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Devant les dirigeants réunis à l’Assemblée générale des Nations unies, lundi 19 septembre, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est exprimé sur le droit des femmes et a défendu leur liberté à choisir leurs vêtements.

Etait-ce un rappel à l’ordre destiné à la France ? Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, ne s’est pas adressé directement à un pays, mais il a défendu dans un discours remarqué le droit des femmes et leur liberté à s’habiller comme elles le veulent.

« Dans certains pays, les femmes et les filles sont punies parce qu’elles portent trop de vêtements. Dans d’autres, parce qu’elles n’en portent pas assez », a déclaré le secrétaire général de l’ONU, en français alors que le reste de son discours était en anglais.

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Transcription
00:00 Dans certains pays, les femmes et les filles sont punies parce qu'elles portent trop de vêtements,
00:04 dont d'autres parce qu'elles n'en portent pas assez.
00:07 [Musique]
00:35 À travers le monde, les droits des femmes, y compris les droits sexuels et réproductifs,
00:40 sont réduits, voire supprimés, leurs libertés restreintes.
00:46 Dans certains pays, les femmes et les filles sont punies parce qu'elles portent trop de vêtements,
00:50 dont d'autres parce qu'elles n'en portent pas assez.
00:54 Grâce aux générations de militantes des droits des femmes, les temps changent.
00:59 Des terrains de sport aux écoles en passant par les places publiques,
01:02 les filles et les femmes défient le patriarcat et triomphent.
01:07 Car l'égalité des genres n'est pas un problème, l'égalité des genres est la solution.
01:14 L'égalité, ce n'est pas une faveur faite aux femmes,
01:18 mais une condition fondamentale pour assurer un meilleur avenir pour tous.
01:24 Seules quatre femmes ont signé notre document fondateur.
01:28 Un coup d'œil dans cette salle permet de voir que les choses n'ont pas suffisamment changé.
01:34 Nous les peuples ne signifions pas nous les hommes.
01:39 Les femmes attendent toujours l'égalité des chances et des salaires.
01:43 (Applaudissements)
01:47 Merci à tous !

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