Jessica Pegula est une joueuse qui impressionne depuis le début de la saison en étant invaincue encore cette saison. Une joueuse qui touche notre consultante Justine Henin, ex-n°1 mondiale et stratège émérite, dans Eurosport Tennis Club. L'Américaine, n°3 mondiale, pourrait devenir dauphine d'Iga Swiatek au classement WTA en cas de victoire en quart de finale face à Barbora Krejcikova.
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00:00 On va parler du tableau féminin et de cette affiche entre Jessica Pegula, la numéro 3 mondiale opposée à la double lauréate ici de cet Open d'Australie, Victoria Azarenka.
00:13 Mais on va s'intéresser au cas Pegula dont on ne parle pas beaucoup et elle est pourtant en pleine forme et elle tient là peut-être une très très belle occasion d'atteindre pour la première fois les demi-finales en grand chelem.
00:25 Elle en a tout à fait conscience.
00:27 Je veux bien sûr atteindre les demi-finales et ce serait ma première.
00:33 J'ai une grande opportunité ici. J'ai joué mon meilleur tennis depuis le début du tournoi et je n'ai jamais joué aussi bien que lors de mes autres quart de finale de grand chelem.
00:45 Donc je pense que ça aide et je sens que j'ai plus d'expérience en arrivant ici.
00:49 Je pense que ma victoire aujourd'hui va me donner beaucoup de confiance mais encore une fois c'est toujours un nouveau jour, un nouveau match, de nouvelles conditions.
00:57 Tout est nouveau. On ne sait jamais comment on va se sentir lors du prochain match.
01:01 C'est une joueuse que vous appréciez beaucoup je crois Justine.
01:04 Oui j'aime beaucoup parce que je trouve qu'elle continue à progresser.
01:08 C'est une fille qui frappe très très bien la balle évidemment mais il y a un sens du jeu aussi.
01:12 Il n'y a jamais un coup pour rien dans la manière dont elle se déplace, dont elle va jouer justement pour préparer la suite de son point.
01:20 Donc il y a une dimension stratégique qui me plaît chez Jessica Pégoulas.
01:24 C'est vrai qu'associée à la confiance, on le sent, on l'entend dans ses propos.
01:29 Elle a envie de franchir un cap au troisième mondial.
01:34 Elle peut passer deuxième d'ailleurs si elle gagne son prochain match.
01:38 Avant d'être numéro un au DL, elle est encore du cheval.
01:42 Elle peut passer Jabber en tout cas.
01:44 Oui tout à fait. Je trouve que c'est une fille qui ne fait pas trop de bruit et qui est très intéressante sur le plan tennistique.
01:51 Quatre fois en quart de finale en Grand Chelem, jamais dans le dernier carré.
01:55 Puis elle vient de battre Gaziantech lors de la United Cup. On sent en effet qu'elle est sur une très très bonne dynamique.
02:00 C'est un peu la rublèfe pour l'instant des tableaux féminins.
02:03 Beaucoup de quart de finale, elle n'est pas allée plus loin. Elle a une vraie occasion ici.
02:06 Rublèfe moins, mais elle oui.
02:08 Hazarinka, on l'a vu, on a commenté hier Justine contre la chinoise Zou.
02:12 Ce n'était pas terrible terrible.
02:13 Ce n'est plus la Victoria Hazarinka de 10 ans forcément.
02:15 Il y a eu la maternité qui est passée. Il y a eu beaucoup de soucis par rapport à la garde de son enfant etc.
02:19 Elle a eu beaucoup de soucis extrasportifs.
02:21 Et puis l'âge aussi qui est passé. Elle a moins d'explosivité, moins de force de frappe.
02:26 Il y a toujours évidemment ce mental qui est là chez Victoria Hazarinka.
02:29 Mais elle a été très contestée hier et sur le niveau de jeu qu'elle a proposé hier,
02:32 Pegula part largement favorite sur sa quarte de finale.
02:35 L'expérience sera du côté de la 5.
02:38 L'expérience. Et donc je voudrais qu'on regarde de manière plus large ce tableau.
02:42 Ce tableau dont on vous parle beaucoup.
02:43 Si vous n'avez pas tout suivi depuis le début de cet Open d'Australie, on fait un petit point.
02:46 Quand même parce que ce tableau, c'est vrai qu'il est incroyablement ouvert.
02:49 Alors moi j'ai le cœur qui saigne parce que je ne vois pas le drapeau français de Caroline Garcia.
02:52 Et ça, ça me fait vraiment mal au cœur.
02:54 Ce n'est pas facile de sortir un nom du chapeau.
02:57 J'avais posé la question à Justine tout à l'heure et à Arnaud Di Pasquale dans la première partie de Eurosport.
03:01 Moyez-vous Camille et Bertrand.
03:03 Moi je dirais Sabalenka.
03:05 Je t'ai volé Sabalenka.
03:09 C'est celle qui aujourd'hui a l'expérience.
03:12 Et sur le terrain, elle est en train de montrer une régularité à un très haut niveau.
03:16 C'est une joueuse très puissante qui sert bien.
03:18 Elle a vraiment les atouts pour aller maintenant jusqu'au bout.
03:21 Le seul bémol, c'est qu'elle n'a pas encore brillé en grand chelet.
03:25 Mais si elle se tend, elle peut en mettre partout.
03:28 Mais pour l'instant, elle montre de belles choses sur le terrain.
03:32 Et peut-être qu'elle aussi est en train de mûrir.
03:35 Donc moi je dirais Sabalenka.
03:37 Elle a laissé derrière elle son énorme problème de double faute qu'elle connaissait l'année dernière.
03:42 J'ai vu son match contre Belinda Bencic.
03:44 J'ai été impressionné.
03:45 Honnêtement, elle a un niveau de jeu incroyable.
03:47 Et elle ne se tend pas dans les moments importants.
03:49 Bencic a essayé à la fin du deuxième de revenir.
03:52 Il y a eu des jeux un peu accrochés.
03:54 Mais Sabalenka, avec le niveau de jeu qu'elle a en ce moment, je crois qu'elle a beaucoup de confiance.
03:57 Elle a su finir ce match sans problème.
04:00 Je la verrai bien aussi à l'au bout.
04:02 Évidemment, toujours ce problème de mental.
04:04 En demi-finale, on a vu qu'elle avait complètement coincé, par exemple à l'US Open, lorsqu'elle était en demi.
04:09 Mais en termes de niveau de jeu, pour l'instant, c'est elle.
04:11 Et puis, Rybakina, dont on ne parle jamais, peut-être en déficit de charisme, un peu comme Pegula.
04:16 Mais attention, elle est là aussi.
04:18 Elle avait gagné Wimbledon en toute discrétion.
04:20 Peut-être qu'elle va récidiver à l'Open Australie.
04:22 Sans les points.
04:23 [Générique]