Retrouvez comme tous les lundis en direct à 19h, Tant qu'il y aura des Gones, votre émission 100% #OL, avec Razik Brikh, Nicolas Puydebois et notre invité Michel Dehan (coach mental spécialisé dans le processus d'accès à la performance). Ensemble, ils reviennent sur la nouvelle défaite lyonnaise à Brest (0-1). L'OL se rapproche-t-il de la Ligue 2 ? Ils évoquent également la dimension mentale après le remplacement de Laurent #Blanc par Fabio #Grosso.
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SportTranscription
00:00:00 *Générique*
00:00:11 Qui ne sent point son mal est d'autant plus malade !
00:00:14 Salut à tous, bienvenue sur le plateau de Tankardagon,
00:00:16 votre émission consacrée à l'actualité de l'Olympique lyonnais.
00:00:19 Chaque lundi, c'est votre thérapie et il est présent sur ce plateau,
00:00:23 c'est notre consultant de choc, Nicolas Putebois.
00:00:25 Salut Nico !
00:00:25 Salut Razik, salut à tous !
00:00:26 Thérapie olympique lyonnais.
00:00:27 Ouais, ouais, j'ai jamais entendu un cow-boy faire ta citation,
00:00:31 vu que t'es venu à cheval.
00:00:33 *Rires*
00:00:34 J'allais me chambrer par rapport à ma chemise Nico Putebois,
00:00:36 mais tu as raison, tu as bien raison,
00:00:37 mais c'est aussi olympique lyonnais version USA.
00:00:40 C'est vrai.
00:00:40 Qu'on le veuille ou non.
00:00:41 C'est vrai.
00:00:42 Ah Nico !
00:00:43 À la sauce américaine.
00:00:44 À la sauce américaine.
00:00:45 Tu veux marquer des bons points.
00:00:46 Notre invité, c'est Michel Dehan, coach mental.
00:00:49 Exact.
00:00:50 Merci Michel d'avoir accepté l'invitation.
00:00:52 Content d'être avec vous.
00:00:54 Coach mental, qu'est-ce que ça veut dire d'ailleurs ?
00:00:56 Alors un coach mental, c'est la personne qui travaille sur la dimension du mental,
00:01:00 au même titre que vous avez un entraîneur physique, technique, biologique, etc.
00:01:08 Et donc c'est une dimension qui est très peu travaillée, notamment en France,
00:01:14 mais qui a tout son poids.
00:01:17 Alors simplement parce que tous, autant qu'on est,
00:01:20 on travaille le mental, mais d'une façon empirique.
00:01:22 Donc nous, notre travail, c'est de former, éduquer sur cette dimension-là,
00:01:27 qui est une dimension très pragmatique.
00:01:29 Très pragmatique.
00:01:30 On aura l'occasion tout au long de cette émission de l'évoquer.
00:01:33 Et comme chaque lundi, 19h.
00:01:34 Ben oui, 19h maintenant Nico, on n'est pas en retard.
00:01:37 C'est 19h, tous les lundis, en direct sur toutes les plateformes,
00:01:40 sur Twitch, sur Twitter, sur Facebook, sur YouTube.
00:01:43 N'hésitez pas d'ailleurs à nous laisser vos commentaires.
00:01:46 Et on a un petit bonjour du Canada, de JJ, qui est originaire de Bron,
00:01:50 comme Nico Pulbois.
00:01:52 On vous salue.
00:01:52 Bienvenue, salut.
00:01:53 On va enchaîner messieurs, parce qu'on a un programme très vaste Nico,
00:01:57 on va essayer de respecter l'heure, parce que nous on déborde,
00:01:59 parce que c'est notre thérapie du lundi.
00:02:01 Il y a beaucoup de mots, M-A-U-X,
00:02:04 Michel, justement, concernant cet Olympique lyonnais.
00:02:08 Premier thème messieurs, de TKYDG.
00:02:10 Premier thème avec sept défaites,
00:02:20 Nico Pulbois à Brest de l'Olympique lyonnais.
00:02:22 Ton regard justement sur cette défaite lyonnaise.
00:02:26 Mon regard, j'aurais tendance à dire que l'heure est grave.
00:02:30 Ça n'arrive pas qu'aux autres.
00:02:31 On le répète depuis une saison et demie, voire deux saisons.
00:02:35 On peut faire partie de la charrette à un moment ou un autre,
00:02:37 surtout que quand on voit l'effectif brestois,
00:02:40 quand on voit l'intensité dans le pressing,
00:02:43 dans les duels qu'a pu mettre cette équipe de Brest,
00:02:45 et quand on voit l'inactivité de nos lyonnais,
00:02:48 il y a un monde d'écart et ça fait peur.
00:02:53 Parce qu'on estimerait, en début de saison,
00:02:57 que ce soit plutôt l'inverse qui se produise.
00:02:59 Et Brest a fait un beau leader pendant quelques heures.
00:03:02 La responsabilité des joueurs, c'est un peu cette thématique justement, Michel,
00:03:05 parce que beaucoup de supporters disent, peut-être à juste titre,
00:03:07 qu'on a beaucoup évoqué ces dernières semaines,
00:03:10 la responsabilité des dirigeants.
00:03:12 On a évoqué aussi la responsabilité de l'entraîneur,
00:03:14 exit Laurent Ban, place à Fabio Grosso.
00:03:18 Par rapport justement à cette attente des supporters,
00:03:20 ces critiques concernant les joueurs,
00:03:22 c'est légitime, c'est normal de se poser ces questions à un moment donné,
00:03:25 et se dire, quelle est la part de responsabilité des acteurs,
00:03:27 ceux qui sont sur le terrain ?
00:03:29 Oui, alors bon, les supporters ont un lien affectif avec le club.
00:03:35 Et donc, qu'est-ce qu'ils voient ?
00:03:37 Eux, ils voient les joueurs sur le terrain.
00:03:38 Donc, ils ne voient peut-être pas,
00:03:40 ils n'ont peut-être pas conscience de tout ce qui est derrière,
00:03:42 tout ce qui se trame, toute l'organisation,
00:03:44 tout ce que veut mettre en place Fabio Grosso,
00:03:47 qui, à lire ses commentaires, ses interviews,
00:03:52 moi je trouve que je serais plutôt favorable
00:03:56 pour lui faire un crédit d'attention là-dessus.
00:03:58 Oui, d'ailleurs, par rapport aux propos, on va...
00:04:01 - Qu'est-ce qu'on va faire ? - Son engagement.
00:04:02 - Son engagement dans le discours aussi. - Exactement.
00:04:04 - Mais ce qu'on va faire justement... - Il est combatif.
00:04:05 Mais ce qu'on va faire justement, messieurs,
00:04:06 et je vois pas mal de commentaires, ne vous inquiétez pas,
00:04:08 on va essayer de répondre à toutes vos questions,
00:04:11 d'évoquer aussi ce qui se passe dans le vestiaire lyonnais,
00:04:13 en coulisses, on va tenter en tout cas.
00:04:15 Et puis aussi évoquer cette dimension mentale.
00:04:18 Ce que je vous propose, c'est d'écouter justement Fabio Grosso
00:04:21 après cette défaite à Brest,
00:04:23 et comme ça on va revenir après pour analyser la déclaration,
00:04:26 les propos tenus par Fabio Grosso.
00:04:29 Ça n'a pas été un grand match, bien sûr.
00:04:32 On a constaté qu'on a des difficultés,
00:04:36 on a constaté qu'on n'a pas beaucoup d'intensité,
00:04:40 il faut grandir notre niveau beaucoup par rapport à cette équipe.
00:04:43 Aujourd'hui on a joué contre une équipe en pleine confiance,
00:04:47 mais j'y crois.
00:04:51 Je veux travailler, je reste avec eux,
00:04:54 et dans les moments difficiles, là ça se voit,
00:04:57 les gens, les hommes, pas les joueurs, c'est important les hommes.
00:05:01 Donc assumer les responsabilités, savoir qu'on peut faire mieux,
00:05:04 et chercher de faire mieux, mais pas en les disant, mais en les faisant.
00:05:09 Voilà une partie justement,
00:05:10 une partie de la conférence de presse d'après-match,
00:05:13 signée Fabio Grosso.
00:05:14 Réaction Nico ?
00:05:15 Moi j'aime beaucoup, pas en le disant, mais en le faisant,
00:05:18 les actes à la place des paroles.
00:05:19 On les voit tous communiquer,
00:05:21 on les voit venir en conférence de presse, c'est inadmissible.
00:05:23 Ça fait des semaines qu'ils nous disent que c'est inadmissible,
00:05:25 mais dans les actes, dans les faits, il n'y a aucune cohérence avec leurs propos.
00:05:29 Il n'y a pas de changement.
00:05:31 Après, il essaie lui de remettre un nouveau cadre, un nouveau fonctionnement.
00:05:40 J'ai cru comprendre de la part des joueurs
00:05:41 qu'il fallait qu'ils comprennent ce que demandait le coach.
00:05:45 Je ne sais pas où on est, leur QI football,
00:05:46 mais on est tombé un peu bas s'ils ne comprennent pas
00:05:48 ce que veut mettre en place Fabio Grosso aujourd'hui, depuis son arrivée.
00:05:52 Michel, par rapport à ses propos de Fabio Grosso ?
00:05:53 Moi ce que j'ai bien aimé, c'est la complémentarité entre les hommes et les joueurs.
00:06:00 C'est-à-dire qu'en fait, on fait un amalgame.
00:06:03 Quand on parle de confiance,
00:06:05 on doit faire la différence entre la personne et ce qu'elle fait.
00:06:08 Voilà, on peut très bien avoir confiance en quelqu'un,
00:06:11 mais pas confiance dans sa capacité à conduire un 35 tonnes par exemple.
00:06:16 Là, il fait la différence entre les hommes.
00:06:19 Donc je pense que la première étape, c'est que ces hommes aient confiance en lui,
00:06:23 et inversement, et puis qu'ensuite, il y a la notion du terrain, du jeu.
00:06:29 Au moins, ça me plaît bien ça.
00:06:31 Moi je suis d'accord, c'est par rapport aux responsabilités.
00:06:33 C'est la force de caractère des joueurs qui va faire la différence,
00:06:35 pour sortir du marasme dans lequel on est.
00:06:38 C'est là qu'on voit la force de caractère et l'état d'esprit des hommes.
00:06:42 Et c'est les hommes qui vont faire la différence.
00:06:45 Ce n'est pas le très bon joueur, ce n'est pas le joueur excellent.
00:06:47 Le joueur talentueux, s'il n'a pas le bon état d'esprit,
00:06:49 il va tirer le groupe vers le bas.
00:06:51 Alors qu'un homme peut-être un peu moins talentueux,
00:06:54 mais avec une vraie force de caractère, qui a vraiment envie de s'en sortir,
00:06:57 lui fera le nécessaire pour sortir le club de cette situation.
00:07:00 On a connu ça, moi j'ai connu ça à Nîmes,
00:07:03 où on s'est sauvé la dernière journée face à Brest,
00:07:05 avec le Nîmes Olympique.
00:07:07 La remontée a eu lieu à partir du mois de décembre,
00:07:11 et on a souffert tous ensemble,
00:07:13 parce qu'on avait décidé, entre hommes,
00:07:16 de mettre nos qualités de footballeurs au service du club.
00:07:18 La responsabilité, elle est technique, comportementale ?
00:07:21 Comment vous voyez ?
00:07:23 Alors, moi je pense que le point de départ, c'est le joueur, c'est la personne.
00:07:29 On part, à mon sens bien sûr,
00:07:32 on part toujours de l'individuel pour aller au collectif.
00:07:34 Si un joueur est en difficulté,
00:07:39 si le groupe est soudé,
00:07:41 tout le groupe va aller vers lui pour l'aider à remonter.
00:07:45 Si le groupe n'est pas soudé,
00:07:47 certains vont se frotter les mains en disant "ça fait un concurrent de moins".
00:07:50 Donc c'est vraiment la notion de groupe et de confiance, d'abord entre les hommes.
00:07:56 Et par rapport à Fabio Grosso, des choix forts,
00:07:58 concernant notamment Alvero,
00:07:59 qui arrive en retard à la causerie d'avant-match.
00:08:02 Oui mais on n'a jamais vu ça à l'Olympique,
00:08:03 les joueurs faisaient ce qu'ils voulaient.
00:08:04 On l'a vu par le passé, mais on ne le voit plus dernièrement.
00:08:08 Il y a des jeunes qui nous regardent, on est sur Twitch.
00:08:09 On ne le voyait plus dernièrement, effectivement.
00:08:11 Ça, ça fait partie des règles de conduite,
00:08:12 c'est des règles de base, on est professionnels, c'est un métier.
00:08:15 Il y a des gens qui vont les matins, qui vont pointer pour aller dans leur boulot.
00:08:19 Toi, tu n'as qu'une chose à faire, c'est d'être à l'heure à la causerie.
00:08:21 C'est la moindre des choses que ton coach te sanctionne si tu n'es pas capable,
00:08:24 alors que tu es footballeur professionnel,
00:08:26 d'arriver à l'heure à la causerie et que tu n'as que ça à faire de la journée.
00:08:29 Normalement, Nico, on sait très bien que ça a déjà arrivé il y a des années.
00:08:31 Je ne voulais pas qu'on parle du GolFC, mais en premier match de la saison,
00:08:35 trois retards, mais peu importe, c'est du football, c'est du management.
00:08:38 Jusqu'à présent, les joueurs étaient couverts par l'ancienne direction.
00:08:40 Jusqu'à présent, les joueurs avaient pris le pouvoir
00:08:43 et personne les faisait tomber de leurs pieds d'estal.
00:08:46 Sauf qu'aujourd'hui, sportivement, ils le sont tombés d'eux-mêmes.
00:08:48 Donc aujourd'hui, il y a un nouveau mode de fonctionnement
00:08:51 qui doit être mis en place, une nouvelle rigueur, une nouvelle discipline.
00:08:54 Et il n'y a que ceux qui voudront apporter leur qualité individuelle,
00:08:58 mais au collectif, parce que l'intérêt supérieur, on le dit souvent dans cette émission,
00:09:02 c'est que chacun doit apporter sa pierre à l'édifice pour atteindre un objectif commun.
00:09:05 Donc chacun apporte ses qualités propres à l'objectif commun.
00:09:09 Et là, aujourd'hui, quand tu joues que pour toi,
00:09:11 et que ton centre d'intérêt, c'est ton nombril, donc c'est ton égoïsme ou ton égocentrisme,
00:09:16 l'objectif commun, il est loin.
00:09:18 Sauf que pour sortir de cette situation-là,
00:09:20 ça va passer par l'individu qui se met au service du collectif, comme l'a dit Michel.
00:09:23 Et l'améritocratie, justement, elle évoque aussi sur ce plateau, Michel.
00:09:26 On voit Fabio Grosso qui dit clairement et qui assume,
00:09:29 par rapport à la semaine d'entraînement, s'il y a des choses qui lui déplaisent,
00:09:31 le joueur sera sûrement sanctionné sur le banc pour le match, justement.
00:09:35 Et qu'il ne va pas regarder l'âge du joueur, la date de naissance, ni les statuts.
00:09:40 Moi, ce que j'ai bien aimé dans sa présentation, ça devait être la semaine dernière, le 19, il me semble.
00:09:45 Et j'ai bien aimé parce qu'il cherche à convaincre.
00:09:50 Donc ça veut dire chercher à convaincre, c'est-à-dire qu'il amène ses idées,
00:09:52 mais il va aussi écouter celles des autres.
00:09:55 Et donc, à partir de ce moment-là, il pourra, lui, peut-être se refaire une stratégie.
00:10:00 Mais moi, ça me plaît bien.
00:10:01 La difficulté, c'est qu'il parle aussi beaucoup de valeur.
00:10:04 Moi, j'ai bien aimé.
00:10:06 C'est ce qu'il fait à un homme.
00:10:06 C'est ce qu'il fait à un homme.
00:10:07 Mais alors, justement, là, quand on arrive à ce joueur qui a été,
00:10:13 qui est finalement resté dans les tribunes, c'est ça.
00:10:15 Voilà.
00:10:17 Ce joueur-là, il n'a pas respecté la règle du jeu hors du terrain.
00:10:21 Il n'a pas respecté le cadre commun.
00:10:23 Il n'a pas respecté les ordres de son équipe.
00:10:24 Tu as raison.
00:10:25 Et on a coutume de dire que ce qu'il fait une équipe,
00:10:28 c'est des valeurs communes et une règle de jeu commune.
00:10:32 Alors, c'est facile de dire ça, mais dans le sport, c'est très, très compliqué.
00:10:36 Parce que ce n'est pas des valeurs communes qui font un groupe, c'est le talent.
00:10:42 Donc, finalement, on pourrait très bien avoir une équipe avec des joueurs très, très talentueux,
00:10:48 mais qui n'ont pas les mêmes valeurs.
00:10:50 Et à partir de ce moment-là, c'est ce que tu disais aussi.
00:10:53 Là, il y aura un gros souci.
00:10:55 C'est ce qu'on a vu, il me semble, en Afrique du Sud.
00:10:57 Ça remonte un peu, mais effectivement, c'est un peu ça.
00:11:00 Oui, mais c'est ça.
00:11:01 Ça ne correspondait pas aux valeurs.
00:11:02 Et ça, c'est la grosse difficulté du sport professionnel.
00:11:04 Alors, c'est Jérémy.
00:11:05 Jérémy, il nous dit ça encore une fois en en direct.
00:11:07 Bienvenue à tous ceux qui nous rejoignent sur le plateau de Tancar à Dégone.
00:11:10 Jérémy, dans une société où l'individualisme est devenu omniprésent à tous les niveaux,
00:11:15 il va être compliqué d'inverser la tendance dans un sport où l'argent,
00:11:19 notamment, a accentué ce mal-être, je crois.
00:11:23 C'est ça, ce mal-être.
00:11:24 Est-ce que vous êtes d'accord avec lui ?
00:11:26 C'est compliqué quelque part aujourd'hui par rapport aussi à l'argent roi,
00:11:31 le sport business qui a pris le dessus malheureusement.
00:11:33 Il assène une vérité.
00:11:34 Oui.
00:11:35 N'empêche que c'est tout l'art d'un coach de faire adhérer à ses idées et à son projet
00:11:40 les individualités égoïstes.
00:11:42 Parce qu'effectivement, le foot professionnel, c'est un sport individuel dans un sport collectif.
00:11:47 Quand on négocie notre contrat, on est seul face aux dirigeants et on n'en a rien à faire
00:11:53 de nos coéquipiers qui gagnent dix fois moins ou qui gagnent autant que nous.
00:11:56 On va défendre notre bout de gras parce qu'on défend ses intérêts propres.
00:12:01 Mais une fois qu'on fait partie d'une bannière, d'une institution, qu'on enfile ce maillot
00:12:04 rouge et bleu, on défend l'institution et on défend l'objectif commun, l'objectif
00:12:09 du club, l'objectif supérieur du club.
00:12:11 C'est ce qu'on ne voit plus aujourd'hui à l'OL.
00:12:13 C'est-à-dire que la plupart des joueurs, grâce à leur contrat ou leur statut, ont
00:12:18 gagné un certain confort.
00:12:19 Et aucun staff, jusqu'à présent, n'a réussi à sortir les joueurs de ce confort.
00:12:24 Et le confort affaiblit l'homme, comme les compliments affaiblissent l'homme.
00:12:28 Et aujourd'hui, les fameux cracks, à force de dire que c'est des cracks, ils ne vont
00:12:32 pas sortir leur zone de confort ou d'agrandir leur zone de confort pour devenir meilleur.
00:12:35 Ils ne vont pas repousser leurs limites.
00:12:36 Et ceux qui arrivent avec un statut de champion du monde, de "j'ai joué dans les grands
00:12:40 clubs européens" et ainsi de suite, arrivent en pays conquis sans repousser leurs limites
00:12:44 non plus.
00:12:45 Et en fait, tout le monde aujourd'hui est assis dans une position confortable.
00:12:49 La soupe est bonne.
00:12:50 Du gardien jusqu'au dernier des remplaçants.
00:12:52 Et personne n'essaie de bousculer cette fameuse hiérarchie et personne ne fait en
00:12:58 sorte de respecter ce beau maillot et ce beau club.
00:13:01 Staff compris, direction compris.
00:13:03 Tout le monde est dans un confort aujourd'hui, sans manquer de respect.
00:13:06 Parce que je connais beaucoup de monde dans ce club-là, mais je sais très bien que l'état
00:13:09 d'esprit qu'ils avaient il y a 15 ans ou 20 ans quand moi j'y étais, ce n'est
00:13:11 plus du tout le même aujourd'hui.
00:13:12 Tout le monde s'est installé et tout le monde est installé.
00:13:14 Et dès l'instant où on est installé, on fait moins d'efforts pour pouvoir progresser.
00:13:17 On va prendre un tweet justement.
00:13:19 Pour la stagnation, pour le déclassement.
00:13:21 Bien sûr.
00:13:22 Si c'est possible d'avoir le tweet précédent, justement, je l'ai raté en régie, si c'est
00:13:25 possible.
00:13:26 Justement, quelqu'un qui parlait par rapport au statut, qui nous disait "oui, c'est
00:13:28 bien beau la méritocratie, mais c'est plus facile de mettre Ryan Cherki sur le banc
00:13:34 que par exemple Corotante au Lysso".
00:13:36 Est-ce que vous l'entendez ça par exemple ?
00:13:38 Oui, vas-y.
00:13:39 Là, par rapport au coup, enfin pour le coup, Fabio Grosso, c'est son premier 11, c'est
00:13:45 sa première composition d'équipe au bout de 4 jours d'entraînement.
00:13:47 Donc en fait…
00:13:48 Donc au piano, au piano.
00:13:49 Ben oui, il est obligé de faire des choix sur un moment court avec une équipe qui est
00:13:53 en déficit de confiance.
00:13:54 Ça, il faut l'admettre malgré tout.
00:13:56 Le ballon va certainement plus facilement brûler les pieds à une équipe en perte de
00:13:59 confiance qu'à une équipe comme Brest qui était en totale confiance.
00:14:02 Mais par contre, il va changer, il va évoluer de semaine en semaine, il va bien s'apercevoir
00:14:08 peut-être de l'apport d'un Ryan Cherki.
00:14:10 Après, il faut aussi voir l'attitude de l'entraînement sur les 4 derniers jours.
00:14:13 Il faut voir aussi ce qui se passe au sein…
00:14:15 L'état gassé.
00:14:16 L'état gassé Fabio Grosso sur certaines…
00:14:17 Au sein d'un vestiaire.
00:14:18 Certaines séances.
00:14:19 Les fameux leaders qui en sont peut-être pas, les fameuses attitudes qu'il va falloir
00:14:23 changer certainement si on veut jouer à condition que la direction laisse à Fabio Grosso la
00:14:27 latitude de pouvoir imposer ses idées et de pouvoir faire ses choix.
00:14:30 Et là encore, il est cohérent avec son discours parce qu'il a expliqué qu'il était prêt
00:14:36 à prendre des risques.
00:14:37 Donc effectivement, de laisser Ryan Cherki sur le banc.
00:14:41 Son discours est très cohérent je trouve.
00:14:43 On regarde les statistiques.
00:14:46 Effectivement.
00:14:47 Pour en revenir à Ryan Cherki, on veut tous voir des joueurs de talent sur un terrain.
00:14:53 Mais s'ils ne correspondent pas à la philosophie que veut mettre en place le coach, s'ils
00:14:57 n'ont pas l'attitude, s'ils ne respectent pas le cadre fixé par le coach, on n'est
00:15:01 pas en interne.
00:15:02 Je ne peux pas dire si c'est juste ou faux.
00:15:04 Mais en tout cas, ce choix n'a pas été fait par hasard.
00:15:06 En tout cas, il demande de jouer simple.
00:15:07 Pas de gris-gris.
00:15:08 Il n'aime pas ça Fabio Grosso.
00:15:09 Il veut jouer simple mais efficace.
00:15:10 Il va falloir devenir efficace.
00:15:11 Exactement.
00:15:12 On regarde cette fameuse stat.
00:15:16 Nico Pudebois, après cette défaite à Brest, l'OL n'a remporté aucun de ses 11 derniers
00:15:21 matchs contre des équipes de première division en incluant les matchs amicaux de 0-9 défaite.
00:15:26 C'est quasiment du jamais vu selon moi.
00:15:28 C'est que le mal est très profond.
00:15:32 Et on va enchaîner avec une déclaration signée Alexandre Lacazette, le capitaine
00:15:38 justement de cet Olympique lyonnais.
00:15:40 Et comme ça, ça va permettre justement à notre coach mental Michel Dehancq et notre
00:15:45 invité ce lundi d'analyser un peu, de décrypter ses propos.
00:15:49 On va suivre des déclarations qu'on va suivre, découvrir en deux parties.
00:15:53 On joue avec la peur.
00:15:54 Vu la situation, c'est compliqué.
00:15:56 Je vais faire attention à ce que je dis car je n'ai pas envie de déraper en direct
00:16:00 à la télé.
00:16:01 Mais ça se répète, c'est toujours pareil.
00:16:03 On se dit les choses dans le vestiaire et on fait encore les mêmes choses sur le terrain.
00:16:07 Ce n'est pas facile à nous de trouver des solutions de l'intérieur.
00:16:12 En tant que capitaine, j'essaie de parler, d'aider mes partenaires.
00:16:15 Ce n'est pas facile car c'est une nouvelle situation pour beaucoup de personnes, moi
00:16:20 le premier Michel.
00:16:21 En tant que capitaine, il faut qu'il soit vraiment validé par l'entraîneur.
00:16:28 Il faut que vraiment l'entraîneur puisse le soutenir.
00:16:32 Maintenant, il explique qu'il joue avec la peur, c'est ça ?
00:16:36 Oui, c'est ça.
00:16:37 Alors il y a deux choses.
00:16:38 Il y a la peur sur le terrain.
00:16:39 Alors est-ce qu'il joue avec la peur sur le terrain ?
00:16:41 Peut-être, je ne sais pas.
00:16:44 Dans tous les cas, la peur, si vous voulez, pour ne pas rentrer au vestiaire pendant un
00:16:51 match, quand on a peur, on est obligé d'utiliser son énergie, d'agir.
00:16:58 Autrement, on ne peut pas rester sur le terrain.
00:17:01 Et quand on utilise cette énergie, tu ne peux pas la réinvestir immédiatement dans
00:17:06 le jeu.
00:17:07 Donc finalement, sur une échelle de 100 par exemple d'énergie, si tu en dépenses déjà
00:17:16 50 pour te contenir sur le terrain, il ne te reste plus que 50.
00:17:19 Donc ça, c'est la peur sur le terrain.
00:17:23 Maintenant, la peur de dire vraiment ce qu'il a dans les tripes, je pense, c'est une question
00:17:30 de confiance.
00:17:31 Il faut vraiment que l'entraîneur l'aide à pouvoir s'exprimer dans les meilleures
00:17:36 conditions.
00:17:37 Il doit s'exprimer publiquement en tout cas.
00:17:38 Ça dépend de ce qu'il va dire.
00:17:40 Il dit que j'ai peur de déraper.
00:17:42 Mais si c'est constructif, si c'est pour construire quelque chose de nouveau, si c'est
00:17:46 pour tirer les autres vers le haut, si c'est pour emmener les autres avec lui, parle.
00:17:51 Si c'est pour être négatif et pour enterrer les autres ou enterrer l'équipe, ça ne
00:17:54 sert à rien.
00:17:55 Effectivement, tu es un capitaine, tu es un leader, tu dois montrer la voie.
00:17:58 Oui, tu as raison.
00:18:01 Mais moi, je pense qu'il doit d'abord étalonner ce qu'il a à dire à l'extérieur
00:18:04 avec ses joueurs.
00:18:05 Il ne doit pas s'exposer devant la presse.
00:18:06 Ce n'est pas ce que je dis.
00:18:07 Non, si, il peut.
00:18:08 Mais il faut déjà…
00:18:09 Attends, tu veux du buzz ?
00:18:10 Oui, je veux du buzz.
00:18:11 Non, mais il faut déjà…
00:18:12 La clarté.
00:18:13 Non, mais de la clarté.
00:18:14 Tu as raison.
00:18:15 La clarté, c'est important pour l'environnement extérieur.
00:18:18 Sinon, ne fais pas du football devant les joueurs.
00:18:19 Mais il faut d'abord étalonner…
00:18:20 Pardon.
00:18:21 Allez-y.
00:18:22 Vas-y.
00:18:23 Il me semble qu'il doit d'abord étalonner ce qu'il a à dire, si tu veux, dans le
00:18:27 vestiaire pour qu'il ait un retour de ses partenaires, du coach et dire bon maintenant…
00:18:35 Et c'est là où on va voir que c'est tous pour un et un pour tous.
00:18:38 Mais moi, ce qui me fait peur, parce qu'il parle de peur, mais moi, ce qui me fait peur,
00:18:41 c'est cet aveu d'impuissance.
00:18:42 On n'est pas préparé à ça, moi le premier.
00:18:43 Mais à un moment donné, on vous a appris à jouer ensemble, on vous a appris à jouer
00:18:47 au foot.
00:18:48 Alors oui, la situation est difficile.
00:18:50 Oui, on est dernier du championnat.
00:18:52 Mais c'est là qu'on voit vraiment ceux qui vont avoir une force de caractère, ceux
00:18:54 qui aiment ce club, plutôt que s'aimer eux-mêmes.
00:18:56 À un moment donné, il va aussi falloir prendre ses responsabilités.
00:18:59 Parce que pour aller demander un contrat, pour faire valoir ses droits, il y a du monde.
00:19:04 Mais pour répondre à ces devoirs qu'on a quand on est joueur, quand on est capitaine
00:19:09 de ce maillot-là, de l'Olympique Lyonnais.
00:19:11 Il faut un peu plus quand même en termes de caractère, en termes d'action.
00:19:19 Moi, ça m'agace d'entendre ça.
00:19:20 Oui, effectivement, faire des constats.
00:19:22 Tout le monde les fait.
00:19:23 C'est facile de faire des constats.
00:19:24 Maintenant, ce qu'on veut, c'est des actes.
00:19:25 Parce que c'est pour ça, c'est ce que dit Fabio Grosso.
00:19:28 Je préfère les actes à la parole.
00:19:30 Je préfère qu'on réponde en faisant plutôt qu'en disant.
00:19:33 Là, pour l'instant, j'ai entendu trois gars, ils ont fait que dire.
00:19:36 Parce que la situation n'est pas nouvelle.
00:19:39 Donc maintenant, on attend des actes, fini de communiquer.
00:19:41 On travaille et on montre sur le terrain qu'on progresse ensemble.
00:19:45 Il y a pas mal de commentaires justement, messieurs, de la part des supporters de l'Olympique
00:19:49 Lyonnais, en tout cas des fidèles de Tankara Degon, concernant Alex Akézet en disant
00:19:52 qu'en fin de compte, il n'a pas l'âme d'un leader, ce n'est pas un capitaine.
00:19:55 Non, je suis d'accord avec ça.
00:19:56 Tu dis la même chose.
00:19:57 Bien entendu.
00:19:58 Tu le sens.
00:19:59 C'est un aveu de faiblesse, sa manière de s'exprimer.
00:20:01 Il a peur.
00:20:02 C'est une situation nouvelle pour lui.
00:20:04 Il ne veut pas forcément s'y confronter.
00:20:06 Il a peur de déraper en disant ce qu'il pense vraiment.
00:20:09 Est-ce que c'est problématique Michel, en tant que leader, d'avoir peur et finalement
00:20:13 de dire « je ne me prononce pas trop, je ne sais pas comment faire ».
00:20:17 Il ne m'ont pas peur, non.
00:20:18 Il ne m'ont pas la voix.
00:20:19 Est-ce que par rapport à un vestiaire qui est jeune en plus, parce que c'est lui qui
00:20:21 est plus ancien, qui a plus d'expérience, plus de vécu, en ayant joué notamment à
00:20:25 Arsenal, est-ce que ça peut être problématique justement ?
00:20:27 Oui, c'est sûr que c'est problématique.
00:20:29 Je reviens sur les supporters.
00:20:32 Ils comprennent bien, et notamment bien sûr avec la déclaration qui est très claire,
00:20:35 ils comprennent bien qu'il y a quelque chose qui ne va pas.
00:20:38 Donc à partir de ce moment-là, quand tu es supporter d'une équipe et que tu vois
00:20:41 que le capitaine ne peut pas exprimer ce qu'il a envie de dire, ça devient vraiment problématique.
00:20:47 Et il n'a pas de solution.
00:20:48 Dans sa déclaration, tu sens bien qu'il n'a pas de solution.
00:20:50 Et c'est à lui de trouver des solutions ?
00:20:52 A lui, à eux.
00:20:53 Il fait partie des leaders normalement.
00:20:55 Il a un statut particulier.
00:20:56 On l'a fait revenir pour être le fameux général Lacazette.
00:20:58 « Je n'aimerais pas aller à la guerre parce que là, on est en train de la perdre
00:21:00 la guerre, je te le dis ».
00:21:01 Donc à un moment donné, lui, les fameux tauliers, les fameux leaders, Lacazette,
00:21:06 Taulisseau, même Anto Lopez, même Maxence Cacré, j'ai envie de dire, ceux qui revendiquent
00:21:12 des choses dans ce vestiaire, à un moment donné, il faut aussi prendre le taureau par
00:21:15 les cornes et assumer ces responsabilités de leader sûr et en dehors du terrain.
00:21:18 Je vais aller plus loin, Nico, plus de bois.
00:21:20 Est-ce que c'est compliqué lorsque Alex Lacazette qui est ami avec Corentin Taulisseau,
00:21:24 Corentin Taulisseau qui n'est pas performant, qui est décrié aussi par une partie du vestiaire,
00:21:27 par des joueurs qui sont partis aussi cet été, qui arrivent dans un nouveau club et
00:21:33 qui s'épanchent en disant « Là, au cas de Loël, on nous a fait la misère, notamment
00:21:36 Corentin Taulisseau, les anciens, le gang des Lyonnais, ils ne sont pas agréables avec
00:21:40 nous, ils sont méchants, etc.
00:21:42 » Ça fuite, ça sort, ça commence à jaser justement en coulisses.
00:21:45 Est-ce que c'est problématique pour Alex Lacazette d'aller voir son pote Corentin
00:21:49 Taulisseau et lui dire « Arrête de déconner, ça suffit, je ne peux plus te couvrir ».
00:21:51 Si l'intérêt supérieur, c'est le futur de sa carrière, le temps qui reste.
00:21:57 Et si la priorité c'est l'Olympique Lyonnais, normalement ça ne doit pas être dur.
00:22:03 Parce qu'en fait ils ont un intérêt commun à ce que Loël ne descende pas.
00:22:06 Ils ont un intérêt commun à ce que Loël ne descende pas.
00:22:08 Michel, il y a de l'affect aussi, c'est compliqué.
00:22:09 Bien sûr.
00:22:10 Non mais je ne reviens pas sur le fait de l'affect.
00:22:11 Je dis qu'à un moment donné, l'intérêt supérieur, c'est l'intérêt qu'ils
00:22:14 ont en commun.
00:22:15 Peu importe les divergences, peu importe… Je te le dis encore, nous on a gagné la
00:22:18 Coupe de la Ligue, Greg Coupet, Vikash Dorasso ne se parlait pas.
00:22:21 On ne pouvait pas se voir.
00:22:22 La veille de la finale de la Coupe de la Ligue, Greg ne plonge pas sur le pénalty d'entraînement
00:22:25 tiré par Vikash.
00:22:26 Ça ne nous a pas empêché de gagner, ça ne nous a pas empêché de faire les efforts
00:22:29 ensemble.
00:22:30 Pourquoi ? Parce que malgré toute l'antipathie qu'ils avaient l'un pour l'autre, ils
00:22:35 avaient un objectif commun qui était de gagner la Coupe de la Ligue.
00:22:37 Simplement.
00:22:38 Et ils ont mis leur talent au service du groupe, pas au service l'un de l'autre.
00:22:41 Ils ont mis le talent au service du groupe, du collectif pour aller gagner cette Coupe
00:22:44 de la Ligue.
00:22:45 Là, peu importe l'affect que tu as, peu importe les dissensions qu'il doit y avoir,
00:22:49 si l'intérêt supérieur c'est de sauver ce club-là, à eux de mettre la plupart
00:22:52 de leur énergie pour l'objectif commun.
00:22:54 Et ensuite, on fera la liste de tout ce qui ne va pas entre nous.
00:22:59 Mais l'objectif supérieur, c'est de sauver cette Ouelle.
00:23:02 À un moment donné, encore une fois, ça n'arrive pas qu'aux autres.
00:23:06 On sent le déclassement au fur et à mesure.
00:23:08 Et on fait revenir les anciens parce qu'on pense qu'on a des certitudes avec ceci.
00:23:11 Force est de constater que ce n'est pas le cas.
00:23:13 Quand on est dans la difficulté, quand tout va bien, c'est des bons joueurs.
00:23:17 Quand tout va mal, ce ne sont pas des leaders.
00:23:20 On a Nicolas, Nicolas, Nicolas, Nicolas, à notre Nico.
00:23:24 Justement, ils sont très présents, les Nico entre Rhone et Saône.
00:23:28 Coqueret et Acacre et Tolisso enchaînent tellement les prestations indigentes qu'ils
00:23:32 ne peuvent pas prétendre être leader et tirer l'équipe vers le haut.
00:23:35 Est-ce que c'est ça aussi, c'est important ? Michel, la performance et le côté leader.
00:23:39 Bien sûr.
00:23:40 C'est l'exemplarité, tout simplement.
00:23:41 La légitimité.
00:23:42 La légitimité, l'exemplarité.
00:23:43 Il faut qu'ils soient exemplaires sur le terrain, c'est une chose.
00:23:47 Mais en fait, ce sera la conséquence de l'exemplarité qu'ils auront à l'entraînement.
00:23:51 On a le coutume de dire qu'on joue comme on s'entraîne.
00:23:55 Je ne sais pas comment ça se passe.
00:23:56 C'est exactement ce qui se passe.
00:23:57 Jusqu'à présent, c'est ce qui se passe.
00:23:58 C'est l'exemplarité.
00:23:59 C'est dans les vestiaires, dans la vie même publique, je dirais.
00:24:04 Tout ça, ça fait un tout.
00:24:05 Ce sont des gens qui vivent sur plusieurs volets.
00:24:10 Il y a Jérémy qui nous dit que l'institution prônée par Olas a finalement eu raison
00:24:17 de l'âme du club et a surprotégé des joueurs non-méritants privilégiant leur
00:24:21 statut.
00:24:22 Qui doit siffler la fin de la récré par rapport à certains joueurs qui se comportent
00:24:30 mal au sein du vestiaire ?
00:24:31 J'aurais envie de te dire le directeur sportif.
00:24:32 Il n'y en a pas.
00:24:33 C'est un vrai problème.
00:24:34 Il n'y en a pas.
00:24:35 Donc le directeur sportif, normalement, il est là pour mettre les points sur les i,
00:24:38 les barres sur les t.
00:24:39 Il y a mille expressions comme ça.
00:24:40 Oui.
00:24:41 Tu en trouveras celle que tu préfères.
00:24:42 Mais il n'y a pas de directeur sportif.
00:24:46 Donc aujourd'hui, si on a intronisé Fabio Grosso, coach de cette équipe-là, on doit
00:24:51 lui laisser l'attitude de faire ses propres choix.
00:24:53 On voit Santiago Cuci.
00:24:54 Étant donné qu'il n'y a pas de directeur sportif, après c'est la direction.
00:24:58 Il fait partie de la direction.
00:24:59 C'est aussi à lui de faire des choix et de trancher sur ce qu'on peut accepter ou
00:25:04 ce qu'on n'accepte plus au sein du vestiaire.
00:25:06 Mais pour le bien du club, encore une fois.
00:25:08 Ce n'est pas sanctionner pour sanctionner.
00:25:10 C'est sanctionner pour s'améliorer.
00:25:12 C'est sanctionner parce qu'on a des règles, parce qu'on a un objectif, parce qu'on a
00:25:16 une discipline, une rigueur à avoir quand on est un sportif professionnel.
00:25:19 Et aujourd'hui, j'ai bien peur que dans l'effectif actuel, ce soit une activité secondaire
00:25:27 que d'être footballeur professionnel.
00:25:28 Ah carrément, à ce point-là, c'est ce que tu ressens en tout cas.
00:25:31 C'est ce que je ressens.
00:25:32 Dans ton fort intérieur.
00:25:33 J'ai l'impression qu'entre les Instagram, les gens qui te suivent avec leur caméra,
00:25:36 leurs photos, en fait, tu es un people.
00:25:38 Tu es un influenceur.
00:25:39 Tu n'es plus un joueur de foot.
00:25:42 Alors que ton métier premier, c'est de jouer au foot, de faire des efforts.
00:25:45 Moi, je le dis souvent, les footballeurs, c'est les seuls millionnaires qu'on va transpirer.
00:25:47 Transpirez, faites en sorte de progresser.
00:25:52 On doit s'entraîner.
00:25:53 Un footballeur, ça s'entraîne.
00:25:54 Un joueur de foot, ça s'entraîne.
00:25:55 Un sportif de haut niveau, ça s'entraîne encore plus fort que les autres pour avoir
00:25:59 des performances.
00:26:00 Transpirer ensemble.
00:26:01 Transpirer ensemble, justement, c'est important.
00:26:04 Messieurs, on va enchaîner parce qu'on est pris par le temps, forcément.
00:26:06 Mais il n'y a pas de problème.
00:26:07 Non, non, mais Nico, il n'y a pas de problème.
00:26:08 Je comprends ta colère.
00:26:09 C'est vrai que tu es légitime sur ce plateau.
00:26:10 Loël est-il en danger pour le maintien ?
00:26:12 Telle est la question.
00:26:13 C'est le deuxième thème de TKYDG.
00:26:14 17e de Ligue 1.
00:26:23 Oui, vous ne rêvez pas, l'Olympique Lyonnais est 17e de Ligue 1.
00:26:25 On a des anciens sorceurs plateau.
00:26:26 Des anciens, entre guillemets, messieurs.
00:26:28 Ne vous vexez pas.
00:26:29 Ne vous vexez pas.
00:26:30 Mais vous avez connu.
00:26:31 J'ai compris.
00:26:32 Je l'ai bien compris.
00:26:33 Vous connaissez Loël depuis de longues années parce que tu es lyonnais.
00:26:36 On ne l'a pas précisé.
00:26:37 Bien sûr, bien sûr.
00:26:38 On l'a précisé justement.
00:26:39 L'Olympique Lyonnais et Nico Pitbois.
00:26:40 On n'en parle plus.
00:26:41 Calme-toi, Nico.
00:26:42 Tu vas nous faire un arrêt cardiaque.
00:26:44 Ce n'est pas faux.
00:26:45 Pour le coup, je suis un peu agacé par la situation.
00:26:47 Oui.
00:26:48 Mais pour autant, je pense qu'il faut être vraiment tous soudés, solidaires.
00:26:54 Pas de l'équipe forcément, mais on doit les encourager.
00:26:57 On doit essayer de leur redonner la confiance qu'ils n'ont pas par nos encouragements,
00:27:01 par notre soutien.
00:27:02 Donc, ça, c'est une évidence pour moi.
00:27:04 Je suis le premier des soutiens qu'ils peuvent avoir.
00:27:07 Par contre, il y a beaucoup de choses à changer.
00:27:08 Moi qui étais à leur place pendant un temps et qui n'avais pas leur talent, je compensais
00:27:12 par autre chose.
00:27:13 Mon état d'esprit, ma discipline, ma rigueur, mon travail, mon abnégation.
00:27:17 Enfin voilà, tout ce que je ne vois plus aujourd'hui.
00:27:18 C'est pour ça que ma grille de lecture, de part ma grille de lecture, je suis assez
00:27:22 agacé par ce que je vois aujourd'hui parce que je n'avais pas le dixième ni de leur
00:27:25 talent ni de leurs conditions et je donnais beaucoup plus qu'eux.
00:27:28 Donc, j'ai envie de retrouver ce qui faisait la force de l'OL, le travail, le travail et
00:27:33 l'humilité.
00:27:34 Statistique ?
00:27:35 Moi je trouve que c'est une période passionnante qui arrive là.
00:27:38 C'est vraiment passionnant parce qu'on va voir toute l'évolution et on sait bien
00:27:41 que l'OL ne peut pas mourir.
00:27:43 Donc à partir de ce moment là, je pense qu'on va voir…
00:27:46 Attention, il y a des clubs qui sont partis en Ligue 2.
00:27:48 C'est ça le troisième temps ?
00:27:49 Non, mais quand je dis mourir, ça pourquoi pas passer en Ligue 2 ? J'en sais rien,
00:27:52 je ne peux pas me prononcer là-dessus.
00:27:54 Je veux dire qu'il y a un moment, il faut que les supporters notamment ou même les
00:28:00 joueurs peut-être, terminent émotionnellement ce qui s'est passé jusqu'à présent,
00:28:04 c'est fini.
00:28:05 Donc là, il faut que ce projette dans l'avenir.
00:28:07 Tourner la page et effectuer la transition.
00:28:09 En fait, c'est le bon thème en plus, je dis n'importe quoi.
00:28:11 Ce n'est pas grave, je suis un professionnel, mais je vois que tu veux me dénigrer, ce
00:28:15 n'est pas grave.
00:28:16 J'en ai vu d'autres.
00:28:17 Parce que vous ne me laissez pas donner cette fichue statistique.
00:28:23 Parce que messieurs, l'OL n'a pris que deux points après six matchs de Ligue 1
00:28:28 en 2023-2024, soit son plus mauvais départ lors d'un exercice dans l'élite avec
00:28:33 un score de 61979-80.
00:28:35 Deux nuls, quatre défaites, 18ème en fin de saison et maintenu suite au barrage.
00:28:41 Et en régie, on se moque de moi parce que je hurle dans le micro.
00:28:43 On me dit que tu nous fais une Nico Pieds-Bois, Arasic.
00:28:45 Arrête de crier, arrête de hurler.
00:28:47 Donc je vais essayer de me calmer aussi.
00:28:49 Mais c'est vrai qu'il m'a chauffé là.
00:28:50 Nico, il est dur sur l'homme.
00:28:53 Faut-il s'inquiéter Michel justement ? Ne pas être dans le déni par rapport justement
00:29:01 à cette éventualité de chuter, de voir l'Olympique lyonnais s'effondrer, d'un
00:29:05 point de vue même mental, au sein du vestiaire, dans l'environnement lyonnais ?
00:29:08 On pourra parler du mental un peu plus tard.
00:29:13 Mais en fait, là, on est dans une période de changement.
00:29:16 Donc effectivement, il faut interminer émotionnellement la période précédente.
00:29:22 C'est fini, c'est terminé.
00:29:23 Ensuite, il faut mettre en place toute une stratégie.
00:29:28 On compte sur la gouvernance et sur l'entraîneur.
00:29:33 Et puis ensuite, il faut se maintenir dans l'action.
00:29:35 C'est un petit peu comme si on franchit un pont de singe par exemple.
00:29:39 Vous voyez ce que c'est qu'un pont de singe.
00:29:40 On n'est pas très stable.
00:29:43 Et puis on se dit, finalement, je fais un pas, mais peut-être que je peux revenir en
00:29:46 arrière.
00:29:47 Qu'est-ce qui va se passer ? C'est l'objectif en face qui va nous faire nous tirer vers
00:29:51 l'avant.
00:29:52 Et petit à petit, on va se sortir la tête de l'eau.
00:29:55 Maintenant, l'objectif, il faut qu'il soit réaliste.
00:29:59 C'est ça.
00:30:00 Merci.
00:30:01 J'allais y venir.
00:30:02 Parlez tous les deux.
00:30:03 Non, non, non.
00:30:04 Je disais par rapport à ce que disait Michel, effectivement, il faut des objectifs.
00:30:05 Mais quand tu vois que John Textor annonce qu'il faut qu'on soit européen à la fin
00:30:09 de la saison, déjà, assurons notre maintien de manière cohérente.
00:30:12 Pardon, de manière cohérente.
00:30:15 Habillage, débat ! Habillage, débat ! Ce n'est pas habillage à l'américaine,
00:30:19 c'est habillage.
00:30:20 Ils ont mis du temps quand même à réagir en régie.
00:30:21 On dirait mieux de Terrence Lowell.
00:30:24 Et donc du coup, John Textor qui nous annonce qu'il faut qu'on soit européen à la fin
00:30:29 de l'année.
00:30:30 Avançons étape par étape.
00:30:31 D'abord, on va essayer de se sortir de ce marasme, regagner un peu de confiance, gagner
00:30:35 déjà notre premier match, ce qui n'a pas encore eu lieu et ça faisait très longtemps
00:30:39 que ça n'avait pas eu lieu.
00:30:40 Pour ensuite réadapter notre objectif si on voit qu'on est bien mieux.
00:30:46 Mais d'abord, l'objectif prioritaire selon moi à l'Olympique lyonnais, c'est de se
00:30:49 maintenir.
00:30:50 Il y a du trop de clubs qui disaient que ça n'arrivait pas qu'aux autres, qui sont
00:30:54 descendus et qui ont beaucoup de mal à retrouver la ligne.
00:31:01 Donc j'ai peur que si ça devait nous arriver, même si le club ne mourrait pas, ça nous
00:31:07 fasse perdre du temps.
00:31:09 Ce serait très très difficile pour la suite.
00:31:13 Alors oui, si j'ai bien vu, tu viens de le signaler à nouveau, il faut être européen.
00:31:22 Mais bon, il faut être raisonnable dans ses ambitions déjà.
00:31:26 Mais en même temps, je pense qu'il faudrait structurer l'objectif, ou du moins la saison,
00:31:33 par exemple, avec un objectif réaliste en milieu de saison.
00:31:37 À la trêve par exemple.
00:31:38 Et on a coutume de dire que c'est une saison marathon qui s'annonce.
00:31:42 Non, ce n'est pas du tout une saison marathon.
00:31:45 Un marathon commence tranquillement.
00:31:47 Non, c'est une succession.
00:31:49 Ça, au niveau de l'énergie, c'est une succession de sprints.
00:31:53 C'est-à-dire qu'en fait, le tempo est là.
00:31:55 Il est sur des sprints.
00:31:56 On part au feu, on se repose, etc.
00:32:00 Et ce n'est pas une saison marathon.
00:32:03 Moi j'entends souvent dire que c'est une saison marathon.
00:32:06 Non, je pense que c'est une succession de sprints.
00:32:08 Si j'ai bien compris.
00:32:10 On regarde le classement de Liguin après cet habillage débat qui a chagriné, choqué,
00:32:16 interpellé Nico Pudbois.
00:32:17 Je ne sais pas, mais il a été troublé en tout cas.
00:32:19 C'est peut-être mieux.
00:32:20 Troublé par cet habillage débat.
00:32:23 Classement de l'Olympique Lyonnais.
00:32:24 On est obligé de le montrer.
00:32:26 17ème place.
00:32:27 On fait du mal.
00:32:28 Alors justement.
00:32:29 On a un peu sa dommage dans cette émission.
00:32:30 Non, mais c'est intéressant avec Michel.
00:32:31 Il devant justement nous expliquer.
00:32:32 Faut-il regarder ? Faut-il se regarder dans la glace ?
00:32:35 Faut-il constater que l'Olympique Lyonnais est malade ? Terriblement malade ?
00:32:40 Ou faut-il être dans le déni ?
00:32:42 Non, bien sûr.
00:32:43 Mais je pense qu'il faut faire une analyse factuelle de la situation.
00:32:45 Voilà ce qui s'est passé.
00:32:48 Voilà où on en est.
00:32:49 Voilà moi ce que j'en pense.
00:32:50 Voilà l'objectif justement.
00:32:51 Je pensais plutôt à court terme.
00:32:53 Et voilà ce qu'on va mettre en place.
00:32:55 Donc il faut vraiment structurer la stratégie.
00:32:57 Je dirais jusqu'à Noël ou en milieu de saison.
00:33:00 Et non, il faut surtout bien.
00:33:03 L'analyse factuelle, elle est très claire.
00:33:05 Voilà ce qui se passe.
00:33:06 C'est très clair.
00:33:07 C'est factuel.
00:33:08 C'est factuel.
00:33:09 Et ensuite à côté...
00:33:10 Les faits sont têtus.
00:33:11 Tout à fait.
00:33:12 Rien ne résiste à l'épreuve des faits.
00:33:13 C'est bien.
00:33:14 Moi je trouve que c'est très bien.
00:33:16 D'ailleurs je vais le noter.
00:33:17 Désolé encore pour le micro.
00:33:20 J'ai hurlé un petit peu.
00:33:21 Désolé.
00:33:22 C'est Nico Pilbaud qui m'a mis la chauve comme on dit.
00:33:24 On regarde une infographie, justement une petite infographie parce que cette saison
00:33:29 il y aura deux descentes justement.
00:33:30 Plus un barrage entre la Ligue 1 et la Ligue 2.
00:33:33 Cette saison 2023-2024.
00:33:35 Contre 4 l'an passé avant le passage à 18 clubs.
00:33:39 Nico, sincèrement, tu l'avais évoqué il y a quelques émissions précédentes.
00:33:43 Et tu avais dit "attention, danger".
00:33:45 Il faut arrêter de croire parce qu'on a le logo, le blason olympique yonais, ça va pas
00:33:50 nous arriver.
00:33:51 Tu persistes, tu signes ?
00:33:52 Oui, oui.
00:33:53 En fait je persiste, je signe par rapport au contenu des matchs que j'ai l'occasion
00:33:57 de voir par Noël en fait.
00:33:59 On s'aperçoit que plus ça va, plus on est battu dans les duels, plus on est battu
00:34:03 dans l'intensité, plus on est battu dans l'envie, plus on est battu dans la réaction.
00:34:07 Et tout ça en fait c'est pas une question de qualité technique ou de qualité tactique,
00:34:14 c'est une question d'état d'esprit.
00:34:15 Et on s'aperçoit du glissement de l'état d'esprit des joueurs de Noël.
00:34:21 Il y a eu quelques vidéos qui sont sorties du match ce week-end, notamment une perte
00:34:26 de balle de Corentin Tolisso.
00:34:27 On vous a interpellé sur Twitter.
00:34:28 Il a fallu 3 ou 4 secondes avant que Corentin Tolisso se remette à défendre en comptant
00:34:34 sur les autres.
00:34:35 On voit qu'il n'y a pas de réaction, il n'y a pas d'intensité, il n'y a pas
00:34:37 d'orgueil, il n'y a aucune réaction.
00:34:40 L'encéphalogramme il est plat.
00:34:42 Oui mais pour toi ça c'est l'état d'esprit.
00:34:43 C'est une question d'état d'esprit.
00:34:44 C'est-à-dire qu'à l'instant T, encore une fois, on n'est pas là pour tirer sur
00:34:49 l'ambulance, on n'est pas là pour créer des polémiques.
00:34:51 Mais c'est pas le seul.
00:34:52 On prend cet exemple-là.
00:34:53 C'est un leader qui a un gros salaire, qui a un gros contrat, qui a une longue durée.
00:34:57 Est-ce que pour toi, c'est en délire sur son état d'esprit actuel ? Après il y a
00:35:00 peut-être des explications, on n'en sait rien.
00:35:01 Et s'il veut venir sur le plateau, il peut venir pour nous expliquer.
00:35:04 Mais est-ce que tu estimes que ce n'est pas en adéquation à ce que tu attends d'un
00:35:09 joueur leader qui porte le maillot de l'Olympique Lyonnais ?
00:35:12 C'est une évidence.
00:35:13 Si Corentin Tolisso est semble-t-il un leader de notre vestiaire, il n'est pas étonnant
00:35:19 de voir Loël en être à la 17ème place et de ne pas avoir gagné un match depuis
00:35:24 le début de la saison.
00:35:25 Parce que si les jeunes doivent prendre exemple sur son comportement, sur son attitude pendant
00:35:29 le match, forcément ce n'est pas le bon exemple à montrer.
00:35:31 Michel, est-ce qu'il faut alerter les joueurs ? Je ne sais pas si certains joueurs vont
00:35:35 regarder cette émission, peut-être qu'ils vont en entendre parler, peu importe.
00:35:38 Alerter justement sur le côté danger, attention danger.
00:35:41 Ou a contrario, pas du tout, positive attitude ?
00:35:43 Non, je n'en sais rien.
00:35:46 Tu as raison.
00:35:47 A mon avis, ils se rendent bien compte de la situation.
00:35:53 On n'est pas sûr justement.
00:35:55 Oui, mais bon, parce qu'ils ne l'expriment pas la preuve.
00:35:58 Non, mais je pense qu'ils comprennent bien la situation, mais peut-être qu'il y a
00:36:04 du flou sur la suite des événements.
00:36:09 On a un entraîneur qui vient d'arriver.
00:36:10 Il est d'ailleurs arrivé avec son équipe, son staff si j'ai bien compris.
00:36:15 Une partie du staff.
00:36:16 Donc, il faut que tout ça se mette en place et il faut surtout que chaque joueur puisse
00:36:22 verbaliser ce qui se passe, qu'il puisse dire en toute confidentialité bien sûr,
00:36:27 qu'il puisse s'exprimer sur son sentiment, sur ce qui se passe, sur ses qualités physiques,
00:36:34 sur l'ensemble de sa prestation et de son envie.
00:36:37 Mais ça, ça ne peut se faire que par des entretiens individuels et confidentiels.
00:36:43 Il n'y a aucun doute là-dessus.
00:36:44 On regarde rapidement le calendrier des prochains matchs qui attend l'Olympique Lyonnais.
00:36:50 Voilà, merci.
00:36:52 Reims, déplacement à Reims après la réception de Lorient et la réception de Clermont.
00:36:58 Nico Pudbois qui me regarde et qui va faire la même réponse que la semaine dernière.
00:37:04 C'est un calendrier qui est abordable, mais je n'ai aucune certitude quant à la capacité
00:37:08 de l'OL de gagner ses matchs.
00:37:09 Pas par rapport à leur qualité individuelle, technique ou tactique, vraiment par rapport
00:37:15 à leur état d'esprit.
00:37:16 Il n'y a que ça qui m'inquiète, c'est de voir le manque de réaction, de voir ce
00:37:21 côté apathique, de voir les joueurs de l'OL ne pas réussir à vraiment sortir de cette
00:37:28 zone de confort, à mettre beaucoup plus d'intensité dans les duels, beaucoup plus d'intensité
00:37:31 dans leurs courses, de jouer collectivement, de jouer ensemble, d'être coordonnés.
00:37:35 On sent vraiment qu'il y a 11 individus, 11 joueurs qui sont posés sur le terrain,
00:37:41 mais ça ne forme pas un collectif, ce n'est pas une équipe aujourd'hui.
00:37:43 Moi ce qui me fait peur, avec ce qu'a commencé à mettre en place Fabio Grosso, c'est qu'il
00:37:49 les fait travailler beaucoup plus que ce qu'ils en avaient l'habitude de faire.
00:37:52 Et on sait qu'aujourd'hui à l'Olympique Lyonnais, c'est les joueurs qui ont le pouvoir.
00:37:55 Et j'ai peur que s'ils n'adhèrent pas à ce que met en place Fabio Grosso, on aille
00:38:00 devant de graves désillusions.
00:38:01 Et des blessures peut-être.
00:38:02 Des blessures peut-être, après avec le staff médical qui est compétent, avec la récupération
00:38:07 qui est mise en place, ils sont en capacité aujourd'hui à leur âge de répéter les
00:38:11 efforts.
00:38:12 Mais c'est plus une envie d'adhérer à un projet et une envie d'accepter de doubler
00:38:17 le mercredi, de faire plus de séances d'entraînement, de moins avoir de repos.
00:38:20 Un match par semaine.
00:38:21 Un match par semaine.
00:38:22 Mais ça, ça devrait être une semaine classique.
00:38:24 On devrait même doubler le lundi, le mardi pour compenser le manque de rythme en match.
00:38:27 Tu es d'accord avec ça ?
00:38:28 Oui, je suis tout à fait d'accord.
00:38:29 Mais je pense aussi que les entraîneurs spécifiques ont leur devoir de créer les conditions pour
00:38:40 que le joueur soit sur le terrain dans les meilleures conditions.
00:38:44 Et lui, c'est un relais par rapport au coach.
00:38:49 Après Razik, on parle de "est-ce que ça peut arriver à l'OL ?" Mais tu recrutes,
00:38:55 sans manquer de respect, un coach qui vient de D2 italienne, tu recrutes le meilleur buteur
00:39:01 de la D2 française, Mbappé Balder, tu recrutes un joueur qui vient du Danemark, qui a plutôt
00:39:06 un championnat déclassé, ce n'est pas un championnat de premier ordre.
00:39:08 Enfin, tu renforces ton équipe avec Morera, qui vient de Chelsea, qui n'a jamais joué
00:39:13 en professionnel, à priori, enfin pas beaucoup, ni à Benfica, ni à Chelsea.
00:39:18 Donc en fait, tu prends des joueurs qui sont là pour renforcer ton équipe avec des joueurs
00:39:21 qui n'ont aucune certitude à ta portée sur le plan sportif.
00:39:24 C'est là où je me dis que dans le recrutement, un Benjamin André qui est à Lille, qui ne
00:39:30 fait pas rêver, je te l'accorde, mais qui a des garanties, et le mec il a fait 200
00:39:34 ou 300 matchs de Ligue 1, tu sais ce qu'il va t'apporter, aussi bien dans l'expérience
00:39:38 que dans le côté vislard, que dans le côté roublard, et dans le côté état d'esprit.
00:39:42 Des fois, ça fait moins rêver, c'est moins beau, mais qu'est-ce que c'est drôlement
00:39:46 efficace.
00:39:47 C'est comme ça qu'on a débuté la série à l'OL, fin des années 90, avant les années
00:39:51 titres, tu as pris des vieux briscards, avec un vrai état d'esprit, avec des certitudes
00:39:58 du côté sportif.
00:39:59 Donc responsabilité, on l'a dit encore une fois, c'est important, ici, sur ce plateau,
00:40:03 responsabilité des joueurs, on l'a évoqué, responsabilité des dirigeants, bien sûr,
00:40:06 de dire de la gouvernance, responsabilité, ne pas faire du fric et faire du foot.
00:40:11 C'est ce que dit Medhi, comment peut-on demander une exigence aux joueurs alors que le boss
00:40:19 du club n'est jamais là.
00:40:20 D'ailleurs, il est sur le point d'acheter un nouveau club.
00:40:22 C'est vrai qu'il se disperse John Textor, il est absent, il va un peu dans tous les
00:40:25 sens.
00:40:26 Il n'y a pas de directeur sportif aujourd'hui, de gouvernance sportive en tout cas, à l'œuvre,
00:40:32 sur le terrain, au quotidien.
00:40:33 Le côté opérationnel de la chose est important dans chaque entreprise.
00:40:36 Là, on est vraiment dans du management d'entreprise.
00:40:38 Puis on le voit au niveau du staff aussi, c'est un peu, il y a le staff existant.
00:40:41 Qui est là pour rappeler l'ADN ? John Textor qui vient avec ses hommes.
00:40:45 C'est un peu compliqué.
00:40:46 Il l'a dit d'ailleurs Fabio Grosso, je ne sais pas si tu n'as pas été surpris
00:40:47 par cette déclaration.
00:40:48 Il dit qu'ils sont là pour l'instant, il va faire le point avec eux.
00:40:51 Il ne l'a même pas accompagné lors du premier match.
00:40:52 C'est bizarre.
00:40:53 Là où la direction se déplaçait tout le temps.
00:40:55 Je parle du staff, c'est important.
00:40:57 Je vois qu'ils sont nombreux.
00:40:58 Aujourd'hui, le staff est existant.
00:40:59 Grosso qui dit, je ne sais pas si je vais les garder.
00:41:01 C'est surprenant moi je trouve d'entendre ça.
00:41:03 Ça veut dire qu'en fait aujourd'hui… Qui décide.
00:41:05 Normalement, c'est le directeur sportif et c'est négocié avant qu'il arrive.
00:41:08 Est-ce qu'il a besoin de ces hommes-là ? Est-ce qu'il a besoin d'un staff aussi
00:41:12 élargi ou pas ? Peu importe.
00:41:13 Mais c'est vrai qu'on sent qu'il y a un flou, non ?
00:41:15 Moi, je voulais revenir sur ce que tu disais sur les joueurs qui sont les moins capés,
00:41:20 on va dire, qui ont moins d'expérience.
00:41:21 Je trouve que c'est une chance.
00:41:22 C'est une chance, pourquoi ? Parce que ces gens-là, ils ont tout à prouver.
00:41:27 Alors s'ils sont bien managés, bien sûr.
00:41:29 Sauf qu'ils sont dans une équipe malade.
00:41:30 Oui, mais justement, c'est là où ils vont pouvoir tirer leur épingle du jeu.
00:41:34 Et c'est là où…
00:41:35 Mais par contre, il faut qu'ils soient bien épaulés.
00:41:38 Il faut que les coachs soient vraiment là pour les mettre en valeur, on va dire.
00:41:42 Et donc, je trouve que c'est une bonne chose d'avoir…
00:41:45 Cette dynamie, cette pêcheur.
00:41:46 Oui, oui.
00:41:47 Moi, je me souviens, je peux parler d'une expérience.
00:41:49 Bien sûr.
00:41:50 On avait une équipe à constituer, avec un budget limité.
00:41:56 On a pris des vieux, d'accord ? Alors donc, blanchi sous le harnais, comme on dit.
00:42:02 Des jeunes, d'accord ? Et puis des anciens blessés.
00:42:05 Et avec ça, on a fait une saison exceptionnelle.
00:42:08 Parce qu'ils avaient un objectif commun.
00:42:09 Parce que chacun avait quelque chose à prouver.
00:42:11 C'était du basket, vous allez me dire.
00:42:14 C'est un autre monde.
00:42:15 Il y avait moins de monde, du coup.
00:42:16 C'est un autre monde.
00:42:17 Il y avait moins de monde à gérer.
00:42:18 Désolé.
00:42:19 Non, non.
00:42:20 Au contraire, c'est très important.
00:42:21 Je demande de prendre des étapes.
00:42:22 Non, mais c'est ça.
00:42:23 Je trouve que les jeunes…
00:42:24 Ça reste du sport, ça reste du management sportif.
00:42:25 Oui, et puis du sport de haut niveau, bien sûr.
00:42:26 Avec des objectifs à atteindre et de la haute performance.
00:42:27 Mais je veux dire par là que ces jeunes, ils ont certainement quelque chose à prouver,
00:42:28 mais il faut aussi les mobiliser.
00:42:29 Oui, mais du coup, quand on parle de déclassement sportif, c'est pas anodin non plus.
00:42:30 C'est pas un hasard.
00:42:41 C'est le fait successif des choix qui ont été faits par la direction sportivement.
00:42:45 Voilà, c'est ce que je voulais mettre en exergue, en fait.
00:42:48 Ancienne et nouvelle.
00:42:49 Ancienne et nouvelle, et que tu ne fais pas des miracles avec des joueurs, même s'ils
00:42:53 ont des choses à prouver.
00:42:54 On n'a aucune certitude quant à ce que ça va devenir.
00:42:58 C'est ça, en fait.
00:42:59 Oui, mais ce n'est pas paradoxal.
00:43:00 C'est vrai que c'est un peu comme ça.
00:43:01 C'est un peu comme ça.
00:43:02 C'est un peu comme ça.
00:43:03 C'est un peu comme ça.
00:43:04 C'est un peu comme ça.
00:43:05 C'est un peu comme ça.
00:43:06 C'est un peu comme ça.
00:43:07 C'est un peu comme ça.
00:43:08 C'est un peu comme ça.
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00:54:25 C'est un peu comme ça.
00:54:26 C'est un peu comme ça.
00:54:27 Alors justement, est-ce que c'est inquiétant, pas spécialement finalement, Nico, de faire
00:54:31 un peu le ménage ? Nous, on le dit sur ce plateau depuis longtemps, il fallait, qu'il
00:54:35 faut faire le ménage.
00:54:36 Oui, et puis il faut se renouveler à un moment donné pour éviter d'être consanguin, pour
00:54:39 pouvoir apporter de nouvelles idées, une nouvelle fraîcheur, une nouvelle dynamique.
00:54:41 Je pense que ça peut être… Enfin, c'est valable pour chaque entreprise qui veut continuer
00:54:46 de progresser, de faire évoluer les personnes et les salariés au sein de son club, d'être
00:54:53 innovant dans les idées, avoir une nouvelle approche.
00:54:55 Je ne sais pas si tu fais pas ça avec des personnes qui sont en place depuis 15-20 ans
00:54:58 ou alors c'est qu'elles sont vraiment très fortes et qu'elles arrivent à se renouveler
00:55:01 elles-mêmes.
00:55:02 C'est des rentiers.
00:55:03 Oui, là aujourd'hui, c'est des rentiers.
00:55:04 Il y a quelqu'un qui me dit « Razik, tu es foutu.
00:55:05 Je crois que le peuple lyonnais est dans la rue.
00:55:08 » Messieurs, là, on a vraiment débordé.
00:55:11 On est hors thème en plus.
00:55:12 C'est du grand n'importe quoi, mais ce n'est pas grave parce qu'il y a beaucoup
00:55:14 à nous regarder.
00:55:15 Donc, on est obligé aussi de poursuivre l'émission, d'avoir ce thème en plus parce qu'on a
00:55:19 notre invité Michel, coach mental qui a tout préparé et qui a des choses à nous dire.
00:55:24 Allez, on embraye avec le troisième thème de TKYDG.
00:55:27 Oui, on a un coach mental quand même qui a fait le déplacement sur notre beau plateau.
00:55:39 On va évoquer justement les leviers qu'il faut activer par rapport à ces problématiques.
00:55:43 Michel, dites-moi tout.
00:55:44 Combien de temps ? Il y a du boulot.
00:55:45 Je vais peut-être me présenter rapidement.
00:55:53 J'ai joué au basket avec des Américains et j'avais compris il y a très longtemps
00:55:58 que j'ai quelques heures de vol.
00:56:01 Ça ne se voit pas.
00:56:02 Oui, tu as fait remarquer ça tout à l'heure.
00:56:05 J'avais remarqué que ces gars-là ne comprenaient pas la performance comme nous.
00:56:10 Puis après, très rapidement, je suis passé dans un grand groupe et là, on a été formé
00:56:13 par des Américains.
00:56:14 J'ai vu le lien entre les deux sur la notion de performance.
00:56:17 Du coup, j'ai créé un cabinet et j'ai travaillé depuis 35 ans sur la préparation
00:56:25 mentale.
00:56:26 L'entraînement, la préparation et l'entraînement mental.
00:56:28 C'est un sacerdoce, inutile de le dire.
00:56:33 D'ailleurs avec Loël, les premières missions exploratoires, c'était du temps de Jean
00:56:37 Digana et de Guy Stéphan.
00:56:40 C'est vraiment exploratoire.
00:56:42 D'ailleurs, Guy, des années plus tard, m'avait fait intervenir à Clairefontaine.
00:56:47 Pour reparler du mental, le mental, ce n'est pas l'apanage des sportifs de haut niveau.
00:56:53 Quand chacun de nous a été obligé de passer des examens, de passer son permis de conduire,
00:57:01 un entretien de recrutement, il est évident que chacun a été obligé d'aller chercher
00:57:05 dans nos ressources personnelles pour atteindre l'objectif qui était fixé.
00:57:09 Donc ça, c'est bien clair.
00:57:11 Gérer ses émotions, gérer son stress, ses événements.
00:57:14 Alors, c'est une approche très pragmatique et qu'on déroule chez nous.
00:57:21 C'est-à-dire qu'en fait, pour préciser, le matin, on va dire, je n'ai pas la pêche.
00:57:28 Ça, c'est une question d'énergie.
00:57:29 Ou je la pêche, d'accord.
00:57:30 C'est une question d'énergie.
00:57:31 Après, j'ai du mal à me concentrer.
00:57:32 Je suis sous l'emprise de mes émotions ou j'ai un mal fou à m'intégrer dans l'équipe.
00:57:39 Ces quatre volets qu'on déroule en permanence sont ce qu'on appelle des potentiels.
00:57:45 Et donc, être fort mentalement, c'est très très simple.
00:57:48 C'est contrôler son énergie, être dans le bon tempo.
00:57:52 Je parlais tout à l'heure des sprints.
00:57:54 Être dans le bon tempo, réussir à se concentrer dans les meilleures conditions, contrôler
00:57:58 ses émotions, sa place dans l'équipe.
00:58:01 Quand on contrôle tout ça, on est fort mentalement.
00:58:03 C'est très pragmatique, très simple.
00:58:05 Et quand on est fort mentalement, ça nous amène la confiance.
00:58:09 La confiance, c'est une résultante.
00:58:11 Si moi, je ne suis pas en confiance, c'est par exemple que je ne suis pas parti sur le
00:58:17 bon tempo ou que j'ai un mal fou à me concentrer ou dès qu'il y a une émotion, je la prends
00:58:22 plein pot.
00:58:23 Donc, c'est très très simple.
00:58:25 La confiance, elle est là.
00:58:26 Et donc, disons qu'on aurait dû travailler ça quand on était à l'école, bien sûr.
00:58:31 Par rapport à Noël, comment on active cette confiance ? Comment on retrouve cette confiance
00:58:35 ? Ça ne se fait pas comme ça.
00:58:37 Non, mais ce que je veux dire par là, c'est que moi, j'ai un avantage par rapport à pas
00:58:44 mal de gens.
00:58:45 C'est que ça fait des années que je bosse le sujet, mais n'importe qui peut travailler
00:58:48 cette dimension.
00:58:49 N'importe qui.
00:58:51 C'est une question culturelle déjà.
00:58:54 Et puis, c'est une question de formation.
00:58:56 C'est-à-dire qu'il faudrait… Je peux dire que j'étais au Havre ou au LOSC.
00:59:02 Au LOSC, qu'est-ce qu'on a fait ? J'ai commencé à intégrer la préparation mentale
00:59:07 avec les éducateurs, les coachs, même les personnes de la scolarité.
00:59:13 Et lorsque tout le monde parlait le même langage sur la performance, ensuite, on l'a
00:59:17 basculé sur les jeunes du centre de formation.
00:59:19 Moi, j'épaulais les entraîneurs.
00:59:22 Et ensuite, on est passé sur le côté professionnel.
00:59:25 Même Topo, c'est une approche processus.
00:59:30 Ça ne peut pas se faire du jour au lendemain.
00:59:32 C'est une question culturelle.
00:59:33 C'est pour ça qu'en France, on n'a pas cette culture.
00:59:36 On ne peut pas.
00:59:37 Pour l'instant, on ne peut pas.
00:59:38 J'espère que je ne partirai pas à la retraite tout de suite pour essayer de convaincre.
00:59:42 À partir de ce moment-là, on est très clair là-dessus sur tous les paramètres.
00:59:48 Et je continue.
00:59:50 Quand on est en confiance, il y a encore une étape à faire.
00:59:54 C'est ce qu'on appelle la fluidité ou le flow.
00:59:56 Le flow, c'est quand je suis sur mon petit nuage.
01:00:00 Tu es sur ton petit nuage.
01:00:02 Tout ce que tu fais, toutes les options que tu prends, ça vient bon naturellement.
01:00:05 C'est aussi simple que ça.
01:00:07 Donc, il faut travailler chacune de ces dimensions.
01:00:09 Les grands champions, les fédéraires, les Djokovics sont souvent dans ce tempo-là
01:00:14 où ils arrivent à réussir chaque geste.
01:00:16 Mais c'est un travail individuel, c'est un travail collectif.
01:00:18 Ça passe par le coach, ça passe par les dirigeants.
01:00:20 Ça passe par qui tout ça ?
01:00:21 Déjà, il faudrait former les dirigeants, je dirais.
01:00:24 Ou du moins qu'ils aient ce discours.
01:00:26 C'était ta voix à l'OL parce qu'on le sait très bien.
01:00:29 On est bien placé pour le savoir, Nico, cul de bois et moi-même.
01:00:31 Et je crois que toi aussi.
01:00:32 C'est Jean-Michel Alasse que vous ne voulez pas en entendre parler, de la préparation
01:00:35 mentale.
01:00:36 Oui, bien sûr.
01:00:37 Mais je me souviens de Roger Caille, si ça vous parle aussi.
01:00:39 C'est des présidents qui étaient, on va dire, omnipotents.
01:00:42 Je fais un jugement de valeur.
01:00:45 Mais bon, tant pis, c'est parti.
01:00:46 Beaucoup de choses qui sont parties ce soir.
01:00:49 Je me cacherai derrière toi.
01:00:50 Il y a beaucoup de choses.
01:00:53 Non, le coach mental, c'est une ressource pour l'entraîneur.
01:00:57 Mais pour que ce soit une ressource pour l'entraîneur, il faut absolument que l'entraîneur connaisse
01:01:02 les expertises.
01:01:03 Donc, il faut qu'il soit formé.
01:01:04 Donc, ça fait partie de la formation d'un coach de haut niveau.
01:01:09 Oui, bien sûr.
01:01:10 Mais même d'un éducateur.
01:01:11 Les jeunes du centre de formation, aussi bien là où j'ai fréquenté, ils utilisaient
01:01:17 les mêmes stratégies mentales pour leur cursus scolaire.
01:01:21 Alors, il y a aussi une chose importante.
01:01:24 Je me permets juste de couper.
01:01:26 J'ai un commentaire qui m'intéresse.
01:01:27 C'est Bernard qui nous dit « Arrêtez justement avec vos histoires de mental.
01:01:32 Les joueurs sont faibles techniquement et athlétiquement, mards.
01:01:34 C'est des excuses bidons.
01:01:35 » Est-ce que ça peut être bidon le côté mental ?
01:01:38 Alors, la dimension mentale, je peux faire une métaphore.
01:01:44 Oui.
01:01:45 Bon, prenez une route de vélo.
01:01:46 Au centre, tu as le moyeu, c'est les valeurs.
01:01:49 Puis ensuite, tu as quatre rayons.
01:01:51 C'est le physique, préparation physique, technique, stratégique et physiologique.
01:01:56 Et autour, tu as le pneu.
01:01:59 Ça, c'est le mental.
01:02:00 Puis en même temps, tu as une fourche.
01:02:03 Et la fourche du vélo, ça, c'est le relationnel.
01:02:05 Et là, tu as tout.
01:02:06 Ça, c'est quelque chose que j'ai mis au point à Holosk il y a 15 ans peut-être,
01:02:11 quand les jeunes me disaient « Mais ça se passe où le mental ? C'est quoi ? »
01:02:13 Donc, ça veut dire que c'est une dimension qui intervient dans tous les vecteurs.
01:02:18 D'accord ? Voilà.
01:02:20 Donc, il a raison.
01:02:21 Mais le mental, c'est quelque chose.
01:02:23 Cette personne, ce monsieur, je ne sais pas comment il s'appelle, il a certainement travaillé.
01:02:28 Bernard.
01:02:29 Bernard.
01:02:30 Bonjour Bernard.
01:02:31 Il a dû travailler cette dimension, bien sûr.
01:02:32 Mais après, le mental, si tu veux, c'est aussi à l'entraîneur de le véhiculer.
01:02:38 Je voudrais quand même dire quelque chose.
01:02:40 Bien sûr.
01:02:41 C'est que le coach mental, c'est une ressource pour l'entraîneur.
01:02:46 Donc, l'entraîneur ou le coach doit connaître tous les paramètres.
01:02:49 Mais si un joueur est en difficulté, il aurait tendance à aller voir le préparateur mental
01:02:55 qui en général se balade.
01:02:57 Mais là, non, ça ne va pas.
01:02:59 Il faut que le joueur aille voir l'entraîneur ou le coach, lui dise « J'ai des besoins,
01:03:05 je ne suis pas en confiance.
01:03:06 Je ne suis pas si… » Et à partir de ce moment-là, ils vont décider si les expertises
01:03:12 du coach mental sont intéressantes pour passer le cap.
01:03:14 Et donc, c'est un contrat tripartite.
01:03:16 Le boss, c'est toujours le coach.
01:03:18 On est bien d'accord.
01:03:19 Le préparateur mental, c'est une ressource pour l'entraîneur.
01:03:22 Mais souvent, l'entraîneur ne veut pas d'un coach mental, d'une certaine personne
01:03:28 parce qu'il a envie de garder le leadership sur son groupe.
01:03:31 Oui, mais c'est encore une question culturelle.
01:03:34 Après, pour revenir au tweet, effectivement, aujourd'hui, il n'y a pas d'intensité.
01:03:40 Physiquement, on n'est pas dans le rythme.
01:03:41 On n'est pas prêt à subir l'intensité des duels imposés par nos adversaires.
01:03:46 Techniquement, le ballon nous brûle les pieds et on n'est pas à l'aise avec le ballon.
01:03:49 Malgré tout, l'envie de vouloir progresser et par rapport à ce que tu disais, par rapport
01:03:55 à la confiance, tout ça, ça vient quand même de l'envie du mental de se dire « Je
01:04:01 veux progresser, je veux devenir meilleur et je veux que mes performances évoluent.
01:04:05 » Et donc, du coup, je vais travailler plus l'entraînement pour être prêt physiquement.
01:04:08 Je vais travailler l'entraînement pour être prêt techniquement, pour être prêt tactiquement.
01:04:11 Et tout le travail que je vais effectuer va me mettre en confiance et je vais le prouver
01:04:16 sur le terrain avec mes coéquipiers grâce à l'apport collectif de chacun.
01:04:19 Mais du coup, pour avoir déjà passé, faire ce premier pas de « Je veux progresser », ça
01:04:26 vient d'abord de ce qui se passe dans la tête.
01:04:28 Le sport de haut niveau et le sport en général, c'est 80% se passe dans la tête.
01:04:33 Le reste, à qualité égale, c'est celui qui va avoir un meilleur état d'esprit et
01:04:37 un meilleur mental qui va réussir la meilleure performance.
01:04:39 C'est très intéressant.
01:04:40 Je te redonne la parole.
01:04:41 C'est très intéressant parce que je vois pas mal de commentaires, et c'est normal,
01:04:42 de notre jeune public.
01:04:43 Pour eux, c'est un peu prise de tête.
01:04:45 Ils nous prennent là pour des intellectuels alors qu'en fait, finalement, pas du tout.
01:04:48 C'est primordial en fait.
01:04:49 Mais même pour M.
01:04:50 Tout le monde.
01:04:51 Même pour M.
01:04:52 Tout le monde.
01:04:53 Pour la jeunesse qui nous écoute là.
01:04:54 Même pour eux.
01:04:55 Ils vont passer des examens.
01:04:56 Il a très bien dit.
01:04:57 Ils vont passer un entretien d'embauche.
01:04:58 Ils vont vouloir trouver du boulot.
01:04:59 Ils vont se préparer.
01:05:00 Ils vont se conditionner.
01:05:01 Et tout ça, ça passe par l'aspect mental.
01:05:04 Je voudrais poursuivre sur les missions du préparateur mental.
01:05:08 Puisqu'on parlait, j'ai vu tout à l'heure passer le côté psychiatre.
01:05:13 Le préparateur mental, dans mon référentiel, on est d'accord, il va aider au recrutement.
01:05:20 Ça veut dire que lui, il n'a pas un avis sur la technique.
01:05:24 Mais on fait des profilages pour savoir comment fonctionne, quel est le fonctionnement privilégié
01:05:30 du joueur.
01:05:31 Le profilage, c'est ce qu'on appelle les préférences.
01:05:34 C'est-à-dire, moi j'ai une main droite, c'est ma préférence.
01:05:37 Mais j'ai aussi une main gauche.
01:05:39 Donc on travaille sur ce qu'on appelle les motivations profondes.
01:05:43 Ensuite, on fait des tests sur les profils mentaux.
01:05:47 Par exemple, comment je vais recruter mon énergie ? Il y a des personnes qui vont recruter
01:05:52 leur énergie à l'extérieur.
01:05:53 On les voit dans les vestiaires.
01:05:54 C'est toujours ceux qui vont te taper l'épaule.
01:05:56 Puis, tu as l'autre à côté qui est dans le coin là-bas et qui se concentre.
01:06:00 Et celui-là, les besoins sont plutôt chez ceux-là.
01:06:03 Il y a celui qui s'exprime parce que ça lui fait du bien de pouvoir parler aux autres.
01:06:06 Voilà.
01:06:07 Donc, on a des préférences.
01:06:08 On fait ces profilages et ensuite, on explique au coach, qui va prendre la décision, comment
01:06:13 fonctionne plutôt et donc comment le faire progresser, comment le faire éclore.
01:06:18 Ensuite, il y a la formation.
01:06:21 Je vous en ai déjà parlé.
01:06:22 Ensuite, on a un troisième volet.
01:06:23 C'est l'accompagnement.
01:06:24 Je vous en ai parlé aussi.
01:06:25 Et ensuite, il y a le côté psychopathologique.
01:06:27 Mais ça, ce n'est pas de mon domaine.
01:06:29 Le côté psychopathologique, c'est le métier de la santé.
01:06:32 Au Havre, on avait installé une psychologue.
01:06:36 On avait un jeune qui était en grande souffrance.
01:06:39 Mais ce n'est plus mon boulot.
01:06:40 Ce n'est pas mon boulot.
01:06:42 Il avait eu des problèmes personnels.
01:06:44 Il fallait le régler.
01:06:45 C'était des souffrances.
01:06:46 Je ne vous dis pas ce qu'il avait vécu, ce garçon.
01:06:47 Mais nous, on s'occupait de la performance sportive et la psychologue venait là.
01:06:54 Donc finalement, on est loin du psy comme on parle du psy.
01:06:58 Je me souviens dans un club, il y a un jeune que Gérard Houillet m'avait fait balader
01:07:05 dans tous les clubs pour prôner la préparation mentale il y a très longtemps.
01:07:08 Je me souviens très bien d'un jeune qui était en errance parce qu'il n'avait pas confiance.
01:07:12 Et le coach lui dit « allez, va voir le psychologue ». L'autre, il dit « mais je ne suis pas
01:07:15 malade ».
01:07:16 C'est ça.
01:07:17 Donc bien sûr que quand on travaille cette dimension-là, il n'est pas question d'être
01:07:20 en souffrance.
01:07:21 Il y a des métiers pour ça.
01:07:22 D'où le tabou dans le milieu du football.
01:07:24 Dans tous les milieux.
01:07:25 Et puis la préparation mentale, ça se travaille par rapport à des objectifs, par rapport
01:07:29 à des temps de passage, par rapport à des étapes.
01:07:30 C'est une marche après l'autre.
01:07:32 Ça se construit en fait.
01:07:33 Je peux revenir sur ce que tu dis, les objectifs.
01:07:35 On travaille sur une stratégie d'objectifs.
01:07:37 C'est-à-dire que le jeune ou l'athlète doit dire « moi, dans quatre ans, je veux
01:07:42 être en équipe de France A ». Ok.
01:07:44 Je ne discute pas ça.
01:07:46 Mais par contre, sur cette saison 2023-2024, où est-ce que je veux être ? Et à partir
01:07:51 de ce moment-là, on clarifie l'objectif avec toutes les composantes, physique, technique,
01:07:57 tactique, etc.
01:07:58 Et quand on en est là, on dit « voilà, à la fin de la saison, je veux être là
01:08:03 et donc aujourd'hui, j'en suis où ? ». Et à partir de ça, chaque entraîneur,
01:08:08 on va dire, chaque spécialiste va créer une ligne de temps et ils vont progresser.
01:08:13 Tu te lèves à atteindre ton objectif.
01:08:15 Donc, il faut clarifier les objectifs.
01:08:17 On dit que tout objectif flou se transforme inéluctablement en un rythme précis.
01:08:21 Je ne sais pas si ça vous parle.
01:08:23 Mais voilà.
01:08:24 Donc, quand il n'y a pas d'objectif, tu es sûr de ne pas l'atteindre.
01:08:26 L'objectif, on ne l'a pas atteint parce qu'on devait faire une heure d'émission.
01:08:29 On a dépassé.
01:08:30 Mais c'est très intéressant.
01:08:31 C'est vrai qu'il y avait un autre thème sur la préparation mentale.
01:08:34 Est-elle taboue ? Pourquoi est-elle taboue ? On en a parlé un petit peu.
01:08:37 Il y a eu aussi un tweet en me disant que Nico Putebois était sûrement une bonne
01:08:41 taupe à l'époque parce qu'il était remplaçant.
01:08:42 Pas du tout.
01:08:43 Il y avait bien quelqu'un qui était.
01:08:44 Il n'y en avait d'autres.
01:08:45 Des taupes.
01:08:46 Ce n'est pas Nico Putebois.
01:08:47 Et puis, il y avait d'autres remplaçants aussi.
01:08:48 Autre chose, c'est normal, on m'a interpellé.
01:08:49 On était 23 dans l'effectif.
01:08:50 Exactement.
01:08:51 On m'a interpellé aussi.
01:08:52 C'est normal par rapport à ce qui a été dit.
01:08:55 Je comprends.
01:08:56 C'est tout à fait logique, légitime, vos interrogations.
01:09:00 Oui, Bruno Cherou devrait s'en aller, devrait quitter l'OL Group.
01:09:06 Comme Gatineau devrait signer.
01:09:08 C'est pour ça.
01:09:09 Je comprends, je me suis engagé, enflammé un petit peu sur ce plateau.
01:09:14 On m'a chauffé.
01:09:15 On m'a chauffé.
01:09:16 C'est Nico Putebois, il me chauffe trop.
01:09:19 Mais ce n'est pas encore une fois de la censure ou quoi que ce soit.
01:09:21 C'est parce qu'en fait, je n'ai pas encore la faute très précise.
01:09:24 Elle n'est pas officielle.
01:09:25 Donc, je dis bien, je devrais normalement, effectivement, partir de l'OL Group.
01:09:31 Mais ce n'est pas encore officiel.
01:09:32 Ce n'est pas encore fait.
01:09:33 Ça peut changer.
01:09:34 Il y a des discussions.
01:09:35 Il pourrait être accompagné de plusieurs autres personnes.
01:09:36 Il y a des départs qui se murmurent en tout cas.
01:09:38 Mais il n'y a pas de nom précis.
01:09:39 Il y a eu d'autres départs.
01:09:40 Il y a eu des gens, on ne va pas les citer parce qu'ils ne sont pas connus du grand public.
01:09:43 Mais conquités, des anciens soldats, on va dire, de Jean-Michel Lasse.
01:09:47 De Lerrolas, oui.
01:09:48 De Lerrolas, voilà.
01:09:49 C'est pour ça que je précise.
01:09:51 C'est ce qui se passe dans toutes les entreprises lorsqu'un nouveau, lorsqu'un repreneur arrive.
01:09:54 C'est ni plus ni moins que ça.
01:09:56 Et pour conclure aussi, parce que c'est une émission, on essaie d'avoir une ouverture.
01:10:00 Et que nous, on prône l'ouverture justement au sein de cet Olympique Lyonnais qui se renferme,
01:10:04 qui s'isole, qui se coupe du monde des supporters sur les entraînements fermés au public justement.
01:10:10 Est-ce que ça ne serait pas aussi une problématique par rapport à la confiance, par rapport au partage,
01:10:15 par rapport à la sérénité ?
01:10:16 Il faut aussi prendre en compte le contexte qui n'est pas favorable.
01:10:19 Oui, moi je dirais aujourd'hui, tant que la confiance, comment dire, quand l'équipement,
01:10:26 émotionnellement on va dire, n'est pas stabilisé, moi je pense qu'il vaut mieux fermer les entraînements.
01:10:32 Et les ouvrir, pas dans six mois bien sûr, mais dès que justement ça donnera un tempo d'action à l'entraîneur.
01:10:39 Un processus de renouveau.
01:10:40 Voilà, et là dans 15 jours, un mois, on pourra dire, maintenant les entraînements sont ouverts,
01:10:46 parce que tout le monde, c'est, Textord en connaît ça, c'est one voice.
01:10:50 C'est-à-dire on parle tous de la même voix et on y va tous dans le même sens.
01:10:53 Et pour rassurer les supporters lyonnais, Fabio Grosso pour l'ouverture, peu importe les résultats,
01:10:58 il est plutôt bien.
01:10:59 Il assume ses responsabilités.
01:11:00 Soyez, voilà, je pense, et pareil, si je m'engage, on va me tuer, mais normalement il devrait avoir des ouvertures.
01:11:05 Il devrait.
01:11:06 Il est bien ce conditionnel.
01:11:07 Pour la presse, en tout cas, il y a des ouvertures.
01:11:10 Donc là, une fois par semaine, les journalistes vont pouvoir travailler, filmer un entraînement par semaine.
01:11:15 Et ça, une heure ouverte en entier, en intégralité.
01:11:18 Donc ça, c'est une décision prise par Fabio Grosso, bien sûr avec le service communication de l'application Lyonnais.
01:11:24 Il y a une volonté d'ouverture en tout cas de Fabio Grosso.
01:11:27 Ça, c'est aussi un des connaissances.
01:11:30 Ce n'est pas étonnant, c'est dans sa ligne, enfin moi, ce que j'ai pu lire en 15 jours, 10 jours.
01:11:36 Merci.
01:11:37 Moi, je peux dire une dernière chose.
01:11:39 Il faut bien comprendre que chacun a des capacités, des potentialités assez exceptionnelles,
01:11:44 mais pour des raisons X ou Y, on ne peut pas les faire évoluer.
01:11:48 Voilà, c'est tout.
01:11:49 On les a en nous.
01:11:50 Et un conseil, renforcez le positif.
01:11:54 Partez toujours de ce que vous faites de bien et vous allez le faire très bien.
01:11:59 Et ce que vous faites un peu moins bien, ça va suivre.
01:12:01 Confiance.
01:12:02 Confiance, positive attitude, bienveillance.
01:12:05 Et c'est Jérémy qui nous dit en tout cas merci une fois encore pour votre émission, messieurs,
01:12:09 et notamment votre intervenant, monsieur Dehan.
01:12:12 Merci Jérémy, la bienveillance.
01:12:14 L'important, c'est la bienveillance.
01:12:15 La bienveillance, mais se faire violence aussi sur le terrain.
01:12:18 Il faut y aller là.
01:12:19 Pour pousser ses limites.
01:12:20 Ça suffit Nico.
01:12:21 Évidemment.
01:12:22 Merci.
01:12:23 Merci Michel.
01:12:24 Merci Nico.
01:12:25 Merci à tous de nous avoir suivis.
01:12:27 On a vraiment débordé, mais bon, voilà, c'est la passion qui nous anime chaque lundi,
01:12:31 chaque semaine.
01:12:32 Rendez-vous lundi prochain pour un nouveau numéro de Tanker A Dagon à 19h.
01:12:36 Salut !
01:12:37 [Musique]
01:12:48 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]