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[#Reportage] Libreville : mouvement d'humeur des agents du groupe CECA GADIS

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Transcription
00:00 Aujourd'hui nous venons révendiquer, nous venons insister à ce qu'elle parte d'ici.
00:12 Nous sommes des pères, des mères de famille, des grands frères, des aînés dans les familles,
00:18 des grands-pères, des grands-mères. On nous dit, on nous enlève au travail abusivement.
00:26 Nous allons nourrir nos enfants, nous avons des enfants à nourrir, nous avons des maisons à payer.
00:33 Et aujourd'hui ce qui est plus aberrant c'est quoi ? La direction générale arrive,
00:41 ils viennent appuyer pour soutenir cette dame. Nous disons non, nous ne voulons plus être sous
00:50 sa couverture, nous ne voulons plus qu'elle nous gère. La direction générale vient nous parler que
00:58 depuis 2015 jusqu'à aujourd'hui nous sommes surendettés. Notre magasin ne produit pas,
01:05 notre magasin est le dernier des magasins CKGadis. Mais nous, nous constatons que malgré ce qu'il a
01:15 parlé, ça ne fait pas un mois qu'ils sont venus déposer une dotation de deux véhicules. Une à
01:24 valeur de 28 millions, 48 millions, de 48 millions les deux. Une pour la directrice, une un véhicule
01:37 de service qui est devenu le véhicule de son fils bien-aimé. Aujourd'hui nous disons, nous sommes
01:46 à bout, nous voulons leur départ, leur départ parce qu'ils sont à deux, leur départ. Alors
01:55 nous avons fait appel aux médias pour que notre président de la république qui veut l'évolution
02:04 des gabonais, qui veut le changement, qu'il jette un regard particulier sur nous, le personnel,
02:12 le super CKGadis. Nous venons le matin pour travailler, tu viens avec la volonté que je
02:19 m'en vais là au travail. Mais quand tu arrives tu es stressé parce qu'il y a des injures,
02:24 il y a le manque de respect, il y a un mépris. Les lettres d'avertissement, dans tout on parle
02:31 avec les lettres. Nous qui sommes à la caisse, les tapis ne coulissent même pas. Mais il n'y a pas
02:38 l'argent à la société, nous ne produisons pas. Mais il y a les dotations de véhicules de 48
02:43 millions. On ne paye pas les outils de travail mais on nous accuse tous les jours. Donc nous
02:48 voulons qu'aujourd'hui même, pour qu'on ouvre ce magasin, il faudrait qu'ils partent. Dès qu'ils
02:56 vont sortir du portail, on va ouvrir le magasin. Quand on nous envoie à l'immédiat un chef,
03:02 nous allons ouvrir le magasin. Et que ce chef là aussi vienne nous considérer,
03:07 vienne nous respecter parce que c'est nous qui produisons. Si l'argent rentre à la CK,
03:13 c'est notre effort. Une comme moi, j'ai commencé à la CK dans la chaleur, avec les petits brassards
03:20 en l'air. Aujourd'hui nous avons des magasins climatisés. J'ai mon effort là-dedans. Alors
03:25 monsieur le président de la République, nous comptons sur vous parce que nous savons que la
03:31 justice doit se faire maintenant au Gabon. Et nous voulons, comme vous avez amené le slogan qui dit
03:38 « C'est enfin notre sort vers la félicité ». Merci papa. À l'endroit de monsieur Essenguer,
03:51 nous voulons dire que dorénavant, qu'il jette un regard particulier dans les profondeurs,
03:58 dans les départements parce que la comédie a trop duré. Les gens se sont affiliés. Ils ont fait
04:07 des copinages au sein de la société. Pour que tu évolues, il faudrait que tu sois amie à tel,
04:12 tu sois amie à tel. Mais nous qui n'avons pas d'amis, vous voulez que je vous montre mon
04:15 bibliothèque ? Vous allez pleurer. Mais si je vous dis ma durée, le nombre d'années que j'ai à la
04:20 CK, c'est triste. Mais nous voulons que justice soit faite. J'ai travaillé, j'ai plus de 25 ans de
04:28 service. Je veux que justice soit faite. Mon effort. Alors que papa Essenguer veille sur nous.
04:38 Parce que je sais que c'est un bon père, papa Essenguer. Quand nous nous retrouvons même au
04:44 géant qui attend son discours, ce sont les gens qui salissent la CK. Mais ça c'est un monsieur,
04:51 c'est un homme. Un applaudissement pour monsieur Essenguer. Quels sont les motifs finalement ?
05:02 Je ne sais même pas ce qu'il faut vous dire. Donc si j'ai une blouse de travail, je ne peux pas
05:17 amener ma blouse à la maison la laver. Ou j'ai mes gants que je travaille avec, je ne peux pas
05:22 mettre dans mon sac pour que je revienne avec ça demain. Nous sommes africains. Je ne peux pas
05:28 aussi laisser ma blouse traîner. Je pars avec, je reviens avec. Ça devient une histoire de lettres
05:34 ou de licenciements, je ne sais pas. Alors vous dites encore qu'elle s'appelle comment la directrice ?
05:39 Madame Habib Alaa Badia. Elle est marocaine. Et son fils c'est Choribé Mombo, un gabonais.
05:50 Donc nous voulons leur départ. Et les revendications c'est tous les jours. Ils
05:58 savent comment nous sommes payés. Là où ils sont là-bas sur leur trône, ils savent. Nous nous
06:04 sommes là pour travailler pour eux. Donc nous voulons. Une comme moi, je suis à la fin. J'avais
06:11 demandé le départ volontaire, ils m'ont retardé. Pourquoi je ne sais pas. En me promettant qu'on va
06:15 vous ajouter quelque chose. Jusqu'aujourd'hui je n'ai jamais rien vu sur mon bulletin. Alors je
06:21 viens réclamer ce qui me revient de droit pour que je n'ai pas tant de paix. Le changement de
06:28 catégorie. Il y a eu une loi au Gabon, mais la loi n'a jamais été appliquée à la CKGADIS. Et
06:40 nous ne voulons plus le Citra-Sega. C'est le syndicat de la CKGADIS. Nous voulons un syndicat
06:46 libre, neutre. Là où chacun est libre d'aller s'exprimer et de l'amener à lui défendre quand
06:52 il s'agit. Si moi aujourd'hui j'amène Kossiga me défendre, la CK va me licencier parce que c'est
06:59 pas Citra-Sega qui m'a défendue. Alors nous voulons que ça soit dorénavant, que chacun adhère à ce
07:09 syndicat qu'il veut. Merci. Trop parlé, pour l'instant je m'arrête par là. Merci.
07:17 Merci.
07:17 [Musique]

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