Unité Gilets Jaunes. Le coup de gueule de Florence. Paris/France - 23 Septembre 2023

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00:00 [Musique]
00:16 C'est triste, 50 gilets jaunes voilà où on en est.
00:20 C'est triste, c'est désespérant.
00:23 Pourquoi tu l'as dénoncé ?
00:25 Bon, attend, chaque manière responsable de la chaîne, le 1er décembre 2019, le 1er décembre 2018,
00:33 on a laissé passer une occasion historique et quand les jeunes de banlieue ont remis dans les brancards,
00:39 à mon avis ça sera très commenté par les services spéciaux, il fallait embrayer, il fallait les amener ici,
00:45 il fallait les amener place du Panthéon, les installer dans les immeubles,
00:49 ils auraient filé les clés de la cité aux propriétaires, eux ils étaient bien place du Panthéon,
00:54 ils se seraient rendus à l'école alsacienne en passant par les jardins du Luxembourg,
00:58 ça ça aurait été magnifique.
01:00 Et les gosses qui habitent place du Panthéon, ils auraient découvert la vie de la cité.
01:04 C'était à nous de faire ça, on l'a pas fait, bon maintenant.
01:07 Et puis tout le monde rampe, tu vois le King Charles,
01:10 cette espèce de clébard, le King Charles que nous allégait la truie qui ne couine plus,
01:15 parce que sa mère c'était une truie, heureusement elle ne couine plus.
01:18 Tu vois l'autre là, l'espèce de travelo en abaya à Marseille,
01:21 qui vient pleurer sur les Africains noyés, moi je préfère les Africains vivants.
01:27 On a été une république laïque ou pas, qu'est-ce qu'il vient faire ce machin là,
01:31 qui est jamais que l'évêque d'Orome.
01:34 Les vrais rois de France tenaient tête à l'évêque d'Orome.
01:40 Les véritables rois de France, moi je vois ça,
01:42 et personne n'est capable de sortir un fusil à lunettes infrarouge équipé d'un silencieux,
01:47 et leur péter une clavicule, on ne les bute pas, mais on leur fait sauter une clavicule.
01:51 C'est ce que ça mérite.
01:52 Et puis alors à Versailles, cette bamboche, cette débauche à Versailles, c'est obscène.
01:58 Alors que nous, on n'a plus les moyens de s'offrir des boîtes de sardines,
02:02 on regarde, on compare le prix du papier hygiénique, on a des difficultés abominables,
02:07 les personnes qui travaillent, tout le monde fait le boulot de trois personnes,
02:11 tout le monde, le magasinier, la caissière, le cadre supérieur,
02:15 tout le monde fait le boulot de trois personnes pour des salaires qui dégringolent,
02:18 et tout le monde rampe, parce qu'ils ont envie de ramper, qu'ils rampent.
02:22 Mais ça ressemble férocement aux siècles passés, ça ressemble férocement aux années 20-30.
02:29 Mais visiblement ça leur plaît à ces bras jaunes.
02:31 Bon là ce que nous avons fait, c'est très bien, mais en même temps c'est triste.
02:37 Ça préfigure ce qu'on va être les cinq ans des Gilets jaunes, je ne sais pas ce que tu en penses.
02:42 Un enterrement de première classe.
02:46 Merci Florence.
02:48 Non mais attends, normalement il n'y aurait pas eu de trêve estivale,
02:52 il y avait des Gilets jaunes tous les samedis, normalement il n'y aurait pas eu de trêve estivale.
02:57 En 2019, l'été 2019, il y a eu une trêve estivale, les Gilets jaunes étaient déjà morts à l'été 2019,
03:03 puisque moi, à mon avis, c'est 1er décembre 2018, il fallait continuer toute la nuit, tout le lendemain.
03:09 Macron était en Argentine, c'était là qu'il fallait continuer.
03:12 Il ne fallait pas écouter "non, on rentre, on revient la semaine prochaine".
03:16 Le 8, nous étions infiltrés, le 8 décembre, c'était d'infiltrer.
03:19 La levée du blocage de Rungis, ça a été une erreur.
03:23 Le petit Noël, pour qu'on nous aime.
03:26 Et puis après les manifs déclarés, festives, la révolution à l'islandaise,
03:32 comme disait le cher Alexandre Langlois, qui nous donnait des doctes conseils,
03:37 on a tous dans le baba-rom, et certains ont tiré les marrons du feu,
03:41 les élections, ça s'est bien passé, et là, tous ces braves gens,
03:45 tout ce qu'ils veulent, c'est sauver leurs fauteuils et portefeuilles.
03:49 Nupes, tiroir, caisse, Nupes, enceinte dans l'hermès, ou la révolte en Escarpales ou Boutin,
03:55 ces braves gens, on leur s'est aidés à l'Assemblée,
04:01 le tiers du Sénat va être renouvelé, ensuite on pense aux européennes,
04:05 et en n'en strictement rien à faire de nous, on nous mène dans le mur.
04:10 La somptueuse, belle, jeune et riche Sophie Chiquirou,
04:14 nous ressort d'Orio, ceci, cela, au matin et...
04:18 Elle lui donne des leçons d'histoire, la très très belle dame,
04:22 des très très beaux quartiers, suppléante Sophie de Laroche.
04:26 C'est dans les très beaux quartiers, dans ces quartiers qui étaient populaires,
04:30 qui maintenant sont devenus mortifères, là-bas, entre le Père Lachaise et Chemin Vert,
04:36 c'est plus snob qu'un neuillis, et ça vient nous donner des leçons,
04:40 en comparant Fabien Roussel à d'Orio, bon ben...
04:43 C'est une preuve d'histoire, moi je trouve.
04:47 Je vais être horrible, je vais être horrible,
04:50 mais s'il va s'arrêter des camions bâchés et certains trafiqués, je bougerai pas.
04:54 Je bougerai vraiment pas, parce que ces gens qui parlent à gauche et vivent à droite,
04:59 ça commence à bien faire, ça commence... On a trop trop pierre, vous êtes d'accord ?
05:05 On n'est pas dans la même catégorie, on n'a pas du même mot, et c'est dur.
05:10 Là, une fois de plus, on s'est pas fait avec des amis,
05:15 mais avec des amis comme ça, on en a pas besoin.
05:18 Ils ont leurs petites planques, là, là.
05:21 - Le caméraman Philippe, il va...
05:24 - Edouard Philippe ? - Oui, Edouard Philippe qui est allé au...
05:28 - Ah oui, il est allé à la fête de l'Humard.
05:31 Richie a bien fait de rappeler que c'est un éborgneur,
05:35 mais notre bien-aimé préfet Laurent Nunez, notre bien-aimé préfet de police en ce moment,
05:40 il était l'âme d'Anette Castaner à la haute époque des Gilets jaunes, hein.
05:44 Et c'était lui qui était aux manettes le 1er décembre 2018.
05:48 Le 1er décembre 2018, Macron en Argentine, Castaner débordé,
05:53 le patronat aux abois qui était prêt à remonter les salaires,
05:56 qui a plénalisé, il les a dit "bougez pas, on vous rappelle".
05:59 20 minutes après, "bon, vous inquiétez pas, on a la situation".
06:02 Et on a vu arriver des Gilets jaunes, la pute en coeur,
06:05 "non, s'arrête, on rentre à la maison, t'es...
06:08 on revient la semaine prochaine, t'es pas rentré à la maison,
06:11 t'as été invité dans des endroits où on t'a fait miroiter des paillettes,
06:15 où on t'a donné un peu de pépette,
06:17 et c'est pour ça qu'on a été envoyé dans le mur et promené pendant 5 ans".
06:22 Certains ont bien fait leurs affaires avec les Gilets jaunes.
06:25 Ils ont eu le beurre, l'argent du beurre et tout le tout,
06:28 et puis après t'es arrivé tout le petit monde universitaire,
06:31 Thèse, Fouthèse et Fadèze,
06:33 le petit monde universitaire qui en janvier 2019 nous regardait de haut
06:37 et qui maintenant pédale là derrière.
06:39 On les a vu arriver avec leurs trucs, "nous accuserons", je sais pas trop quoi.
06:44 Ils ont fait une manif d'ailleurs au départ de Vicieux,
06:46 c'était les universitaires qui nous regardaient de haut,
06:49 enfin bon, je veux même pas en parler, c'est pas important.
06:51 Tu n'auras pas que des amis avec ce qu'on va dire,
06:54 mais tu sais, on est nombreux à pas en penser moins.
06:56 Ces gens là se font rafler, mais parfaitement, au four et vite !
07:00 Et tu mérites même pas la dose de Cyclone B pour te débarrasser toi.
07:03 Non au goulag, à la permaculture espèce de raclure,
07:06 transition écologique qui nous coûtera pas de fric.
07:08 Ah ben si vous voulez le savoir, par exemple, David Dufresne,
07:12 à l'eau place Beauvau, tu te souviens de la plateforme là, à l'eau place Beauvau.
07:15 Et ensuite un pays qui se tient sage, le documentaire.
07:18 David Dufresne c'est au poste, dans la fac de Sancier.
07:25 La fac de Sancier c'est Sésur, vous irez vous documenter.
07:29 C'est Plateau Urbain, l'urbanisme de transition.
07:34 Et vous avez Yes We Camp, Yes We Camp.
07:37 Puis c'est Emmaüs qui a fondé Yes We Camp pour aider les jeunes en difficulté.
07:42 Bon Emmaüs se mène loin.
07:44 Et vous avez l'association Aurore aussi qui se penche devant ça.
07:48 Mais va voir là du côté de Sancier, Roussanteuil, tu vas voir.
07:52 C'est un avenir radieux pour les jeunes, radieux.
07:55 Il y a un potager écolo-poétique, c'est très bien.
08:00 Et David Dufresne ainsi que d'autres de la haute intelligentsia qui s'expriment.
08:05 Ils vont rester jusqu'à 2024.
08:10 Sésur c'est un tiers lieu pour les savoirs inattendus.
08:18 Alors le tiers lieu c'est, il y a ton logement, ton milieu de travail et il y a un tiers lieu.
08:23 C'est le tiers lieu pour le tiers étage j'imagine.
08:26 Et juste en face il y a le tiers monde d'ailleurs.
08:29 Parce que Roussanteuil, le restaurant Aurore, accueille entre autres les mineurs migrants.
08:34 Ceux qui viennent ici pour être esclaves pendant qu'on plie leur pays.
08:37 Donc un tiers lieu, Sésur, vous pourrez passer.
08:41 Là il y a un truc en ce moment sur la banque des ciné.
08:44 L'autre fois il y avait un truc sur musique et patins à roulettes.
08:49 Hélène Frappard a fait un truc sur le cinquième rêvé.
08:52 Nous sommes sur le cinquième.
08:54 Enfin les rêves, les cauchemars aussi sont des rêves.
08:57 Bon.
08:58 Non mais une tartufferie, une hypocrisie à la permaculture.
09:02 C'est la clure, transition écologique qui ne contredoit pas de truc.
09:05 Parce que c'est révoltant, c'est écœurant.
09:08 Tout le monde pense sous-battre.
09:10 Bon le rôle de râleuse de service c'est chouette.
09:13 Mais il y a une résignation.
09:16 Non mais pas toi.
09:20 Là il y a une résignation, c'est pour ça que quelquefois j'abois, je les engueule.
09:24 Ça ne sert à rien.
09:26 C'est écœurant.
09:28 Ah si il y a un truc de positif.
09:30 Le sucre c'est d'assister.
09:32 Je suis pour crever en les regardant droit dans les yeux.
09:36 Injection létale, nimbutale plutôt que de l'écologie asociale.
09:40 Et qu'on fasse ça à l'hôpital maladie nosocomial.
09:43 Riche à milliards à malmener les vieillards.
09:45 Payé à rien faire sinon envoyé au cimetière.
09:47 J'habite en face d'assistance publique hôpitaux de Paris.
09:50 En face du service de gériatrie Géronton-Logil de France.
09:53 Mais c'est incroyable ce que je vois.
09:55 Incroyable.
09:56 J'ai entendu des hurlements dans la rue.
09:58 C'était des pensionnaires qui s'étaient échappés du service de Géronton-Logil.
10:01 Aussitôt des tontons à coude dévorés qui sont arrivés.
10:04 Les guéchas Big Pharma qui sont arrivés.
10:07 Non mais c'est hallucinant.
10:08 Il vaut mieux mourir que de tomber entre les griffes de ces gens-là.
10:11 Les soins palliatifs c'est de la morphine mais de la morphine qui ne rend pas accro.
10:15 Non mais c'est abominable.
10:17 Quant aux soignants à leur close de conscience.
10:19 Salopard !
10:21 Ne viens pas me parler de close de conscience.
10:23 Moi, la close de conscience c'est ces soignants qui pendant le confinement
10:27 nous flanquaient des poubelles pleines de masques sous la fenêtre.
10:30 Je serais de chaussée, poubelle pleine de masques sous la fenêtre pour me faire fermer ma gueule.
10:34 Ça c'était le 14 rue Vézal.
10:36 Alors là je te les recommande.
10:37 A l'époque c'était Martin Hirsch qui chapeautait toute cette bande de puniches caniches.
10:42 Ah non je ne pouvais pas en penser.
10:43 Puis alors, leur close de conscience.
10:45 Quand moi en 2018 je demandais à Coréa qui est né pour me remettre d'un plomb.
10:49 Ceux-ci se la, rien du tout.
10:51 Comme j'étais ruiné on m'a laissé crever.
10:53 On continue à me laisser crever.
10:55 Alors votre close de conscience ne venez pas l'invoquer.
10:58 Et le trafic de morphine et de cocaïne à partir de la GEPS,
11:02 Agence Générale des Equipements Produits de Santé, rue du Fer à Moulins,
11:07 vous êtes passé juste à côté, entrée Fossé-Saint-Marcel.
11:11 A l'époque ça s'appelait Pharmacie Centrale des Hôpitaux de Paris.
11:15 Avec la cocaïne elle est de meilleure qualité que les 60 kilos du quai des Orphées.
11:20 Parce qu'alors c'est pas mal.
11:21 D'ailleurs autour de rue Vézal, rue de la Collégiale, on a tout ce qu'il faut.
11:25 Du hachige, de la cocaïne, de la morphine, des amphétamines à la tant-veut-tant-v'là.
11:30 Et les appartements nourris sont installés dans des appartements
11:33 dont les propriétaires sont des Français de souche très honorables.
11:36 Ce n'est pas les enfants du canal du Saint-Cruveil-Sal qui sont accusés de tout qui organisent ça.
11:43 Les enfants du canal n'y sont pour rien, le Saint-Cruveil-Sal.
11:46 C'est les gens très chics du coin qui organisent ça.
11:50 Et si on leur tient tête, en guise de représailles, ils remplissent un seau de leurs excréments
11:55 et nous balancent ça dans le caniveau.
11:57 On a ça sous les fenêtres.
11:59 Ah bah oui, une espèce de tabagique cardiaque qui se passait pour un cardiologue
12:03 et qui se prend pour un médecin-chef.
12:05 Son gros jeu c'est la litière du chat, ses excréments, ses pipis, ses cacas dans le caniveau.
12:10 Vas-y la poule et ferme ta gueule.
12:12 En plein cinquième arrondissement, à la frontière du cinquième et du treizième.
12:16 Comme dit les cités, ah ah, et bah venez voir le cinquième et le treizième.
12:20 C'est le cinquième arrondissement de droite, le treizième arrondissement de gauche.
12:24 Kiff kiff bourricot pour nous rouler dans la farine.
12:27 Et personne ne dit rien, tout le monde ferme son bec.
12:30 Dans le studio où je suis là, il m'a été accordé, le précédent locataire, gentil, naïf et tout,
12:37 il a été présenté à des gens sympas, qui se sont révélés être des héroïnomates,
12:41 des trafiquants d'héroïne, qui sont installés chez lui, dans son studio,
12:45 des héroïnomates, avec les chiens et tout, il y avait trafic d'héroïne, bitures et tout.
12:50 Personne ne disait rien.
12:52 Si, il y avait une coupe franco-maghrébien qui venait un peu dans les brancards,
12:55 mais les bons français de souche ne disaient rien.
12:57 Et des personnes très honorables, papa magistrat, maman universitaire,
13:02 venaient se saouler, se droguer, se défoncer.
13:05 Avec la bénédiction du bailleur social, la bénédiction des travailleurs sociaux,
13:10 la bénédiction d'assistance publique, hôpitaux de Paris en face.
13:14 Et ces gens-là ont une close de conscience.
13:16 Bon, évidemment, moi quand on dit ça, je passe pour la folde de service, la méthomane de service.
13:21 D'ailleurs, parler de cette histoire des renommades qui étaient installés,
13:24 ah non, non, non, non, non, non, non, alors que tout le monde est au courant.
13:28 Non mais est-ce que tu vois la tartufferie, l'hypocrisie ?
13:30 C'est carrément, mais c'est Hubu Roy, c'est Arthur Houy, c'est...
13:36 Non mais comment la dictature rampante s'installe ?
13:40 Et après on vient parler des cités, mais c'est pire que dans les cités.
13:44 Et personne ne... et tu vois, des tas de coins dans Paris, ils sont comme ça.
13:50 Là, vous n'êtes passé pas loin, au large de logements sociaux.
13:55 Certains de ces logements sociaux, parce qu'ils sont à proximité d'un parking public,
14:00 les sous-sols sont absolument inaccessibles.
14:02 Depuis des années. Il faut voir ce qu'il y a dans les sous-sols.
14:05 Il faut voir ce que la police a trouvé dans les sous-sols.
14:08 Mottu, c'est bouche cousue, ça ferait tomber le prix de l'immobilier.
14:12 Ce serait préjudiciable au prix de l'immobilier.
14:15 La police a trouvé de ces trucs, même dans les cités où il ne se trouve pas ça.
14:19 C'est quand même pas mal.
14:20 Ah, mais vous comprenez, le cinquième arrondissement, arrondissement prestigieux,
14:24 le treizième, qui est un arrondissement le plus pauvre de Paris,
14:28 mais dont les prix rattrapent celui du cinquième, il ne faut surtout pas dire ça.
14:32 Mais des trucs à faire froid dans le dos.
14:35 Vous devez passer devant.
14:37 C'est le contrôle de mentalité, le pays.
14:40 Ça vaut la banlieue nord de Marseille, dans son genre.
14:43 Tu vas avoir des amis avec ce qu'on raconte.
14:48 Mais remarque, la mairesse du premier,
14:51 Laurence Berthiaume, qui n'est pas pire que les autres,
14:54 elle était adjointe de Jean-François Légaray,
14:57 que moi publiquement j'appelais "le goré" parce qu'il nous fait des trous de cochon.
15:01 Jean-François Légaray, avant d'être maire,
15:04 il était premier adjoint de Michel Keldakes, le sénateur maire,
15:08 qui était le sénateur maire, maire du premier arrondissement.
15:12 Fallait voir ce qui se passait dans les Halles à l'époque.
15:15 Ou avec la bénédiction, entre les Halles et le Centre Pompidou.
15:18 Le Centre Pompidou, c'est le quatrième. Il fallait voir ce qui se passait.
15:21 Et ça valait aussi ce qui se passe du côté de la Place Vendôme,
15:24 parce qu'il y a des connexions entre ce qui concerne la chair fraîche
15:27 et le ravitaillement en stupéfiant.
15:31 Nous, en 98, nous avons essayé de faire des actions citoyennes.
15:34 Concernant ça, je vous explique encore les actions citoyennes que nous avons faites en 98.
15:39 On m'a envoyé une espèce de collère d'affiches, là, pour m'intimider.
15:43 Alors le collère d'affiches en question, c'est la lit de la Chirac qui est recyclée sous Sarkozy
15:48 et recyclée en Macronie, qui a été installée à la frontière du 13ème et du 5ème.
15:53 Et alors lui, c'est le terroriste envoyé pour nous clouer le bec.
15:57 Donc des actions qui datent d'il y a 25 ans,
16:00 que nous avons essayé de faire entre le 1er et le 4ème arrondissement,
16:03 nous subissons encore des intimidations maintenant.
16:06 C'est-à-dire que ces gens-là...
16:10 Est-ce que tu te rends compte de combien ça rapporte, la drogue ?
16:13 Sénateur-maire Michel Kaldakes, dans le journal de Xavier Tibéry,
16:17 il est surnommé Kaltakes, parfaitement, parce qu'il était trésorier du RPR.
16:22 Un jour, le RPR a vérifié ses comptes, et j'étais du RPR.
16:26 Une heure d'entretien avec Chirac, réintégré dans le RPR,
16:29 et qu'on ne s'en fait de trésorier.
16:31 Ça c'était Michel Kaldakes.
16:33 Qui les tenait tous, les tenait tous comme ça,
16:35 et surtout le Jean-François Legorêt,
16:37 qui ne ressemble pas du tout à son père Jean Legaret.
16:39 Jean Legaret était très bien, mais alors Jean-François en dessous de tout.
16:42 Ensuite Jean-François a pris la mairie du 1er,
16:44 Florence Berthoud était son premier adjoint.
16:47 Je ne te dis pas les problèmes qu'il y avait,
16:51 que vivaient ceux qui tentaient des actions citoyennes.
16:54 Tout le monde en est parti.
16:56 Tout le monde est parti.
16:58 Le 13ème qui est à gauche, c'est pareil, le même topo.
17:01 Il faut voir ce qu'il se passe dans le 13ème.
17:03 Quand il y a eu les affrontements en banlieue,
17:05 dans le 13ème, la police s'est fait tirer dessus.
17:08 Il y a des coins du 13ème, c'est inimaginable.
17:12 Inimaginable ce qu'il se passe.
17:15 Après ces gens-là viennent nous donner des leçons.
17:19 Quand on a un quotidien semblable,
17:22 on se dit qu'il n'y a plus rien à faire.
17:26 Quelque part, ça vaut la banlieue nord de Marseille,
17:28 mais en plus, en plus cachée.
17:32 J'ai souvent parlé de Paris, capitale de l'argent sale.
17:36 Il faut que ça vienne quelque part.
17:39 D'ailleurs, il y a des points communs.
17:41 La rue Mouffetard, qui est dans le 5ème,
17:43 et la rue Montorgueil, 1ère et 2ème,
17:46 c'était des foyers de tuberculose dans les années 50.
17:49 Maintenant, c'est beau, beau ici,
17:51 pour ce qui est du blanchiment d'argent, c'est pas mal.
17:54 Mais c'est quand même en dessous de certains coins du 7ème arrondissement,
17:59 où l'on voit des rues et des rues avec des boutiques somptueuses,
18:02 vides sans arrêt, non moins tant que non.
18:05 C'est blanchiment d'argent d'un niveau plus élevé.
18:09 En province, c'est encore mieux.
18:11 Ce sont carrément des bâtiments, hôtels, restaurants,
18:15 énormes, qui sont vides sans arrêt.
18:19 C'est de temps en temps quelques grosses berlines qui viennent,
18:21 qui stationnent, qui repartent.
18:23 Donc c'est la chair fraîche qui transite discrètement par là,
18:27 ainsi que la drogue.
18:29 La prostitution féminine, masculine,
18:33 ça peut être des mineurs ou de jeunes majeurs.
18:37 Remarque ici, pas loin, là, vous êtes passé, pas loin,
18:41 un hôtel.
18:46 1700 euros la chambre.
18:48 1700 euros la nuit.
18:52 A l'angle de la rue du Jura,
18:54 1650 euros, c'est à l'angle de la rue du Jura et du boulevard Saint-Marcel.
18:57 Sinon, il y en a une autre rue de l'Arbalète,
18:59 dans la partie arborée près de l'école,
19:01 1700 euros la nuit.
19:03 On avait dit cocaïne, morphine et cocaïne, libertine,
19:07 pour prise.
19:09 Ils font ce qu'ils veulent ces gens-là.
19:11 Il y a des choses...
19:15 Des actions citoyennes au milieu de ça.
19:17 Je sens que je vais avoir droit à des seaux d'urine,
19:23 et des seaux d'excréments et de litière de chats sous la fenêtre,
19:26 j'ai l'habitude.
19:28 Les souris aussi, les souris balancées par les fenêtres.
19:30 Ah oui, balancer des souris vivantes.
19:32 Ah oui, oui, quand c'est pas un rat.
19:34 Ah non, non, non.
19:36 Et ce sont des Français de souche qui font ça.
19:38 Qu'on ne vienne pas nous dire
19:40 c'est l'immigration maghrébine, l'immigration africaine, caporais,
19:43 non, non. Ce sont des Français de souche ayant pignons sur eux,
19:46 tenant boutique, le pire c'est les bistrotières.
19:49 Les bistrotières et les bistrotiers, c'est inimaginable.
19:52 Le colère d'affiche que l'on m'a envoyé pour m'intimider,
19:56 et on connaît rien sur la question.
19:59 Puisque lui il s'est vissé sur les 4 premiers arrondissements,
20:03 et maintenant il s'est vissé sur le 13ème et le 5ème.
20:06 Tu veux avoir des amis, tu veux avoir des commentaires,
20:11 combien là ?
20:13 C'est notre faiblesse et notre lâcheté qui fait leur force.
20:16 On ne va même pas dire tout ce qu'on veut dire.
20:21 Mais allez voir ces urnes.
20:23 Déjà vous regardez sur internet, allez voir ces urnes
20:26 dans les locaux de la fac de Sciences-Svisses.
20:28 Ça vaut le déplacement au niveau de la tartufferie,
20:30 il faut que vous le voyez.
20:32 C'est bon il y en a un qui est mort.
20:34 [Musique]
20:39 [Musique]

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