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En cette fin d'été, l'épidémie de Covid-19 "frémit" en France. Si on ne dispose plus d'autant de données qu'au cœur de la pandémie, l'analyse des eaux usées confirment une recrudescence de cas.

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Transcription
00:00 C'est intéressant de reprendre ce que dit le directeur du réseau Bépine à partir de l'analyse des eaux d'une trentaine de stations d'épuration.
00:05 Il dit qu'on peut parler de reprise épidémique à un niveau raisonnable mais très significatif. Vous confirmez ?
00:12 Alors oui sur le plan des chiffres, c'est aujourd'hui très difficile de savoir.
00:18 Vous savez qu'en fait depuis fin juillet début août, on a arrêté tous les indicateurs, toutes les remontées,
00:23 tout ce système merveilleux qui avait permis de suivre au jour le jour cette épidémie de Covid.
00:28 Aujourd'hui on a quoi comme indicateur ? On a SOS Médecins, donc les consultations pour infections respiratoires aigües,
00:35 le passage aux urgences et puis le réseau Sentinel, celui qui fait la surveillance de la grippe chaque année.
00:42 Et donc c'est amusant aujourd'hui qu'on se dise, en fin de compte c'est peut-être dans les eaux usées qu'on a l'indicateur le plus précis.
00:47 Chose est-il que tous ces indicateurs vont dans le même sens, on a la même tendance, ça remonte.
00:53 Aurélie Aronso, notre ministre de la Santé et de la Prévention, disait il y a quelques jours, 30% d'une semaine sur l'autre mais 30% de petits nombres.
01:00 Donc oui ça frémit, ça remonte, avec un élément quand même qui est intéressant,
01:04 c'est que le passage aux urgences, même s'il augmente, ne donne pas lieu à plus d'hospitalisation, donc pas de formes graves.
01:11 Ce n'est plus la même maladie aujourd'hui.
01:13 On est vraiment en train de vivre avec le Covid, il y a une nouvelle campagne de vaccination qui doit commencer.
01:20 Est-ce que c'est pour cette raison qu'elle a été avancée au 2 octobre ? Parce que les cas remontent de façon assez significative.
01:28 Je crois qu'on a voulu en effet anticiper les choses.
01:30 Pendant l'été, il y a eu quelques frémissements également sur les variants.
01:34 Parce qu'on avait des variants qui étaient connus, c'est la grande famille Omicron, il n'y a pas de nouvelle famille.
01:39 Il y a un certain nombre de sous-variants.
01:41 Il y a le variant Iris qui est celui qui est maintenant prédominant en France.
01:45 Et puis est apparu un variant qui était dans d'autres pays pour la première fois au mois d'août, qui est le variant Pirola.
01:51 Pirola, c'est un variant qui est un tout petit peu en surveillance parce qu'il y a plus de mutations.
01:57 Vous savez la protéine Spike, celle qui permet au virus de se muter, il y a beaucoup plus de mutations.
02:04 Donc on se dit que ça va probablement être un peu plus contagieux.
02:07 Mais pour l'instant, il n'y a pas d'alerte sur la dangerosité plus importante de ce variant.
02:13 Toujours est-il qu'à partir du moment où il y a ce frémissement de variant,
02:16 le fait de vouloir vacciner les personnes fragiles est une bonne chose.
02:20 Alors si c'est une bonne chose, c'est une mauvaise chose, je dirais.
02:22 Parce qu'on va aller au 2 octobre, mais la grippe, ce sera à partir du 7 octobre.
02:27 Or, il y avait possiblement une espèce de mobilisation groupée sur Covid et grippe,
02:34 puisqu'en fait, ce sera la cible des deux vaccinations pour les personnes fragiles.
02:38 En attendant, on se lave les mains, on met le masque lorsqu'on est un peu serré dans les transports.
02:44 Vous avez vu que les estres barrières sont de plus en plus oubliés,
02:47 on voit presque plus de gel hydroalcoolique, on voit plus de masques.
02:50 N'hésitez pas, si vous avez la moindre infection, la moindre infection RL, le moindre rhume,
02:55 n'hésitez pas pour les autres à mettre du gel.
02:57 Ou le moindre gastro aussi, vous pouvez vous la garder, vous l'avez tue.
03:01 Merci beaucoup Alain.
03:03 Merci pour nous.
03:04 A bientôt.

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