Votre mag spécial "Coupe du Monde de Rugby" - Émission du 26/09/2023
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SportTranscription
00:00 [Musique]
00:07 Dominique Bourdeau
00:08 Bonsoir, soyez les bienvenus dans votre mag 100% Coupe du Monde sur France Bleu.
00:13 On vit l'aventure des Bleus, on espère jusqu'au bout.
00:16 Avec toutes vos France Bleu, on va ce soir se rendre au Touquet,
00:20 où les Anglais ont choisi d'installer leur camp de base.
00:25 On va voir que l'Angleterre fait une Coupe du Monde peut-être discrète,
00:28 mais sait-on jamais, ils pourraient nous surprendre encore les Anglais,
00:31 tout comme le pays de Galles, dont on va parler dans le jeu de ce mag 100% Coupe du Monde.
00:37 Un jeu durant lequel vous allez gagner 50 héros pour la Coupe du Monde.
00:41 Le livre du grand reporter de l'équipe Richard Esco, c'est publié chez Solar Edition.
00:47 Ce sera au 0810 055 056.
00:50 Même numéro de téléphone pour intervenir et se poser quelques questions sur la santé des joueurs.
00:56 Jeulon, Dupont, les retours rapides, est-ce que la santé des joueurs est suffisamment respectée ?
01:02 Vous appelez dès maintenant au 0810 055 056.
01:07 Un mag que vous suivez également sur NOAH, chaîne de France 3, disponible sur toutes les boxes et francebleu.fr.
01:19 Mag que je vous présente avec Kevin Blondel de France Bleu. Salut Kevin !
01:22 Bonjour ! J'accueille notre grand témoin. Quel plaisir de recevoir Imanol Arinordoki. Bonsoir Imanol !
01:27 Bonsoir ! Merci de m'accueillir.
01:29 C'est un plaisir. Enseigne 3ème ligne du 15 de France, 2 Brenus, un challenge européen, 4 fois le Six Nations dans un grand chelem,
01:37 et 3 Coupes du Monde 2003, 2007, 2011, dont cette fameuse finale en 2011.
01:45 Imanol perdu d'un seul point. Un petit mot pour commencer sur cette Coupe du Monde 2023.
01:52 Depuis le début, quel est le coup de cœur d'Imanol Arinordoki ? Il y a un match qui vous a particulièrement plu, Imanol ?
01:59 Avant de parler d'un match en particulier, mon coup de cœur c'est de voir vraiment la ferveur, l'engouement qu'il y a,
02:06 quelle que soit la rencontre, tous les stades sont remplis, donc c'est vraiment quand même une belle fête et une sacrée réussite pour le moment.
02:13 Et après, comme on aime toujours aussi supporter les petites équipes, entre guillemets, et qu'on aime les matchs un peu exceptionnels,
02:23 il y a les Fidji qui nous font plaisir. Ils font plaisir, je pense, aux supporters parce qu'ils créent la surprise.
02:28 Donc j'espère les voir aller loin dans la compétition.
02:31 Effectivement, les Fidji. Puis on a vu plusieurs petites équipes qui se débrouillent, puis des surprises, des demi-surprises.
02:37 Les Galois, peut-être qu'on n'attendait pas à ce niveau aussi, même si eux, pour le coup, ce n'est pas une petite équipe.
02:41 Les Galois qui sont en crise depuis un petit moment. Pas mal de joueurs historiques qui ont même arrêté avant la Coupe du Monde.
02:50 On pouvait penser que ça allait être compliqué pour les Galois.
02:53 Et finalement, ils se sont un peu soudés autour d'une nouvelle génération avec des jeunes joueurs.
03:00 Et à chaque match, on voit qu'ils prennent confiance et qu'ils jouent en équipe.
03:05 Ils ont réalisé une performance assez incroyable contre l'Australie dimanche soir.
03:11 Donc ça va être une équipe à suivre.
03:13 Alors s'il y a une ombre au tableau, Immanuel Arénaud-Doki, c'est assurément la blessure de notre capitaine, Antoine Dupont,
03:21 dont on dit qu'il pourrait revenir peut-être à l'entraînement, peut-être dans le groupe jeudi et à l'entraînement dimanche,
03:28 après cette blessure à la mâchoire.
03:30 Alors potentiellement jouer ensuite avec un masque, ça c'est quelque chose que vous avez déjà vécu, oui ?
03:35 Oui, même si c'était différent.
03:38 C'est le contexte surtout qui va faire qu'Antoine Dupont va certainement jouer ce match,
03:42 à savoir jouer un quart de finale de Coupe du Monde.
03:46 Ça n'arrive pas 50 fois dans une carrière.
03:49 Donc là, on ne parle même plus de délai.
03:52 C'est la raison, on la met de côté.
03:55 C'est plus le cœur et la passion qui vont parler.
03:58 Sachant bien sûr qu'il y a assez de spécialistes et qu'Antoine aura conscience des risques à encourir quant à sa blessure.
04:08 Vous avez mesuré ça ?
04:10 Toujours la question qu'on se pose, alors quand on est un jeune joueur, c'est toujours compliqué parfois de prendre des décisions.
04:16 Il peut y avoir aussi la pression du staff, etc., quand on a joué un match.
04:19 Là, c'est différent. Je pense que c'est lui qui va mettre la pression sur tout le monde pour pouvoir jouer.
04:24 Donc c'est différent.
04:25 Après, ce n'est pas une articulation.
04:28 Est-ce qu'il peut y avoir une aggravation de la blessure ?
04:31 C'est ça la question qu'il faut se poser.
04:33 Vous, à l'époque, quand vous avez mis un masque de fortune, vous ne voyez pas grand-chose avec.
04:37 C'est assez impressionnant. D'ailleurs, vous trouvez les images un peu partout sur Internet,
04:39 si vous avez oublié cette image à tous ceux qui nous écoutaient.
04:41 Est-ce qu'Antoine Dupont ne risque pas de devenir une cible avec ça ?
04:45 Parce qu'on va tomber sans doute contre les Sud-Africains en quart de finale.
04:49 Je ne dis pas que ce sont des tueurs, mais ce ne sont pas non plus des enfants de cœur.
04:52 Ça peut être aussi un doute, une crainte. Est-ce qu'on mesure ça aussi dans l'équation ?
04:56 C'est au niveau du visage.
04:59 On sait qu'aujourd'hui, le règlement est fait de telle manière que,
05:03 dès qu'il y a le moindre contact au niveau du visage,
05:06 il y a des cartons rouges qui sortent de partout.
05:08 Donc, ce serait un risque énorme pour les Sud-Africains de le viser.
05:14 Après, c'est au niveau du visage, de la tête.
05:17 Il va avoir besoin de plaquer.
05:18 Forcément, à un moment donné, il va être mis sous pression.
05:21 On connaît les Sud-Africains, ils vont vouloir le mettre sous pression,
05:24 notamment autour des recs.
05:26 Donc, ça va être aussi aux joueurs français de le protéger.
05:29 Après lui, je pense que sur le match, il aura une anesthésie locale au niveau de la fracture.
05:34 Donc, il ne s'en tiendra rien le temps de jouer.
05:36 Ça risque de se réveiller un peu après le match.
05:38 En sachant que vous, c'était une demi-finale de H-Cup.
05:42 Vous étiez avec le Biarritz Olympique et maintenant l'Arena Nord-Oukey.
05:45 Mais enfin, le Munster, l'adversaire irlandais, il n'avait pas du tout aimé votre masque.
05:49 Comment est-ce que vous aviez fait fabriquer un masque ?
05:51 Vous avez envoyé l'arbitre la veille à l'hôtel pour que vous ne puissiez pas jouer avec.
05:55 Oui, le règlement était le même qu'aujourd'hui,
05:58 à savoir qu'on ne pouvait pas utiliser de protection rigide
06:03 qui pourrait éventuellement blesser l'adversaire, ce qui est une aberration.
06:07 Parce que quand on a un masque, une petite protection...
06:10 Moi, j'avais un masque en PVC à lequel j'avais pu m'entraîner toute la semaine,
06:13 qui était très adapté.
06:15 Et finalement, l'arbitre était passé la veille du match.
06:17 C'est les Irlandais qui ont mis la pression,
06:19 sachant que j'avais une fracture du nez et des sinus.
06:21 Et donc, on s'est retrouvé, pour la petite histoire, à 23h la veille du match,
06:25 en train d'essayer de fabriquer un masque de fortune
06:29 avec des matières plus ou moins molles.
06:32 Donc, ça ne servait pas à grand-chose.
06:34 Et surtout, je ne m'étais pas entraîné avec, donc ce n'était pas du tout adapté.
06:37 Aucun repère du coup, et c'est la fameuse photo dont parlait Kevin Blondel
06:40 en début d'émission qui circule sur les réseaux sociaux.
06:42 Et on vous le laisse sur francebleu.fr également.
06:44 Alors, il y a la présence d'Antoine Dupont sur le terrain, évidemment.
06:47 Il y a aussi la présence du capitaine des Bleus dans le vestiaire.
06:51 S'il revient dans le groupe à partir de jeudi, très rapidement,
06:54 ça va soulager tout le monde.
06:56 C'est en tous les cas ce qu'a dit en conférence de presse
06:58 de l'équipe de France le 3/4 centre Arthur Vincent.
07:01 Je pense d'avoir Antoine présent, avec nous, aux vidéos,
07:05 avec nous aux entraînements, qui sûrement aussi aura des choses à dire,
07:09 aura son expertise sur des phases de jeu ou autres entraînements, etc.
07:16 Donc, sa présence tout simplement sera importante,
07:19 humainement et aussi tactiquement, parce que,
07:22 même si peut-être au départ il ne s'entraînera pas avec nous,
07:25 chose que je ne sais même pas encore comment ça va se passer,
07:27 mais c'est clair que de pouvoir l'avoir avec nous, c'est important.
07:31 C'est peut-être ça, finalement, le plus important,
07:33 Emmanuel Arinordokil, un tel leader, un joueur,
07:36 qui, même s'il n'est pas sur le terrain, va donner de la confiance ?
07:39 D'une part, il y a sa performance individuelle.
07:43 Aujourd'hui, c'est quand même un extraterrestre dans notre sport.
07:46 Il est capable de réaliser des gestes de classe mondiale
07:49 qu'aucun autre ne peut réaliser.
07:52 Et en plus de cet impact-là, il a quand même une envergure
07:57 vis-à-vis de ses coéquipiers, à savoir que quand il est sur le terrain,
08:00 il rassure énormément, il est là aussi pour guider au niveau de la stratégie.
08:04 Et je pense que les joueurs autour de lui se sentent plus forts aussi,
08:07 donc le gain n'est pas quantifiable, même si aujourd'hui c'est la mode des datas.
08:11 Mais je pense que les joueurs, quand Anton Dupont est sur le terrain,
08:15 peut-être qu'ils donnent 10 ou 20% de plus, parce qu'ils sont plus en confiance.
08:19 Donc c'est sûr que sa présence est très importante,
08:23 surtout sur un match crucial, éliminatoire, comme un quart de finale de Coupe du Monde.
08:28 Ouf, enfin un truc qui échappe aux datas !
08:30 Kevin Blondel pour la sanction.
08:32 D'Anton Dupont, il est lié intimement à Joan Dezel de la Namibie.
08:35 C'est lui qui lui fait ce plaquage très haut, qui le blesse.
08:39 Il est cop de 5 matchs, ça vient de tomber, 5 matchs de suspension sous réserve.
08:43 Attention de suivre le programme de formation au plaquage.
08:46 Il va apprendre à plaquer, c'est beau, même après l'école de rugby.
08:48 Même après l'école de rugby !
08:50 Emmanuel Arinordokie est notre grand témoin dans ce match 100% Coupe du Monde de France Bleue,
08:54 jusqu'à 18h30. Vous jouez au 0810 055 056.
08:59 On vous offre chez Solar Edition 50 euros pour la Coupe du Monde de Rugby 2023
09:04 de notre confrère de l'équipe Richard Esco.
09:07 Les Galois qui reviennent du diable veau vert.
09:10 On les donnait perdant après un signation très compliquée en début d'année.
09:14 Manifestement, ils sont au rendez-vous.
09:17 Quel est le symbole de l'équipe galoise ? 0810 055 056 pour gagner le livre de Richard Esco.
09:26 Tout France Bleue avec les Bleus. Le match 100% Coupe du Monde de Rugby.
09:31 On ne pouvait pas, Emmanuel Arinordokie, vous recevoir, vous qui avez fait une grande partie de votre carrière
09:41 avec le Biarritz Olympique et en Salut France Bleu Pays Basque,
09:44 natif de Bayonne, sans avoir un petit peu ce type d'ambiance,
09:49 dans le match 100% Coupe du Monde de France Bleue et prendre la direction de Bayonne,
09:56 qui nous attend à France Bleu Pays Basque. Yves Tussaud, bonsoir Yves.
10:00 Bonsoir à tous, bienvenue au Pays Basque.
10:03 La Peña Bayona, pour accueillir Imanol, il fallait la tenter celle-ci.
10:07 Oui, mais il n'est pas dans le studio, c'est pour ça que j'ai pris le risque.
10:11 Ça va Imanol quand même, la Peña Bayona ou pas du tout ?
10:16 Malheureusement, on est obligé de s'y habituer,
10:19 puisque c'était l'hymne même de la cérémonie d'ouverture.
10:23 Donc bravo Bayonne, ils sont partout.
10:27 Vous qui êtes biarro, même vous qui êtes biarro, vous le reconnaissez, bravo.
10:30 Et c'est vrai qu'on l'entend dans tous les stades, alors ça c'était assez étonnant.
10:33 Il faut dire, Yves Tussaud, qu'il y a une terre de rugby, le Pays Basque en est évidemment.
10:39 Quelle est l'ambiance pendant cette Coupe du Monde d'ailleurs chez vous ?
10:42 Eh bien écoutez, vous savez qu'on n'a pas eu d'équipe en camp de base,
10:45 il n'y a pas de match au Pays Basque,
10:47 il n'y a pas encore d'écran géant sur les places des villages ou en ville.
10:51 En revanche, la ferveur et l'intérêt, vous le retrouvez partout.
10:54 Vous la retrouvez dans les bars, dans les restaurants,
10:57 vous la retrouvez dans les clubs de rugby,
10:59 où certains suivent les matchs de l'équipe de France et d'autres matchs ensemble.
11:02 Vous la retrouvez sur l'ensemble du territoire.
11:05 Elle était très présente, très prégnante pour le match d'ouverture.
11:08 C'est peut-être un petit peu retombé avec l'Uruguay et la Namibie,
11:12 mais ça va revenir bien évidemment avec le match contre l'Italie
11:16 et les phases finales qui arriveront derrière
11:19 et la perspective de la rencontre contre l'Afrique du Sud.
11:22 Petite anecdote pour le match contre la Nouvelle-Zélande.
11:25 Eh bien ce match, vous pouviez le suivre au cinéma à Saint-Palais,
11:29 c'est une ville de l'intérieur du Pays Basque,
11:31 ou bien alors dans les jardins de l'hôtel du Palais à Biarritz.
11:34 Deux salles, deux ambiances, mais ça résume bien cette ferveur
11:37 qui est permanente quand on parle de rugby ici au Pays Basque.
11:41 Tout au long de l'année, avec Bayonne, avec Biarritz, avec les autres clubs,
11:44 mais une ferveur qui est culturelle, qui fait partie de la vie et du quotidien.
11:48 Alors vous ne vous accueillez pas de match au Pays Basque de cette Coupe du Monde.
11:52 En revanche, vous avez deux joueurs, Maxime Lucu et Charles Olivan,
11:54 ils sont bien nés chez vous ?
11:56 Eh oui, Saint-Pé-sur-Nivelle, formés à Saint-Pé-sur-Nivelle,
11:59 Maxime Lucu et Charles Olivan.
12:01 Leurs pères respectifs ont joué ensemble dans ce club.
12:04 Charles Olivan s'est révélé à Laviron-Bayonne.
12:07 Très rapidement, on a vu toute l'étendue de son talent.
12:11 Ensuite, il est parti à Toulon.
12:13 Maxime Lucu s'est révélé au Biarritz Olympique Pays Basque,
12:16 comme quoi tout est possible au Pays Basque.
12:19 On peut se révéler à Bayonne, on peut se révéler à Biarritz.
12:21 Maxime Lucu, sur une saison, il avait tenu à bout de bras et à bout de pied
12:25 cette équipe de Biarritz qui était en difficulté en Pro D2.
12:29 Ensuite, il a rejoint l'UBB.
12:32 Donc, bien évidemment, il y a un regard particulier autour de ces deux joueurs.
12:36 Il y a une question, celle qui concerne Maxime Lucu.
12:39 Si Antoine Dupont ne devait pas revenir, est-ce que ce sera lui le titulaire indiscutable ?
12:44 Ça, la question, elle existe.
12:47 Les gens en parlent.
12:48 Et puis, pour Charles Olivan, pareil, si Antoine Dupont ne revient pas,
12:52 ce sera certainement lui le capitaine de l'équipe de France.
12:56 Mais ça rappelle aussi que le Pays Basque est une terre de formation de joueurs.
13:00 Imanol Arrénordocchi, c'était à Saint-Jean-Pied-de-Port à l'époque,
13:04 avant de se révéler à la section paloise.
13:06 Camille Lopez, dont on a beaucoup parlé la saison dernière,
13:09 lui qui a tenu à bout de bras l'aviron Bayonne,
13:11 c'est l'école de rugby de Moléon.
13:13 Et de tous ces clubs, il en ressort des joueurs que vous retrouvez un peu partout
13:17 dans le top 14 et en équipe de France.
13:19 Donc, c'est la marque de quelque chose qui compte et qui est important.
13:23 Alors, la question de Maxime Lucu pour remplacer Antoine Dupont.
13:25 Imanol Arrénordocchi, avant de dire un mot du 3e ligne Charles Olivon,
13:29 qui est plus votre poste évidemment.
13:31 Actuellement, vu la Coupe du Monde qui se joue,
13:39 il y en a 60 millions de sélectionneurs en France, un peu plus même.
13:42 Donc, moi, je n'ai pas un avis tranché sur la question,
13:47 parce que c'est vrai que Maxime Lucu, il a quand même cette capacité
13:50 à énormément rassurer quand il rentre, à gérer de par son expérience.
13:54 Mais on a aussi vu que quand il a débuté les matchs,
13:58 il a fait de très belles manières, parce que c'est un leader hors pair,
14:01 c'est un gagneur incroyable.
14:03 Donc, je pense que par rapport à la hiérarchie,
14:07 c'est lui qui devrait certainement entamer le match
14:11 si Antoine Dupont ne pouvait pas débuter la rencontre.
14:16 Ce sera lui ou Baptiste Couilloux.
14:17 Et d'après les derniers entraînements, la Chasub, elle était plutôt pour Lucu.
14:20 Et Charles Olivon, c'est le capitaine naturel en l'absence d'Antoine Dupont,
14:23 si jamais.
14:24 Oui, oui, Charles, c'est lui qui est quand même au départ
14:30 et à l'initiative du renouveau du 15 de France.
14:34 C'est lui qui était capitaine avant Antoine Dupont,
14:37 quand Fabien Galtier a redistribué les cartes
14:40 et a fait confiance à une nouvelle génération.
14:44 Un rôle qu'il a endossé à merveille avant de se blesser.
14:48 Donc, naturellement, c'est lui qui endossera le rôle de capitaine dans cette équipe.
14:52 Merci beaucoup Yves Tussaud de France Bleu Pays Basque
14:55 de nous avoir donné quelques nouvelles.
14:57 On ne remet pas la peigne à Bayonna, parce que le fichier s'est autodétruit.
15:01 En raison de la présence d'Imanol Aréinordoky.
15:06 Salut Yves !
15:07 Avec le 0810 055 056,
15:19 on prend la direction de la Dordogne où nous écoute Virginie.
15:23 Bonsoir Virginie !
15:24 Oui, bonsoir !
15:25 La Dordogne ou en Dordogne, Virginie ?
15:28 À France Magne, entre Périgueux et Brive.
15:31 Eh bien, on salue France Bleu Périgueux.
15:34 Merci de votre fidélité à France Bleu, Virginie.
15:38 L'emblème de l'équipe du Pays de Galles ?
15:41 Donc, le Poirot.
15:43 Le Poirot, absolument.
15:44 Je vous offre avec plaisir le livre de Richard Escoe,
15:47 50 euros pour la coupe du monde de rugby chez Solar Éditions.
15:51 Richard Escoe, confrère de l'équipe.
15:54 On parle également, Virginie, de la santé des joueurs.
15:57 C'est vrai qu'Anthony Gelon est revenu très vite.
16:00 Antoine Dupont pourrait également revenir très vite.
16:03 Vous avez le sentiment que des fois, on oublie un peu la santé des joueurs
16:07 ou ça ne vous inquiète pas ?
16:09 Ah ben, ça m'inquiète un petit peu.
16:11 Il y a mon fils qui joue du rugby au Cap Périgueux.
16:15 Au Cap Périgueux, très joli club.
16:18 Et de temps en temps, vous avez un petit peu peur qu'il puisse se blesser ?
16:22 Eh ben, tout à fait.
16:23 C'est pour ça qu'on met toutes les protections qu'on peut mettre.
16:26 Avec des protections de roller, le petit.
16:28 Voilà, les protections.
16:31 Le casque, quoi.
16:34 Voilà, ça vous les donne.
16:36 C'est un ancien troisième ligne qui a un peu allumé le pétard.
16:39 Il m'a donné la réunordoquiste Olivier Magne sur X Twitter
16:42 qui dit qu'il faut que ce soit d'abord l'intégrité physique des sportifs
16:47 la priorité absolue, quelle que soit la compétition.
16:50 De ce que je vous ai entendu dire depuis 18h,
16:52 Emmanuel, vous faites confiance aux joueurs et aux staffs ?
16:56 Ben, bien entendu.
16:57 De toute façon, c'est le joueur qui aura le dernier mot.
17:01 Je pense qu'Olivier Magne,
17:03 si on lui avait posé la question de jouer un quart de finale
17:06 et qu'il y essorait des plumes,
17:09 je pense qu'il aurait quand même décidé de jouer.
17:12 Parce que quand on est devant l'action et qu'on a un tel match à jouer,
17:16 quelles que soient les conséquences,
17:18 à part ne plus jouer jamais au rugby,
17:21 je pense qu'on prend le risque d'être sur le terrain.
17:25 Je pense qu'aujourd'hui, il y a assez de choses qui sont mises en place
17:28 pour que les joueurs soient préservés.
17:30 La santé des joueurs, on n'a qu'à voir sur les matchs.
17:32 Le moindre mauvais geste, il est sanctionné.
17:35 Donc voilà, les joueurs sont préservés.
17:37 Quand vous jouez Olivier Magne, il y avait des coups de genoux,
17:40 il y avait des embarchées sur les joueurs.
17:42 Il y a beaucoup de choses qui étaient quand même tolérées.
17:45 J'ai l'impression qu'Olivier Magne, il ne s'en sort pas trop mal.
17:49 Je comprends sa position, mais je pense qu'il en rajoute un peu.
17:55 Et comme il est le beau frère de Raphaël Ibanez,
17:57 qui est dans le stade de l'équipe de France,
17:59 je ne veux pas être au prochain repas de famille.
18:01 Je ne sais pas trop comment on va tourner.
18:03 Il y a peut-être un peu de ça.
18:06 Avec Richard Hurt.
18:08 Exactement.
18:10 On ne révèle pas tout sur la famille ce soir, promis.
18:12 Merci à Virginie à l'écoute de France Bleu.
18:16 Périgord d'avoir participé à ce MAG 100% Coupe du Monde de France Bleu.
18:19 Une Coupe du Monde qui impacte également les villes qui sont camps de base.
18:33 Le Portugal est à Perpignan, l'Italie est à Bourgogne-Jalieu,
18:36 la Géorgie à La Rochelle-Île-de-Ré.
18:38 Les Anglais sont au Touquet-Paris-Plage dans les Hauts-de-France.
18:41 Les joueurs et l'ensemble du staff,
18:43 il faut imaginer un groupe de 70 personnes,
18:45 ont posé leur valise à l'hôtel Holiday Inn.
18:47 Et ce jusqu'au 5 octobre.
18:49 Stéphane Barbero de France Bleu Nord.
18:51 Le moins qu'on puisse dire, c'est que les Anglais sont assez visibles.
18:54 Entre les entraînements, les séances de muscu,
18:56 les parties de golf pour décompresser,
18:58 les joueurs du 15 de la Rose s'accordent des sorties en ville,
19:01 raconte Sébastien Legrand, le responsable adjoint du Café des Sports.
19:04 On les voit de temps en temps se balader rue Saint-Jean,
19:06 à vélo ou à pied, ils disent bien bonjour aux gens, etc.
19:09 On peut les arrêter, demander des autographes, selfie, etc.
19:12 Il n'y a pas de soucis, ils sont ouverts.
19:14 Ouverts aussi les bars qui profitent de cette Coupe du Monde
19:16 pour retransmettre les matchs et faire le plein de touristes anglais.
19:19 Il y a une atmosphère, on le sent, au rugby, au Touquet,
19:22 ça a ramené beaucoup d'Anglais.
19:24 C'est une bonne clientèle, on ne va pas s'en cacher.
19:26 De bons clients, les Anglais, ce que confirme ce serveur du bar-restaurant,
19:29 le Globetrotter.
19:30 Ils consomment beaucoup, ils ne regardent pas la dépense,
19:32 et après c'est vrai que ce sont des clients qui ne sont pas chiants en général.
19:36 Ce ne sont pas des râleurs, ce n'est pas comme nous les Français,
19:39 où ça ne va jamais.
19:40 Et puis c'est vrai que pendant cette période-là,
19:42 qui est une période un peu creuse pour nous ici,
19:44 ça nous fait vivre en fait.
19:46 Les touristes qui séjournent en ce moment au Touquet
19:48 ne sont pas venus exprès pour voir les joueurs de leur équipe nationale,
19:51 mais c'est l'occasion de les encourager,
19:52 même si ce supporter ne se fait guère d'illusion pour remporter la Coupe du Monde.
19:56 Je ne peux pas croire qu'on va gagner.
19:58 Je ne peux pas croire qu'on la gagnera.
20:00 Mais plus on ira loin et meilleur on sera.
20:02 Les équipes qui peuvent gagner, c'est la France, l'Irlande ou la France du Sud.
20:06 Verdict le samedi 28 octobre pour la finale au Stade de France.
20:10 Stéphane Barbero de France Bleu Nord et la délégation anglaise
20:13 qui est donc au Touquet Paris-Plage.
20:15 En trois Coupes du Monde, Imanol Harinordoki,
20:17 vous avez des souvenirs de Camp de Base.
20:19 C'est un endroit où la compétition se gagne aussi, le Camp de Base ?
20:22 C'est important de la vivre la Coupe du Monde,
20:26 d'en être acteur.
20:28 Forcément, si le lieu est sympa et qu'on peut en profiter,
20:32 on est plus performant sur le terrain.
20:35 Si on est enfermé comme nous, par exemple, en 2007 à Marcoussis,
20:39 ça devient plus compliqué.
20:41 Il y a de meilleurs souvenirs en Australie 2003 ou en Nouvelle-Zélande 2011 ?
20:45 En 2003 en Australie, c'était assez fabuleux,
20:48 parce qu'on était à Bondy Beach.
20:50 On sortait des entraînements et on allait faire la récup à la plage.
20:55 C'était plutôt agréable.
20:57 On était dans des bonnes dispositions mentales
20:59 pour être performant sur le terrain.
21:02 Il faut juste faire attention à ne pas trop s'éparpiller.
21:05 Ça favorisait la vie de groupe.
21:07 On peut aussi, c'est juste qu'il fait plus froid.
21:10 Imanol Harinordoki, on parlait des Anglais.
21:12 Vous avez des souvenirs de crunch, la peur des Anglais ?
21:15 On ne peut pas les jouer avant le début final,
21:17 mais est-ce qu'on peut avoir peur d'eux dans ce Mondial ?
21:19 Est-ce que ça vous inquiète ?
21:21 Non, je ne suis pas inquiet.
21:23 Ils ont quand même un niveau rugbistique qui est faible.
21:27 Maintenant, attention à ne pas leur donner trop confiance.
21:32 On a vu sur des matchs qu'ils arrivent à maîtriser certains sujets.
21:36 Notamment, ils ont retrouvé une défense et de l'agressivité collective,
21:40 alors que c'est quelque chose qu'ils n'avaient pas par le passé.
21:43 Avec George Ford aussi, qui est en feu au niveau du pied.
21:48 Suivant les décisionnements des matchs,
21:53 j'ai un souvenir des Anglais en 2003,
21:56 je n'étais pas favori, et en demi-finale, il pleuvait.
21:59 Ils nous ont fait des ballons portés, ils ont tapé en touche,
22:01 ils ont mis les points au pied.
22:03 On a pris 27 points au pied, quelque chose comme ça.
22:06 Ça se souvient trop bien.
22:08 Et finalement, c'est eux qui ont gagné la Coupe du Monde.
22:11 À partir du moment où on joue les phases finales,
22:14 et qu'on arrive en demi-finale, tout devient possible.
22:17 J'espère qu'ils n'iront pas trop loin dans la compétition.
22:19 Rappelons que c'est la seule nation de l'hémisphère nord
22:22 à avoir remporté la Coupe du Monde, les Anglais.
22:25 Merci beaucoup, Emmanuel Arinordoqui.
22:27 Je retiens que le camp de base à Marcoussis en 2007 n'était pas une bonne idée.
22:31 La preuve, le stade s'est installé à Roymal Maison.
22:33 Donc quittez le camp de base, c'est sans doute peut-être une bonne idée.
22:37 Merci beaucoup Emmanuel Arinordoqui d'avoir été notre grand témoin ce soir.
22:41 Belle soirée et belle Coupe du Monde à vous.
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22:55 Merci Kevin Blondel.
22:57 Bonne soirée, belle Coupe du Monde et allez les Bleus !