Le ministre de l’Intérieur va rencontrer son homologue italien, Matteo Piantedosi, ce lundi après-midi, expliquant que la France voulait notamment « aider l’Italie à tenir sa frontière » extérieure.
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00:00 Il ne peut pas avoir comme message donné aux personnes qui viennent sur notre sol qu'ils sont, quoi qu'il arrive, dans nos pays accueillis.
00:07 Ils sont accueillis que s'ils respectent les règles de l'asile, s'ils sont persécutés.
00:10 Mais si c'est une immigration qui est juste irrégulière, non, la France ne peut pas les accueillir comme d'autres pays.
00:16 Les migrants tels qu'ils sont, 60% d'entre eux viennent de pays comme la Côte d'Ivoire, comme la Guinée, comme la Gambie.
00:21 Il n'y a aucune raison qu'ils viennent...
00:22 Ça a été le cas lors de l'Ocean Viking.
00:24 Il n'y a aucune raison. Pour d'autres raisons, c'est des raisons humanitaires.
00:26 Là, il n'y a pas de question humanitaire, sauf qu'à Lampedusa, les choses deviennent très difficiles.
00:30 C'est pour ça qu'il faut que nous aidions nos amis italiens.
00:33 À la demande du président, je vais à Rome cet après-midi.
00:35 Mais de notre point de vue, de ce que nous en savons des autorités italiennes, beaucoup doivent être accompagnés.
00:40 Puisqu'encore une fois, je comprends que sur à peu près 8000 ou 9000 personnes qui sont arrivées,
00:45 il y a beaucoup de gens qui viennent de pays qui ne connaissent pas de persécution politique.
00:49 Ni au Cameroun, ni en Côte d'Ivoire, ni bien sûr en Gambie, et donc ni en Tunisie.
00:55 Et donc ces personnes, bien sûr, doivent repartir dans leur pays.
00:58 La France doit les aider à repartir.
00:59 On note.
01:00 Et donc ce que je veux dire à nos amis italiens, qui, je crois, sont parfaitement d'accord avec nous,
01:03 nous devons protéger les frontières extérieures de l'Union européenne, les aider à cela,
01:06 et surtout, tout de suite regarder les demandes d'asile.
01:09 Et quand les gens ne sont pas légitimes à l'asile, tout de suite les renvoyer dans leur pays.