Rencontre avec le danseur hip hop David Yowa alias Doyah N*13.
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00:00 [Applaudissements]
00:10 Pareil, tu prends ton BAF, tu prends ton iPhone, tu mets Play et tu danses jusqu'à ce que tu ne pleuves plus.
00:15 [Musique]
00:23 Goya, qui est le numéro 13, danseur, post-halleur.
00:27 Je représente le Val-à-Neuve, la Belgique.
00:29 La danse, c'est de famille à la base.
00:31 Toute ma famille, c'est des danseurs.
00:33 Et du coup, forcément, je me suis noyé dedans dès petit.
00:36 J'ai voulu esquiver avec le foot, mais je me suis vite retrouvé vers la danse quelques années après.
00:42 Et depuis là, j'ai continué, j'ai fait des cours, je me suis formé.
00:46 Et je me suis surtout entraîné avec mon crew, le squad, ici.
00:50 On a les parkings aussi ici.
00:52 Ça va faire bientôt aujourd'hui 10 ans que je fais des battles.
00:54 Ouais, il s'est passé beaucoup de choses, mais ça a tout débuté d'ici.
00:59 Beaucoup voyagé, beaucoup rencontré beaucoup de gens, fait plein d'événements.
01:04 C'est beaucoup d'expérience, en fait.
01:06 [Musique]
01:23 Je l'ai fait pour moi, mais surtout pour les gens d'ici.
01:27 Fallait qu'on soit sur la carte, fallait que tout le monde nous voit.
01:31 Et maintenant, c'est bon.
01:32 Maintenant, le feu, il est chez tout le monde.
01:34 Moi, je suis qu'une fleur parmi le grand jardin qu'il y a ici.
01:37 [Musique]
01:49 C'est freestyle, mais il y a des trucs qui se travaillent quand même.
01:52 Tout ce qui est la technique, les bases, tout ce qui va être les détails, etc.
02:00 Ce qui me permet de la freestyler et de tout sortir aussi rapidement,
02:03 c'est l'entraînement, en fait.
02:04 L'entraînement, on répète beaucoup.
02:06 C'est beaucoup de répétition.
02:07 C'est tu fais, tu fais, tu fais, tu fais, tu fais, jusqu'à ce que le corps, il enregistre.
02:10 Mais en général, c'est l'entraînement.
02:11 C'est tu danses, tu danses, tu danses, tu danses jusqu'à ce que tu n'en peux plus.
02:15 C'est quand tu n'en peux plus, en général, que le corps, il a enregistré.
02:17 Donc, à l'entraînement, on bosse beaucoup la technique.
02:20 Et puis sinon, en dehors de l'entraînement, on essaie de practice et de travailler son style.
02:25 Et juste de practice son style.
02:27 Pour moi, le freestyle, c'est comme du skate.
02:29 Un skater, quand il va au skate park, il ne réfléchit pas.
02:31 Il prend juste sa planche et il va au skate.
02:33 Au skate park, le freestyle, c'est pareil.
02:34 Tu prends ton iPhone, tu mets play et tu danses jusqu'à ce que tu n'en peux plus.
02:39 C'est ça aussi. L'entraînement, c'est ça aussi.
02:49 Le Summer Dance Forever, c'est un des plus gros battles de la culture hip-hop.
02:56 Et c'est un plaisir, surtout, je pense, d'avoir représenté la Belgique et ma vie jusqu'à là-bas.
03:03 Et c'était une grosse expérience.
03:05 Très, très grosse expérience, beaucoup d'émotions, beaucoup de souvenirs.
03:11 Meilleure expérience que j'ai jamais eue, je pense, dans ma danse.
03:14 J'ai dansé contre Loose Joints.
03:16 C'est un des pionniers du hip-hop, un des pionniers qui vient des États-Unis,
03:21 un des premiers qui avait cette culture, etc.
03:24 Il est venu faire son dernier battle en Europe.
03:26 Il est tombé contre moi au deuxième tour.
03:28 J'ai eu l'immense honneur d'avoir pu échanger avec lui et en bonus gagner.
03:34 C'est d'abord un honneur d'avoir pu danser avec lui.
03:37 Puis, je perds en demi-finale contre Jimmy Udat, qui est pour moi une énorme inspiration.
03:44 C'est vraiment une énorme inspiration et un gros monument de la danse en France.
03:49 [Musique]
04:01 ♪ ♪ ♪
04:03 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]