Emission du 14 Septembre 2023 FFTV depuis la brasserie des dames
Emission du 14 Septembre 2023 FFTV depuis la brasserie des dames.
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00:00 [Bruits de la foule]
00:13 Ah voilà, là il est maintenant là, je récupère le lien.
00:17 [Bruits de la foule]
00:46 [Bruits de la foule]
01:05 [Bruits de la foule]
01:27 [Bruits de la foule]
01:42 [Bruits de la foule]
02:04 [Bruits de la foule]
02:19 [Bruits de la foule]
02:47 [Bruits de la foule]
02:54 [Voix off]
03:22 [Voix off]
03:37 [Voix off]
04:00 Et bonsoir à tous et bonsoir public Rochevay, est-ce que vous êtes là ce soir avec nous ?
04:04 [Cris de joie]
04:05 Eh ben oui, on a du monde et nous voici, eh bien, c'est reparti pour un tour, pour de nouvelles émissions.
04:11 Le Chut on écoute la télé ici en direct depuis la Brasserie des Dames et devant la Belle-Idoise où on se retrouve ici sur la terrasse
04:18 pour vivre une heure ensemble depuis le Festival de la Fiction Télé de la Rochelle et tout ça en direct sur LNFM, sur Vogue Radio et également en direct sur nos réseaux sociaux.
04:29 À l'inja, le Chut on écoute la télé où vous pouvez bien sûr partager l'émission ce soir. On va vivre donc une heure ensemble, disons, au cœur de ce Festival de la Fiction Télé, 25ème du nom
04:40 et je peux vous dire qu'il y a du beau monde ici et que depuis mardi, eh bien, on ne chomme pas.
04:45 On a pu rencontrer ici sur les allées du Cours des Dames, notamment Camilia Jordana ou encore Muriel Robin aujourd'hui, Guillaume Labbé,
04:53 on vient de croiser Jonathan Zakaï ou Alex Poisson qui sont dans le coin et puis on va parler des tournages ici aussi de la région avec Sylvette Frillman,
05:02 on a Garance Lénaud qui vient de nous rejoindre toutes les deux. Bonjour ! - Bonjour !
05:07 - Merci d'être là et puis Jules Boyer également, producteur du film "Les Mystères de la Marée" avec Sylvette dont on va parler dans un instant.
05:14 On va voir Raphaël Langlais également, un des héros de Candice Renoir qui va venir nous rejoindre.
05:19 On va voir Guillaume également de la comédie "La Rochelle" qui va nous dire qu'il fait venir du très très beau monde dans les semaines qui viennent,
05:26 et notamment Nicole Ferroni en fin de semaine et qui sera là demain sur notre plateau.
05:31 On aura Mayra Schmidt également, pour ceux qui se souviennent l'année dernière, c'était la lauréate du prix d'interprétation féminine pour le film "La vie devant toi"
05:39 aux côtés de Zoé Héran l'année dernière ici au Festival, elle viendra nous rejoindre tout à l'heure avec Théo Fernandez pour nous délivrer ses projets.
05:47 Christophe Favre également, une des stars d'Asie. Grand Soleil va venir nous voir aussi tout à l'heure.
05:53 Et Kamel Belghazi devrait venir faire une petite incursion sur le plateau aussi, alias William Donnier dont "Demain nous appartient".
05:59 Vous avez vu, c'est chargé.
06:01 Alors on va commencer par "Les Mystères de la Marée" parce que "Les Mystères de la Marée" déjà s'est tourné ici en Charente, maritime,
06:08 produit par Jules et par Sylvette. Le film a été vu en avant-première par quasiment 700 personnes le 3 septembre dernier.
06:15 Garance, Tenot et Christopher Bailliemy tiennent le rôle titre de ce film et il sera diffusé.
06:21 Ça tombe bien parce qu'on peut vous le dire maintenant, la nouvelle est tombée, Sylvette, c'est le...
06:25 30 septembre. Le samedi 30 septembre à 21h10, vous pourrez découvrir "Les Mystères de la Marée".
06:31 Et vous allez voir une enquête en plus menée de main de maître par Garance et Christopher qui donne tout, surtout Garance.
06:40 Vous allez voir parce que même au mois d'avril, Garance trouve ici l'eau de la mer très chaude.
06:45 Absolument. Toutes les eaux en toutes saisons, je goûte à tout dans tous les films.
06:51 D'ailleurs Christopher, on l'embrasse, il n'est pas là mais...
06:54 Exactement, on l'embrasse très fort.
06:55 Voilà, très très bon partenaire et voilà. Regardez ce film, regardez ses exploits.
06:59 Alors c'est un duo inédit pour la collection Mystères et "Les Mystères", Sylvette, c'est le cinquième tourné ici, c'est ton huitième film
07:07 puisqu'il y a eu "Mystères des Duchesses" qui a été tourné en Charence, on a eu "Mystères des Basiliques" qui a été tourné je crois à Tours.
07:13 Et puis là il y a eu "Mystères de l'île", l'aventure a commencé comme ça ici à l'île d'Aix.
07:18 Exactement, le premier de la collection qui s'appelait "Les Mystères de l'île" a été intégralement tourné à l'île d'Aix.
07:24 Donc c'était une belle expérience puisque l'île d'Aix fait 3 km de long et 800 m de large.
07:31 Donc on a trouvé tous nos décors, tous nos figurants localement. C'était en 2016, il y a déjà 7 ans.
07:40 Et depuis il y a 8 "Mystères" différents qui ont été tournés pour France 3.
07:46 C'est bien quand on tourne sur une île de 3 km de long, qu'on passe inaperçu, une équipe de tournage c'est parfait.
07:51 Exactement, mais tout le monde était vraiment très très satisfait.
07:55 Je crois que c'est la première fois qu'une équipe de techniciens m'a dit "je te remercie de m'avoir emmené jusque là".
08:02 Alors après il y a eu "Les Mystères du Bois-Galant" évidemment avec Olivier Citruc.
08:05 On a pu traîner avec sa trottinette d'ailleurs sur la Rochelle.
08:08 On a également Sarah Mortensen qui est dedans.
08:11 Et puis il y a eu la suite, c'est la première fois qu'il y a eu une suite justement sur la collection "Mystères"
08:16 avec les "Mystères d'école de gendarmerie", les deux tournées à Rochefort.
08:19 Exactement, "Les Mystères du Bois-Galant" et "Les Mystères de l'école de gendarmerie" ont été intégralement tournées à Rochefort et les environs tout proches.
08:27 Après c'était une fausse suite, on a repris le duo pour poursuivre leur histoire d'amour qui était débutante dans le Bois-Galant
08:38 et qui a performé dans l'école de gendarmerie.
08:43 Exactement, et puis après il y a eu "Les Mystères des majorettes" qui là a été tourné dans notre merveilleux village de Brouages.
08:49 Exactement, en fait à chaque "Mystères" on essaye avec l'équipe de production et de réalisation
08:56 de découvrir des nouveaux lieux, des nouvelles zones patrimoniales.
09:04 Alors évidemment je suis très attirée par la Charente-Maritime parce que je suis d'origine charentaise
09:09 et que je connais bien les lieux et je connais surtout bien l'accueil bienveillant des Charentais
09:18 parce que les Charentais sont des gens exceptionnels.
09:21 C'est vrai, vous vous validez publiques ?
09:25 Oui, je valide aussi parce qu'on y était il y a deux semaines pour présenter le film aux gens de la région
09:31 et franchement très très bel accueil, je suis pas prête de m'oublier.
09:34 Ça c'est vrai. Alors Jules, fraîchement arrivé à Flashfilm justement, alors Jules moi la question que
09:39 évidemment tout le monde va se poser, est-ce que tu arrives à suivre Silhouette ?
09:42 Il y a un trou là, on est en direct, vas-y, tu peux balancer.
09:49 J'arrive à suivre Silhouette, ça se passe très bien, franchement on est un excellent duo depuis le rachat de Flashfilm.
09:56 Voilà, Silhouette, excellente productrice, je suis ravi de travailler avec elle et de pouvoir collaborer encore de nombreuses années, je l'espère.
10:09 Je n'en doute pas, en tout cas elle était ravie de ton arrivée parce qu'après la première chose qu'elle m'a dit derrière ton dos,
10:14 elle m'a dit tu vas voir, j'ai changé de patron et tu vas voir que je n'ai pas perdu au change, j'ai trouvé un petit jeune, ça va bien se passer.
10:22 C'est sûr qu'un petit peu différent de l'ancien.
10:27 Les absents sont toujours torts, vous savez ce qu'on dit.
10:32 Bon Garance, en tout cas on a le plaisir de te voir découvrir de très très beaux décors à Rushmore, à l'île de Leroux,
10:40 tu as tourné à plein d'endroits différents en tout cas sur ces mystères de la marée qu'on va voir,
10:44 avec des vues en plus magnifiques encore une fois de notre région, à Foura aussi, il y a plein d'endroits.
10:50 Oui, j'ai eu la chance de travailler beaucoup pour France Télé, France 3 notamment,
10:55 je découvre à chaque fois de nouvelles régions de France et là en l'occurrence c'était vraiment très beau,
11:01 sur l'île d'Oléron comme tu l'as dit, Foura, j'ai découvert des plages absolument sublimes, je ne sais plus le nom de cette plage.
11:08 Le Galon d'Or.
11:10 Le Galon d'Or, endroit merveilleux.
11:12 Le royaume.
11:13 Et puis effectivement je te rejoins, l'accueil des gens ici c'était formidable.
11:18 Alors l'histoire en quelques mots, on retrouve un mort sur une plage avec plein de ballots de drogue,
11:24 vous allez voir, mais est-ce que tout ça est lié, qu'est-ce qui va se passer, qui est le meurtrier ?
11:28 Vous allez le découvrir en regardant le film le 30 septembre tout simplement.
11:32 Exactement.
11:33 Et puis un sacré casting puisqu'on y retrouve Martin Mille, que vous connaissez peut-être tous pour son rôle de Gabriel Guéau dans Demain nous appartient.
11:40 On a Louise Marion aussi qu'on a grand plaisir à retrouver, Julie Gaillet, qui fait des apparitions remarquées dans le film,
11:47 on n'en dit pas plus.
11:48 Et puis vous allez voir Olivier Charasson, Jérémy Ferrière, qui est formidable aussi.
11:52 Il y a vraiment, t'es très très bien entouré, Sylvette en tout cas pour ce film, avec Garance déjà et Christopher.
11:59 Pour chaque film on travaille beaucoup sur le choix de nos acteurs, avec le réalisateur, avec Lorenzo Gabriele.
12:06 On travaille très en amont, on travaille évidemment en accord avec la chaîne, avec France Télévisions.
12:12 On a un partenariat très ancien avec France Télévisions, donc on se connaît bien, on peut parler vraiment très franchement.
12:20 Et quelques fois ils sont des forces de proposition et nous aussi, ils respectent nos choix.
12:25 Et donc c'est toujours un vrai plaisir de travailler ainsi.
12:29 Ensuite, il y a une chose que je voulais aussi rajouter, c'est qu'à chaque fois que nous tournons dans le département Charanches-Maritimes,
12:35 nous sommes aidés, puisque nous avons une subvention, une petite subvention, mais qui permet quand même d'abonder le budget.
12:47 Et du coup, à chaque fois c'est un vrai bonheur de retrouver ses partenaires et de pouvoir les remercier à nouveau en leur offrant un film.
12:59 Il y a de très belles images, une belle lumière, des vraies belles partitions musicales.
13:07 Notre compositeur musical vit à La Rochelle.
13:11 L'équipe est principalement de Nouvelle-Aquitaine, donc les deux tiers de notre équipe ce sont des techniciens de Nouvelle-Aquitaine.
13:21 Un tiers ce sont des techniciens de Charanches-Maritimes.
13:24 Et on reste à peu près quatre mois localement entre la préparation, la production et la post-production.
13:33 La post-production est en grande partie faite au studio Lalombra à Rochefort.
13:37 Et là aussi, ça permet d'être posé plus longtemps dans le département.
13:44 Bon, la boucle est bouclée.
13:46 Garance a un train, alors clairement on va libérer aussi l'équipe.
13:50 Mais Garance, juste avant de partir, est-ce que tu peux nous livrer peut-être un de tes meilleurs souvenirs de tournage ?
13:57 Ou un des plus durs peut-être ? Parce que ceux qui verront le film à un moment donné te plaindront et diront "la pauvre, elle en a bavé certainement".
14:04 En vrai, c'est souvent lié. Le plus dur sur le moment est souvent le meilleur souvenir derrière finalement.
14:11 Tu sais, dans toute galère, on dit souvent "ça fera des souvenirs". On rigole pas sur le coup.
14:14 C'est exactement ça. Et là en l'occurrence, je peux pas trop en dire, mais effectivement j'ai passé pas mal de temps dans l'eau dans ce film.
14:19 Et Sylvette, qui avait très peur pour moi, avec le réalisateur Lorenzo, ils ont mis en place un stratagème pour m'éviter d'avoir trop à être immergée.
14:30 Et vraiment, ce qu'ils avaient bricolé pour m'éviter l'eau, c'était vraiment très très drôle.
14:35 Il s'agissait entre autres d'une balayette, d'un système avec tuyaux, balayettes, enfin voilà, une espèce d'effet spécial artisanal qui marchait très bien et j'ai beaucoup ri.
14:47 Voilà. Ça s'appelle la magie du cinéma. Exactement. Tes projets en quelques mots ?
14:53 Et bien ce film qui sort le 30 septembre sur France 3, on répète.
14:56 Voilà, et puis j'attends pour l'instant des réponses pour des projets futurs.
15:00 Et bien en espérant que La Rochelle va te porter bonheur pendant ce festival. J'espère aussi, merci.
15:04 T'as dû y faire en tout cas de belles rencontres. Merci Sylvette, merci Jules, merci Garance.
15:08 On va changer de plateau le temps d'une courte pause et on va se retrouver avec Guillaume de la comédie de La Rochelle,
15:13 Raphaël Langlais, également avec Arthur Guivache vont nous rejoindre pour parler de la fiction droit de regard aussi.
15:19 Et puis on va avoir d'ici quelques instants, Maïra Schmitt qui vont arriver à tout de suite en direct sur LNFM Vogue Radio
15:26 depuis la terrasse de la Brasserie des Dames et de la Belle-Ile-Oise. Public vous êtes toujours là ?
15:30 Oui ! Alors à tout de suite !
15:32 [Musique]
15:36 Allo ?
15:38 [Musique]
15:42 Allez Sylvette, ça va pas comme ça ?
15:44 C'est trop belle ta robe !
15:46 [Musique]
15:49 Un petit mal de garance.
15:57 Garance, c'est grand pire.
15:59 [Musique]
16:02 [Musique]
16:05 [Musique]
16:08 Merci.
16:17 Garance !
16:19 [Musique]
16:32 [Musique]
16:35 Donc voilà, puis on en a beaucoup, beaucoup d'autres. On a Diane Ségar qui vient demain soir aussi,
16:56 qui est plus connue chez les jeunes et qui est complète aussi. On a Ludovic Sarajevo qui le fait samedi soir.
17:02 Et puis après on a Ludivine Caffé-Liné, on a Régis Maillot, on a Wai Diar, on en a beaucoup, beaucoup.
17:09 On a Caroline Estremont. Tous les week-ends on a des one-man-show, des one-woman-show, des stand-up,
17:15 des spectacles de magie. On a tous les week-ends jusqu'à mai 2024. Donc ça va faire du monde.
17:20 Ça va faire une très, très belle saison, effectivement. Guillaume aussi, la particularité c'est qu'il y a des pièces qui se jouent toutes les semaines.
17:28 Et je vois Mayra et Théo Fernandez qui arrivent d'ici quelques minutes. Et il y a des pièces qui se jouent toutes les semaines.
17:36 Et c'est des créations, des créations mais vraiment par la troupe de la comédie de La Rochelle.
17:41 Certaines, oui, certaines pièces. Après on fait aussi venir des troupes extérieures.
17:44 Mais on a nos résidents, on appelle les résidents de la comédie La Rochelle, dont je fais partie.
17:50 A l'origine, je suis comédien, moi. Donc là, je suis passé responsable de la comédie.
17:54 Mais en fait, on a effectivement plusieurs pièces de théâtre qui se jouent actuellement.
17:59 On a « Après le mariage, je les emmerde » en ce moment jusqu'à dimanche.
18:02 Par ici, la sortie la semaine prochaine avec nos comédiens. Et puis après, on a d'autres pièces qui arrivent en octobre.
18:07 On est ouvert du mardi au dimanche. Donc toute l'année, il n'y a pas de jours fermés.
18:13 Il n'y a pas de période. On n'est jamais en vacances. Donc voilà.
18:17 Il y a quelque chose d'assez particulier justement sur les créations.
18:21 C'est que c'est souvent des grandes créations. On a vu des spectacles ici qui ont marché avec niches fermés un peu partout.
18:27 Qui ont été réinterprétés par des comédiens. Et souvent des comédiens ici locaux que l'on voit apparaître ensuite dans des fictions.
18:34 C'est le cas de Sébastien Blanc par exemple, qu'on va voir dans « L'hystère de la marée » le 30 septembre.
18:41 Mais il y a plein de comédiens comme ça après qu'on voit apparaître effectivement dans la fiction.
18:45 Qui font des silhouettes, qui font des petits rôles. Ici comme quoi, c'était aussi un pilier de la comédie.
18:50 On a Aurélien Chaumot qui fait beaucoup de fiction en ce moment, qui tourne pas mal, qui joue actuellement la comédie.
18:55 Donc c'est chouette.
18:58 Alors j'en profite pour dire que Raphaël Langlais est arrivé. On peut applaudir Raphaël s'il vous plaît.
19:02 Comme ça on te voit au moins, on te repère tout de suite mon cher Raphaël. Comment ça va ?
19:09 Ça va très bien et vous ?
19:11 Ça va très très bien. Écoute, on est très heureux de t'accueillir ici sur ce plateau en direct.
19:15 Je sais pas si c'est une première sur notre plateau en direct ?
19:17 Non, je crois qu'on l'a déjà fait à Luchon non ?
19:19 Oui, peut-être bien. Mais remarque, c'est vrai que dans notre émission, t'es un résident presque.
19:23 Oui, j'ai mon rond de serviette.
19:25 T'as ton rond de serviette à ton nom. Dans « Chut, on écoute la télé ». Regarde, t'as même des macarons.
19:30 On a du champagne.
19:32 On accueille bien nous.
19:33 C'est ma façon de demander un verre de champagne.
19:35 C'est ça. Et en plus, ça va arriver très vite. Regarde la vitesse d'exécution en direct.
19:40 Ça c'est bien parce que t'es arrivé un petit peu en retard.
19:43 Mais juste ça.
19:44 C'est vrai, j'ai pas d'habitude.
19:46 « Droit de regard », c'est la fiction que tu es venu présenter avec Arthur Guibarch qu'on va saluer aussi.
19:52 Vas-y Arthur, mets bien.
19:53 Bonjour Alain.
19:54 Voilà. Alors Arthur et Raphaël.
19:59 Arthur, joue ton fils dans « Droit de regard ».
20:02 Oui.
20:03 Il joue ton fils.
20:04 Il joue mon fils.
20:05 Voilà.
20:06 Ressemblant, c'est pas évident.
20:07 Merci beaucoup.
20:08 Voilà. Et d'ailleurs, le petit bonhomme à côté de moi, vous allez le voir aussi dans « Gueule noire » le 29 novembre au cinéma d'un film de Mathieu Turie aux côtés de Samuel Lebillon et Amir El Kassem.
20:18 Quand même.
20:19 Ça s'applaudit, non ?
20:21 Merci.
20:24 Alors, « Droit de regard », on parle d'un sujet important, la malvoyance, interprétée par Camille Goudeau qui est absolument incroyable dans son rôle.
20:33 Elle est remarquable.
20:34 J'ai lu bien le film comme tous les festivaliers ce matin.
20:36 Et j'étais vraiment comme n'importe quel spectateur lambda.
20:41 J'ai été pris dans l'histoire, j'ai oublié le scénario, j'ai oublié les scènes, j'ai oublié ce qui allait suivre.
20:46 J'ai vraiment été happé par l'histoire et c'est fait avec une très grande intelligence.
20:51 Il n'y a aucun bateau sur le sujet.
20:53 Ça m'a vraiment touché.
20:55 J'avoue que j'ai versé plusieurs larmes et c'est un très très beau film.
21:00 Je pense qu'il a beaucoup plu.
21:01 On entend des bonnes choses et je suis vraiment fier d'avoir pu participer à cette aventure.
21:05 Arthur, tu l'as vu monter.
21:06 Toi déjà, le film, tu l'as pu le voir avec du public, comme Raphaël ce matin, la première fois.
21:11 Et alors ?
21:12 Et comme Raphaël aussi, très touché.
21:15 C'était prenant et très bien fait.
21:18 L'histoire était bien montée.
21:21 C'était très appréciable.
21:23 Ça fait quoi de le voir en public ?
21:24 Parce que quand on fait une fiction télé ou pour le cinéma, ce n'est pas comme le théâtre.
21:27 On n'a pas le public devant soi, on n'a pas les réactions en direct.
21:30 Là, c'est un festival comme celui de la fiction.
21:32 C'est votre seule possibilité justement de voir la fiction, de voir les réactions du public, d'avoir le retour direct à la fin.
21:38 Donc, c'est chouette ça.
21:40 Oui, c'est sûr.
21:41 Et quand on voit le public, on sent déjà l'atmosphère qu'il y a autour du film.
21:44 Voir comment les gens réagissent à la vue du film.
21:48 Et ça a été sympa parce qu'on a pu voir des larmes, des rires aussi pendant le film.
21:52 Donc, c'était chouette.
21:53 Et puis aussi, à la fin, d'interagir avec le public.
21:56 Alors, Raphaël, ce que les gens savent peut-être un peu moins, c'est que tu adores réaliser.
22:02 Et que tu as réalisé, maintenant, pas mal d'épisodes quand même de Candice Renoir, dont le prochain sur Halloween.
22:08 Oui, alors on a changé de format. On est passé au format téléfilm.
22:12 Donc maintenant, Candice Renoir va devenir un programme assez exceptionnel une fois par an, peut-être deux fois par an.
22:17 Avec une thématique forte, comme le dernier réalisé par Pascal Lamanie était un vrai hommage à la comédie des années 80.
22:25 Un peu à la De Funès ou à la Chèvre, ou à des choses qu'on a fait en Corse.
22:30 Donc, très marqué comédie 70-80.
22:33 Là, cette fois, on change complètement de braquet.
22:35 On est dans le genre sur Halloween.
22:37 C'est plus sombre, c'est plus noir, plus teinté épouvant.
22:41 Donc, tout ce que j'aime, moi, personnellement, en film et en genre.
22:45 Et je me suis éclaté.
22:46 Donc, la vraie difficulté, c'est qu'on a tourné au mois de juin, juillet, dans des costumes octobre, Halloween.
22:51 Donc, le degré de transpiration était hallucinant.
22:54 Tournage difficile, mais je suis très content du résultat.
22:58 Et normalement, on devrait passer pour Halloween, là, sur France Télévisions.
23:02 Fin octobre.
23:04 Entre le 1er et le 31 octobre, en tout cas, pour couvrir cette période d'Halloween.
23:09 Quand il se renoie, je crois qu'on peut dire que c'est...
23:11 Moi, je me souviens.
23:12 Écoute, ça va nous remonter un petit peu.
23:14 Moi, je me souviens de toi, "Déambulant" avec Mamed Arezki, avec Elodie Young, à l'époque.
23:19 "Des Bleus".
23:20 "Des Bleus", oui.
23:21 C'était ici, à La Rochelle.
23:23 Je crois bien, une des premières années de La Rochelle, ici, où la série avait obtenu le prix.
23:27 Oui, on a eu le prix de la meilleure série, le prix d'interprétation pour Mamed Arezki.
23:31 C'est la deuxième fois que je vis officiellement La Rochelle avec un film en compétition.
23:36 Ça fait un certain moment.
23:38 Mais c'était un très bon projet.
23:40 Et quand on voit l'évolution, 10 ans de Candice Renoir derrière, et un rôle, là, pour le coup,
23:45 qui va marquer, je pense, à jamais, certainement, ta carrière de comédien.
23:49 Alors, en tout cas, c'est vrai que ces 10 ans de vie, c'est énorme.
23:53 C'est un énorme chapitre.
23:54 Quand ça s'est arrêté à 7, ça a été énormément d'émotion.
23:57 Parce que 10 ans, c'est vraiment énorme.
23:59 Et l'équipe était devenue comme une famille.
24:02 C'est-à-dire que 10 ans, dans une vie, c'est énorme, en termes d'intimité, de relations.
24:07 On a tout vécu ensemble.
24:09 Et quand ça s'est arrêté, ça a été très douloureux.
24:12 Après, il fallait passer à autre chose.
24:14 Et puis, finalement, c'est revenu avec ces épisodes événementiels.
24:19 Donc, on aura le plaisir de se retrouver, beaucoup plus rarement, et pour le public et pour nous.
24:24 Pour l'instant, c'est une série qui, apparemment, ne refuse de mourir.
24:29 C'est réanimatoire.
24:31 C'est réanimatoire.
24:32 Mais oui, mais Candice, on s'est tellement attaché à ces personnages.
24:35 C'est vrai que c'est déjà un personnage à être tout seul, ceci.
24:39 Mais c'est vrai qu'on s'est tellement attaché à vous.
24:42 C'est dur de dire au revoir, surtout en pleine gloire.
24:44 Parce que la série, même cette 10e saison, a battu des records d'audience.
24:47 Impossible de dire au revoir à une série qui fait encore 5 millions.
24:49 Oui, je crois même, l'épisode spécial en Corse a frôlé les 6 millions.
24:53 Donc, avec le replay, c'est énorme.
24:55 L'attente est énorme.
24:56 Tu préfères quoi, toi ? Être devant ou derrière la caméra, avec le recul, maintenant ?
25:00 Depuis que j'ai goûté vraiment à la réalisation, et avec mon cerveau malade, la réalisation me scie mieux.
25:07 Parce que, en plus, je suis un peu hyperactif.
25:09 Donc, c'est pratique pour moi d'être réalisateur, tout d'un coup, mon cerveau est apaisé.
25:12 Il y a tellement de choses à faire qu'il y a une sorte d'apaisement dans toutes les tâches qu'il y a à faire.
25:16 J'adore la réalisation.
25:18 Ce n'est pas ça, comme si je voulais arrêter le jeu.
25:20 Ce n'est pas ça, mais tout d'un coup, c'était beaucoup plus créatif.
25:23 Et c'est un cadeau énorme que m'a fait la production.
25:26 Ils m'ont proposé, moi, je n'ai rien demandé, ils m'ont proposé de devenir réalisateur.
25:29 Il a fallu assumer.
25:31 La première fois, c'était il y a 6 ans.
25:33 La veille, j'ai découvert les insomnies du réalisateur.
25:36 Le syndrome de l'imposteur, on se dit qu'on ne va pas y arriver.
25:39 Ça me suit toujours.
25:40 Même si c'est l'11e épisode que je réalise, j'ai toujours l'idée que je vais foirer, me planter.
25:46 Et dans le bruit, le syndrome de l'imposteur, je ne me suis pas...
25:49 C'est ça qui calme ta soif d'hyperactivité, d'être justement derrière et de jouer aussi en même temps.
25:55 Ça permet de calmer un peu tout ça.
25:57 Oui, il n'y a rien qui me calme.
25:59 Mais ce qui est étrange, c'est que le jeu, ça donne un vrai détachement.
26:04 Quand je réalise et que je joue, et que par exemple, je regarde mes partenaires,
26:07 des fois, j'oublie de envoyer une réplique parce que je suis tellement en train de les regarder jouer
26:11 que j'oublie que parfois, je suis censé jouer aussi avec.
26:14 Mais bizarrement, ça donne un détachement au jeu.
26:17 Ça donne un truc peut-être plus connecté à mon partenaire.
26:21 Je me regarde moins jouer, parce que c'est le problème souvent des acteurs.
26:24 Mais là, tu les scrutes.
26:25 Là, je les scrute. Des fois, un peu trop dans les scènes.
26:28 T'as envie de te faire réaliser par appel, Arthur ?
26:31 Moi, je prends... C'est un plaisir de tourner avec lui en tant qu'acteur.
26:36 Je pense qu'en réalisateur, ça va être pas mal non plus.
26:39 Bon, écoute, on te retrouve en tout cas dans "Gueule Noire".
26:41 Ça, ça sera le 29 novembre.
26:43 Et ça sera donc au cinéma, un film de Mathieu Turi avec Amir El Kassem, avec Samuel Lebihan.
26:48 Attention, c'est pas un film à mettre entre toutes les mains.
26:51 Voilà. Je le dis clairement, moins de 12 ans, on évite quand même.
26:54 Voilà. Parce qu'on est quand même dans un film où il y a un peu de sang.
26:57 Mais c'est ce que tu vas aimer, toi.
27:01 C'est un jeudi pour moi.
27:02 Voilà. C'est un jeudi.
27:04 Bon, en tout cas, on te retrouve très vite dans "Droit de Regard".
27:07 On te retrouve aussi très vite dans "Quand il se renoit".
27:10 Et je fais un peu de promo, excusez-moi, dans "Un fleur de beau".
27:14 Ça se passe le 27 septembre sur France 2.
27:17 Un très beau thriller qui va passer à 20h50, donc le 27.
27:21 21h10 maintenant.
27:22 21h10.
27:23 Ouais. C'est les Prime qui utilisent les directeurs de la RMT.
27:25 21h10.
27:26 Voilà. Je vous invite vraiment à le voir. C'est un très très beau film.
27:30 Je l'ai découvert la semaine dernière et je pense que ça va très bien marcher.
27:34 Et bien voilà. Vous en avez pas assez quand même, j'espère.
27:37 Vous êtes contents ?
27:39 Je suis content.
27:40 De voir Raphaël Langlais.
27:41 Je suis content.
27:42 Tu sors d'un album aussi ?
27:43 De "Zouk".
27:44 D'accord. On reviendra te présenter en live l'année prochaine ?
27:46 Une petite choré, si.
27:47 On t'attend.
27:48 On peut applaudir Raphaël Langlais, s'il vous plaît ?
27:50 Et Arthur Kivach.
27:52 "Droit de Regard", bientôt sur France Télévision.
27:55 En tout cas, bientôt "Quand il se renoit".
27:57 "Un fleur de beau", fin septembre.
27:59 Des beaux rendez-vous. Merci à tous les deux.
28:01 On va marquer une courte pause. Changement de plateau à nouveau.
28:04 Dans un instant, Mayra Schmitt, Théo Fernandez, Christophe Favre, on les a vu arriver.
28:08 Arrive sur le plateau de "Chut, on écoute la télé" en direct sur LNFM Vogue Radio.
28:12 Et sur nos réseaux sociaux, "Chut, on écoute la télé" depuis la terrasse de la Brasserie des Dames,
28:16 avec les pigeons au-dessus de la Belle-Iloise.
28:18 Vogue Radio.
28:22 C'est bon, on avance.
28:23 On est dedans.
28:27 On chaisit tout de suite.
28:30 Allez.
28:32 Bougez pas, bougez pas.
28:44 Marchez.
28:50 On change un macaron.
28:51 Arthur ?
29:00 Ça c'est propre.
29:01 On a fait le maximum.
29:16 Et Arthur ?
29:19 Alors ?
29:20 30 secondes.
29:22 Mayra, Théo, Christophe, allez-y.
29:25 C'est pas à ma faire.
29:31 C'est à toi, ça.
29:33 Oui, c'est à moi.
29:34 Merci à toi.
29:35 Vogue Radio.
29:40 Vogue Radio.
29:41 103.1.
29:42 103.1.
29:44 La station Balméère.
29:47 Allez, de retour ici sur la terrasse.
29:49 Ça, ça va vite, hein.
29:50 La Brasserie des Dames, le temps de changer le plateau rapidement.
29:53 Je voudrais, chers publics Rochelle, qu'on applaudisse s'il vous plaît Mayra Schwitt.
29:57 L'auréate avec Zoé du prix d'interprétation féminine l'année dernière ici à La Rochelle.
30:05 Quel beau souvenir.
30:06 Oui, très beau souvenir.
30:07 On peut monter un tout petit peu le micro de Mayra ?
30:09 J'ai l'impression qu'on l'a pas trop entendu.
30:11 Très beau souvenir.
30:12 Ah, voilà.
30:13 Merci La Rochelle.
30:14 Eh, ben oui.
30:15 Théo Fernandez, s'il vous plaît.
30:17 Ah, ben c'est moi qui marche plus, non ?
30:18 Oui.
30:19 Ah, si, si, si, ça marche.
30:20 Il y a eu moins d'applaudissements.
30:21 Tu trouves ?
30:22 Tu trouves qu'il y a eu moins d'applaudissements pour toi ?
30:24 Il y a eu moins d'applaudissements pour Théo Fernandez ?
30:26 Oui.
30:27 Ouais, il y a plus de photos, c'est ça.
30:31 Et applaudissements aussi pour Monsieur Christophe Favre, s'il vous plaît.
30:34 Christophe.
30:36 Christophe.
30:37 Christophe.
30:38 Alors Christophe, oui.
30:40 Ainsi Grand Soleil, évidemment.
30:42 Soriano.
30:44 Tout le monde a connu Gérard ?
30:45 Oui.
30:46 Oui, oui, merci.
30:47 Si vous avez un problème de plomberie, si vous avez un problème de tuyauterie, Gérard Soriano est là.
30:51 Plombier, chauffagiste.
30:53 Je ne suis pas du tout bon body-colleur.
30:55 Ah, c'est pas la peine d'y penser.
30:57 Oui, oui, c'est vraiment du cinéma.
30:58 C'est vraiment du cinéma.
31:00 Alors, bientôt dans "Un destin", au côté évidemment d'Esther Roland, le film de Sonia Roland qui a été présenté ici au festival.
31:08 Ou alors, il a endossé le costume de Jean-Pierre Foucault.
31:11 Carrément.
31:12 Oui, oui, tout à fait. L'animateur et le présentateur d'"Émisses France".
31:15 Alors, on l'a présenté hier. Il est en compétition.
31:18 Exactement. On va découvrir ça bientôt sur "France 2".
31:22 Ça sera un des films-événements du mois de novembre, décembre, je pense, en tout cas, sur France Télévisions.
31:27 Et puis, pas que, puisqu'il y a aussi un joli rôle.
31:30 C'est dans "L'Abbé Pierre" qui sortira très vite au cinéma.
31:33 Un film justement avec Benjamin Lavergne de la Comédie française.
31:37 Oui, tout à fait. Un film de Frédéric Tellier dont on a fait l'avant-première à Cannes, en avant-première, et à Angoulême.
31:44 C'est là où tu l'as découvert, je crois, d'ailleurs.
31:46 Tout à fait.
31:47 On avait aussi le film de Sonia, à Angoulême.
31:49 Exactement, aussi.
31:50 J'avais les deux films là-bas. Et ces deux films sont des films merveilleux, formidables, de très, très belles histoires.
31:56 Je ne sais plus après lequel je dois parler, maintenant.
32:00 Il faut savoir que Christophe, il est charanté d'un rite qui nous a donné deux royaumes, à la base.
32:05 Je suis né à Royan et je suis venu au lycée à La Rochelle.
32:10 Lycée Jean Doté.
32:11 Il est de chez toi.
32:12 Je suis à domicile.
32:13 Mais je vois qu'Anik, toi aussi, tu es rochelaise.
32:16 Oui.
32:17 Ah, il y en a d'autres, là, des rochelais.
32:20 Allez-y.
32:21 Levez la main, les rochelais.
32:23 Qui est rochelais ?
32:24 Ou les charentés.
32:25 Qui est charenté maritime ?
32:27 Ben voilà.
32:28 Qui n'est pas de charenté maritime du tout ?
32:31 Ah, vous, vous êtes là, vous n'êtes pas où ?
32:35 D'ailleurs, merci à vous de venir de très loin.
32:37 Le Festival d'affection attire du monde de partout en France.
32:41 Et ça, c'est assez génial parce qu'ils viennent vous voir.
32:44 Ils peuvent de façon très simple vous approcher, discuter avec vous, faire des photos.
32:48 Et ça, vous laissez des souvenirs, évidemment, impérissables de votre venue ici à La Rochelle,
32:52 dans tout plein de téléphones et d'appareils photos.
32:55 C'est génial.
32:56 Oui, je les retrouve même tous les ans.
32:58 Certains, c'est des habitués et ça me touche énormément à chaque fois.
33:02 Parce qu'en fait, ils viennent de Marseille, de Nîmes, de Lille, de partout de la France.
33:06 Et ça, c'est très touchant.
33:08 J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de dames qui te demandaient des bisous hier quand même.
33:11 Oui, j'aime bien.
33:12 Et tu ne rechignes jamais ?
33:13 Non, non, non.
33:14 Moi, j'adore l'amour.
33:16 Vive les bisous.
33:17 Bon, on va bientôt te revoir dans un si grand soleil aussi.
33:20 Non.
33:21 Pas pour l'instant.
33:23 Tu vas bien venir de temps en temps quand même ?
33:25 Non, non, non, normalement non.
33:26 Non, normalement, je n'aurai pas le temps.
33:27 Terminus.
33:28 Oui, je n'ai plus le temps.
33:29 Je tourne beaucoup.
33:30 Donc, j'ai cette chance de tourner beaucoup.
33:32 Là, par exemple, depuis janvier, je crois qu'on est à peu près à 12 contrats différents que j'ai faits.
33:37 La classe.
33:38 Et puis, en plus, maintenant, je tourne à l'étranger.
33:40 Donc, c'est dur de pouvoir être à Montpellier.
33:42 OK.
33:43 OK.
33:44 Le monsieur commence à se la péter.
33:45 C'est lui, il tourne à l'étranger.
33:46 C'est fini.
33:47 Tout va bien.
33:48 Bon, tu n'auras pas besoin de demander à la ministre de la Culture des jours manquants
33:52 pour tes droits d'intermittent du coup.
33:55 Pas con, Mathieu Madignon à l'ouverture.
33:57 Non, mais je vais lui donner un plan, Mathieu.
33:59 Tu vas lui dire ton nom.
34:00 Oui, oui.
34:01 Bon, OK.
34:02 En gant sur trois.
34:03 Bon, en tout cas, de beaux projets qui t'attendent avec Adestin et l'abbé Pierre.
34:07 Ça, c'est vraiment, voilà, c'est immédiat.
34:09 C'est les deux, trois mois qui viennent où on va pouvoir t'y voir.
34:12 Alors, Théo et Mayra, moi, je suis très heureux de vous accueillir tous les deux.
34:15 Nous aussi.
34:16 De même façon, partagé.
34:17 Parce que, franchement, tous les deux, vous êtes presque aussi des sociétaires de Chut on écoute la télé.
34:21 Vous avez votre tronc de serviette, vous aussi, dans l'émission.
34:23 Et on a toujours grand plaisir à vous accueillir parce que, déjà, vous faites des rôles absolument magnifiques et différents.
34:29 Parce que quand vous voyez, évidemment, Théo dans l'étuche et vous voyez après dans la série de France.TV qui s'appelle...
34:37 C'est toi qui m'a demandé parce que tu ne te rappelais pas.
34:41 Écoute, alors...
34:42 Je t'ai vu.
34:43 Alors, j'avais Tolk en tête.
34:45 Pas moi, pas moi.
34:46 Et je te souviens quand même qu'on était là pour la première saison avec toi.
34:49 Oui, c'est vrai, c'est vrai.
34:50 C'est vrai, tu vois.
34:51 Pour laquelle il a eu un prix d'interprétation à la Rochelle aussi.
34:54 Wow.
34:55 C'est pour ça que c'était top de vous avoir tous les deux.
34:57 On a deux prix d'interprétation, ça s'applaudit à la Rochelle quand même.
35:00 Plus fort que ça.
35:02 Voilà.
35:03 Et un prix que tu as partagé avec Zoé l'année dernière.
35:06 Oui.
35:07 Pour cette très belle fiction qui a mis du temps à être diffusée.
35:09 Mais ça y est.
35:10 Mais en fait, elle a été diffusée pile au bon moment parce que c'était pour le mois des Fiertés.
35:13 Donc, ça a mis presque deux ans.
35:15 Mais au final, on était content que ça se fasse à ce moment-là.
35:18 Et c'était mieux que de lâcher au milieu de plein d'autres programmes pour rien.
35:22 Alors, Mayra, je crois que tu es venue pitcher un scénario ici.
35:25 Oui, j'ai écrit mon premier court-métrage.
35:27 Et on a pitché tout à l'heure devant des producteurs, des productrices, des diffuseurs.
35:32 Et on verra bien.
35:33 Adjien, que pourra ?
35:34 Tu avais combien de temps ? Comment ça se passe ?
35:36 C'est un peu comme un speed dating ?
35:38 Ou que tu as trois minutes pour...
35:40 C'est carrément ça.
35:41 En fait, on a cinq minutes pour présenter le projet, raconter ce qu'on a écrit, nos idées de scénario, de mise en scène, etc.
35:47 Et après, on a dix minutes de questions-réponses.
35:50 C'était la meilleure.
35:52 Les autres, c'était pas...
35:54 Je peux pas répondre.
35:55 Mais on n'en doute pas. C'est pour ça qu'on l'a invitée d'ailleurs.
35:58 Bah oui.
35:59 Tu peux nous en dire un petit peu ou pas sur ton idée de scénario ?
36:02 Ou tu préfères garder ça pour toi pour l'instant ?
36:04 Si, si, si.
36:05 Tu peux nous en parler ?
36:06 C'est une histoire de famille d'inceste, mais dans un style gore et drôle à la fois.
36:12 Voilà.
36:13 C'est un petit court-métrage de 15 minutes.
36:15 Elle parle de sujets tabous.
36:17 C'est ça qu'il faut oser.
36:19 Bah oui, mais c'est des rôles souvent très différents, Maéra, que t'incarnes.
36:24 Parce que quand on pense à Héloïse dans "Léomatie" et qu'après on te voit dans "Slalom"
36:29 ou qu'on te voit là dans "La vie de Manteau", c'est des rôles très différents.
36:32 Qu'est-ce qu'il faut justement qu'un rôle ait pour te séduire ?
36:35 Pour que tu n'hésites même pas une seconde en te disant "J'y vais".
36:39 Des belles séquences. J'ai souvent le coup de coeur pour une séquence dans tout le film entier.
36:45 Et c'est la séquence qui peut me donner envie de faire le film.
36:50 Tu m'avais dit le salaire, moi.
36:52 C'est totalement faux !
36:55 Chut !
36:56 Non, pas le salaire.
36:59 En tout cas, c'est toujours des beaux projets.
37:02 Et toi, Théo, pour le coup, il faut qu'il ait quoi le projet pour te plaire ?
37:06 Moi, il faut le coup.
37:08 Moi, j'aime bien...
37:10 Le salaire ?
37:11 Oui, le salaire.
37:12 Le salaire aussi.
37:13 C'est vrai.
37:14 C'est les juges qui payent le mieux.
37:16 Je vais vous le dire, en plus, je pense que les bas salaires que j'ai eus,
37:21 c'est les rôles que j'ai préférés en règle générale.
37:24 Stalk, c'était très peu.
37:26 Mais ce que j'aime, c'est que c'est déjà des choses que je n'ai jamais faites.
37:30 Quand je dois refaire un énième geek pas sûr de lui,
37:33 je ne comprends pas pourquoi on me propose ça en plus, c'est trop bizarre.
37:36 Tu passes 21 heures par jour sur l'ordinateur.
37:40 Oui, il y a des petits trucs, mais ce n'est pas évident.
37:44 Les trucs que j'ai déjà faits, ça m'intéresse forcément moins
37:48 parce que je fais ce métier pour faire des choses différentes.
37:51 Sinon, ce que j'aime bien, c'est quand les réalisateurs font des choses un peu disruptives,
37:56 des choses un peu marginales.
37:57 Quand ça rentre trop dans les clous, ça ne m'amuse pas.
38:00 Mais ce n'est pas pour autant que je n'aime pas ou que je ne trouve ça pas bien.
38:03 C'est juste que ça ne me donne pas le moteur pour être à 100%.
38:08 Je te fais cliquer et tu me dis.
38:10 Je bois tes paroles.
38:11 Je sais que je parle trop.
38:13 Est-ce que Stone peut imaginer avoir une suite ou pas ?
38:16 Ou est-ce que ça va s'arrêter à la troisième saison pour l'instant ?
38:19 Ah oui.
38:21 J'ai le droit ? C'est trop tard.
38:24 Mais est-ce que j'ai le droit ? Tout le monde a compris là.
38:26 Donc saison 4, bientôt peut-être.
38:29 D'abord, on va faire une saison 3 si ça ne te dérange pas.
38:31 En plus, c'est des trilogies.
38:36 Mais du coup, saison 3, je suis très surpris.
38:40 En fait, il faut savoir que ça a cartonné en Russie.
38:42 Donc, ça a bien marché en France.
38:44 Ah oui, ce n'est peut-être pas le moment pour aller de la Russie.
38:47 Tu peux y aller de toute façon.
38:50 Ils ne te donnent rien les Russes.
38:52 C'est ça. C'est un fait.
38:54 C'est comme ça.
38:55 En fait, j'ai commencé à recevoir 1, 2, 3, 4, 5, 6 messages par jour en russe.
39:00 Je me suis dit, attends, je vais traduire quand même.
39:02 Parce qu'au début, je ne comprenais pas.
39:03 Je croyais que c'était des menaces de mort comme tout le monde.
39:05 Quand on reçoit un message d'un Russe…
39:06 Comme tout bon stalker dans la Google traduction.
39:08 Voilà. C'est ça.
39:09 Grâce à mes capacités de hacker, j'ai été sur Google traduction et j'ai mis le message dedans.
39:14 Et là, le programme a sorti une phrase en français.
39:16 Et ça parlait toujours de Stalk.
39:18 Et mon meilleur ami est Russe.
39:21 Et je lui ai dit, mec, j'ai l'impression que Stalk, ça a un peu marché en Russie.
39:26 Et il me dit, alors, en Russie, ils n'ont pas le même YouTube, ils n'ont pas le même Google,
39:30 ils n'ont pas les mêmes réseaux sociaux.
39:32 Et en fait, c'est pour ça qu'on ne l'a pas vu.
39:34 C'est parce qu'ils ont un monde à eux.
39:36 Et lui, il y a AXF parce qu'il est Russe.
39:38 Seuls les Russes ont AXF.
39:39 Et du coup, il est allé dessus et il a fait, mec, en fait, ça a 1000 fois plus marché qu'en France.
39:44 Incroyable comment ça a marché en Russie.
39:46 Et du coup, je me suis dit, peut-être qu'ils font une saison 3 pour la Russie.
39:51 Voilà. Merci à tous.
39:53 C'est ce que je me dis. Je me dis que c'est possible.
39:57 Et le principal, en tout cas, c'est que tu puisses rendre aussi ce costume.
40:00 Non, mais trop bien. Franchement, trop bien.
40:02 Surtout, Lux, il grandit.
40:04 Et puis le hacking, on le voit, les intelligences artificielles.
40:07 Les gens sont de plus en plus conscients que le numérique, tout ça, ça existe et que ça prend une ampleur.
40:13 J'ai hâte de voir au service de quoi Lux va mettre ses compétences pour détruire le système une fois de plus.
40:19 Et personne ne t'a parlé de Coinkoin en Russie ?
40:22 C'est une bonne question. Je me demande comment ça s'écrit en russe.
40:25 Je ne crois pas que ce soit sorti en Russie.
40:29 T'es projeté où, ici ? T'es venu, je crois, faire quelque chose de particulier.
40:34 Exact. Parce que moi aussi, j'ai 24 contrats qui m'attendent.
40:38 Mais non, c'est faux, je n'ai pas tourné depuis un an.
40:41 Et du coup, je me suis dit, tiens, peut-être faire quelque chose de ma vie quand même.
40:43 Et du coup, je me suis dit, allez, je vais entreprendre.
40:47 Et donc, vu que j'entreprends, je crée une...
40:49 Série.
40:50 Entreprise. Donc, j'ai créé une entreprise.
40:53 Attends, t'es comédien, alors...
40:55 Parce que je voulais mettre en relation les gens qui veulent devenir acteurs ou actrices avec des directeurs de casting.
41:02 Parce que je me suis dit, ce n'est pas normal qu'on les cherche qu'à Paris.
41:05 Ce n'est pas normal que ce soit que dans des agences à Paris qu'on cherche des gens alors que le talent est partout.
41:10 N'importe qui peut avoir du talent, n'importe qui a quelque chose d'unique, on est tous uniques.
41:14 Et tout ça, ça peut être mis à profit pour un rôle pour le cinéma.
41:17 Donc, je me suis posé la question. Et donc, j'ai décidé de les mettre en relation.
41:21 Et au final, j'ai rencontré du coup des directrices de casting qui m'ont dit, en fait, on n'est pas sûr qu'ils soient bons, ces gens-là.
41:28 Du coup, j'ai créé une formation. Et du coup, j'ai commencé à former ces gens-là du mieux que j'ai pu.
41:33 Pour qu'ils deviennent les meilleurs.
41:35 Pour qu'en fait, voir si c'était... Parce qu'on dit, voilà, l'acting, c'est l'inné.
41:38 Il y a des gens qui disent, voilà, le talent, l'artistique, la peinture, le fait de savoir chanter, c'est inné.
41:43 Et il y a d'autres qui disent, ça peut se travailler, ça peut être de l'acquis.
41:46 Mais moi, la vérité, je le dis sincèrement, je ne savais pas.
41:48 Mais je me suis dit, il y a forcément des gens qui ont envie et qui ont du talent ailleurs qu'à Paris.
41:53 Ça n'a pas loupé. Je ne dis pas du tout que c'est grâce à ma formation.
41:56 C'est des gens qui, de base, je pense, ont une envie nécessaire pour faire ça.
42:01 Mais en tout cas, voilà, c'est des gens qui ont envie, qui se sont dit, moi, ce n'est pas pour moi.
42:05 Parce que je n'habite pas à Paris, parce que je n'ai pas de formation, parce que ta-da-ta-ta.
42:08 Et au final, c'est des gens qui ont fait une croix sur leur rêve.
42:10 Alors que quand ils s'exercent, quand ils font, en fait, il y a des pépites.
42:15 C'est des gens qui méritent largement d'avoir leur place en agence, largement de tourner.
42:19 Et du coup, là, je me suis dit, en fait, j'ai prouvé ce que j'espérais.
42:23 Et donc, voilà, j'ai créé une entreprise qui s'appelle Anyone.
42:26 Anyone pour n'importe qui.
42:28 Parce que je pense que n'importe qui a ce pouvoir de transmettre quelque chose, de transmettre une émotion.
42:32 Alors, il y en a qui l'ont de manière innée, c'est vrai.
42:34 Il y en a qui l'ont tout de suite. Il y en a chez qui ça se débloque.
42:37 Mais quand je vois des gens qui ont envie de faire ça, qui rêvent de faire ça,
42:40 chez qui ça se débloque et qui finissent par devenir des gens poignants
42:44 et qui vraiment arrivent à transmettre quelque chose,
42:46 je me dis, là, il faut changer les choses et il faut que tout le monde puisse avoir accès à ça.
42:50 Et donc, voilà, c'est ce qu'on est en train de mettre en place.
42:52 Là, on a sorti l'information.
42:53 Bientôt, on sort l'application pour mettre en contact avec des agences artistiques, des directeurs de casting.
42:58 Et donc, je m'entoure de tous les gens de ce milieu, directeurs de casting, réalisateurs, agences,
43:02 qui acceptent de changer les choses.
43:04 Donc, voilà ce que je fais.
43:05 Tu sais que ça va être une très belle transition pour la suite.
43:08 Ah bon ?
43:09 Oui. Tu vas rester avec nous parce que justement, on va parler d'un parcours assez hors du commun.
43:12 De toute façon, celui du Dr Philippe Brossard qui va nous rejoindre sur le plateau dans tout un instant.
43:17 Christophe, tu peux rester avec nous jusqu'à la fin de l'émission ?
43:21 Je compte tranquille.
43:22 Tranquille ? Ah ben allez, reste avec nous.
43:23 On peut applaudir s'il vous plaît toute notre équipe.
43:25 On va marquer une petite pause.
43:27 Le temps d'appuyer le docteur, aussi de faire une petite couplette à nos invités.
43:31 Et on revient ici, en direct de la Brasserie des Dames,
43:33 juste devant la Belle-Iloise, en partenariat avec nos partenaires
43:36 l'Apartment City de La Rochelle et la Brasserie des Dames.
43:39 A tout de suite en direct sur LNFM Vogue Radio et nos réseaux sociaux.
43:42 Chutons, on écoute la télé.
43:45 [Bruit de la télé]
43:48 Sur la citation !
43:50 Ah, ben génial !
44:04 Ça a fait !
44:08 Merci beaucoup d'avoir écouté.
44:14 Plateau, plateau !
44:16 Merci encore !
44:42 Ouais, on peut arrêter là.
44:44 Ah !
44:46 Bonne soirée !
45:00 Bonne soirée !
45:03 [Bruit de la télé]
45:06 [Bruit de la télé]
45:08 [Bruit de la télé]
45:34 [Bruit de la télé]
45:36 Allez, de retour ici, en direct de la Brasserie des Dames,
45:45 pour ce Chutons, on écoute la télé exceptionnel,
45:47 sur LNFM Vogue Radio et sur nos réseaux sociaux.
45:50 Chutons, on écoute la télé, ici, devant la Belle-Iloise,
45:54 et sur la terrasse de la Brasserie des Dames.
45:56 On a plaisir à vous retrouver pendant deux jours.
45:58 Demain, on sera là aussi, dès 18h.
46:00 On aura du beau monde, parce qu'on aura le monde du jury Métis à Doude,
46:03 qui va venir nous rejoindre.
46:05 On aura Nicole Ferroni, pour l'instant, alors je sais pas si c'est trois ou quatre,
46:08 mais on aura des acteurs d'Ici, tout commence,
46:10 qui seront là également demain soir.
46:12 On aura également Yvon Bach et Tonya Kissinger, d'Ainsi Grand Soleil,
46:16 qui viendront nous rejoindre ici.
46:18 Bref, il y aura encore du beau monde !
46:20 Alors, on va terminer cette émission
46:22 en parlant d'un parcours assez hors du commun,
46:24 justement, avec notre ami Christophe Fabre, aussi, qui est là,
46:27 et le docteur Philippe Brossard,
46:29 dont on avait envie de mettre un peu à l'honneur ce soir,
46:31 puisque, alors, pour ne rien vous cacher,
46:34 j'avais sept ans quand il a commencé à me soigner,
46:36 ce médecin-là, que vous avez à côté de moi.
46:38 Et c'est un médecin qui a toujours tout donné à ses clients,
46:41 de 7h à 21h le soir, c'est-à-dire quand vous travaillez,
46:43 c'est le genre de médecin qui vous donne rendez-vous à 21h15,
46:46 et il ne posait pas de problème.
46:48 Sauf qu'à force de temps donné, aussi,
46:50 il y a des galères aussi dans la vie,
46:52 il y a des choses très dures à vivre,
46:54 et puis, à un moment donné, on se dit,
46:56 "Tiens, et si je suis passé à côté de quelque chose dans la vie ?"
47:00 Mais ça, c'est lui qui va vous le raconter un peu plus,
47:02 parce que, Philippe, à la base,
47:04 tu avais des parents agriculteurs,
47:06 et tu ne te destinais pas à être médecin,
47:09 mais plutôt agriculteur.
47:11 Raconte-nous.
47:12 Oui, absolument. Merci de m'avoir invité, déjà.
47:14 Avec plaisir.
47:15 Je suis super heureux d'être là.
47:17 Je suis né, effectivement, d'une famille d'agriculteurs
47:20 du sud du département,
47:22 et j'ai grandi dans les années 60, bien sûr,
47:24 dans cette famille d'agriculteurs,
47:26 et j'ai eu la chance ou la malchance
47:28 d'avoir mon bac à 16 ans,
47:30 ce qui fait qu'à cet âge-là, et à l'époque,
47:32 on ne pouvait pas dire à ses parents,
47:34 "Vous m'en mettez, je vous l'envoie à Paris faire du théâtre."
47:37 Donc, c'était soit agriculteur, soit médecin,
47:40 alors j'ai choisi médecin,
47:42 et puis voilà, après, la vie passe,
47:44 la vie passe, tu as une femme, des enfants, etc.
47:47 Mais, quand j'étais gamin,
47:49 ce n'était pas de jouer aux petites voitures,
47:51 c'était de faire du théâtre,
47:53 et de manger avec les copains du village.
47:55 Voilà, donc, c'était un vieux rêve enfoui,
47:58 et je me suis toujours dit,
48:00 "Tu as raté quelque chose."
48:02 Voilà, mon épouse, ensuite, a eu une très, très grave maladie
48:05 que j'ai soutenue pendant une dizaine d'années,
48:08 et ensuite, mon meilleur pote est décédé d'un infarctus poudroyant,
48:12 et là, je me suis dit, "Il faut que tu fasses quelque chose,
48:14 tu ne vas pas quitter cette planète sans avoir fait
48:17 ce que tu souhaites faire depuis que tu es tout petit."
48:20 J'ai pris mon téléphone,
48:22 j'ai appelé, j'ai dit, "Allô, le Cours Florent ?"
48:25 Ils m'ont dit, "Oui, vous prenez des gens d'importe quel âge ?"
48:28 Ils m'ont dit, "Ah, oui."
48:30 J'ai dit, "Mais vraiment d'un certain âge, quand même."
48:32 Ils m'ont dit, "Oui, oui, il n'y a pas de problème."
48:34 Donc, voilà, j'ai fait le Cours Florent,
48:36 et maintenant, j'essaie de trouver des petits rôles
48:38 à droite, à gauche, depuis cette année.
48:40 Alors, tu es en deuxième année du Cours Florent.
48:42 Oui.
48:43 Pour être honnête avec toi, aucun de tes clients,
48:45 je pense, ne peuvent t'en vouloir,
48:47 vu ce que tu leur as donné pendant 40 ans au quotidien.
48:50 Et c'est un petit accident cardiaque,
48:53 qu'il faut le dire.
48:54 Tu as décidé, en tout cas, de tout arrêter,
48:57 de dire, "Stop, maintenant, je veux vivre mon rêve,
49:00 et je veux absolument, avant de quitter cette terre,
49:02 devenir comédien."
49:03 C'est tout à fait ça.
49:04 Et là, évidemment, tu te dis,
49:07 "C'est peut-être un rêve inaccessible."
49:09 Qu'est-ce que tu t'es dit à ce moment-là ?
49:11 Tu dis, "De toute façon, ce n'est pas grave.
49:13 Je n'ai rien à perdre, j'y vais.
49:14 Je fonce tête baissée dans cette aventure,
49:16 et j'arrive au Cours Florent."
49:18 Tu arrives devant des jeunes comédiens
49:19 qui rêvent de devenir comédiens,
49:20 qui ont peut-être 16, 18, 20 ans.
49:23 Et là, tu leur racontes ton parcours.
49:24 Qu'est-ce qui se passe ?
49:26 Oui, effectivement, tous mes copains, mes copines,
49:28 la dernière année, elles avaient 18, 20 ans.
49:30 Et d'ailleurs, quand je suis arrivé au Cours Florent,
49:33 tout le monde pensait que j'étais un des profs.
49:36 Oui, pourquoi pas.
49:37 Je me dis, "Non, non, je suis..."
49:38 Tu as remarqué, j'ai fait une blague à une fille
49:40 qui était une jolie fille.
49:41 "Je suis même le directeur."
49:44 Alors, je plaisante.
49:45 Tu n'en as pas consimulé de malaise, encore ?
49:46 Ah si, beaucoup de malaise.
49:48 J'ai dû prendre la casquette de médecin assez régulièrement
49:52 pour les crises de stress motivés d'avoir.
49:54 Ah oui ?
49:55 Et puis voilà, donc il a fallu se présenter.
49:57 Donc j'ai fait ma petite présentation, comme tout le monde.
49:59 Et puis, quand je suis retourné la soirée,
50:01 j'ai remarqué que tout le monde pleurait.
50:03 Voilà, j'ai fait pleurer la salle.
50:05 Donc, avec mon histoire...
50:06 Et là, tu t'es dit, il y a quand même un pouvoir,
50:07 il y a quelque chose.
50:08 Il y a quelque chose, voilà, tout à fait.
50:10 Et puis maintenant, je suis très heureux de ce que je fais.
50:14 Ce n'est pas que je regrette d'avoir été médecin pendant 40 ans, pas du tout.
50:17 Non.
50:18 Mais les aléas de la vie ont fait qu'il y a une sonnette d'alarme
50:21 qui a été tirée.
50:22 Je me suis dit, là, Philippe, il faut que tu fasses ton tour.
50:24 C'est maintenant.
50:25 Voilà.
50:26 Tout à fait.
50:27 Le micro à Christophe, on l'entend.
50:28 Oui.
50:29 Mais Philippe, il y a un réalisateur que tu dois connaître
50:31 qui s'appelle Thomas Nilti, qui était médecin avant aussi.
50:33 Oui, tout à fait, oui.
50:35 Donc, en fait, tous les médecins vont être comédiens, tu vois ?
50:38 Avec Hippocrate ?
50:40 Je ne sais pas si tous les médecins vont être comédiens.
50:42 En tout cas, je suis très heureux d'embrasser cette profession.
50:46 Comme je l'ai dit à toute ma famille, à tous mes potes,
50:49 j'ai un âge un peu critique, à savoir que je n'aspire pas
50:53 à être de par-dieu un jour, bien sûr.
50:56 Mais d'un autre côté, ça presse un petit peu.
50:58 En attendant, on t'a fait boire un petit peu de sa cuvée ce soir.
51:00 C'est déjà ça.
51:01 Alors, c'est marrant parce que là, j'admire beaucoup ce que tu fais
51:04 puisque, Alain, je ne sais pas si tu le sais,
51:06 mais moi, c'est une seconde vie aussi.
51:08 Je n'ai jamais été comédien avant.
51:10 Tu as commencé à quel âge, Christophe ?
51:12 J'ai commencé, j'ai eu mon premier rôle, c'était en 2014-2015 avec Radin.
51:16 Avec Danny Boon ?
51:18 Avec Danny Boon, le film de Frère Cavallé.
51:20 Avant, j'étais directeur discothèque et de bar, et notamment à Royan.
51:23 J'ai même ouvert la Maison Blanche que vous devez connaître à Royan.
51:26 J'ai fait partie de cette équipe.
51:28 Je sais ce que c'est que de vivre le rêve qu'on a toujours eu en étant enfant
51:32 et un jour se dire, je me donne les moyens et j'y vais.
51:35 Et ça, c'est extraordinaire.
51:36 Et je sais que là, tous les jours, je me remercie d'avoir fait.
51:40 C'est super. Bravo.
51:42 Tu parles de Danny Boon, c'est le dernier film où il vient de tourner.
51:46 Je fais une journée de figuration.
51:48 De silhouette.
51:50 De silhouette. Dans L'Isle de les Ronds, avec Laurence Arnay, sa petite femme.
51:55 Exactement.
51:56 J'ai tourné toute la journée. J'étais à côté de lui.
51:59 Et Laurence Arnay, qu'il a rencontrée sur Radin.
52:01 Tout à fait. Voilà.
52:02 Il m'a expliqué tout ça.
52:03 On fait la boucle.
52:05 Vous me scotchez, moi, les deux.
52:07 Non, mais c'est des parcours de vie qui sont assez exceptionnels.
52:11 Et c'est vrai que le parcours de vie de Philippe, c'est ce que je dis.
52:14 Il faudrait qu'un producteur, un réalisateur s'en empare.
52:16 Il a écrit quelque chose, il a écrit des scénaristes.
52:18 Et ça tombe bien, il y aura des écoles de scénaristes ici à La Rochelle, bientôt.
52:21 Dans un an.
52:22 Donc, ça sera l'occasion de faire toi aussi un pitch.
52:25 Comme Mayra.
52:26 Avec plaisir.
52:27 Alors, tu vas voir Mayra qui va pouvoir t'aider à pitcher et t'entraîner.
52:32 Et Théo qui va pouvoir t'inscrire sur Anyone.
52:35 Tu as bien fait de venir.
52:36 Pas de problème, j'ai bien fait de venir.
52:37 Tu sais, comme on disait tout à l'heure avant l'émission,
52:39 celui qui nous aurait dit, à toi et à moi,
52:41 quand je te faisais tes vaccins et que tu avais sept ans,
52:43 tu étais tant que le court, qu'un jour, tu m'étais redoublé sur un plateau.
52:46 Pas tout, quand même.
52:47 On aurait dit, c'est pas possible.
52:49 Non, mais quand j'ai eu la patisserie, quand même,
52:51 j'ai eu l'endoi à me faire.
52:52 Quand même, j'avoue, à 8 ans, tu ne fais pas me faire, quand même.
52:55 J'avoue.
52:56 Il nous reste combien de temps, mon cher ami ?
52:59 5 minutes, c'est parfait, on est bien.
53:01 Christophe, on parlait de tes projets, tu as envie de chanter une chanson.
53:04 Non, pas de chanter une chanson.
53:06 Non, tu ne l'es pas.
53:07 Non, en revanche, je peux vous donner, bien sûr,
53:09 les prochains films dans lesquels vous allez voir prochainement,
53:11 qui vont sortir.
53:12 Notamment, il y a le film "Le Déluge" de Gianluca Jovici,
53:17 qui est un italien.
53:18 C'est un film avec Guillaume Canet et Mélanie Laurent.
53:20 Vous verrez, c'est "La vie du roi Louis XVI" avec Marie Antoinette.
53:23 Il y a le film "Le Mangeur d'âmes", qui est un film de genre.
53:27 C'est pour Amazon Prime.
53:29 C'est avec Virginie Le Doyen.
53:31 C'est un film de Julien Maury et Alexis Ussillo.
53:35 J'ai également la série "Tout pour Agnès" avec Michel Larocque.
53:38 Ça se passe dans l'univers de Nice, l'univers des casinos.
53:42 Michel Larocque joue René Leroux, cette dame qui a perdu sa fille Agnès,
53:46 à l'époque, on ne l'a jamais retrouvée.
53:48 On n'a jamais su si elle avait été tuée, comment elle a disparu.
53:51 Je joue Fratoni, le mafieux, celui qui rachète tous les casinos.
53:55 J'ai tourné cet été, en même temps que je prépare une série pour Netflix,
53:59 le biopic de Charles Aznavour, avec Taraïm, réalisé par Jean-Claude Ballade et Midi Hédir.
54:05 Ça sera un grand film pour l'année prochaine.
54:08 Je suis en prépa, c'est ce que je te disais, à l'international.
54:12 Je joue un personnage, je ne peux pas dire quoi encore en ce moment,
54:15 mais c'est une série pour Netflix.
54:17 Je joue un personnage en langue allemande et je suis dirigé en anglais.
54:21 C'est très bien.
54:25 C'est drôle, on avait Raphaël Langlais tout à l'heure sur le plateau,
54:30 et j'aperçois Marc Kressman, directeur de collection sur la série,
54:34 qui nous fait un petit coucou.
54:36 Non, ce n'est pas passé une aperçue, Marc, t'es arrivé.
54:39 Tu sais bien qu'on ne m'échappe pas.
54:41 Il y a aussi autre chose qui va être en tournée,
54:44 c'est une pièce de Patrice Lecomte qui vient en scène,
54:47 dans laquelle je vais jouer.
54:49 C'est un film qui va se faire sur le 12 octobre,
54:51 et on jouera jusqu'au mois de juin en tournée partout en France.
54:54 Ça s'appelle "Mon voisin".
54:56 Ça s'appelle "La classe à Dallas".
54:58 Tu m'étonnes que tu n'aies plus le temps d'aller sur un si grand soleil.
55:01 Et j'ai aussi "La petite histoire de France" que je tourne à la fin du mois.
55:04 Ça c'est pour...
55:06 Ça c'est "Kissman Productions", ça c'est "Jamel",
55:08 "Jamel Debbouze" qui produit, et c'est "La petite histoire de France".
55:11 Formidable.
55:13 Philippe, on termine par ton rôle, parce qu'il ne nous reste que deux minutes.
55:16 Tu nous termines par le rôle que tu rêverais d'incarner.
55:19 Merci.
55:20 Parce qu'il y a des producteurs, il y a des réalisateurs qui nous entendent,
55:23 il y a même des directeurs de collection qui passent.
55:25 Alors dis-nous quel serait le rêve ultime du rôle que tu aimerais incarner.
55:29 Moi, tu sais, j'ai grandi avec les films des années 70.
55:34 J'ai déjà "Rowie", etc.
55:37 Et j'aditère "Lino Ventura", dans votre époque.
55:39 J'adorais bien sûr les films avec Lino.
55:42 Et c'est vrai que je me serais bien vu dans ce genre de films,
55:45 un peu policier.
55:47 Ouais, j'aurais bien aimé ça.
55:49 On te fera rencontrer notre ami Patrick Georges, je suis sûr qu'il y aura des choses aussi
55:54 du côté du festival du Cap d'Aigue, d'être fait amitié là-bas.
55:58 Je voulais juste te dire que tu fasses un petit coucou à Mélanie Laurent
56:01 et que tu lui dis qu'elle a le pouvoir de ma part.
56:03 Du médecin qui, dans une première vie, quand il était médecin,
56:05 la soignait elle et sa petite-fille.
56:07 On va les vous emmener à Rochefort.
56:09 Ça y est, pour les messages personnels, vous êtes...
56:11 - C'est bon. - Ils sont nickels, tous les deux.
56:13 Allez, on va en profiter pour remercier tous nos partenaires.
56:15 Je voudrais remercier le Château de Parnay,
56:17 qui vous a régalé Nuance Gourmande, les meilleurs macarons de la région.
56:20 C'est à Saint-Bénard-d'Honis, d'ailleurs, je vous les conseille.
56:23 Franchement, vous allez vous régaler pour vos dimanches en famille.
56:26 Et puis je remercie toutes les équipes des NFM.
56:28 On peut applaudir, s'il vous plaît, la technique ici, Sébastien et Bertrand,
56:32 qui sont là, qui ont été arrosés par un pigeon dès le début de l'émission.
56:36 Et du coup, maintenant, on fait très très attention.
56:39 - N'est-ce pas, Bertrand ? - Oui, tout à fait.
56:41 Je remercie toute mon équipe, Christophe, à la technique aussi, à la caméra, à la vidéo aussi.
56:47 Je vous remercie très fort aussi.
56:49 A vous, public, on peut s'applaudir ? Allez-y, voilà.
56:52 - Merci. - Je vous retrouve demain à 18h.
56:54 Merci encore à la Park City, à la Brasserie des Dames qui nous accueille ici ce soir.
56:58 On se retrouve demain pour la deuxième émission de ce festival, de cette 25e édition.
57:04 Demain, Médisadonne, et comme il y a un assis grand soleil ici, tout commence.
57:07 On se retrouve sur le plateau à demain, 18h, en direct.
57:11 Avec vos beaux cheveux de bœuf tricolore, viande 100% française, 3 points de vente au charbon de maritime.
57:18 C'est bon.
57:19 C'est bien, hein ?