Joseph Kamel était invité dans #LeDriveRTL2 ce mardi 19 septembre, il a répondu aux questions d'Eric Jean-Jean et a interprété en direct des studios de RTL2 son single "Celui qui part" ainsi que "J'en rêve encore", une reprise de Gérald de Palmas.
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MusiqueTranscription
00:00 RTL2
00:02 Partout où tu vas, partout où tu vas, si tu veux bien voir
00:07 Et s'il me restait qu'un mot, je dirais qu'il n'y a pas plus beau
00:36 Qu'un dernier au revoir, et même si on le pensait vraiment
00:41 J'attendrai ton retour pour longtemps
00:45 Et s'il me restait qu'un mot, je dirais que c'est pas la faute
00:48 De celui qui part, mais de celui qui bêtement l'attend
00:53 Sans comprendre qu'il va devoir vivre sans
00:57 J'serai partout où tu veux, si tu veux bien de moi
01:03 Et si t'as trouvé mieux, j'veux le voir avec toi
01:09 J'serai partout où tu veux, si tu veux bien de moi
01:15 Et si t'as trouvé mieux, j'veux le voir avec toi
01:21 Et s'il me restait qu'un mot, j'dirais merci à l'autre
01:25 Pour ce que j'ai pu croire, et partout où l'on mènera le vent
01:30 Je serai un peu là en même temps
01:34 Et s'il me restait qu'un mot, je dirais que c'est pas la faute
01:37 De celui qui part, mais de celui qui bêtement l'attend
01:42 Sans comprendre qu'il va devoir vivre sans
01:46 J'serai partout où tu veux, si tu veux bien de moi
01:52 Et si t'as trouvé mieux, j'veux le voir avec toi
01:58 J'serai partout où tu veux, si tu veux bien de moi
02:04 Et si t'as trouvé mieux, j'veux le voir avec toi
02:10 Et moi je serai là si la vie t'emporte, si ton coeur a froid
02:16 Si jamais tu cherches un endroit, je le garderai là pour toi
02:22 J'serai partout où tu veux, si tu veux bien de moi
02:29 Et si t'as trouvé mieux, j'veux le voir avec toi
02:35 J'serai partout où tu veux, si tu veux bien de moi
02:41 Et si t'as trouvé mieux, j'veux le voir avec toi
02:47 Et s'il me restait qu'un mot, j'dirais qu'y a pas plus beau
02:50 Qu'un dernier au revoir, et même si on le pensait vraiment
02:55 J'attendrai ton retour pour longtemps
02:59 Il s'appelle Joseph Camel et vous le découvrez peut-être pour la première fois en live sur RTL2
03:06 Viens nous retrouver
03:07 Si tu veux bien de moi, si tu veux bien de moi
03:11 Et si t'as trouvé mieux, et si t'as trouvé mieux
03:14 J'veux le voir avec toi, j'veux le voir avec toi
03:17 Je t'ai regardé faire, je t'ai regardé jouer
03:20 Ça a l'air tellement facile quand tu le fais alors que c'est tellement compliqué de faire de la guitare
03:23 T'en fais depuis longtemps Joseph ?
03:24 Ouais, ça fait maintenant 14 ans je crois que j'ai sorti une guitare du sous-sol de chez mes parents
03:30 Et que j'me suis dit que j'avais envie d'y passer toute ma vie
03:33 T'as une voix absolument incroyable, d'ailleurs tu l'as utilisée pour être un confrère
03:36 Parce que t'as été animateur radio pendant quelques temps
03:38 En effet, ouais, ouais, ça a été les débuts de ma rencontre avec le milieu musical de Caen
03:43 Là d'où je viens, j'étais animateur d'une émission là-bas
03:45 T'as grandi à Caen ?
03:46 J'ai grandi en Égypte, je suis arrivé en France quand j'avais 13 ans
03:49 Ah ok !
03:51 Et ensuite j'ai fait le Caire-Caen, ce qui est un changement un peu abrupt, mais très chouette
03:57 Mais tu sais, il y a De Palmas qui a fait aussi un peu la même chose
03:59 Puisqu'il a grandi à La Réunion et ensuite il est arrivé il avait à peu près 13 ans
04:03 Quel a été le choc que t'as ressenti d'ailleurs quand t'as changé ?
04:06 Alors lui il est arrivé dans le sud de la France, donc déjà il faisait un petit peu moins froid
04:09 Mais ça fait quel effet ?
04:10 Alors il y a évidemment un choc météorologique assez intense
04:15 Surtout que je me souviens que je suis arrivé en novembre
04:18 Donc du coup il faisait environ 30 au Caire quand je suis parti
04:21 Et quelque chose comme 2 à Caen
04:24 Et puis ensuite c'était surtout une histoire de vie quotidienne d'un ado en fait
04:30 La vie quotidienne d'un ado du lycée français du Caire
04:32 Comparé à celle d'un ado du collège Henri Brunet à Caen, c'est totalement différent
04:37 A quel moment arrive la musique là pour le coup ?
04:40 Elle a toujours été un peu présente, mais c'est vraiment à mon arrivée en France
04:43 Que ça a commencé à devenir plus seulement une passion d'écouter mais aussi une passion de jouer
04:48 Ça a commencé justement avec cette guitare là que j'ai retrouvée dans le sous-sol
04:52 Qui était perdue pendant le déménagement et finalement je l'ai retrouvée
04:55 Et donc la passion naît à ce moment là
04:57 Et ensuite le piano qu'il y avait dans le salon de mes parents
05:00 Et ensuite la découverte incroyable ça a été le fait que si je prenais un piano électrique
05:03 Et que je le branchais à un ordinateur
05:05 Je pouvais utiliser tous les sons possibles et imaginables du monde
05:09 Et à ce moment là je n'ai jamais décroché quoi
05:11 Il faut que tu me parles des mots parce qu'ils sont beaux les tiens
05:13 Comment ils arrivent ?
05:15 Je n'ai pas vraiment de méthode
05:17 Je suis un grand grand adepte des notes
05:20 On en parlait avant l'émission
05:22 Les notes, vous savez c'est les notes dans l'iPhone
05:25 Cette petite application géniale ou dans le smartphone d'ailleurs
05:28 C'est valable dans tous les téléphones
05:30 Et c'est quoi ? C'est une punchline qui sort ? C'est une phrase ?
05:33 Parce que ce n'est pas forcément des punchlines, c'est des phrases
05:35 Ça peut être des phrases, ça peut être un thème, ça peut être...
05:38 Tiens, il faudrait que tu explores cette partie là de ta vie ou de la vie de quelqu'un
05:42 Ou d'une histoire que tu as entendu ou que tu as vu
05:44 Ou à laquelle tu as assisté à un moment donné
05:47 C'est vraiment un mélange de tout
05:50 Et derrière quand je suis en studio dans un moment de composition
05:55 Soit ça vient tout de suite, soit je me replonge dans ces notes
05:59 Et je note tout sur un petit tableau blanc qu'il y a chez moi
06:01 Tu as vu le documentaire "Farmgob" sur Orelsan ?
06:04 Je sais que tu es très sensible à cette culture hip-hop
06:06 J'ai lu Ben Mazoué, "Grand Corps Malade" ou encore Stromae parmi tes influences
06:11 Je suppose que forcément Orelsan en fait partie
06:13 Tu as vu, il a un ordinateur dans lequel il classe des notes
06:16 C'est ça, avec l'événement tragique où il perd l'intégralité de ses notes
06:20 Et quand j'ai vu ça, j'ai été tellement confatissant
06:23 C'est horrible à vivre quoi !
06:25 Oui, mais oui
06:26 Et oui, je crois qu'on a une...
06:28 Alors lui, je crois que c'est quelque chose d'encore plus compulsif
06:31 Il a un besoin de noter l'intégralité de ses pensées
06:33 Moi, je n'en suis pas là
06:35 J'essaie de tendre vers ça parce que souvent j'ai une idée qui me vient
06:38 Et je me dis, je m'en rappellerai
06:40 Et ça ne se passe jamais comme prévu
06:42 Oui, alors il y a un autre truc, c'est Hubert Félix Tiefen qui dit
06:45 À l'époque, il ne notait pas, il marchait dans les rues de Paris la nuit
06:48 En inventant des chansons
06:49 Et je dis, comment tu faisais pour l'autant de souvenirs ?
06:51 Et en fait, lui il dit, si je ne m'en rappelais pas, c'était pas bien
06:54 Donc il ne faut pas que tu culpabilises de ça
06:56 C'est vrai qu'elle est bien cette théorie
06:57 Oui, non je suis assez d'accord
06:58 Non mais sérieux, alors des fois tu peux rater un truc
07:00 Et si tu ne t'en rappelles pas, c'est peut-être que ça ne devait pas rester
07:03 Oui, complètement
07:04 Et puis il y a des situations particulières aussi
07:06 Dans lesquelles je sais que c'est des moments créatifs
07:08 Et donc là, j'ai toujours les notes vocales à proximité
07:11 Comment est-ce qu'on passe d'un adolescent qui commence la musique
07:13 Qui découvre cet ordinateur et qui commence à faire de la musique
07:17 Mais il y en a plein des ados qui font de la musique
07:19 À le fait que tu fasses un disque
07:21 Qu'on te voit dans une émission de télé
07:22 Qui était super ambitieuse, c'était génial d'ailleurs qu'elle existe
07:24 Cette émission, c'était Nagui qui avait organisé ça
07:26 Qui s'appelait "Les artistes"
07:27 Comment est-ce qu'on arrive à la création d'un album
07:30 Qui va nous arriver le 27 octobre
07:32 Est-ce qu'on a le droit de dire le nom ?
07:33 Évidemment, il s'appelle "Miroir"
07:35 Et je crois que c'est la première fois que je l'annonce ici ce soir
07:37 Merci, je suis très touché que tu le fasses chez nous
07:39 Comment est-ce qu'on arrive à ça ?
07:40 Qu'est-ce qui s'est passé ?
07:41 C'est quoi la bascule ?
07:42 Si j'avais une recette précise, je serais très content de la filer à tous les jeunes ados
07:46 Mais pour moi, ça a été une suite de rencontres géniales
07:51 Avec d'autres artistes d'abord qui ont enrichi ma connaissance de ce métier
07:57 Et ensuite avec les personnes qui m'accompagnent aujourd'hui
08:00 Que ce soit mon manager producteur, Léo Châtelier
08:04 Les équipes de Sony plus tard, Fabrice Nataf
08:07 C'est une chance immense que j'ai d'être excellemment entouré
08:12 Et d'avoir des gens qui sont enthousiastes à propos de ce disque et de ce projet
08:16 Et sans eux, j'en serais nul par là
08:18 Est-ce que je peux te demander une deuxième chanson ?
08:20 Tu connais le principe de l'émission, c'est une cover, t'as choisi quoi ?
08:22 J'ai choisi "J'en rêve encore" de Gérald Depalmas
08:24 Allez, va t'installer, pendant ce temps, moi je vous dis ce que je viens d'apprendre
08:27 Le 27 octobre, on sera à la sortie de ce premier album de Joseph Camel
08:31 Qui va s'appeler "Miroir"
08:33 Joseph, que vous verrez le 7 novembre à Paris, au Zèbre de Belleville
08:37 Je dis ça pour les parisiens, mais il y a une tournée qui va partir dans toute la France
08:40 Il y aura aussi quelques premières parties de Claudio Capeo
08:43 Et si vous aimez la musique à la télé, Taratata, le 29 septembre
08:47 Tu seras l'invité de Nagui
08:49 On va parler un peu de ce spectacle, mais pour l'instant on va t'écouter chanter "J'en rêve encore"
08:52 C'est Joseph Camel sur RTL2
08:54 Encore un effort
09:06 Quelques mois suffiront
09:11 Je suis presque mort
09:18 Quelques mois et c'est bon
09:21 Supprimer les traces, la moindre trace
09:29 Ce qui reste de candeur
09:31 Un morceau de glace
09:37 A la place du cœur
09:45 Et même si je m'améliore
09:48 Oh, j'en rêve encore
09:53 Même cassé, ivre, mort
09:58 Oh, j'en rêve encore
10:03 Encore, encore, encore
10:08 Ne plus rien sentir
10:15 Inconscient, minéral
10:18 Jus le moindre désir
10:24 Plus de peur, ni de mal
10:29 Et même si je m'améliore
10:35 Oh, j'en rêve encore
10:41 Même en sachant que j'ai tort
10:44 Oh, j'en rêve encore
10:49 Encore, encore, encore
10:54 Et même si je m'améliore
10:58 Oh, j'en rêve encore
11:02 Ton absence qui me moque
11:10 Oh, j'en rêve encore
11:13 Encore, encore, encore
11:19 Applaudissements
11:22 Chanson de Gérald Depalmas
11:24 Evidemment, tiré de cet album "Marcher dans le sable"
11:26 "J'en rêve encore"
11:27 Des paroles de Jean-Jacques Gullman
11:28 Qui débloque, enfin on connait l'histoire
11:30 C'est lui-même qui l'a raconté à ce même micro
11:32 Qui débloque Depalmas quand il était en train d'écrire cet album
11:35 Il n'arrivait pas à trouver les mots
11:36 Et puis voilà, Gullman lui offre ces quelques mots
11:38 Ça se passe dans un petit studio
11:39 Je voudrais que tu me parles de ta collaboration avec Kémil
11:42 Kémil, c'est ton pote
11:43 C'est avec lui que tu vas préparer ce qui sera le spectacle
11:46 Que verront les parisiens le 7 novembre aux Zèbres de Belleville
11:49 Et puis après pour la tournée en France, on le verra aussi en première partie de Claudio Capeo
11:53 Je l'ai dit, mais en fait, j'ai l'impression, d'après ce que j'ai compris
11:56 Parce que, évidemment, je ne l'ai pas vu
11:58 Et pourquoi ?
12:00 Que c'est un mélange entre stand-up et musique raconte
12:04 En fait, je suis un immense passionné de stand-up depuis toujours
12:08 C'était les premiers DVD, évidemment, de Gad Elmaleh et de Jamel
12:13 Que j'avais quand j'étais petit
12:14 Le "Jamel" du Comedy Club, c'est fantastique
12:15 C'est ça
12:16 Et ensuite, ça a été la découverte de tous ces humoristes américains géniaux
12:19 Que j'ai suivi, des Dave Chappelle, des Kevin Hart
12:23 Et des Jerry Seinfeld, évidemment
12:26 Et en fait, j'ai eu une carrière d'animateur de camping pendant quelques années
12:32 On est tous passés par là
12:33 C'est ça
12:34 Et pendant cette saison, une fois, j'ai rencontré un mec qui s'appelle Kémil
12:41 Et qui est devenu l'un de mes meilleurs amis
12:43 C'est un stand-upper extrêmement talentueux
12:45 Qui a fait notamment les premières parties de Caneco Jandi à Bordeaux, etc
12:48 Et c'est devenu mon frérot
12:50 Et au moment où est venue l'envie d'écrire ce spectacle, ce concert
12:56 J'avais envie que ce soit plus qu'un enchaînement de chansons
12:59 Où au milieu, je fais "Merci beaucoup, la prochaine c'est ça"
13:03 Et évidemment, quand je me suis demandé ce que je pouvais faire entre ces chansons
13:07 La meilleure idée, c'était des blagues
13:09 Quelque chose d'un petit peu chouette à raconter aux gens
13:12 Et je n'avais pas d'autre choix que de le faire avec Kémil, évidemment
13:15 Il y en a un qui est très bon aussi dans cet art-là
13:17 C'est Benabar, entre les chansons qu'il fait des sketchs
13:19 Il fait marrer les gens
13:20 Il faut qu'on parle de ta voix
13:21 Il y a un truc sur ta voix
13:23 Déjà, si vous ne l'avez jamais vue physiquement, tu mesures combien ?
13:25 Excuse-moi
13:26 Ah mais évidemment, je fais 2m2
13:27 Tu fais 2m2, t'es une immense baraque
13:31 Il a 25 ans, il a une maturité de dingue
13:34 Y compris dans ce que t'écris, dans ce que tu dis, dans la manière dont tu le dis
13:37 Et puis cette voix, à quel moment tu t'es rendu compte que t'avais une voix ?
13:39 Parce qu'en effet, je comprends qu'on t'ait fait faire de la radio
13:41 Là franchement, t'es une des plus belles voix
13:43 Mais surtout, c'est une voix qui n'existe pas en France, dans les chanteurs
13:45 Ah bah euh...
13:46 Enfin, je ne sais pas, détrompez-moi, mais il n'y a pas de chanteur qui fasse des chansons comme les tiennes
13:50 Et qui ait une aussi grosse et belle voix
13:52 À quel moment tu t'es rendu compte que ça, c'était un énorme atout ?
13:56 Alors pour ma voix, la première fois que je m'en suis rendu compte
13:59 C'est justement quand je suis revenu en Égypte pour la première fois après être arrivé en France
14:03 Tu parles les deux langues ?
14:05 Ouais, ouais, ouais
14:06 Je parle arabe avec mon papa et français avec ma maman
14:08 D'accord, génial
14:09 Et en rentrant en Égypte, je suis retourné dans mon collège là-bas
14:13 Sauf que j'avais mué entre temps
14:15 Et je me souviens que quand j'ai été revoir mes profs
14:17 Et que j'aurais fait "Coucou, c'est moi"
14:19 Il y a eu une sorte de choc chez eux
14:22 "Mais qu'est-ce qui est arrivé à ce jeune homme ?"
14:24 Est-ce que t'as pris les centimètres en même temps ?
14:26 Non, j'ai toujours été le plus grand de ma classe systématiquement depuis la maternelle
14:31 Au point que du coup, quand j'étais au collège
14:35 J'étais même pas au fond sur les photos de classe, j'étais à côté du prof
14:38 Il mettait tous les élèves et puis il y avait d'un côté le prof et de l'autre côté moi
14:42 Non mais en fait, je suis beaucoup plus petit que toi, je fais quand même 1m87
14:45 Il y a un truc avec la masse physique qu'on est quand on est au milieu des gens
14:48 C'est parfois presque un peu embarrassant
14:50 D'ailleurs, est-ce que tu l'as travaillé ça pour être sur scène ?
14:52 Non mais vraiment, je vous jure, les grandes carcasses comme ça, c'est particulier
14:56 Bah c'est ça, c'est qu'il y a un sacré paquet de viande à mouvoir
15:03 Et ouais, ça se travaille évidemment
15:05 Moi j'ai eu la chance d'avoir un petit frère qui fait la même taille que moi
15:08 Et qui est un excellent danseur
15:10 Et donc avec lui, j'ai beaucoup appris
15:13 Il m'a pas mal coaché sur les mouvements à avoir, comment bouger
15:17 Comment trouver justement quoi faire de ces bras interminables
15:22 Mais c'est une question que je me pose toujours
15:25 Et puis après oui, comme tu le disais, il y a ce truc très...
15:29 Où on sait qu'on est tout de suite vu quand on est dans un groupe de gens
15:33 Et c'est pour ça que moi par exemple, je déteste aller dans des concerts
15:36 Et me retrouver devant ou des trucs comme ça dans des festivals
15:39 Je me mets systématiquement tout au fond parce que j'ai l'angoisse
15:42 Et puis surtout t'as l'impression que tu vas faire chier les gens qui sont derrière
15:44 J'ai pas du tout envie de déranger les gens
15:45 Au théâtre, c'est terrible, le théâtre c'est un enfer
15:47 Donc je me mets toujours près de la sortie de secours tout au fond
15:49 Et cet homme fait presque 15 centimètres de plus que moi, c'est vous dire
15:54 En face de toi, il y a un écran tactile sur lequel on a mis des chansons
15:58 Alors on a un peu fait... On a fait un peu à la rage
16:01 Pas à la rage du tout, mais on a fait un mélange de plein de chansons
16:04 Parce qu'on aimerait bien partager ta culture musicale
16:06 Et les chansons que tu aimes dans les classiques qui passent sur RTL2
16:09 Pour savoir un peu ce que tu voudrais partager avec les auditeurs
16:12 Dis-moi tout, alors qu'est-ce que tu choisirais si tu devais parler de ta musique que t'aimes ?
16:16 Qui vient de là, qui vient du blues
16:18 Alors là, le premier truc qui me saute aux yeux
16:21 C'est Can't Stand Losing You de The Police
16:23 Vas-y, écoutons ça
16:25 I can't, I can't, I can't stand losing
16:28 I can't, I can't, I can't stand losing
16:31 I can't...
16:32 Pourquoi Police ?
16:34 Parce que je suis un grand fan des chansons extrêmement complexes qui paraissent simples
16:40 Ok, d'accord, ça c'est intéressant, raconte
16:42 Et en fait, quand on commence la guitare, comme moi
16:45 J'avais justement ces albums un peu de mon papa que j'avais envie de rejouer
16:49 Et je me suis penché sur Police au début
16:52 Parce que je me disais j'ai envie de les jouer
16:55 Et je voyais la grille d'accords, mais où ça...
16:57 C'est injouable en fait, ça module dans tous les sens
17:00 Et je suis fasciné moi, par le fait de réussir à écrire des mélodies aussi complexes
17:06 D'un point de vue purement solfège
17:08 Et que pourtant ça soit extrêmement populaire
17:10 Donc c'est ça qui me fascine chez eux
17:12 Moi en tout temps ça va, c'est plutôt réussi
17:18 Ah bah oui, je pense que ça peut marcher
17:20 Allez, propose nous en une autre à partager avec nos éditeurs d'air-cad
17:24 C'est Joseph Kamel, c'est son nom, retenez bien son nom
17:26 Il y a la beauté de cette chanson-là
17:28 Alors c'est Christophe, je fais partie de cette grande masse de journalistes
17:41 Qui a eu la chance de croiser Christophe, de parler avec lui, de l'interviewer
17:44 Et donc forcément de tomber amoureux de lui
17:46 Parce qu'à chaque fois qu'il parlait à quelqu'un, même s'il ne le connaissait pas bien
17:48 Ce qui était mon cas, t'avais l'impression qu'il ne parlait qu'à toi
17:51 Mais quand on est un artiste, pourquoi autant d'artistes sont fascinés par Christophe ?
17:56 Alors moi déjà, il y a eu ce côté humain qui m'a été raconté par Julien Doré
18:02 Oui, oui, bien sûr, qui était très très proche de lui
18:04 Et donc j'ai pu, par procuration un petit peu, découvrir la personne formidable qu'il était
18:11 Et puis ensuite il y a ce sens de la formule
18:13 Je lui dirais les mots bleus, c'est le genre d'idée où on se dit
18:17 "Evidemment, c'est ça qu'il fallait dire, réussir à transmettre une émotion avec une couleur, c'est sublime"
18:24 Et quel est ton lien avec Julien Doré ? Parce que tu as fait la première partie de ses concerts
18:30 Comment tu l'as rencontré et comment Julien est avec un jeune homme qui débute comme toi ?
18:35 C'est intéressant parce que lui-même a été débutant, lui-même a fait une émission de télévision
18:39 Vous avez une forme de passé commun en fond
18:41 Julien Doré, il a découvert ma musique dans un TGV
18:45 Il rentrait de concert et il lançait une playlist sur une plateforme de streaming
18:51 Une plateforme aléatoire, enfin un streaming aléatoire, oui
18:54 Et une de mes chansons, mais pas du tout un single, une chanson qui s'appelle "Pardon"
18:58 qui est sur mon premier EP, lui est arrivée dans les oreilles
19:01 Et à ce moment-là, il a demandé pour les premières parties
19:04 Et pour moi, ça a été incroyable
19:06 Parce que six mois avant d'être sur la scène de Bercy devant 20 000 personnes
19:11 J'étais pion dans un lycée à l'internat
19:13 Et ça a été complètement dingue
19:15 Le choc, il est comment ?
19:17 D'abord, quand on t'appelle, est-ce que c'est Julien qui t'appelle ?
19:20 Non, quand on m'appelle, c'est assez drôle, c'est ma production qui m'appelle
19:24 Et qui me dit "Julien Doré t'invite à son Zénith"
19:29 Et donc moi, déjà hyper heureux, mais sur le coup, j'ai pas compris
19:32 Tu croyais que t'allais voir le spectacle ?
19:33 Moi, c'est ça, et moi j'étais déjà trop content
19:35 Je me disais "c'est incroyable, qu'il ait entendu parler de moi, qu'il va m'inviter"
19:39 "ça se trouve, je vais le rencontrer après"
19:41 Et ils m'ont dit "non, non, t'avais pas bien compris en fait, tu fais la première partie"
19:46 Et ça a été une espèce de rebond intense
19:50 Entre 15 secondes de peur extrême et 15 secondes de joie folle
19:54 Et ça a duré une semaine comme ça, de joie, peur, joie, peur, joie, peur
19:58 Ce qui n'est pas agréable pour le cœur
20:00 Ouais, mais ça va, t'es jeune
20:02 Et ensuite, quand tu l'as rencontré, quand il t'a parlé
20:05 Puisque tu évoquais certains échanges avec lui, où t'as parlé de Christophe
20:08 Qu'est-ce qu'il t'a appris, si tant est qu'il ait essayé de t'apprendre quoi que ce soit d'ailleurs ?
20:12 Il a été extrêmement bienveillant avec moi
20:15 Et surtout, il a été hyper précis dans ce qu'il m'a transmis
20:19 C'est-à-dire qu'il pourrait y avoir des artistes, certains que j'ai rencontrés
20:23 Qui donneraient des généralités
20:25 Soit soi-même
20:26 C'est ça, et non, lui c'était des trucs très précis
20:28 "Alors attention sur telle chanson, dans la manière que t'as de l'annoncer"
20:32 "Tu devrais faire plutôt comme ça"
20:34 Il m'a appris énormément, il a été d'une bienveillance dingue
20:38 Et il est encore présent maintenant à m'envoyer des messages
20:42 À demander de mes nouvelles
20:44 C'est vraiment quelqu'un d'hyper important pour moi
20:46 Et bien, comme je ne suis pas étonné, j'espère que ça va aussi bien se passer avec Claudio Capeo
20:49 Dont tu vas faire quelques parties
20:50 J'adore déjà cet homme
20:52 Rendez-vous, tu vas voir, il est très cool
20:54 Rendez-vous dans Taratata, ce sera le 29 septembre
20:57 L'album va sortir le 27 octobre
20:59 Ce sera "Miroir", on le sait désormais
21:01 Pour les parisiens, le 7 novembre
21:03 Rizèbre de Belleville
21:04 Et j'ai hâte de voir cette tournée qui va faire le tour de France avec toi
21:07 Mi-stand-up, enfin non, plutôt chanson
21:09 Surtout chanson, quand même
21:11 Il s'appelle Joseph Kamel
21:13 Je suis très content d'avoir fait ta connaissance
21:15 Je trouve que t'es un garçon formidable
21:16 Merci beaucoup
21:17 Salut Joseph, à bientôt
21:19 Et s'il ne me restait qu'un mot
21:21 Je dirais qu'il n'y a pas plus beau qu'un dernier au revoir
21:24 !