• l’année dernière
La maison "Biens communs" à Rueil-Malmaison accueille depuis moins d'un an 8 personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Deux auxiliaire de vie sont présente la journée, et une la nuit. Ce modèle est inspiré de ce qui se fait en Allemagne. 900.000 Français sont touchés par la maladie.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Etendre le linge, préparer les repas, recevoir de la visite.
00:05 Dans cette maison de région parisienne, 8 malades d'Alzheimer cohabitent depuis moins d'un an.
00:10 L'idée c'est qu'on continue à faire les mêmes gestes qu'ils faisaient à la maison.
00:13 La préparation de repas, éplucher les pommes de terre.
00:16 On essaye de maintenir cette autonomie.
00:20 Si la maison n'est pas médicalisée, elle reste encadrée 7 jours sur 7.
00:24 Deux auxiliaires sont présents de la journée, une la nuit.
00:27 Pour beaucoup de gens, un environnement familial où on peut continuer à vivre ensemble,
00:33 à cuisiner, à jardiner, à jouer, avec une implication très forte des familles,
00:38 ça produit des effets meilleurs.
00:41 Et on n'a rien inventé, puisqu'en Allemagne il y a des milliers de lieux comme celui-là.
00:46 Ce matin, Monique rend visite à sa fille Delphine, 51 ans.
00:50 La plus jeune malade de la coloc a été la première à s'installer.
00:53 Ça a été un énorme soulagement pour moi.
00:57 Je n'arrivais plus à m'occuper d'elle.
01:00 On n'a pas l'impression d'être dans un EHPAD qui peut circuler.
01:04 Et franchement, l'équipe qu'ils ont trouvé est au top.
01:07 Toi tu veux quoi ? Mange !
01:10 Après les différentes aides perçues par Delphine,
01:13 Monique doit encore débourser entre 800 et 1000 euros chaque mois.
01:16 Mais pour les plus âgées, la moyenne du reste à charge est plutôt autour de 3000 euros mensuels.

Recommandations