Alexis Corbière : «Sandrine Rousseau a tort de ne pas les condamner»

  • l’année dernière
Le député LFI de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière sur les violences policières : «Sandrine Rousseau a tort de ne pas les condamner».

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Transcript
00:00 La police est un service public.
00:01 On a le droit de parler de l'hôpital, de l'école,
00:03 et on peut parler de la police.
00:04 Sans qu'immédiatement, il y ait un syndicalisme policier d'extrême droite.
00:06 Je dis d'extrême droite parce que les communiqués qui sont faits cet été,
00:08 parlant de vermine quand ils parlent de partie de la population,
00:11 est un certain discours qui débarque et qui nous attend,
00:13 qui dit immédiatement "Monsieur Cormier, vous êtes anti-flic".
00:15 Je ne suis pas anti-flic, je suis pour une police républicaine.
00:18 Mais j'observe.
00:18 Écoutez-moi, laissez-moi terminer.
00:19 - Non mais ça m'intéresse.
00:20 - Ah mais non, on ne peut pas discuter.
00:21 - Pourquoi on dit que la police est républicaine ? C'est-à-dire qu'elle ne l'est pas ?
00:33 - Mais il y a des violences policières.
00:35 Est-ce que le chiffre que je viens de vous donner,
00:36 que ces cinq dernières années, il y a eu autant de personnes
00:39 qui sont abattues à la cause en contrôle de police
00:40 que sur ces quinze dernières années, doit nous amener à voir
00:42 quelles sont les techniques policières utilisées ?
00:44 Est-ce qu'il n'y a pas matière à discuter avec les policiers eux-mêmes
00:47 qui seraient contents du fait qu'on leur donne des moyens pour travailler ?
00:49 - Vous savez, les policiers, je vais vous dire, moi, de ce que je vois.
00:51 J'ai demandé une commission d'enquête,
00:53 notamment sur le taux de suicide dans la police,
00:55 qui sont soumis à des cadences infernales,
00:56 qui travaillent dans des mauvaises conditions,
00:58 qui sont amenés à ce que les procédures qu'on leur demande
01:01 ne correspondent pas toujours à la réalité.
01:02 C'est un vrai sujet.
01:03 Si chaque fois qu'on veut aborder ce sujet...
01:05 - Très bien, parlons-en.
01:06 Est-ce que vous condamnez, alors soyons clairs,
01:08 est-ce que vous condamnez ce matin l'attaque samedi du véhicule de police ?
01:11 - Regardez, c'est la preuve que vous ne suivez pas le débat.
01:13 Nous l'avons condamnée, tout le monde l'a condamnée.
01:15 - Ah bon ? Sandrine Rousseau, qui fait partie de la Nipèce, l'a condamnée ?
01:18 - Je suis dans la France, oui, je pense que oui, mais c'est pas sûr.
01:20 - Elle a dit que le geste du policier était inadmissible.
01:23 Mais pardonnez-moi d'être précise.
01:25 - Mais moi, je suis précis.
01:26 Je vous répète, c'est une question...
01:28 Eh bien, Sandrine Rousseau, elle ne l'a pas condamnée.
01:30 - Vous êtes partie du même mouvement ?
01:31 - Non, non, non, c'est une alliance, mais c'est une question rhétorique.
01:34 Je condamne, il est hors de question
01:35 que quiconque porte des coups contre un policier,
01:37 le menace, agresse un véhicule ou le policier.
01:39 Vous le savez très bien, nous l'avons toujours dit.
01:41 D'accord ? C'est clair, c'est net, c'est carré.
01:42 (Générique)

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