Mélenchon n’aime pas ses partenaires, Situation à Lampedusa …
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00:00 La situation à Lampedusa en Italie où sont arrivés plus de 8500 migrants la semaine
00:11 dernière.
00:12 La plupart ont été déplacés sur le continent dans des centres d'accueil.
00:15 Les 123 000 premiers qui sont arrivés depuis le 1er janvier.
00:18 La première nationnalité, c'est la Guinée.
00:20 Donc, migrants économiques, Côte d'Ivoire, un des pays les plus riches développés d'Afrique
00:24 de l'Ouest.
00:25 Un nouveau bateau des gardes côtes italiennes qui a accosté ici au port militaire, à
00:29 Lampedusa, pour avoir des hommes, des femmes et des enfants.
00:32 Et c'est comme cela depuis maintenant plusieurs jours.
00:35 Et parfois, ils viennent de très très loin.
00:37 Ils viennent du Bangladesh, ils viennent de l'Ethiopie, du Soudan.
00:40 Ce sont quasiment exclusivement des francophones.
00:43 C'est la différence d'ailleurs avec la vague migratoire de 2015.
00:45 Vous aviez beaucoup de Somaliens, d'Erythréens, de Syriens.
00:49 Je ne sais pas où vous êtes allés.
00:50 Moi, j'y suis allé à Lampedusa.
00:51 11 000 en 48 heures.
00:53 11 000 hommes.
00:55 Quelques femmes.
00:56 Quelques femmes, très peu.
00:58 Quelques enfants qui servent en fait d'alibi.
01:03 Je suis pour deux choses.
01:04 A l'extérieur de la régulation.
01:07 Donc, il y a un droit à notre pays de réguler les migrations.
01:11 De dire qui on veut et qui on ne veut pas.
01:13 Mais ensuite, il y a l'intégration.
01:15 Je peux vous le garantir, oui, il y a beaucoup de femmes, il y a beaucoup d'enfants, il
01:19 y a aussi beaucoup d'hommes, bien sûr.
01:20 Mais dire qu'il n'y a pas de femmes ni d'enfants, ça c'est pardon Madame la députée, mais
01:24 c'est faux.
01:25 Non.
01:26 Pour les femmes qui sont arrivées en Italie, à Lampedusa et dans le reste de l'Italie,
01:30 nous devons appliquer les règles européennes que nous avons adoptées, voilà, quelques
01:33 mois, qui consistent à faire les demandes d'asile à la frontière.
01:36 Et donc, une fois qu'on fait les demandes d'asile à la frontière, on constate qu'une
01:39 grande partie de ces demandeurs d'asile ne sont pas éligibles à l'asile et doivent
01:43 repartir immédiatement dans les pays d'origine.
01:45 La réalité, c'est que ce gouvernement, il a appuyé un texte qui s'appelle le pacte
01:48 des migrations et qui permet à l'Union européenne d'imposer aux États de prendre des migrants
01:57 de manière autoritaire et si l'État refuse de les prendre, les États de l'Union européenne,
02:03 eh bien il les sanctionner à hauteur de 20 000 euros par migrant.
02:07 La main-d'œuvre clandestine immigrée est la matière première de l'exploitation.
02:12 Si donc je venais à gouverner ou mes amis ce pays, on commencerait par une vague de
02:18 régularisation massive de tous ceux.
02:21 C'est une immigration économique, exclusivement économique, qui viennent parce qu'ils doivent
02:27 après renvoyer de l'argent dans leur pays d'origine.
02:29 Tant que des jeunes Africains et Africaines ou venant d'autres régions du monde ne trouveront
02:37 pas d'emploi chez eux, vivront dans la misère, ils essaieront de venir chez nous.
02:42 Et donc la vraie solution c'est d'attaquer le problème à la racine, c'est-à-dire de
02:46 lutter contre les inégalités et de rétablir des conditions de développement.
02:50 Chacun a envie de vivre au pays.
02:51 Et si on part, c'est par force d'une certaine manière.
02:54 Ce que je souhaite c'est que ces jeunes à qui vous avez donné le micro, c'est qu'ils
03:02 trouvent du travail chez eux, qu'ils puissent participer à la construction de leur pays.
03:07 Il y a tant de défis à relever dans ces pays d'Afrique.
03:10 L'électrification, l'accès à l'agriculture, à l'alimentation.
03:13 Sauf qu'il n'a pas envie de venir en France.
03:15 On n'en sait plus.
03:16 Ce sera à partir du 1er décembre.
03:18 Pour 6 mois, la baisse pourrait aller jusqu'à -50 centimes.
03:22 Ça c'est le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran qui l'a dit, mais personne
03:26 depuis ne le confirme.
03:27 Je ne vais pas donner de chiffres, parce que je ne veux pas tromper les consommateurs.
03:31 Je n'ai qu'une parole, donc quand je m'engage, je veux que ce soit suivi.
03:33 J'ai dit que les prix baisseraient sur 5000 références, au moins qu'ils seraient bloqués.
03:37 C'est le cas.
03:38 Personnellement, je ne fais pas la nupèce parce que j'aime les autres.
03:41 Je ne les aime pas.
03:42 Ah vous n'aimez pas vos partenaires ?
03:44 Non.
03:45 Je considère que la ligne politique qu'ils ont choisie, ils l'ont fait volontairement.
03:50 Une écologie qui n'est pas anticapitaliste pour moi, c'est du jardinage.
03:53 Les perdants, ce seront les petites stations indépendantes qui, elles, c'est le seul
03:57 revenu, ne pourront pas se permettre de suivre cette surenchère de prix bas.
04:01 Le socialisme qui ne met pas en cause le capitalisme, c'est mignon.
04:05 Et le communisme qui ne se donne pas comme objectif une révolution socialiste, je m'en
04:09 mords de ce que c'est.
04:10 [Applaudissements]