Vincent Colonna se prépare pour faire danser les auditeurs de Maritima sous La Halle de Martigues ce soir ! ...
Vidéo publiée le : 27/09/2023 à 15:40:00
Lien vers l'article de Maritima.info :
https://www.maritima.info/actualites/live/martigues/15497/-mmt20ans-vince-de-la-petite-culotte-comme-a-la-maison-.html
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00:00 Il a fallu tout la réécrire, les "Mais c'était qui ?", le pré-refrain, tous les couplets,
00:04 j'ai tout réécrit par "Rôles et Musiques", mais le refrain, le "C'était Loli",
00:08 ça vient vraiment d'une vieille chanson d'il y a 35 ans.
00:10 Tu t'en rends compte là ? Maintenant projeté, nous sommes en 2023,
00:13 depuis c'est le carton partout, partout !
00:16 Il y a beaucoup d'ailleurs de clubs sportifs qui ont repris cet hymne.
00:20 En ce moment, la Coupe du monde de rugby, où on entend la gopha Lolita, tu l'attires.
00:25 Tu viens de dire, sans vraiment t'en apercevoir, cet hymne,
00:29 alors qu'au départ, c'était juste une chanson.
00:31 Comment d'une chanson, on en arrive à ce qu'aujourd'hui,
00:34 dans tous les stades, que ce soit le hand, le rugby, le basket, le foot,
00:38 les gens la chantent comme si elle avait toujours été là.
00:42 C'est inimaginable.
00:43 D'ailleurs, l'équipe de France de rugby, je crois que tu as accueilli à Marcoussis.
00:46 Il y a quelques jours, tu as fait quelques plaquages avec eux ?
00:48 Comment ça s'est passé ?
00:49 J'avais peur de leur faire du mal,
00:51 déjà qu'ils se blessent assez souvent.
00:52 T'as sonnu, tu es costaud.
00:54 Non, mais c'est extraordinaire, déjà d'être invité là,
00:57 dans le centre intime de l'équipe de France.
01:00 Et là, aujourd'hui, de voir qu'à chaque fin de match,
01:02 le stade entier chante la gopha Lolita.
01:04 Moi, ce que je trouve extraordinaire,
01:06 c'est que tu arrives seul sur scène avec ta petite guitare
01:08 et tu soulèves les foules, tu retournes les salles, les stades.
01:13 C'est un truc de dingue.
01:14 C'est toute ma vie.
01:15 Je me prépare à chaque fois, pour si là, peut-être ce soir, 20 minutes,
01:18 mais ce soit une heure où je fais tout pour ça.
01:21 On aurait du mal à imaginer la gopha Lolita en version acoustique.
01:25 C'est vrai qu'on pourrait la faire.
01:30 Tu as eu le temps de prendre un peu des vacances
01:31 parce qu'on te voit partout depuis des mois et des mois,
01:33 depuis ce succès.
01:35 Tu retournais en Corse chez toi ?
01:37 Ah oui.
01:37 Tu es où d'ailleurs ?
01:38 North ? Tu es où ?
01:39 Toute ma famille est à Joggio.
01:41 Donc, je redescends dès que je peux, deux, trois jours,
01:43 mais c'est vrai que là, pour le moment,
01:44 le problème, c'est que ma vie, quelque part, c'est aussi des vacances.
01:48 Je ne fais que ce qui me plaît,
01:49 même si les transferts sont longs.
01:51 Et là, j'avais 10 jours que je me suis octroyé pour partir à Cuba
01:55 parce que moi, j'ai habité pendant trois ans à Cuba
01:57 et c'était vraiment des moments où j'apprenais la musique,
01:59 où j'étais vraiment paisible.
02:01 J'avais réussi à avoir 10 jours là-bas.
02:03 Et au bout du troisième jour…
02:05 Tu as entendu ta chanson ?
02:06 Non, je ne suis pas encore allé.
02:08 Je dois y aller là.
02:09 Je vais être obligé de rentrer à Paris pendant deux jours et retourner
02:13 parce qu'il y a un truc pour le monde de rugby.
02:17 Je suis obligé de le faire.
02:18 C'est un vrai plaisir.
02:19 C'est une passion.
02:20 Vince, une petite question à propos de ton titre,
02:23 "La mano de Dios",
02:25 c'est un hommage à Diego Armando Maradona ?
02:28 Complètement.
02:29 C'est un personnage qui t'a marqué dans le football ?
02:32 Alors, ce n'est pas…
02:33 Tu parais un peu jeune pour l'avoir connu quand même.
02:35 Ce qui m'a marqué, c'est l'effet
02:38 qu'il a réussi à produire sur les gens après ne plus être là.
02:43 Moi, je suis parti en Argentine pour tourner le clip, etc.
02:47 Quand je jouais dans la rue, parce que j'ai vraiment voulu faire un clip juste moi,
02:51 je suis parti avec une guitare, un drone.
02:53 Tout le clip a été réalisé avec ma caméra, etc.
02:57 Et c'est de voir les gens, quand j'ai commencé à la jouer dans la rue,
03:01 l'effet, l'envie de me porter, l'envie de me parler de lui.
03:05 Il y en avait un qui s'était fait signer son bras.
03:10 Tatoué.
03:10 Il y a des gens qui l'avaient fait, le tatouage.
03:12 Il y en a d'autres qui me disaient,
03:14 moi je vais dans des églises où on prie Maradona.
03:18 C'est des trucs hallucinants.
03:19 Et donc là, j'ai parti 15 jours et j'ai été porté par ce titre.
03:23 Et c'est extraordinaire de voir à quel point un homme de son vivant
03:27 peut marquer l'histoire presque à tout jamais.
03:29 Alors même si tu n'as pas vu en direct des matchs avec Diego Maradona,
03:34 tu as revu un petit peu son talent ?
03:37 C'est Olivier qui te parle là.
03:38 Bien sûr, évidemment. Tu es fan ?
03:41 Fan, c'est sûr qu'on a suivi un petit peu le football,
03:43 l'époque Platini, Maradona, c'était l'époque des années 80.
03:47 Et Diego Maradona en ressortait toujours.
03:50 Donc tu as dû voir quelques belles actions de Maradona,
03:53 beaucoup, beaucoup d'actions d'ailleurs.
03:54 Évidemment.
03:57 Même à un moment donné, il y a eu un passage où il chante cette chanson.
04:01 Il chante sa propre chanson qu'on lui avait écrite de son vivant.
04:05 Parce que moi j'ai fait une réadaptation d'une vieille chanson d'Argentine.
04:10 Et on le voit chanter avec toute sa famille et puis toute l'émotion.
04:14 En fait, c'est un mec qui est rempli d'émotion.
04:16 Bien qu'il ait eu des travers, etc.
04:18 On aime ces gens-là.
04:20 Vincent, c'est surtout le gazolek d'Ajaccio.
04:22 Tiens, ouais, bah...
04:23 En tout cas, moi j'aime bien tous les clubs corse.
04:26 J'essaie de ne pas faire trop de disparités parce qu'on est tous corse.
04:29 C'est comme là, le laissez-fait chez les trucs,
04:31 mais on reste quand même des Ajacciens.
04:33 Donc bien sûr, il y a des petites rivalités,
04:34 mais bon, ça reste, on est tous corse.
04:36 Bon, en tout cas, Vincent, on est ravis que tu sois de retour parmi nous.
04:38 Ici, ce soir, sous l'aile de Martigues.
04:40 La petite culotte va retourner l'aile ce soir, les amis, croyez-moi.
04:43 A tout à l'heure, Vincent.