Luana Belmondo « Mon mari Paul ne sait absolument pas cuisiner! »

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Luana Belmondo : « Mon mari Paul ne sait absolument pas cuisiner! »
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00:00 C'est pas vrai.

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00:18 C'est pas vrai.

00:21 Récemment parti sur les routes d'Italie avec son fils et les Alessandro, pour les besoins d'un film documentaire prochainement diffusé sur Canal+, l'épouse de Paul Belmondo publie également un nouveau livre, "Ma Cuisine Simple et Bon Marché", qui paraîtra le 12 octobre prochain, aux éditions ChercheMidi.

00:42 Malgré son emploi du temps chargé, celle qui a régalé les papilles de l'équipe de C'est-à-vous par le passé a pris le temps de répondre aux questions de Gala.

00:53 FR. Un entretien savoureux. Gala.fr - Pouvez-vous nous dire quelques mots au sujet de votre nouveau livre "Ma Cuisine Simple et Bon Marché" ? Luana Belmondo, Mie des Mestres venue après le Covid

01:09 J'ai commencé à observer les courses que les gens faisaient.

01:15 On a quand même vécu une période trémorose, avec le Covid, la guerre, il y a eu forcément un impact sur les économies des gens.

01:26 En regardant les caddies, j'ai vu qu'on faisait très attention déjà à ce qu'on mangeait et aussi à se nourrir de façon plus simple.

01:36 On allait vers des produits moins chers. Je voulais justement remettre au goût du jour la cuisine qu'on faisait dans le temps, notamment à partir d'herbes aromatiques, comme celle que faisait ma grand-mère.

01:49 Je suis vraiment parti de produits un peu pauvres, que tout le monde a à sa portée, de façon à réaliser un repas.

01:58 Gala.fr - Vous semblez avoir toujours baigné dans l'univers la cuisine.

02:06 Qui sont les femmes qui vous inspirent ?

02:09 L.b - C.i.s.t. Surtout ma maman, mais je viens d'une famille où les femmes ont toujours cuisiné.

02:17 Mes premiers souvenirs, C.i.s.t. Ma grand-mère et ma maman qui cuisinent ensemble, dans la cuisine familiale, avec beaucoup de monde.

02:28 Ma mère est d'origine vénitienne, donc souvent on allait retrouver mes grands-parents, à la campagne, dans la maison familiale vers Venise.

02:39 Gala.fr - Quel est le plat qui vous ramène instantanément à votre enfance ?

02:47 L.b - C.i.s.t. Forcément des sauces tomates mijotées, la base de tous nos plats à Rome, où j'ai grandi.

02:56 Ma mère faisait aussi beaucoup la farine de maïs, avec laquelle on fait la polenta, mais à l'époque, ce n'était pas instantané, donc il fallait la cuire pendant 2-3 heures.

03:09 On sentait le maïs, comme s'il était un peu grillé, comme si c'était du pop-corn, mais en fait c'était juste le maïs qu'il fallait faire bouillir.

03:20 Je me souviens de ce parfum qui se répandait dans toute la maison.

03:26 Gala.fr - Quel est le premier plat que vous vous souvenez avoir cuisiné ?

03:34 L.b - Je suis une très mauvaise pâtissière, mais vers l'âge de 8 ans, j'ai voulu réaliser des biscuits.

03:43 J'avais juste mis de l'eau, du sucre, un œuf, de la farine, et je les avais aplatis.

03:52 Au lieu de les cuire au four, je voulais absolument les cuire dans une poêle.

03:59 C'était immangeable. Je me souviens aussi d'avoir cuisiné un tiramisu.

04:06 Tout le monde en mangeait et j'ai entendu mon père dire tout doucement à ma mère en italien, "Si esti pas un tiramisu, su ça veut dire vers le haut, si esti un tiramijiu, si esti t'a dire vers le bas", tellement ce n'était pas bon.

04:22 Gala.fr - On dit de votre cuisine qu'elle est authentique, généreuse et conviviale.

04:31 Que pensez-vous de cette définition? L.b - Si esti un peu ce que je suis.

04:39 Je dis toujours que dans la cuisine, il y a de l'émotion.

04:45 D'ailleurs on ne cuisine jamais de la même façon le même plat.

04:51 Authentique oui, parce que je reste moi-même et j'essaie de ne recopier personne.

04:58 Généreuse oui, parce que j'aime m'entourer des personnes et quand on cuisine, on donne de la générosité.

05:07 Il n'y a pas que l'acte de préparer quelque chose ou de recevoir, il faut faire plaisir.

05:15 Et convivial aussi, parce que ma cuisine est à la portée de tout le monde, elle est sans prétention et elle accueille toutes les personnes qui ont envie d'y goûter.

05:26 Gala.fr - Vous êtes maman de trois garçons. Quels sont les plats qu'ils préfèrent? L.

05:35 B - Les lasagnes, ça reste la recette qu'ils préfèrent, mais chacun a son péché mignon.

05:44 Le dernier, Giacomo, aime quand je lui fais des pizzas maison.

05:51 Tout ce qui pizza maison, focaccia, il adore. Victor, il adore les suppli.

05:59 C. Esti comme des arancini, mais ici à Rome, on ne les prépare pas avec un ragoût de viande, on fait juste comme un risotto à la sauce tomate, on met de la mozzarella au milieu et après on les fait frire.

06:14 Alessandro, il n'est plus viande, donc il apprécie les plats mijotés et en sauce.

06:22 Gala.fr - Les avez-vous initiés à la cuisine dès leur plus jeune âge? L.

06:30 B - Je pense que oui, tout simplement parce que j'ai fait le choix de les élever en dehors de Paris, dans une maison où la plus grande pièce était la cuisine.

06:42 Elle était très grande, avec un îlot au central, une table pour 8 personnes.

06:50 Sans le vouloir, c'était la pièce où tout le monde vivait tout le temps.

06:57 Ils ont vraiment grandi dans cette cuisine. Ils faisaient leur devoir là, pendant que moi je cuisinais, donc je pense que ça reste.

07:08 Après, je ne les ai pas mis volontairement à la cuisine.

07:14 Il n'y avait qu'Alessandro qui venait vers moi pour regarder et me demander.

07:21 Les autres savent aussi cuisiner et ils ont un palais très développé.

07:28 Ils aiment le bon, bien manger et ça depuis tout petit.

07:34 Gala.fr - Vous avez d'ailleurs beaucoup cuisiné pour eux avant de vous lancer.

07:42 Comment vos proches ont réagi quand vous leur avez annoncé que vous vouliez en faire votre métier? L.

07:50 B - J'avais 35 ans, j'avais eu les enfants tôt, ils avaient grandi.

07:57 Il y avait de l'absence dans la maison, je m'ennuyais, donc j'ai cherché à travailler.

08:05 Après m'être inventé plusieurs métiers, c'est justement mon mari qui m'a dit, va vers quelque chose que tu aimes, que tu sais faire.

08:16 Je lui ai dit, mais je sais rien faire. On s'est marié, j'avais 19 ans. Je sais m'occuper de maison, d'une famille, élever les enfants, cuisiner.

08:29 Et là il m'a dit, ben voilà, tu sais cuisiner. Très peu de temps après, je rencontre Alessandra Sublet, une amie, qui me dit qu'elle lance sa nouvelle émission et qu'elle cherche des cuisiniers.

08:43 J'ai démarré comme ça.

08:45 Gala.fr - Justement, quel est le plat dont votre mari Paul Belmondo raffole? L

08:53 B - Les pâtes. Les Belmondo adorent les pâtes. Mon mari adore les pâtes à la sauce tomate et basilic frais, si est-il ce qu'il aime le plus.

09:05 Ça m'arrange, parce que ça va assez vite. Gala.fr - Quel est le premier plat que vous lui avez cuisiné? L

09:15 B - La première pâte que j'ai lui fait, c'était une carbonara.

09:22 On commençait à sortir ensemble, j'avais complètement raté parce que j'ai cuisiné chez lui, je ne connaissais pas les lieux et j'ai salé l'eau des pâtes avec du sucre.

09:34 J'étais sûrement un peu dans l'émotion, j'avais 18-19 ans, c'était une horreur. Rire, je ne comprenais pas, je me disais, ce n'est pas possible, je suis romaine, je la gère la carbonara. Lui, il mangeait gentiment.

09:51 Quand j'ai goûté, j'ai dit, si est-il effect, tu ne peux pas manger ça. Gala.fr - Est-ce qu'il vous arrive de cuisiner ensemble? L

10:03 B - Si est-il vrai que quand je cuisine, j'aime bien être seul.

10:13 Mais si est-il que Paul ne sait absolument pas cuisiner. En revanche, il sait très bien cuire des pâtes al dente, il sait mieux les cuire qu'un Italien.

10:24 Quand j'ai du monde, je fais toujours tester la cuisson des pâtes à mon mari, si est-il lui qui dit si elles sont cuites ou pas.

10:33 Je pense qu'il n'aime pas faire ça, mais il pourrait parce que les deux trois choses qu'il sait faire, il les gère bien.

10:42 Mais malheureusement, il n'a pas cette passion-là. Gala.

10:48 Fr - On le voit sur Instagram, vous avez une tradition, ce sont les déjeuners familiaux du dimanche.

10:58 D'où est né ce rituel? L.B - Avant que j'arrive dans cette famille, je pense que mon beau-père et sa maman réunissait la famille tous les dimanches.

11:10 C'était un cérémonial qu'il avait et quand je suis rentré dans cette famille, on déjeunait ensemble tous les dimanches, très souvent chez la mère de Jean-Paul, dans son appartement.

11:22 Quand elle n'était plus là, mon beau-père a continué cette tradition.

11:29 Il y avait toujours le déjeuner du dimanche, qui très souvent était dans un restaurant à cette époque-là, mais il organisait toujours le déjeuner du dimanche, avec son frère, sa sœur, ses enfants et les amis les plus proches.

11:45 Et puis, doucement, j'ai repris le relais parce que j'aime bien recevoir.

11:52 J'espère qu'un des mes fils va faire comme moi, le jour où je cuisinerai moins ou quand je serai un peu plus fatigué.

12:01 Mais pour l'instant, ils viennent tous à la maison. Gala.

12:08 Fr. Qu'est-ce que ces réunions familiales représentent pour vous? R.

12:15 B. Elles sont importantes. La vie va de plus en plus vite, tout le monde travaille, a sa famille et ses priorités.

12:25 Enfin moi, tous les vendredis, même si je suis en voyage, mes enfants me demandent "Tu es là dimanche?" "Oui." "On vient de déjeuner?" "Oui."

12:37 Si est-il dans ces moments-là que là que tout le monde se voit, se parle, est détendu.

12:45 Il faut vraiment garder des instants comme ça. Gala.

12:51 Fr. Quel est le plat que vous avez l'habitude de cuisiner lors de ces déjeuners dominicaux? L.

13:00 B. A la base, je fais des antipastis. Donc je fais plein de légumes grillés.

13:08 Je les coupe, je les mets sur mon plat avec de l'huile d'oulive, de l'origan, de l'aubergine ou courgette, ça dépend de la saison.

13:19 Je fais des grands plateaux de légumes grillés, je rajoute souvent de la mozzarella.

13:26 Pour dire la vérité, je cuisine de moins en moins de viande.

13:33 Je fais aussi beaucoup de pâtes en salade, j'aime aussi beaucoup faire des sauces pesto.

13:41 L'hiver, je fais des pestos avec des noix, des noisettes, de l'haricotin.

13:48 Souvent, je fais le fameux poulet du dimanche, qui est un classique. J'adore le farcir, avec plein d'herbes, ça donne une saveur incroyable ça va avec tout.

14:01 Gala.fr, revenons à votre fils aîné, Alessandro, qui est chef dans un restaurant parisien.

14:10 Quel regard portez-vous sur son parcours? L.b, je trouve que c'est un garçon courageux parce qu'il a suivi mes pas mais lui il est chef dans un restaurant.

14:22 Il a un beau parcours parce qu'au début, on l'a peut-être un peu contrarié avec son père, en voulant lui faire faire des études, donc il avait démarré éco-gestion, mais il n'était pas heureux dans ce qu'il faisait.

14:36 Au bout de deux ans, il m'a dit, je ne veux pas du tout faire ça.

14:43 J'ai dit, ok, il faut faire ce qu'on aime. Et là, il m'a dit, je veux être cuisinier.

14:52 Il a fait l'école hôtelière et il est parti à Londres, au Connaught, dans le restaurant d'Hélène Darroze.

15:00 Il s'est retrouvé à un niveau très élevé, dans un autre pays.

15:07 Il n'a pas été au plus simple, puis il est revenu, il a commencé à intégrer certaines cuisines, des cuisines italiennes et des autres cuisines.

15:18 Et maintenant, je vois un garçon très épanoui, qui ne se plaint jamais malgré les heures de travail.

15:27 J'ai beaucoup de respect. Gala.fr, est-ce qu'il vous demande conseil parfois ? L

15:37 B, il me demande des conseils. A chaque fois, ça m'étonne parce que moi je comprends la moitié de ce qu'il fait, rire.

15:46 Je ne rigole, mais moi mes techniques, ce sont des femmes qui cuisinent dans leur cuisine.

15:54 Après, je ne sais pas si ce sont des conseils qui servent à le rassurer sur sa démarche ou si ce sont vraiment les faits.

16:03 Mais moi aussi, quand je m'aventure dans certains plats, je l'appelle et je lui demande ce qu'il pense de telle ou telle association.

16:13 On échange énormément. Gala.fr, pourquoi n'avoir jamais travaillé ensemble ? L

16:22 B, quand on me demande pourquoi je n'ai pas de restaurant, je réponds toujours, parce que j'ai été marié une fois.

16:32 Un restaurant, si est-il un mariage, il ne faut pas tricher.

16:39 Quand on a son propre restaurant, il faut être présent, chose que je ne peux pas faire aujourd'hui.

16:47 L'unique personne qui pourrait me faire changer d'Avis, si est-il Alessandro.

16:55 On est réellement en train d'y réfléchir. Son frère Victor voudrait peut-être aussi être avec nous.

17:03 Ce serait un restaurant austéria, familial, qui nous représente.

17:10 Gala.fr, vous êtes récemment devenu grand-mère d'un petit vaillé.

17:17 Est-ce que lui aussi est déjà tombé dans la marmite ? L

17:23 B, si est-il drôle parce que j'ai commencé à lui faire des pâtes, à l'âge de 6 mois, en cachette de ses parents. Si est-il simple, il adore les pâtes.

17:35 Vous me direz, comme beaucoup d'enfants. Après, il est assez intrigué par la cuisine, parce que sa maman est aussi une très bonne cuisinière.

17:46 Il voit ses parents cuisiner à la maison, recevoir, donc je pense qu'il est sur la bonne voie pour être un gourmand.

17:56 Ce qu'il préfère le plus, je dois le dire, si est-il la baguette française.

18:04 Si est-il un vrai frenchie. Gala.fr, est-ce que la télévision vous manque aujourd'hui ? Luana Belmondo, oui, mais je pense y revenir.

18:16 Avec Alessandro, on va tourner un film documentaire pour Canal+.

18:24 Je l'amène faire un voyage en Italie. On fait des régions qui ont un sens, si est-il à dire où mon mari et moi avons des souvenirs avant que nos enfants arrivent, ou j'ai pu lui présenter des personnes qui l'hônent de connus petits, qui sont dans le monde de la cuisine ou de l'agriculture.

18:43 Je l'amène dans un voyage gourmand et riche en souvenirs.

18:49 Mais pour en revenir à votre question, la télévision me manque.

18:56 J'aimais bien cuisiner pour les autres. Peut-être que ça reviendra.

19:03 Gala.fr, quel regard portez-vous sur les programmes culinaires que l'on propose à la télévision ? Luana Belmondo, il y a un moment, on en a un peu trop fait.

19:16 Maintenant, il y en a beaucoup moins, je trouve qu'ils sont bien, même si je ne les regarde pas assidûment.

19:25 Après, je trouve ça dommage qu'à France, berceau de la gastronomie, il n'y ait plus une chaîne dédiée à la food.

19:35 Il y en a partout dans le monde. Avec la fermeture de la dernière chaîne MyCuisine, nous n'avons plus de chaîne de cuisine.

19:45 Ça me désole un peu. Quand j'entends les gens, je vois que ça leur manque.

19:52 On voit surtout des concours, avec Top Chef et le meilleur pâtissier, qui sont des institutions.

20:00 J'ai mis énormément tous en cuisine avec Cyril Lignac.

20:06 C'est une très belle émission que je suis avec énormément de plaisir.

20:13 Aujourd'hui, pour moi, c'est la plus belle émission de cuisine.

20:20 Crédit photo, droit d'auteur Pierre Louis Hiviel.

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