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Transcription
00:00 Il est un peu plus de 11h30 à Nzian Nwan, gros village de la sous-préfecture de Ndoussi,
00:06 sur l'autoroute du Nord, à 130 km d'Abidjan.
00:11 Ce lundi 11 septembre, date officielle de la rentrée des classes partout en Côte d'Ivoire,
00:17 les établissements scolaires, les collèges notamment, attendent toujours les parents d'élèves et leurs inscrits.
00:25 L'atmosphère est toujours celle des vacances.
00:28 Les élèves qui ont trouvé comme job de vacances la maçonnerie, la menuiserie, la coiffure ou la mécanique,
00:35 ainsi que la vente à la criée de produits vivriers et autres marchandises à l'escale des cars de voyageurs,
00:42 eux, poursuivent encore leur activité.
00:46 Dans la tête de ces élèves de Brouillard, filles comme garçons, la rentrée des classes est encore loin.
00:52 Je passe en primaire. Je vends actuellement au lieu d'aller à l'école parce que les parents n'ont pas encore réussi à trouver l'argent pour me scolariser.
01:00 C'est pourquoi je suis encore pas en train de vendre.
01:03 Généralement, les premières inscriptions, ce sont les enfants eux-mêmes qui font.
01:07 Inscription en ligne, puis le premier versement, puis après les parents viennent compléter.
01:12 Il faudrait qu'on donne aussi les moyens aux enseignants de pouvoir commencer.
01:16 Quand les gens vont savoir que de l'autre côté, ils ont commencé à écrire, les enfants vont vraiment se précipiter.
01:20 En attendant que le navire rentré retrouve sa vitesse de croisière,
01:25 le personnel administratif et enseignant dans leur établissement respectif s'active à donner des renseignements aux parents d'élèves.
01:33 Ils proposent des offres de séduction sur l'existant.
01:38 J'ai choisi à cause de la sécurité d'abord.
01:40 Vous savez qu'ici, vraiment, ça roule mal. Il y a tellement de motos, de la nachie.
01:44 Donc, quand un établissement te dit que je vais donner des déplacements à l'enfant, toi-même le paie, tu es tranquille.
01:49 Il y a ici des carouleurs, il y a des peintres.
01:52 Nous pouvions les solliciter de venir au niveau de notre établissement,
01:57 donner quelques rudiments aux enfants pour les imprégner que l'école, oui, il y a l'école,
02:02 mais après l'école aussi, nous pouvions intégrer la vie active en connaissant déjà un métier.
02:10 Ces deux buts de rentrée scolaire timide est également mis à profit pour renforcer les infrastructures et le matériel didactique
02:17 afin de répondre aux attentes des parents et les besoins des élèves inscrits.
02:23 Dans ce collège qui accueille les élèves de la 6e à la terminale et où les travaux de construction de la clôture sont achevés,
02:30 l'objectif à terme est l'achèvement des classes de la maternelle.
02:35 On a monté les costras.
02:37 Tous sont en train de terminer le remblai dedans pour faire le bouton de prépéter.
02:41 L'électricien va passer pour qu'on puisse faire maintenant le crépissage.
02:44 C'est presque terminé. Donc on est très content de recevoir nos tout petits enfants ici à la maternelle.
02:53 Il n'y a pas de problème.
02:54 Ndiyan Nwa est une grosse bourgade cosmopolite.
02:58 Ici, sept établissements secondaires se partagent les élèves inscrits au collège et au lycée dans la localité.
03:07 Ces apprenants sont issus des villages et des gros campements à ses alentours.
03:12 Ces établissements secondaires dits de proximité viennent pallier l'absence de structures étatiques du genre dans le domaine de l'éducation-formation.
03:22 C'est aussi un avantage d'être une réponse à l'accueil des élèves qui quittent leurs parents et à la question des grossesses en milieu scolaire.
03:30 Aujourd'hui, les parents se félicitent de cette présence d'établissements secondaires privés qui reçoivent les affectés de l'État
03:37 et nombreux parmi eux séduisent par leurs insolents résultats.
03:42 L'exemple du collège Niseko, dernier né des établissements secondaires, que compte Ndiyan Nwa.
03:48 D'autres parents viennent par rapport à l'inscription de leurs enfants quand on leur dit "bon, nous ne pouvons pas recevoir les sixième",
03:54 vraiment ils sont tellement découragés parce que l'année passée au PPC, nous avons mis des efforts afin d'avoir pratiquement 53,17% d'admis au PPC.
04:05 Nous avons eu le code pour pouvoir vraiment ouvrir, mais je ne sais pas au juste ce qu'est-ce qui s'est passé pour qu'un établissement ait le code en première année
04:16 et en deuxième année l'établissement ne figure pas sur la plateforme pour pouvoir recevoir les affectés.
04:21 Si on a affecté des élèves dans ces établissements, c'est pareil, ces étudiants sont reconnus, c'est parce qu'ils ont un code.
04:27 Les élèves allaient dans ces établissements privés parce que l'État n'avait pas de structure d'accueil.
04:34 Il y a un collège moderne qui est ouvert ici à Thias-Salé, il y a un deuxième qui ouvre cette année dans même Thias-Salé,
04:46 il y a un collège à Taboitien, il y a deux collèges à Binao, on préfère envoyer d'abord au public.
04:54 C'est quand le public ne peut pas absorber tous les élèves, on met le reste au privé.
05:00 Sur un total de 45 000 élèves attendus à l'inscription pour cette année académique 2023-2024,
05:08 la direction régionale de l'éducation nationale et de l'alphabétisation de Thias-Salé, au niveau des lycées et collèges,
05:16 seulement 10 000 d'entre eux ont fait leur inscription en ligne et moins de 5 000 selon les autorités éducatives de cette région
05:24 ont effectivement répondu présents au premier jour de la rentrée dans cette direction régionale où les trois quarts des établissements secondaires sont privés.
05:34 Il y a des classes de 122 élèves aux primaires.
05:38 Tous ces élèves, quand ils sont admis au CPE à l'entrée en sixième, ils ne peuvent pas être gérés par le public.
05:47 Le plus proche établissement est le lycée BAD à Ondoussi. Donc il faut que ces élèves-là quittent Indianois pour venir à Ondoussi et se chercher des tuteurs.
05:59 Ce qui est difficile de nos jours, le public étant absent, le privé a pris la place.
06:06 Nous sommes en train de lutter avec le préfet actuel, M. Wakaba, pour que un collège public naisse un jour à Ouzianoua.
06:20 Pour cette année scolaire, les fondateurs des établissements privés et des parents d'élèves de Ouzianoua ont espoir que la localité soit érigée en centre des Amens pour le BEPC,
06:33 un pôle pédagogique raté de peu l'année dernière et qui constitue un défi majeur de l'année scolaire 2023-2024.

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