La conférence de presse à la veille du match du groupe B d'UEFA Europa League 2023-2024 avec l'attaquant Pierre-Emerick Aubameyang et l'entraîneur Jacques Abardonado.
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00:00 Le OM vient de vivre des heures assez tourmentées, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:03 Est-ce que tu peux nous raconter comment le groupe a vécu tout ça ?
00:06 C'est sûr que c'est une sacrée tourmente.
00:13 Après, ce que je peux vous dire, c'est que nous, pour l'instant, en termes de groupe,
00:18 on pense aux matchs, c'est le plus important.
00:21 Je pense qu'on doit être focus là-dessus.
00:23 Ce qu'on attend de nous, les footballeurs, en tout cas, c'est des résultats sur le terrain.
00:30 C'est la seule chose qu'on puisse faire pour le moment.
00:34 Pas grand-chose à dire de plus sur ça.
00:38 Karim ?
00:39 Oui, bonjour Pierre-Emerick.
00:42 Juste pour aller dans la suite de cette question, ce sont des circonstances particulières.
00:50 Il y a Pancho Abardonado qui est à côté de toi, il y a eu un changement de coach,
00:56 il y a beaucoup de choses qui se sont passées.
00:57 Comment vous faites pour vous rester dans votre bulle alors que vous allez avoir un
01:01 match important à jouer demain soir ?
01:02 C'est sûr que c'est un contexte assez particulier.
01:06 Après, comme je l'ai dit, nous, ce qui doit être la priorité, c'est de se concentrer
01:13 vraiment sur le match de demain.
01:15 Bien sûr, ce n'est pas facile.
01:17 Forcément, on est humain, on pense à ça aussi.
01:21 Mais après, je ne vais pas détailler sur ce qu'on se dit ou quoi que ce soit.
01:26 Je pense que le mot-clé pour nous, c'est le match.
01:29 Et de gagner, c'est ce qui nous intéresse.
01:31 Après, le reste, il n'y a rien d'autre à ajouter.
01:37 Flo ?
01:39 Oui, Pierre-Emerick.
01:41 Ici, au fond, à gauche.
01:42 On insiste beaucoup là-dessus, mais est-ce que maintenant, vous voulez justement faire
01:46 l'abstraction de ça, retrouver le terrain, retrouver le jeu, la Ligue Europa ?
01:49 Et est-ce que vraiment, vous allez y arriver ?
01:51 Parce qu'on est sur une crise majeure.
01:54 Est-ce que vous voulez entendre parler que de football ?
01:56 C'est ça l'idée ?
01:57 Exactement.
01:59 Même si je me doutais bien que vous alliez poser les questions.
02:02 Après, comme j'ai dit, c'est vraiment être focus sur le terrain, sur le football.
02:07 Parce que je pense qu'on reste sur deux résultats qui nous restent un peu en travers de la gorge.
02:13 Et je pense qu'il faut qu'on redresse la barre.
02:17 Tout simplement parce qu'on est l'Olympique de Marseille, on représente ce club.
02:20 Et on se doit de bien jouer, de gagner les matchs.
02:25 D'autant plus que c'est le premier match dans cette compétition européenne.
02:29 Donc, il va falloir être prêt pour cet événement.
02:33 Et ma deuxième question, Pierre-Emerick.
02:35 Est-ce que tu as un message pour les dirigeants de l'OM qui sont restés à Marseille ?
02:39 Marcelino est parti, on l'a compris.
02:41 Je ne sais pas, il a dû vous dire quelque chose.
02:43 Il y a l'intimité du vestiaire, mais c'est aussi bien que les supporters sachent peut-être ce qu'il vous a dit.
02:47 Est-ce que tu as un mot pour des dirigeants comme Pablo Longoria qui, normalement, sont tout le temps à vos côtés
02:52 et qui, là, sont en retrait, qui ont mal vécu la réunion de lundi ?
02:56 Est-ce que tu as un mot pour eux, toi, en tant que joueur important de ce vestiaire, Marc ?
02:59 C'est assez simple.
03:02 Après, ce qu'on a à se dire entre nous, que ce soit nous les joueurs et les dirigeants,
03:07 je pense que ça doit rester entre nous.
03:09 Tout ce qui est dit dans le vestiaire, entre nous et les dirigeants,
03:15 ça doit rester une discrétion quelque part, puisque ça nous regarde, nous.
03:20 Donc, voilà, pas grand-chose à dire là-dessus.
03:24 Bruno ?
03:25 Oui, bonsoir.
03:27 Vous avez suivi forcément à distance un peu tout ce qui s'est dit,
03:30 mais quelle est, selon vous, la responsabilité des joueurs sur ce qui s'est passé et sur ce qui va se passer ?
03:35 Parce qu'on se dit qu'à un moment donné, ce qui peut permettre peut-être d'améliorer les choses,
03:39 c'est d'avoir des résultats positifs.
03:41 Mais sentez-vous que vous avez aussi une part de responsabilité ou pas ?
03:45 Je ne vous demande pas ça à titre individuel, bien évidemment, mais collective.
03:48 Voilà, vous qui êtes un cadre de cette équipe.
03:52 Oui, après, comme j'ai dit, quand on joue à l'OM, quand on est joueur,
03:58 on se doit de tout donner pour faire des résultats.
04:02 Et forcément, comme j'ai dit, les deux derniers matchs n'ont pas été ce que nous attendons.
04:08 Après, on a la capacité, je le sais, j'en suis sûr, j'en suis conscient.
04:11 On a un groupe vraiment talentueux.
04:14 Et maintenant, c'est à nous de...
04:16 On rentre dans une phase où on a beaucoup de matchs très importants en l'espace de très peu de temps.
04:22 Et je pense que c'est un vrai test, un vrai test pour nous, pour voir justement...
04:28 Et de démontrer aussi qu'on a la capacité de pouvoir nous surpasser.
04:32 Et de changer la donne.
04:34 Ça, je ne sais pas. Après, comme je l'ai dit, c'est de l'extra sportif.
04:43 Moi, je suis focus sur le football.
04:45 Bonjour, Pierre-Emerick, Infosport + Canal +.
04:49 C'est une situation assez UBS, parce qu'on sait que l'OM est un club à part.
04:53 Mais ce qui interpelle, c'est que la crise sportive n'est pas profonde dans cette situation.
04:59 Vous êtes troisième du championnat. En Milpana, vous n'avez pas perdu de match.
05:03 Dans quelle mesure, ça, ça vous interpelle ?
05:05 Oui, c'est vrai que, comme je l'ai dit, c'est un peu particulier.
05:13 Parce que c'est vrai que si on regarde, au final, le classement en championnat, forcément, on est encore là.
05:20 Il n'y a pas de rame.
05:22 Après, bien sûr, je peux comprendre que les dernières prestations, on n'a pas su démontrer tout l'étendue de nos talents.
05:30 Après, comme je l'ai dit, ça ne fait pas si longtemps qu'on est tous ensemble.
05:36 Ça prend du temps.
05:38 Mais comme je l'ai dit, c'est une période de test pour nous.
05:41 Après, il y a cette situation. Mais il faut faire avec.
05:45 Comme je l'ai dit, on est des footballeurs.
05:48 Donc, nous, on doit faire notre boulot et on se doit de faire des résultats.
05:53 Et ça passe par rester unis, rester ensemble, même dans ces situations un petit peu chaotiques, on va dire.
05:59 Et voilà, se serrer les coudes.
06:02 Comme je l'ai dit, il y a un super groupe.
06:03 Moi, depuis que je suis arrivé, franchement, je me sens super bien.
06:05 Parce que vraiment, il y a des bons mecs.
06:08 Et voilà.
06:09 Maintenant, il faut se serrer les coudes, comme je l'ai dit, et aller de l'avant.
06:13 Allez, dernière question. Jean-Claude.
06:15 Tu as Pancho à côté de toi.
06:19 Ça va être son premier match aussi, lui, en tant qu'entraîneur professionnel.
06:22 Comment ça se passe, vous, pour les joueurs, avec lui, pour l'aider justement à lui faciliter le travail ?
06:28 Comment vous allez faire ? Comment vous faites corps ensemble ? Explique-nous un petit peu.
06:31 Déjà, c'est assez simple.
06:34 Parce que voilà, on voit Pancho au quotidien.
06:39 Moi, en tout cas, pour ma part, depuis que je suis arrivé,
06:42 c'est une personne super importante pour le club.
06:48 Et je pense que le mieux en tant que joueur, c'est, comme j'ai dit, tout donner de main sur le terrain.
06:55 Déjà, commencer ce soir par l'entraînement.
06:57 Être à l'écoute de ce qu'il va nous demander.
07:00 Et voilà.
07:02 Et quand je dis se serrer les coudes, c'est évidemment avec lui qu'on va le faire.
07:06 Et essayer d'obtenir un résultat demain soir.
07:09 Merci beaucoup.
07:11 Ça marche.
07:13 Merci. Bonne soirée.
07:15 Karim.
07:25 Pancho, bonsoir.
07:27 Pour essayer de synthétiser un petit peu,
07:31 quand est-ce que tu as appris le moment où tu allais diriger l'équipe ?
07:39 Et comment, à titre personnel, tu vis la situation actuelle ?
07:43 Et comment tu ressens le groupe ?
07:45 C'est une question globale, mais voilà.
07:47 Trois à une.
07:49 Pour répondre à la première, je l'ai appris hier soir très tard,
07:53 par le but de David, qui m'a appelé, qui m'a fait part de ce qui allait arriver.
07:59 Donc, je l'ai appris par téléphone.
08:01 Ensuite, la deuxième, c'est une fierté pour moi de pouvoir représenter ce club.
08:07 Et pour la troisième, le groupe, je vais le diriger pour la première fois ce soir.
08:13 Mais je pense que les joueurs sont prêts à répondre présent demain soir,
08:17 parce qu'ils savent l'importance de ce match-là,
08:19 et de ce qui a pu arriver au club.
08:21 Giovanni.
08:25 Bonjour, Giovanni Castaldi, la chaîne L'Équipe.
08:27 C'est vrai que sportivement, la saison olympique de Marseille n'est pas dramatique.
08:33 Il n'y a qu'une défaite face au Pana.
08:35 Est-ce que le timing de cette crise vous interpelle ?
08:37 Merci.
08:39 Ça, c'est une question qu'il faudra poser aux dirigeants, pas à moi.
08:42 Moi, je suis à la disposition du club.
08:44 On fait appel à moi, et j'essaie de répondre présent.
08:46 C'est ce que je ferai déjà cet après-midi, ce soir, par exemple, pour la séance,
08:48 et pour demain, le match.
08:50 Mélissante.
08:52 Bonsoir, Francio.
08:55 Bonsoir.
08:57 Comme vous l'avez dit, vous allez prendre le groupe ce soir, vous allez le diriger.
08:59 Vous le connaissez déjà.
09:01 Vous allez jouer votre premier match, un match officiel de compétition européenne,
09:03 qui est toujours important pour l'OM.
09:05 Est-ce que vous avez déjà des idées ?
09:07 Est-ce que vous voulez échanger beaucoup de choses ?
09:09 Est-ce que vous allez continuer dans la continuité de Marseillais ?
09:11 Qu'est-ce que vous vous dites, là, pour réveiller ce groupe,
09:14 et essayer de le concentrer sur le terrain ?
09:16 Des idées, oui, on en a.
09:18 On échange très régulièrement avec David.
09:20 Pour parler de David, ça fait trois ans qu'on se connaît.
09:22 Donc, des fois, on n'a pas besoin de se parler pour se dire les choses.
09:25 Et on a beaucoup échangé, déjà, hier soir, par téléphone.
09:28 Et ce matin, tout le long du voyage, on a des idées.
09:31 Vous les verrez demain soir.
09:33 Baptiste ?
09:35 Est-ce que vous vous sentez, les joueurs,
09:39 marqués par les trois, quatre derniers jours qu'ils viennent de vivre,
09:43 entre le résultat de Toulouse,
09:46 les échos qu'ils ont eus de cette fameuse réunion,
09:49 ce qui s'est passé hier ?
09:51 Et comment vous pouvez vraiment leur permettre
09:54 de ne pas paniquer par rapport à tout ce qui se passe ?
09:58 Ils le savent, déjà.
10:00 Comme vous l'avez dit, on n'a pas perdu un match,
10:02 que ce soit un championnat.
10:04 Ils savent ce qui leur attend.
10:06 Le contexte du club, ils le connaissent avant de venir signer au club.
10:08 Ils savent que ça peut arriver,
10:10 comme à Marseille, comme dans d'autres clubs, bien sûr.
10:12 Mais il faut qu'ils soient les plus professionnels possibles.
10:15 Il faut qu'ils répondent présents aux attentes qu'on va leur demander.
10:18 Et qu'ils restent focus sur le match.
10:20 Et il faut qu'ils soient focus sur le match,
10:21 pas tout ce qui se passe autour du terrain,
10:23 et à l'extérieur du terrain.
10:25 Jean-Claude ?
10:29 - Oui ?
10:31 Qu'est-ce que ça représente ?
10:33 Tu as dit que c'était une fierté,
10:35 mais est-ce que tu peux développer quand même ?
10:37 C'est la première fois que tu vas avoir l'occasion de diriger à ce niveau.
10:39 Est-ce que tu te dis aussi que c'est le moyen de te montrer,
10:43 pas seulement d'apprendre,
10:45 mais de montrer aussi ce que tu as emmagasiné en tant que joueur,
10:47 et en tant qu'entraîneur,
10:49 notamment au centre de formation avec les jeunes ?
10:51 - Au club, j'ai connu tous les postes.
10:53 Que ce soit les 17, 18, 19, à réserve, pro, j'ai tout connu.
10:57 J'ai tout connu cette fonction-là.
10:59 Je l'apprends avec beaucoup de plaisir.
11:01 Je vais continuer à apprendre, parce que je suis un jeune coach.
11:03 C'est une fierté pour moi d'être entraînant dans cette équipe-là.
11:07 C'était un des meilleurs objectifs.
11:09 Ils sont arrivés plus vite que prévu.
11:11 Mais il faut que je réponde présent à ce que le dirigeant me demande.
11:13 - Fabrice ?
11:15 - Bonjour, bonsoir.
11:19 On t'a bien connu, évidemment, comme joueur.
11:21 On connaît un peu moins l'entraîneur.
11:23 Est-ce que tu pourrais nous expliquer
11:25 quel type d'entraîneur tu es, ce que tu aimerais être ?
11:29 Et est-ce que tu sais combien de temps cet intérim va durer ?
11:33 - Première question, je sais ce que je veux.
11:35 Je leur demanderai directement aux joueurs.
11:37 Je leur expliquerai ma manière de fonctionner,
11:39 avec David, bien évidemment.
11:41 Et ensuite, l'intérim, ça, je ne peux pas vous répondre.
11:47 Moi, je prends match par match.
11:49 Demain soir, c'est l'Ajax. Après, on verra.
11:51 - Bonsoir.
11:53 - Oui, Vic, c'est un sport plus qu'un aile plus.
11:55 Vous êtes dans le club depuis un moment.
11:57 Est-ce que vous avez perçu, depuis l'arrivée de Marcelinho,
11:59 des choses qui n'allaient pas,
12:03 ou une grève qui ne prenait pas,
12:05 avec votre regard extérieur au "staff" ?
12:09 Ou pas du tout ?
12:11 - Non, moi, j'étais focus sur la séance,
12:13 sur le comportement des joueurs sur le terrain.
12:15 En entraînement, on ne voyait rien.
12:17 Les joueurs se donnaient à fond.
12:19 On a voulu que ce soit Nantes et Metz.
12:21 Mais les joueurs n'ont pas triché,
12:23 ont donné le maximum.
12:25 Ça n'a pas tourné. Ça arrive.
12:27 Et ça arrivera encore pour d'autres équipes.
12:29 Non, non, je n'ai rien fait arriver.
12:33 - Stan ?
12:35 - Oui, juste pour revenir sur ces derniers jours.
12:39 Vous avez fait presque toute votre carrière,
12:41 toute votre vie dans ce club.
12:43 Vous dites que c'est une fierté.
12:45 On le comprend très bien.
12:47 Mais vous avez eu des moments de tristesse,
12:49 ou un peu de déception,
12:51 de voir ce qui s'est passé ces derniers jours ?
12:53 - Tristesse, oui.
12:55 Parce que quand on touche un club qu'on aime,
12:57 forcément, ça fait du mal.
12:59 Mais il faut passer outre.
13:01 Il faut voir l'avenir.
13:03 Et l'avenir, c'est déjà cet après-midi,
13:05 l'entraînement, et c'est le match.
13:07 Et demain, c'est repartir.
13:09 - Bruno ?
13:15 - Je voulais juste vous demander,
13:17 c'est sûr que tout ça n'était pas prévu.
13:19 Il y a un match qui arrive sur un mini-championnat,
13:21 un match de Coupe d'Europe,
13:23 une compétition importante pour le club.
13:25 En quoi ce match-là, le premier,
13:27 il est important dans ce mini-championnat-là,
13:29 s'il vous plaît, de bien débuter ?
13:31 - Pourquoi ?
13:33 Parce qu'il y a un nouveau coach qui est arrivé.
13:35 Il y a un match qui arrive très rapidement.
13:37 Il y en a un autre qui va s'enchaîner encore une fois dimanche.
13:39 Donc, pour rester dans la bonne dynamique,
13:41 il faut que le premier match soit bon
13:43 et qu'il soit bien fait pour qu'on puisse enchaîner derrière.
13:45 - Un équipe de l'OM transformée sur ce que l'on voit de ces derniers temps ?
13:49 - Ça, il faudra poser la question aux joueurs.
13:51 Vous le verrez demain soir.
13:53 Nous, ce qu'on essaie de faire, c'est de faire notre boulot,
13:55 de faire au mieux, qu'on soit très professionnels.
13:57 On fera passer des messages à David et moi,
13:59 et ensuite, les joueurs qui répondront sur le terrain.
14:01 - Flo ?
14:03 - Pancho, je voulais savoir,
14:05 si vous avez senti au fil des jours
14:07 un fossé qui se creusait
14:09 entre Marcelino et les joueurs.
14:11 En première ligne, puisque vous vous occupez
14:13 notamment de la traduction et que vous avez une présence au quotidien.
14:15 Est-ce que vous avez senti venir sportivement
14:17 les difficultés des joueurs
14:19 et éventuellement,
14:21 sentir que ça allait mal terminer ?
14:23 - Non, sincèrement, non.
14:25 Je voyais moi au quotidien,
14:27 parce que, comme vous l'avez dit,
14:29 j'étais tous les jours avec eux,
14:31 donc je les voyais au quotidien et j'échangeais avec eux.
14:33 Je n'ai pas senti un joueur ou un joueur me faire remonter l'information
14:35 comme quand ça ne l'est pas.
14:37 Ça fait partie du football.
14:39 On en verra d'autres.
14:41 - Allez, on termine avec toi, Maurad.
14:43 - Bonsoir, Pancho.
14:45 - Bonsoir.
14:47 - Deux petites questions.
14:49 La première, vous êtes au club depuis longtemps.
14:51 Vous avez été joueur aussi, vous avez connu des crises,
14:53 notamment autour des années 2000.
14:55 Est-ce que vous allez vous servir peut-être de ce que vous avez appris
14:57 à ce moment-là, notamment en 99-2000, c'était très dur ?
14:59 Et est-ce que vous avez eu le temps
15:01 de regarder un peu la JAC,
15:03 qui est aussi une équipe qui doute ?
15:05 Est-ce que vous vous basez sur un travail que vous avez fait avec Marcelino ?
15:07 - La première question, oui.
15:09 Comme vous l'avez dit, j'ai connu des crises en tant que joueur.
15:11 Ça ne les a pas perturbées.
15:13 Ensuite, le club va avoir d'autres crises,
15:15 mais il faut qu'on réponde présent, nous, sur le terrain,
15:17 qu'on soit professionnels, comme je l'ai déjà dit.
15:19 Et ensuite, pour répondre à la deuxième question,
15:21 avec David, on a vu beaucoup de vidéos de la JAC,
15:23 comment ils jouent.
15:25 Si on est en crise, nous, on ne s'occupe pas de la JAC,
15:27 on s'occupe de nous-mêmes,
15:29 et on va essayer de faire le plus grand match possible demain soir.
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