'es pas content, hein !
07:52 Je n'ai pas le choix, Mettez-en, Franny.
07:54 Vos vices vous ruineront, Pencroff.
07:56 Vous avez de la chance, vous, de ne pas fumer.
07:59 Hé, dis donc, minute ! Et mon argent ?
08:01 Hé, toi aussi, minute, mes allumettes !
08:10 On n'a pas le droit d'avoir des allumettes rapport à la poudrière.
08:13 Tu m'as donné ta parole.
08:14 Si on te choppe avec des allumettes sur toi, c'est le poteau, aussi sec.
08:17 Qu'est-ce que tu veux que je foute de tabac sans allumettes ?
08:20 Attention, quelqu'un arrive !
08:22 Je te donnerai un dollar pour une boîte d'allumettes !
08:25 Pencroff !
08:26 Essayez d'en le frotter deux, vous le voile un contre l'autre.
08:30 [Bruits de pas]
08:32 [Bruits de pas]
09:01 Messieurs, permettez-moi de me présenter moi-même.
09:03 Je m'appelle Cyrus Smith, ingénieur...
09:05 Oh, mais je vous connais très bien.
09:07 Vous avez publié des articles techniques dans mon propre journal,
09:10 juste avant que cette stupide guerre n'éclate.
09:13 Votre journal ?
09:14 Le sujet des 11 pilates du New York Herald.
09:16 Oh, en ce cas, je ne connais que vous. Je suis un de vos fidèles lecteurs.
09:19 Maître Pencroff, Herbert Brown.
09:22 Bon aventure, Pencroff, quartier maître à bord du Silver Fox, balaigné de noms de tuquettes.
09:26 Le regret de tes capitaines, Jonathan Brown.
09:28 Mon père.
09:29 Présentement bouclé dans cette prison et en train de devenir enragé grâce au colonel La Rochette.
09:34 Donc, vous avez tous eu le plaisir de rencontrer le colonel.
09:37 Nous eûmes cette joie.
09:39 Moi, je n'en ai rien à foutre de ce bonhomme. Je suis un civil.
09:44 Pensez que le capitaine Brown, juste avant de mourir, m'a dit...
09:47 "Pencroff, tu vas conduire Herbert chez son oncle à San Francisco."
09:50 "C'est promis, capitaine", j'ai répondu.
09:52 Mais là, on a été capturé par les pilates et forcés de jeter l'angle devant City Point.
09:56 Alors, l'état du siège a été déclaré richement.
09:59 Et La Rochette nous a fourrés au trou tous les deux, menaçant de nous fusiller d'un jour à l'autre.
10:03 Tout ça parce que nos tuquettes sont dans le nord et qu'ici, c'est le sud.
10:07 Ce La Rochette, sa propriété en Virginie a été pillée et toute sa famille massacrée.
10:12 Il est évident que la vengeance occupe toutes ses pensées.
10:15 Mais ça n'a rien à voir avec Herbert et moi.
10:18 Toutes vos histoires de terriens avec vos problèmes de poids ou contre les nègres, ça ne m'intéresse pas.
10:22 Mais si vous voulez mon opinion, tout ça est contre les lois de la guerre, ou pas?
10:26 Mon cher Pencroff, les lois de la guerre, c'est bien joli en temps de paix, hein? Sur le papier.
10:31 Allez, allez, allez, debout! Allez, hop! Allez! Debout!
10:48 Alors, William Dorff, ils vous ont remis l'échelle et vous nous êtes laissés faire.
10:51 On verra si tu seras si malin, mon vieux.
10:53 À la forge, quand ce sera ton tour.
10:56 Allez, allez, dépêchez-vous!
10:58 Vos suivants.
11:18 Attends là.
11:20 Allez, hop!
11:28 Allez, hop!
11:30 Allez, hop!
11:32 Allez, hop!
11:34 Allez!
11:50 Allez!
11:52 Allez!
12:16 Aidez-moi!
12:18 Allez!
12:20 Ça y est!
12:22 Ils sont là!
12:44 Allez!
12:46 Arrêtez!
12:49 Allez!
12:51 Allez!
12:54 Allez!
12:57 Allez!
12:59 Allez!
13:01 Allez!
13:29 Où est-ce qu'il a filé?
13:31 On n'y voit rien.
13:33 Je ne sais pas. On y va?
13:35 Arrêtez pas, vous! Allez, viens! Restons pas là!
13:38 Allez!
13:41 Allez!
13:44 Allez!
13:47 Allez!
13:50 Allez!
13:53 Allez!
13:56 Allez!
13:59 Allez!
14:02 Allez!
14:05 J'ai aperçu un ballon en venant par ici. Qu'est-ce qu'ils peuvent en faire?
14:09 Ils veulent envoyer des dépêches au général Lee et l'informer de la situation exacte de la ville.
14:13 Ils ont attendu que le vent souffle, mais dans la bonne direction.
14:16 Et maintenant, le vent est trop fort, alors ils attendent qu'il se soit calmé.
14:19 Vous êtes très bien informé.
14:22 Grâce à la ceinture de Pencroff, par-dis.
14:25 Toutes mes économies sur le ventre, cinq années, ces idiots n'ont pas eu l'idée de me fouiller.
14:33 Pour une petite pièce d'or, de temps en temps, il arrive que nos gardiens nous fassent un petit brin de causette.
14:38 Enfin, pour en revenir au ballon, supposons que nous arrivions à sortir et à l'atteindre, comment pourrions-nous le manœuvrer?
14:46 Je peux me charger de ça.
14:48 Le premier problème est de sortir d'ici.
14:53 J'ai bien peur, chers amis, que notre unique espoir soit dans mon serviteur Nab.
15:02 Qu'est-ce qu'on t'a dit que c'était?
15:19 J'en sais rien, mais je ne peux pas en avaler une bouchée.
15:21 À la cuisine, ils ont dit que c'est de la bougie de maïs.
15:23 Ça du maïs? On n'en a pas mangé là que d'un grain à Richmond, depuis six mois.
15:29 Depuis six mois!
15:32 Hé, William!
15:33 Oui?
15:35 Qu'est-ce que c'est?
16:01 C'est un chien pour les chevaux des officiers. J'en ai fourré plein mes poches quand les palfroigniers tournaient le dos.
16:06 On saura au moins ce qu'on a sous la dent.
16:08 Est-ce que par hasard, tu aurais de l'huile?
16:10 Non. De la graisse à fusil, ça peut t'intéresser?
16:14 Tiens, un cabot.
16:21 C'est probablement le seul chien vivant dans la ville de Richmond.
16:25 Il n'a pas trop souffert, hein?
16:30 Approche, mon chien, approche.
16:32 Approche, mon chien. Tu vas faire un joli rôti.
16:35 Viens ici, chaleureux. Viens ici.
16:37 Le chien!
16:38 Viens ici!
16:39 Laisse-le!
16:40 Laisse-le!
16:41 Laisse-le!
16:54 Laisse-le!
16:56 Laisse-le!
16:58 Allez!
16:59 Allez!
17:01 Allez!
17:03 Allez!
17:05 Allez!
17:07 Allez!
17:09 Allez!
17:11 Allez!
17:13 Allez!
17:15 Allez!
17:16 Allez!
17:18 Allez!
17:19 ...
17:44 ...
17:58 ...
18:00 ...
18:04 ...
18:14 -Top, tu l'as retrouvé.
18:15 Bon chien. Tu es un bon chien, Top.
18:19 Et M. Smett, d'en mettre où ?
18:21 -Nautilus, mon fier bateau,
18:24 disait le capitaine Nemo,
18:27 si un soir je vais jusqu'à terre,
18:30 ce sera le temps d'un éclair.
18:33 Leur rêve est toujours amer,
18:36 on dit même un fardeau.
18:40 On dit même un fardeau...
18:44 -Notre ami Pencroff a une forte voix, M. Smett.
18:47 Mais son répertoire semble limité.
18:49 Je ne l'ai jamais entendu aller au-delà du premier couplet.
18:53 -Vous n'arrêtez pas de m'interrompre.
18:55 Je sais toute la complainte, mais c'est ce couplet-là que je préfère.
18:58 -Eh, Matelot !
19:00 ...
19:14 -Mes allumettes !
19:15 Qu'est-ce qu'il a, Louis ?
19:18 -Tu vas la boucler, tu sais qu'on risque...
19:20 -Mes allumettes ! -Une belle poête d'allumettes.
19:22 -Toute neuve. -Dépêche-toi.
19:24 -Mon dollar.
19:25 -Ah !
19:26 -S'il te plaît, tu me retrouverais.
19:29 -Voilà.
19:30 -Voilà.
19:31 -Voilà.
19:32 -Voilà.
19:33 -Voilà.
19:35 -Voilà.
19:36 -Voilà.
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19:39 -Voilà.
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19:59 -Voilà.
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20:23 -Voilà.
20:24 -Voilà.
20:25 -Voilà.
20:26 -Cache-toi.
20:27 -Non, Pettgorf, non.
20:41 -On n'a pas le choix, mon grand.
20:43 -Je suis là.
20:49 -Ah !
20:50 -Oh !
20:51 -Ah !
20:53 -Oh !
20:56 -Oh, merde !
20:57 -Viens.
21:04 -Qu'est-ce que c'est ?
21:23 -Le vent s'est apaisé, c'est calme.
21:25 -Ca devrait aller tout seul.
21:27 -Vous, là-bas, halt !
21:37 -Nous ?
21:38 -Qu'est-ce que vous faites là ?
21:40 -Nous sommes en mission spéciale.
21:42 -Le mot de passe ?
21:43 -Mission spéciale sur un ordre personnel du colonel La Rochette.
21:47 Lisez ça.
21:49 -Faites ce qu'on vous ordonne.
21:52 -Dites à vos hommes de lâcher leurs armes et de rester sages.
21:56 Et silence, ou je vous brise le crâne.
21:59 -Bah, baisez.
22:06 -Bah, baisez.
22:08 -Bah, baisez.
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23:24 -Pas de ronde.
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24:23 -Alph, qui va là?
24:25 ...
24:26 ...
24:27 -Contrôle du ballon.
24:28 -Donnez-moi le mot de passe.
24:30 -Dites-le.
24:31 -Il y a un mot de passe spécial et je ne le connais pas.
24:34 -J'ai dit "Avance un peu".
24:36 -Restez où vous êtes. Le mot de passe.
24:38 -Il est trop loin. Tu peux le dire à voix basse.
24:41 -Je ne vais pas le gueuler pour que tout le monde l'entende.
24:44 Approche-toi et je te le dirai.
24:46 -Excusez-moi, sergent.
24:53 -Tant qu'on le...
24:59 -Je dois vous avouer, sergent,
25:01 que je ne peux pas faire sauter la cervelle.
25:04 ...
25:17 ...
25:41 -Viens.
25:42 ...
26:00 ...
26:07 -Allez.
26:08 ...
26:18 ...
26:19 ...
26:22 ...
26:24 -Vincent !
26:25 ...
26:40 -Salut !
26:41 -Début !
26:42 -Début !
26:44 ...
26:54 -Baissez-vous, allons !
26:55 ...
27:10 ...
27:11 ...
27:19 -Ah, nous sommes sauvés.
27:21 -Ah !
27:22 -Nos compliments au général Lee.
27:24 ...
27:31 -J'espère qu'ils n'ont pas crevé l'enveloppe.
27:34 Aïe !
27:35 ...
27:36 -Qu'est-ce qu'il y a ?
27:37 -Où es-tu blessé ? Je ne vois pas de sang.
27:39 -J'ai reçu un choc. Un drôle de coup.
27:42 ...
27:43 -Mais qu'est-ce que c'est ?
27:44 -Ah, me pipe ! Il me manquait que ça.
27:46 Une bonne vieille pipe, c'est bien ma veine.
27:48 -Ah ! Je ne veux pas vous démonter, Pencroff.
27:52 De toute façon,
27:53 vous n'auriez pas pu fumer dans un ballon à hydrogène.
27:56 ...
27:57 ...
28:05 -Eh bien, vous semblez soucieux, mon cher Smith.
28:08 -Et pourtant, tout s'est bien passé jusqu'ici.
28:11 -Regardez dans le baromètre.
28:13 Ce n'est pas un petit orage qui va nous tomber dessus.
28:17 C'est un ouragan.
28:19 Un ouragan d'une incroyable force.
28:21 ...
28:33 ...
28:38 Du 18 au 26 mars 1865,
28:42 un terrible ouragan causa d'immenses ravages
28:45 en Amérique, en Europe, en Asie,
28:47 sur une zone de plus de 1800 milles.
28:50 Je me trouvais alors dans les airs,
28:52 emporté au gré de la bourrasque avec quelques compagnons d'infortune.
28:56 -Où est-ce que le vent nous emmène ?
28:58 -Il va cesser depuis 4 jours.
29:00 -Qui peut savoir ?
29:02 L'orage a complètement affolé la boussole.
29:05 ...
29:07 ...
29:09 -Quelle heure peut-il bien être ?
29:11 -Oh ! A but de nez, entre 6 et 8 heures.
29:14 Il n'y a pas moyen de se repérer avec cette brume.
29:18 ...
29:20 -Ah ! Il est minuit à Richemont ?
29:22 -Vous êtes sûr ?
29:24 -C'est exact, mais nous avons une différence de temps
29:27 de 4 heures, pour le moins,
29:29 ce qui fait que nous avons parcouru environ...
29:32 -5 500 milles ? Mais du diable, si je peux vous dire dans quelle direction.
29:36 ...
29:41 -Ça va pas, Albert ?
29:43 -Si, ça va bien, M. Spilett.
29:46 -Vous devriez leur demander un panier de pique-nique.
29:49 -Oh non ! Leur dîner a été horrible.
29:52 Un état de siège est toujours un désastre d'un point de vue gastronomique.
29:56 ...
29:58 -Jusqu'à Top. Lui aussi détestait leur cuisine.
30:02 -Oui !
30:03 -Oh !
30:04 -Attention, négro.
30:06 Merci, M. Pencroff.
30:08 ...
30:13 -M. Smith, regardez le baromètre.
30:15 ...
30:19 Mais nous tombons !
30:21 ...
30:23 -Pour cent, c'est vrai !
30:26 490 !
30:28 ...
30:30 440 !
30:32 ...
30:34 ...
30:40 Nous sommes au-dessous de l'océan !
30:42 Pour cent, nous n'avons plus de l'est !
30:44 Il faut l'alléger au maximum.
30:46 Tout ce qui est pesant, dehors !
30:48 ...
30:53 -Dépêchons-nous. -Aidez-moi.
30:55 ...
30:57 -Viens, sitôt.
30:59 ...
31:01 -460 pieds !
31:04 -Qu'y a-t-il ? -Ca n'a pas d'importance.
31:06 -Mais c'est de l'or ! -460 pieds !
31:08 -Mais qui parle ? -Tu veux acheter un esclave ?
31:11 -Messieurs, je vous en prie.
31:14 -412 pieds.
31:16 ...
31:18 -Ca a l'air d'aller.
31:20 ...
31:22 -Ca y est, on est stabilisé.
31:24 -Nous ne tombons plus, mais nous perdons de l'auteur.
31:28 Il doit y avoir un trou dans la toile.
31:30 L'enveloppe s'est dégonflée depuis notre départ.
31:33 -Si on n'en atterrit pas, d'ici 3 ou 4 heures, on est foutus.
31:36 -387 pieds !
31:38 ...
31:40 ...
31:43 -Il y a encore quelque chose que nous pouvons jeter par-dessus bord.
31:46 Le baridon et nos manteaux.
31:48 -La raison et nos couvertures. -Nos vestes.
31:50 ...
31:52 -Ma capote.
31:54 ...
31:57 ...
31:59 ...
32:01 -Hop là.
32:03 Et votre compte en banque, monsieur Pencroff ?
32:06 -Quoi ? Mes pièces, mon or ? -Oui, vos pièces, votre or.
32:10 ...
32:13 -Tout ce que j'ai économisé pendant les 5 dernières années.
32:16 -J'ai peur que vos économies ne vous fassent une piètre de boite sauvetage.
32:20 -350 pieds.
32:22 ...
32:25 ...
32:27 ...
32:29 ...
32:31 ...
32:33 -Seulement, nous pouvions lire ce baromètre.
32:37 -À l'altitude où nous sommes descendus, ça ne servira à rien.
32:40 ...
32:42 ...
32:44 -Les ballons se couchent sur l'eau. Nous sommes perdus.
32:47 -Mais il n'y a plus rien à jeter.
32:50 -La nacelle !
32:52 -Accrochez-vous tous au câble du filet.
32:54 ...
32:56 ...
32:58 -Vous ne passerez pas, monsieur Smith.
33:01 ...
33:03 -Vous ne passerez pas, monsieur Smith.
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33:23 ...
33:25 -Attention, Fulcroft.
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34:33 -Merci, négro. -De rien.
34:35 ...
34:37 ...
34:40 -Il n'y a pas de quoi, Fulcroft. Vous y agissez sans avoir réfléchi.
34:43 ...
34:45 ...
34:47 -Mettez-vous donc un peu à ma place.
34:49 Vous pesez sans doute plus de 200 livres,
34:52 un poids qui se traduit par une très importante masse de l'Est.
34:55 ...
34:58 -Ce qui me gêne avec vous, monsieur Spillett,
35:00 c'est que je ne sais jamais quand vous blaguez et quand vous êtes sérieux.
35:03 Que cela ne vous tourmente pas, Pencroft.
35:06 ...
35:08 -Moi non plus. -Est-ce que la foudre
35:11 ne va pas mettre le feu au gaz hydrogène de notre ballon ?
35:14 -Souhaitons que non.
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35:51 -Qu'est-ce qui te prend ? Reste tranquille.
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36:36 -Monsieur Spillett !
36:38 ...
36:41 Monsieur Spillett, stop ! Stop !
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