• l’année dernière
Janique Aimée est un feuilleton télévisé français en 50 épisodes de 13 minutes, en noir et blanc, créé par Paul Vandor et Jacques Siclier, réalisé par Jean-Pierre Desagnat, diffusé du 4 février au 12 avril 1963 sur RTF Télévision, tous les soirs à 19 h 40, et rediffusé en 1970, puis sur La Cinq.

Janine Vila : Janique Gauthier
Max Amyl : François Gauthier, son oncle et parrain, chercheur chimiste
Jacques Balutin : Richard, le photographe
Michel Barbey : Emile Dajou
Michel Bardinet : Bernard Talon
Edmond Beauchamp : Antoine Gauthier, l'oncle colonel
André Chazel : Docteur Pierre Laurent, chef du service où travaille Janique
Stella Dassas : Irma, la patronne de l'auberge-hôtel où réside Emile
Hélène Dieudonné : Angèle, la domestique des Gauthier
Jenny Doria : Elise Gauthier
Paulette Dubost : Hélène Gauthier, la mère de Janique
Samson Fainsilber : Monsieur Molivant, père d'Alice et propriétaire des laboratoires de chimie Molivant
Jean-Pierre Jaubert : Jacques Rond, le jeune journaliste ("mon p'tit Jacques")
Denise Kerny : Madame Talon, mère de Bernard
Maxime-Fabert : Henri Gauthier, père de Janique, directeur d'un cabinet d'assurances local
François Nocher : Jean Gauthier, le jeune frère de Janique, étudiant en Droit
Danielle Perret : Annette Gauthier
Alice Sapritch : Mathilde, la gouvernante d'Alice, inquiétante et manipulatrice
Colette Teissèdre : Alice Molivant, riche héritière de son père, vivant désœuvrée au château sous l'influence trouble de Mathilde, autrefois amie d'enfance de Janique...
Georges Adet : Maitre Sardat
Chantal Alban : Irène, une infirmière collègue de Janique
Bernard Charlan : le chauffeur du poids lourd
Raoul Curet : le curé
Jean-Jacques Douvaine : Paul Parot
André Dumas : Docteur Paul
Jacques Ferrière : César, le chauffeur des Molivant
Claude Joseph : Le barman (sous réserve)
Jacqueline Moresco : Madame Nause
Micheline Parque : La cousine
Jeanne Perez : Madame Marchand
Janine Souchon : Une passante
Marthe Villalonga : Marie-Berthe, l'hôtesse d'accueil du service où travaille Janique

#JaniqueAimée
#marthevillalonga
Transcription
00:00 [Musique]
00:25 [On tappe à la porte]
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00:49 [Musique]
00:51 <i>Ils croient trop très bien en toi.</i>
01:21 <i>Reporter à l'écho de l'enson.</i>
01:22 C'est possible.
01:23 Ça ne nous autorise pas à entrer dans le bureau de Dr Laurent comme dans un moulin.
01:26 J'ai frappé, on m'a pas répondu.
01:27 Vous désirez.
01:28 Des détails sur l'explosion dont a été victime à l'usine Molyvent,
01:31 l'ingénieur Bernard Talon que vous soignez ici.
01:34 Je vois pas ce que vous voulez dire.
01:35 Ah, vous n'êtes pas au courant.
01:37 C'est pourtant bien sa fiche d'admission que vous tenez à la main, non ?
01:39 Et en quoi ça vous regarde ?
01:42 Oh, vous n'êtes pas très gentille avec le petit Jacques, hein.
01:45 Pourtant, vous êtes une très charmante infirmière.
01:48 Vous n'êtes pas un cerbère.
01:50 Oui, bien sûr, je vais m'y prendre.
01:51 Aussi, je vais aller vous chercher des fleurs.
01:54 Et Nyssa, le pire ?
01:56 Elle a souri, elle va parler.
01:57 Bon, je ne peux pas vous dire grand chose.
01:59 Le docteur a opéré hier soir.
02:01 L'état de santé du malade est un peu plus satisfaisant.
02:03 Mais les visites ne sont pas encore permises.
02:04 Oui, bah, communique officiel, j'en tirerai pas 20 lignes.
02:06 Ça ne vous passe plus.
02:07 Vous croyez ?
02:08 Oui, vous vous jouez à l'infirmière modèle qui entend tout et ne dit rien.
02:11 Eh bien, moi, je sais des choses.
02:13 Oh, les journalistes en savent toujours plus que les autres.
02:17 Et ce qu'ils ne savent pas, ils l'inventent.
02:19 Oh, malheur !
02:20 Elle me prend pour un de ces journalistes qui passe leur temps à fouiller les claviers à papier et à boire du scotch.
02:24 Je vous prends surtout pour un importun, monsieur.
02:26 Vous devriez comprendre que vous êtes en train de me faire perdre mon temps.
02:29 Mais vous n'êtes pas curieuse.
02:30 Non.
02:30 Je vous ai dit que je savais des choses.
02:32 Et lesquelles ?
02:33 Eh bien, par exemple, que Bernard Talon est, ou plutôt était, ingénieur chez Gautier.
02:40 Et alors ?
02:41 Et alors ?
02:41 Oh, vous en avez de bonnes.
02:43 L'ingénieur de Gautier se fait démolir chez Moliven sans concurrent direct, et ça vous suffit pas ?
02:47 Mais qu'est-ce qu'il vous faut alors ?
02:48 La serrure noire.
02:50 Il y a une affaire là-dessous, c'est sûr.
02:52 Vous n'avez pas publié ça, tout de même.
02:54 Ah !
02:55 J'aurais donc vu juste.
02:57 Oh, écoutez, je n'en sais rien.
03:00 Vous devriez comprendre que nous avons perdu assez de temps.
03:02 Oh, vous fâchez pas.
03:04 Non, je voulais simplement vous demander un petit service, quoi.
03:06 Par exemple, questionner discrètement la victime et après me téléphoner au journal.
03:10 En voilà assez, roule-t'habille !
03:13 Vous me fatiguez !
03:15 Je vous préviens, si vous remettez l'équilibre dans ce bureau, je vous offrais voir, moi, du sensationnel.
03:19 Roule-t'habille !
03:20 Oh, oh !
03:22 Je cède à la violence, mais c'est une atteinte caractérisée à la liberté de l'après, mademoiselle.
03:28 (Il s'éloigne.)
03:32 (Il s'éloigne.)
03:35 (Il s'éloigne.)
03:38 (Il s'éloigne.)
03:41 (Il s'éloigne.)
03:44 (Il s'éloigne.)
03:47 (Il s'éloigne.)
03:50 (Il s'éloigne.)
03:53 (Il s'éloigne.)
03:56 (Il s'éloigne.)
03:59 Comment va-t-il ?
04:00 Il ne va pas tarder à se réveiller.
04:02 Il s'agit depuis un moment.
04:04 Tu ne tiens pas debout.
04:05 Tu devrais prendre un café.
04:07 Volontiers.
04:08 J'ai repris le service à 6 heures ce matin, et Marie-Berthneur vient que ce soir.
04:12 Tu aurais pu me prévenir.
04:14 Tu n'as pas besoin de venir dimanche.
04:15 Le docteur Laurent n'a pas eu besoin de moi hier matin.
04:18 Et aujourd'hui.
04:20 Allez, prends ton temps.
04:21 Merci, Janick.
04:24 (Il s'éloigne.)
04:27 Bernard.
04:55 Bernard.
05:18 Janick, tu peux...
05:19 Chut.
05:21 Plus tard.
05:23 J'ai une crainte.
05:25 On peut soigner.
05:32 Janick.
05:34 Janick, tu es là.
05:38 Je...
05:42 J'ai... J'ai le dossier.
05:51 Pardon.
06:13 Alors. Il s'est réveillé et rendormi aussitôt.
06:23 Entrez.
06:25 Pensez-toi, parrain.
06:26 Bonjour.
06:30 Je suis venu dès que j'ai pu.
06:32 Qu'est-ce qui se passe ?
06:38 Bernard.
06:40 Bernard est ici.
06:42 J'ai vu le dossier hier.
06:44 C'était lui.
06:46 Bernard blessé chez Moliva.
06:49 Qu'est-ce que ça veut dire ?
06:51 Je ne sais pas.
06:52 Tu l'as vu ? Tu lui as parlé ?
06:54 Il s'est réveillé un instant. Il m'a reconnu.
06:57 Il a brodouillé quelque chose à propos d'un dossier.
07:01 Un dossier ?
07:03 Je ne sais que penser.
07:05 Mais maintenant que Bernard est ici, nous allons pouvoir découvrir la vérité.
07:11 Qu'est-ce que c'est que cette histoire de dossier ?
07:14 Il a dit simplement "J'ai le dossier".
07:17 C'est ce que j'ai cru comprendre.
07:20 Je n'ai rien voulu dire hier soir devant papa et maman.
07:22 Surtout après ce qui s'était passé.
07:25 J'aimerais autant que vous ne recommenciez pas votre petit conseil de famille.
07:28 Maintenant que Bernard est retrouvé, tout est changé.
07:32 Excusez-moi.
07:33 Bonjour.
07:35 Vous êtes au courant ?
07:37 Je crois qu'il vaudrait mieux ne pas donner trop de publicité à cet événement.
07:40 La journaliste est venue tout à l'heure.
07:43 Il était au courant, je l'ai renvoyé.
07:46 Mais on ne pourra pas cacher cela longtemps à tout le monde.
07:51 Est-ce que...
07:54 Est-ce qu'on s'est inquiétés de Bernard chez les Molivans ?
07:58 C'est ce qui me paraît le plus curieux.
08:00 Depuis qu'on a téléphoné à l'usine pour me demander d'urgence une ambulance...
08:03 personne ne s'est manifesté de ce côté-là.
08:06 Sauf la gouvernante des Molivans qui m'a téléphoné dans la soirée...
08:09 et qui a été blessée.
08:11 Madame Mathilde ?
08:12 Oui.
08:15 Vous êtes allée le voir ?
08:19 Il n'est pas encore en état de parler.
08:24 Allô ?
08:35 Oui ?
08:39 C'est bon, passez-la moi.
08:43 Voulez-vous répondre, monsieur ?
08:47 Allô ?
08:55 Oui, bien sûr.
08:57 Bonjour, mademoiselle.
08:59 Non, non, il va bien.
09:01 Rien à craindre, je le garderai encore en observation quelques jours.
09:05 Oui, je comprends.
09:07 Je vous prie de ne pas insister. Je n'ai pu permettre la moindre visite.
09:10 Et seul le personnel de la clinique est autorisé à s'approcher de M. Talon.
09:14 Oui, c'est cela.
09:17 Au revoir, mademoiselle.
09:20 Eh bien, monsieur...
09:23 Pourquoi ne dites-vous rien ?
09:26 Rien d'extraordinaire, n'est-ce pas ?
09:28 Alice Molivan demande des nouvelles de l'ingénieur de son père.
09:32 Oui, mademoiselle.
10:00 Je viens de monter l'escalier à toute vitesse.
10:02 Mais qu'est-ce qui se passe, Beluget ? La maison est en train de brûler.
10:04 Oh, non ! Non, mais je viens d'apprendre une nouvelle qui vous intéressera sûrement.
10:07 Votre ami Bernard Talon est blessé.
10:10 Il est à Lançon, à la clinique du docteur Laurent.
10:12 Sans blague. Asseyez-vous et racontez-moi votre histoire.
10:15 Il y a eu une explosion hier au laboratoire Molivan.
10:18 Un ingénieur a été blessé. Cet ingénieur, c'est M. Talon.
10:22 Tiens, tiens.
10:23 Ça n'a pas l'air de vous surprendre.
10:25 Pas tellement, non.
10:27 Daju a du flair.
10:30 Alors si je comprends bien, en quelque sorte,
10:33 mon ami Bernard est dans la clinique où travaille sa fiancée.
10:35 Oui, et puis tout le monde en parle dans le pays.
10:38 Mais qu'est-ce qu'il pouvait bien faire chez les Molivans ?
10:40 Alors ça, c'est ce que Daju avait compris le premier.
10:42 Beluget, mon roman avance.
10:45 Oui, vous ne voyez pas le rapport, mais ça ne fait rien.
10:47 Eh bien, croyez-moi, je ne regrette plus du tout d'être handicapé par cette patte folle.
10:50 Après ce coup de théâtre inattendu, les événements vont marcher comme sur des roulettes.
10:54 Et je n'ai plus qu'à attendre ici.
10:56 Beluget, tout va bien.
11:00 Embrassez-moi.
11:01 Oh, monsieur Daju.
11:02 Ah, Beluget, embrassez-moi, vous dis-je.
11:05 Cette heure nous appartient.
11:08 Tu vois où nous mène tes caprices ?
11:11 Demain, tout le monde sera au courant.
11:13 Je tiendrai tête à tout le monde.
11:14 Oui, mais ça va faire un gros scandale.
11:16 Tu préférerais qu'il soit mort, il ne pourrait rien dire.
11:18 Ma foi...
11:19 Oh, tu es ignoble, ignoble.
11:21 Je me moque de tes affaires.
11:23 Ta réputation, la mienne, ça m'est égal.
11:26 Je veux Bernard.
11:28 Je veux le reprendre à cette Janik.
11:31 Mais il est à moi, à moi.
11:32 Calme-toi, Alice, voyons, calme-toi.
11:34 Mathilde !
11:35 Calme-toi, mon petit.
11:36 Mathilde, venez, je vous prie.
11:46 Vous l'avez encore contrarié.
11:47 Je ne l'ai pas contrarié.
11:49 Je l'ai toujours.
11:55 Allons, ce n'est rien.
11:57 Rien n'est perdu.
12:02 Nous te le ramènerons, ton Bernard.
12:05 Je ne peux pas vivre sans lui.
12:09 Je ne peux pas vivre sans lui.
12:20 Maman, qu'est-ce que tu as ?
12:21 Demande ce que j'ai.
12:24 Que faisait l'ingénieur des laboratoires Gauthier aux usines Moly-Vent ?
12:29 Explosion révélatrice, fusion entre les deux firmes.
12:33 J'aurais dû m'en douter.
12:34 C'est un coup de roule-tabille.
12:36 Roule-tabille ?
12:37 Oui, tiens.
12:38 Jacques Rond.
12:39 C'est lui ?
12:40 Tu connais ce gars-là ?
12:42 Il est venu à l'hôpital pour voir s'il n'y avait pas un petit scandale à dénicher.
12:45 Alors tu étais au courant ?
12:47 Oui, mais ce n'est pas la peine de t'occuper de ce que raconte ce journal.
12:51 Non, mais c'est affreux.
12:53 Nous allons être la risée de tout le pays.
12:55 Bernard qui disparaît le soir de ses fiançailles et qu'on retrouve blessé chez les Moly-Vent.
13:00 Et vous le saviez ? Vous ne m'avez rien dit.
13:03 C'est gentil.
13:04 Mais je l'ignorais complètement.
13:06 Et moi aussi.
13:08 Moi je ne l'ai su que quand on l'a transporté à l'hôpital.
13:10 Bon, écoute, maman ne pleure plus.
13:12 Moi je le savais.
13:15 Vous le saviez ?
13:17 Ben oui.
13:18 Depuis un moment on chuchotait partout qu'il y avait un homme chez les Moly-Vent.
13:21 Et un nouvel ingénieur. C'était pas difficile à comprendre.
13:24 Comment cela ?
13:25 Un homme de moins ici, un homme de plus là-bas.
13:28 Il n'y avait qu'à raisonner un peu.
13:30 Qu'est-ce que tu avais compris, Angèle ?
13:32 Mais rien, va, c'est pour mes affaires.
13:34 Dis-moi ce que tu penses.
13:36 Qu'il est parti à cause d'Alice.
13:39 Ah, puis maintenant laissez-moi tranquille.
13:42 Qu'est-ce qu'elle a dit ?
13:44 Alice ? Oh, quelle histoire.
13:46 Mais c'est affreux, j'en mourrai.
13:48 Parce que j'en suis morte, moi.
13:50 Oh, Janine, mon petit.
13:52 Non, maman, pardonne-moi.
13:53 Il s'est passé tellement de choses en si peu de temps, je n'y vois plus rien moi-même.
13:56 Mais il n'est pas en danger.
13:58 Mais non, mais non.
13:59 Eh ben, je vais aller voir Bernard et il m'expliquera.
14:01 Les visites ne sont pas autorisées, voyons.
14:03 Mais tu le vois bien, toi.
14:04 Mais moi, ce n'est pas la même chose.
14:06 Janik, elle va encore partir sans prendre son petit déjeuner.
14:09 Janik !
14:10 [Bruit de pas]
14:13 [Bruit de pas]
14:15 [Bruit de pas]
14:17 [Bruit de pas]
14:20 [Bruit de pas]
14:23 [Bruit de pas]
14:26 [Bruit de pas]
14:28 [Bruit de pas]
14:30 [Bruit de pas]
14:32 [Bruit de pas]
14:34 [Bruit de pas]
14:36 [Bruit de pas]
14:38 [Bruit de pas]
14:40 [Bruit de pas]
14:42 [Bruit de pas]
14:44 [Bruit de pas]
14:46 [Bruit de pas]
14:48 [Bruit de pas]
14:50 [Bruit de pas]
14:52 [Bruit de pas]
14:54 [Bruit de pas]
14:56 Qu'est-ce que vous faites là ?
14:57 Je dormais.
14:58 Que faire loin de vous si long que l'on ne dorme ?
15:00 Vous êtes venu chercher des compliments pour votre joli travail, peut-être ?
15:03 Mais pas du tout !
15:04 Je t'ai vu vous dire une chose très importante.
15:06 Donc, écoutez-moi.
15:08 Vous êtes ici dans le bureau de Dr Laurent.
15:25 Je sais.
15:26 Et personne ne vous a prié d'y entrer.
15:28 Je sais aussi.
15:30 Ah oui, dites-moi, c'est vrai que vous êtes la fiancée de Bernard Talon ?
15:34 Ça ne vous regarde pas.
15:35 Bon.
15:36 Dites-moi aussi, c'est vrai que vous êtes la nièce de M. Gauthier, le patron de Bernard ?
15:40 Oui, alors ?
15:41 Alors, vous êtes la fille du meilleur ami de mon père.
15:44 Comment ça ?
15:45 Oui, c'est vrai. Ils se sont connus au Normandie.
15:47 Il faut d'ailleurs que je vous rende une visite de politesse.
15:49 Ça, je ne vous le conseille pas.
15:50 Non, votre article a fait un certain effet à la maison.
15:53 Eh bien, chiche que j'y vais quand même.
15:55 Écoutez, faites votre métier et laissez-moi faire le mien.
15:59 Et votre quoi ?
16:03 Et si je vous disais que je regrette cet article, vous me croiriez ?
16:09 Non.
16:10 Ah.
16:11 Je suis venu m'excuser, mais je ne pouvais pas deviner.
16:13 Ça ne vous aurait certainement pas empêché de le faire.
16:15 Et d'ailleurs, je ne vous en veux pas.
16:17 Non, je conçois très bien qu'un petit journaliste en mal de copie essaye de se défendre.
16:22 Pardon.
16:23 Mais, je crois décidément que vous me prenez pour un autre.
16:26 Et pourtant, pour vous le tabi, il y avait du cœur.
16:31 Accepteriez-vous ces modestes fleurs que j'ai cueillies pour vous ?
16:36 Vous les prenez, vous souriez et on n'y pense plus.
16:41 Alors, je vais compter.
16:43 Un, deux et...
16:47 Tu crois que c'est nécessaire ?
16:50 Si, je crois, je t'assure.
16:53 Monsieur.
16:54 Bonjour, docteur.
16:55 C'est un journaliste qui voudrait avoir des nouvelles de notre blessé.
16:57 Oui, oui.
16:58 Je trouve que la presse s'intéresse un peu trop à l'accident de M. Tannon.
17:01 Ah, que voulez-vous, docteur ? En ce moment, nous n'avons ni guerre mondiale, ni tremblement de terre, ni coup d'état, ni mariage royal.
17:06 Et l'actualité se fait un peu creuse.
17:08 Je n'ai rien à vous dire, monsieur.
17:10 Ah, ben, ça fait rien. Je repasserai.
17:12 Bonsoir.
17:13 Bonsoir.
17:14 Alors, qu'est-ce qu'on fait pour la femme du 12 ?
17:16 Il faut s'intervenir.
17:17 Si le patron n'y voit pas d'inconvénients, j'aimerais que tu le fasses.
17:20 Bien entendu, Pierre. C'est bien que si je peux te rendre service, je le ferai volontiers.
17:23 Allez, ne te fracasse pas. Tiens-moi au courant.
17:25 Il a eu le toupet de vous offrir la violette.
17:31 Oh, vous savez, il est un peu fou.
17:33 Je viens de visiter notre malade.
17:36 Il va bien, il est parfaitement lucide.
17:39 Mais je vous demande de ne pas aller le voir.
17:41 Et pourquoi, s'il vous plaît ?
17:42 Ne vous cabrez pas.
17:43 Il s'est inquiété de savoir s'il se trouvait bien à l'hôpital où vous travaillez.
17:48 Et il a dit qu'il préférait ne pas vous voir jusqu'à nouvel ordre.
17:51 Très bien.
17:54 Je ne suis pour rien dans cette décision, Janik.
17:57 Je m'en doute.
17:58 Est-ce que je...
18:00 Non, non. Vous ne pouvez rien faire.
18:02 Ça fait rien, je suis patiente.
18:06 J'attendrai.
18:09 J'attendrai.
18:11 [Vrombissement du moteur]
18:13 Janik.
18:36 [Bruits de pas]
18:38 Il a repris connaissance, mais il ne veut pas me voir.
18:55 Ah ah.
18:57 Je pense que tu as lu le journal, ce matin.
19:01 Quoi, ce tissu d'absurdité ?
19:04 Ça m'a fait penser à quelque chose.
19:06 Bernard avait parlé d'un dossier, n'est-ce pas ?
19:09 Oui, alors ?
19:10 Nous avions accompli ensemble, lui et moi, des travaux ces temps-ci.
19:15 Ils concernent la découverte d'une matière plastique nouvelle.
19:18 Ce n'était plus qu'une affaire de mise au point.
19:21 Tous les détails relatifs à cette découverte ont été enfermés dans un dossier.
19:25 Le dossier G.
19:27 Il comprenait, entre autres choses, le détail de calcul très complexe.
19:33 Pourquoi ?
19:34 Que cela pourrait avoir un rapport avec la présence de Bernard chez Molyvent.
19:38 Tu le penses vraiment ?
19:44 Pourquoi pas ?
19:45 Cette affaire est tellement bizarre, par certains côtés.
19:49 Le soir de tes fiançailles, on a téléphoné à Bernard, n'est-ce pas ?
19:54 Eh bien, Jean pense avoir reconnu la voix de Molyvent.
19:58 Je n'y croyais pas, tout d'abord, mais maintenant...
20:02 Est-ce que...
20:03 Est-ce que le dossier a disparu ?
20:06 Non.
20:08 Il était enfermé à l'usine, dans un classeur, dont Bernard et moi avions seul la clé.
20:14 J'ai vérifié.
20:16 Il y est toujours.
20:18 Mais Bernard reconnaissait le contenu.
20:22 Si j'avais pu lui parler seulement dix minutes...
20:27 Monsieur, vous n'avez pas à recevoir personne. Je suis désolée.
20:30 Ah, bon ?
20:32 Merci, mademoiselle.
20:35 Eh bien ?
20:40 Je me suis fait conduire.
20:41 Je vais devoir me prendre autrement pour savoir de quoi je retourne.
20:45 Cette situation ne peut pas durer. Il faut que je le voie.
20:50 Cette situation ne peut pas durer. Il faut que je le voie.
20:52 Il faut que je le voie.
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21:50 Monsieur Bernard Talon a refusé la lettre.
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30:10 Pardon mademoiselle, le service du docteur Laurent s'il vous plaît.
30:13 Au premier étage, troisième porte à droite.
30:15 Merci.
30:16 Entrez.
30:24 Je m'attendais à vous voir plus tôt.
30:29 Excusez-moi, j'ai eu un petit accident au service commandé.
30:33 Je sais. Ne restez pas debout.
30:36 Vous voulez sans doute voir votre ami.
30:38 Je regrette de devoir vous apprendre que le docteur n'a pas encore permis les visites.
30:41 C'est vous que j'ai envie de voir.
30:43 Tiens, tiens.
30:46 Oh, je sais bien que vous ne me portez pas dans votre coeur.
30:50 En apparence, et je dis bien en apparence, c'est moi qui ai tout déclenché.
30:55 Et sans ce stupide accident, ce n'est pas par les journaux que vous auriez appris la présence de Bernard chez les Mollivans.
31:02 Ce n'est pas par les journaux que vous auriez appris la présence de Bernard chez les Mollivans.
31:06 Comment cela ?
31:11 Vous m'avez bien demandé de le retrouver, n'est-ce pas ?
31:16 Monsieur Dajoux, en allant vous trouver l'autre soir, je me suis conduite d'une façon stupide.
31:21 Ben voyons ! Maintenant qu'on a récupéré votre Bernard, on a honte de s'être commis avec Dajoux.
31:27 Non, non, non. Je ne veux pas de votre argent.
31:31 Vous ne me devez rien. Seulement, il y a une chose que je veux que vous sachiez.
31:36 J'avais découvert que Bernard se cachait chez les Mollivans et je crois savoir pourquoi.
31:42 Ah ! Et pourquoi, s'il vous plaît ?
31:45 Vous avez une rivale, mademoiselle, et vous ne tarderez pas à la prendre.
31:49 C'est Alice Mollivan qui vous a pris votre financier.
31:53 Je ne vous permet pas de vous...
31:54 Ça me fait mal au ventre, croyez-moi, de voir qu'il est encore plus illégaux que je ne le pensais.
31:57 En tout cas, je peux vous rassurer. La famille Gauthier n'a plus rien à craindre de moi.
32:05 J'ai... j'ai changé d'idée.
32:08 Bernard ne pourra pas toujours rester enfermé dans sa chambre à l'hôpital.
32:12 Sur ce, je vous salue et je me permets de vous donner un bon conseil.
32:22 Laissez-le tomber. Il ne mérite pas une seconde que vous gâchiez votre vie pour lui.
32:27 Monsieur Dajout !
32:32 Monsieur Dajout !
32:39 [Bruits de pas]

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