• l’année dernière
Avec Alexandre Priam, Julien Tomas, Philippe Spanghero, Christian Labit, Gérard Bertrand, Patrick Sébastien, Michel Sarran, Sébastien Buada, Stephane Mathieu
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##NO_EPISODE-2023-09-16##

Category

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Sport
Transcription
00:00:00 Groupe Perrault, concessionnaire automobile multimarque présente
00:00:04 Sud Radio, la radio de la coupe du monde de rugby, Alexandre Prian
00:00:10 Sud Radio en direct de l'Hospitalet Beach au nord de Narbonne
00:00:14 chez Gérard Bertrand avec toute l'équipe Sud Radio Rugby
00:00:17 On est très heureux pour ce samedi après Toulouse, après Castelnaudary
00:00:22 maintenant l'Hospitalet Beach au nord de Narbonne. Comment ça va Julien Thomas ?
00:00:28 Avec le micro ce sera mieux pour Julien
00:00:30 Chez monsieur Gérard Bertrand bien sûr, mais à l'Hospitalet Beach qui est d'une vue splendide
00:00:38 Là on est face à l'océan, enfin c'est la mer exactement, j'ai l'habitude de dire l'océan
00:00:43 On n'est pas à la rochelle Alexandre !
00:00:45 On est effectivement face à la mer méditerranée avec un joli vent mais aussi un beau soleil
00:00:49 On sait que ce n'est pas la même chose du côté de Leraux
00:00:52 Faites très attention dans les hauts de Leraux, notamment sur la partie nord et sur la partie est
00:00:59 où il y a un très fort épisode sévénol et une alerte rouge de Météo France en cours
00:01:04 On suit évidemment ce qu'il se passe du côté de Leraux sur les terres de Julien Thomas
00:01:09 Félix Panguirau bonsoir, c'est vrai qu'on doit dire bonsoir radiophoniquement mais on est en pleine journée encore
00:01:14 Salut Alex, bonsoir à tous !
00:01:15 Ah ben tu dis bonsoir, t'as choisi bonsoir !
00:01:17 C'est vrai qu'on a passé un bon moment hier soir aussi ensemble
00:01:19 Oui à Castelodari, à Ventières, à Toulouse, ça fait du bien quand même de sortir de Paris
00:01:24 puis d'aller à la rencontre des auditeurs et sur les territoires comme on dit à Paris
00:01:29 On commencerait presque à s'apprécier tous les deux
00:01:31 Euh... n'allons pas jusque là
00:01:33 Non on va pas aller jusque là !
00:01:35 L'animosité baisse quand même de jour en jour, il faut qu'on arrête parce que ça plaît cette petite élection
00:01:43 Oui oui, mais t'inquiète pas dans un instant on va vous donner une information qui va peut-être relancer les choses
00:01:48 Julien, Thomas et Félix Manguero sont autour de la table, c'est aussi le cas de Rémi Dos Santos
00:01:52 Bonjour Rémi, bonjour !
00:01:54 Jules Bosch-Ereny, Quentin Cabanissens, en studio à Paris pour vous faire vivre ce deuxième week-end de coupe du monde de rugby
00:02:01 Samoa-Chilie, où en en est Rémi Dos Santos ?
00:02:03 78ème minute de jeu ici à Bordeaux entre les Samoas et le Chili
00:02:07 36-10 pour les Samoans qui ont eu du mal, ont pris leur temps avant de prendre la mesure de ces Chiliens
00:02:15 C'est un bon bonus offensif pour les Samoans qui sont sortis
00:02:19 Mais ils ont été longtemps menés en première période avant de réussir à faire sauter le verrou Chilien
00:02:23 Et il reste désormais 2 minutes 30, les Chiliens qui essayent de mettre un deuxième essai dans ce match
00:02:27 Effectivement, et ce sera à suivre, même si pour l'instant le score est large et la victoire est acquise pour les Samoans
00:02:34 Avant d'accueillir Gérard Bertrand autour de la table, un petit point d'information avec Quentin Cabanissens sur le journal de la coupe du monde
00:02:40 Les fromages matoc, la fineur des Pyrénées au cœur de la mêlée présente
00:02:45 Sud Radio, le journal de la coupe du monde
00:02:49 Quentin Cabanissens
00:02:51 On démarre avec, après une défaite face à nos bleus en ouverture de la coupe du monde
00:02:56 Les Blacks qui avaient à cœur de montrer un autre visage hier soir face à la Namibie
00:03:00 Une rencontre que vous avez évidemment vécue sur Sud Radio, la radio de la coupe du monde de rugby
00:03:04 Logiquement, les All Blacks se sont largement imposés, score final 71 à 3 contre la Namibie
00:03:09 Avec 11 essais marqués par les All Blacks, dont celui-là, le premier de Cam Roigard, le numéro 9
00:03:15 En tout cas, on est toujours à l'intérieur du camp namibien, la passe au pied de Baudet-de-Barrett pour sonner l'essai magnifique récupéré
00:03:20 Et on est encore à l'intérieur des 22 mètres, ça joue, ça joue, les Namibiens n'ont encore quasiment pas eu le ballon
00:03:25 Et le numéro 11, qui est encore Fan Golouko, qui retrouve son 2e mine mêlée
00:03:29 Premier essai, inscrit sous les poteaux par Cam Roigard pour sa première titularisation
00:03:36 Et on est parti sur les chapeaux de roue, messieurs
00:03:38 Il va être long ce match
00:03:40 Voilà, vous les avez entendus, Esteban Rania aux commentaires, ainsi que Rémi Dos Santos, 11 essais inscrits par les All Blacks dans cette rencontre
00:03:48 Les All Blacks qui se relancent donc dans la poule A
00:03:51 La seule mauvaise nouvelle de la soirée pour les hommes de Yann Foster, c'est le pilier néo-zélandais Ethan de Groot
00:03:56 Qui est titulaire habituellement au poste de pilier, qui a écopé d'un carton rouge et qui pourrait manquer plusieurs matchs de cette compétition
00:04:03 Autre moment fort, mais beaucoup plus triste dans cette rencontre, c'est la blessure du centre namibien
00:04:08 Le roux malade sorti sur Sivière, il a subi une opération réussie après une fracture et une luxation de la cheville droite
00:04:14 C'est son sélectionneur Alistair Kouetze qui a donné des informations et des nouvelles de son joueur
00:04:19 Toujours dans cette Coupe du Monde, des Sud-Africains toujours plus originaux, Alexandre
00:04:24 Après le banc à 7 avant en fin de préparation contre la Nouvelle-Zélande, qui avait étonné à Twickenham
00:04:29 L'utilisation de phares colorés lors du premier match de la Coupe du Monde
00:04:32 Les Springboks innovent encore avec 4 demi-de-mêlée sur la feuille de match pour la rencontre face aux Roumains dimanche
00:04:38 Il y aura Grant Williams qui va jouer à l'air, Renat en neuf, Hendrick C et Fav De Klerk sur le banc
00:04:44 Et Fav De Klerk qui devrait entrer en tant que numéro 10 dans cette rencontre, c'est ce qui nous a été annoncé
00:04:49 Il va être testé en tant que numéro 10, Fav De Klerk s'appromet quelques jeux au pied dans cette rencontre
00:04:53 En tout cas aujourd'hui, il y a plusieurs équipes qui font leur entrée dans la compétition
00:04:57 Les Samoans notamment qui font leur entrée dans la compétition face aux Chili en ce moment même
00:05:03 Il reste 30 secondes à jouer, les Samoans qui mènent 36 à 10
00:05:06 Les Portugais vont pour leur première rencontre de la Coupe du Monde même affronter le Pays de Galles à 17h45
00:05:12 Et puis il y aura également une dernière rencontre à 21h, ce sera les Tonga contre l'Irlande, Alexandre
00:05:18 Et on la suivra évidemment en direct sur CESA Radio ce soir entre 21h et 23h
00:05:24 Jusqu'à 21h, plein d'invités vont se succéder ici à l'Hospitalet Beach
00:05:28 Dans ce magnifique endroit où on a été magnifiquement accueilli par toute l'équipe de Gérard Bertrand
00:05:34 Bonsoir Gérard, on va dire bonsoir, on a passé 17h, comment ça va ?
00:05:38 Très bien merci, bonsoir et bienvenue à l'Hospitalet Beach
00:05:41 Franchement, c'est un bienvenu très clair, on a été magnifiquement accueilli ici
00:05:47 Et on s'est absolument régalé Gérard déjà pour le repas pour nous ce midi
00:05:53 Mais c'est un superbe endroit que vous avez ici quasiment les pieds dans l'eau
00:05:59 Oui tout à fait, et puis vous savez à l'Hospitalet, l'hospitalité c'est une deuxième nature
00:06:04 Donc on essaie bien sûr de faire le lien et de promouvoir l'art de vivre des vins du Sud
00:06:11 Avec notre chef qui est ici, je dirais qui nous prépare des plats magnifiques autour des produits de la Méditerranée
00:06:19 Effectivement, avec ces magnifiques produits, c'est un endroit incontournable Philippe
00:06:24 Ici l'Hospitalet Beach et on n'oublie pas évidemment ce qu'il y a aussi à quelques kilomètres
00:06:29 On va en parler dans un instant avec le château
00:06:31 Oui bien sûr, ça fait partie des endroits incontournables et il faut rendre hommage à Gérard Bertrand
00:06:35 Et à la capacité qu'il a eue par son énergie, sa créativité
00:06:40 A rendre ses lettres de noblesse à un territoire des Corbières qui avait beaucoup à offrir
00:06:46 Mais qui manquait de lieu, de prestige pour donner à ce territoire toutes ses lettres de noblesse
00:06:53 Je crois que c'est chose faite en grande partie par les lieux de Gérard et par ses vins aussi
00:06:58 Qui sont reconnus dans le monde entier
00:07:01 Voilà, ça fait partie des très grands ambassadeurs du Sud-Ouest de la Méditerranée
00:07:04 Et c'est pas parce qu'il est là, mais je sais qu'il fait aussi partie des gens qui tendent la main à beaucoup de gens du rugby
00:07:10 Qui ont des projets divers et variés
00:07:12 Et donc dans la tradition de la grande famille, la vraie dont il est question et dont on parle beaucoup
00:07:18 Gérard fait figure quand même de personnages importants
00:07:23 Gérard, c'est aussi un amour du rugby, alors il y a la gastronomie
00:07:26 Mais il y a aussi le rugby pour vous, puisque vous avez été un très bon joueur de rugby
00:07:30 À Narbonne, au Stade France et Paris
00:07:32 Comment cet amour du rugby vous a été transmis ?
00:07:34 Est-ce que vous l'avez découvert ou c'était quelque chose de familial, Gérard Bertrand ?
00:07:38 Vous savez, à Saint-André de Roclon, dans les Corbières, c'était le rugby ou le rugby
00:07:42 Du coup vous avez choisi le rugby ?
00:07:44 Voilà, donc jouer dans la rue tous les jours
00:07:46 C'est comme les Argentins qui jouent au football, nous on joue au rugby
00:07:49 Moi je jetais les cartables et puis de l'âge de 4 ans à l'âge de 11 ans, c'était ça tous les soirs
00:07:54 Donc la technique on l'a appris dans la rue
00:07:56 Donc quand je suis rentré dans le Cyclone Narbonne, j'ai enchaîné 17 saisons, d'ondis en équipe première
00:08:02 Et ça a été vraiment extraordinaire
00:08:04 Et souvent je dis que le fait d'avoir joué Claude Espanguero, Walter, Jo Mazot, François Sangali, un dimanche sur deux
00:08:12 C'était un théâtre vivant, c'était extraordinaire
00:08:14 Vous savez qu'à ce moment-là, aux entraînements, il y avait 500 personnes
00:08:18 Aux entraînements ?
00:08:19 Oui, parce que c'était les meilleurs joueurs du monde, donc ils étaient à Narbonne
00:08:22 Et quand on jouait contre Bézier, c'était l'apothéose
00:08:26 Donc voilà, c'était une rivalité exacerbée
00:08:29 Donc ça m'a nourri pendant toute mon enfance, mon adolescence
00:08:32 Et le rugby ça fait partie de l'ADN de ma famille aussi
00:08:35 Puisque dans ma famille, mon père, mes oncles, tout le monde joue au rugby
00:08:38 Donc voilà, c'était une évidence
00:08:41 On était hier dans la partie ouest de l'Aude à Castelnaudary
00:08:44 Là on est sur la partie maritime de l'Aude
00:08:47 Est-ce que ce sont des rugbys différents ?
00:08:50 Comment ça se passe dans ce même département entre Castelnaudary, Carcassonne, Narbonne ?
00:08:55 Est-ce qu'on est sur des clubs amis ?
00:08:58 Est-ce qu'il y a toujours eu une petite rivalité entre ces deux parties-là de ce département magnifique ?
00:09:02 Il n'y a qu'à demander au papa, à son père, à Philippe
00:09:06 Parce que le huitième de finale contre Carcassonne et Narbonne dans les années 80
00:09:12 Sur le coup d'envoi, Guyth allait mettre un tampon à son frère Claude
00:09:16 Un tampon mémorable, c'était Narbonne et Carcassonne
00:09:18 Narbonne avait gagné d'un point après prolongation
00:09:21 C'était ça aussi la noblesse, c'est que même en famille on pouvait s'expliquer sur un terrain de rugby
00:09:26 Il y a toujours eu des rivalités, mais les rivalités sont bonnes
00:09:29 Parce que nos meilleurs ennemis deviennent après nos meilleurs amis
00:09:33 Et même dans les petits villages, parce que la famille Espanguero est originaire de Bram
00:09:39 Il y avait un diacre qui jouait, qui s'appelait Sacaz
00:09:43 Et il disait toujours qu'il devait mieux donner que recevoir
00:09:46 Il envoyait des marmites toute la partie
00:09:49 Et le dimanche avant il avait fait la messe, donc c'était extraordinaire
00:09:53 C'est lui qui m'a marié
00:09:56 Je comprends mieux du coup l'état d'esprit de Philippe Espanguero
00:10:00 Il y a beaucoup de choses qui s'expliquent là, en quelques instants
00:10:04 Et toi Julien, quand tu venais ici avec ton étiquette dérolletée, c'était pas facile non plus ?
00:10:08 C'était pas facile, et puis en plus il y a eu une période où Montpellier c'était carrément le petit club
00:10:15 La division luentaine des Biterrois, des Narbonnets
00:10:18 Quand elle est à Cassaillais
00:10:20 Bien sûr, le vent faisait toute la différence, il fallait l'apprivoiser
00:10:24 Mais tu savais très bien que quand tu sortais du vestiaire, ça allait être chaud et tendu
00:10:30 Mais par contre il y a quand même un pays de rugby
00:10:34 Que ce soit à Castelnaud d'Ariguerre, que ce soit le côté Narbonnet
00:10:37 Il y a quand même cette culture
00:10:39 Et Gérard Bertrand je pense représente un peu ses valeurs du travail
00:10:43 Par ses domaines et puis la reprise familiale
00:10:46 Mais avec cette culture et cette humilité que propose le rugby
00:10:50 Et donne cette splendide carrière qu'il a pu mener
00:10:54 Cette carrière d'abord dans le rugby
00:10:57 Puis rapidement vous vous retrouvez à travailler dans le vin
00:11:01 Comment ça s'est passé Gérard Bertrand ?
00:11:03 En même temps que votre carrière d'ailleurs
00:11:05 Oui parce que moi j'ai eu la chance de jouer quand le rugby était amateur
00:11:08 Donc on a toujours eu un travail
00:11:10 Moi j'ai travaillé déjà 70 heures par semaine
00:11:13 Et donc je jouais le dimanche, on allait dans toute la France
00:11:17 Mais oui on travaillait
00:11:19 Donc c'était différent d'aujourd'hui
00:11:21 Aujourd'hui les joueurs sont meilleurs parce qu'ils sont mieux entraînés
00:11:24 Peut-être qu'ils prennent plus de plaisir sur le terrain
00:11:27 Ce qui est sûr c'est que nous on était dans une espèce d'aventure humaine
00:11:30 Parce qu'on ne gagnait pas d'argent
00:11:32 Je me souviens qu'on était prêts à se tuer à l'entraînement
00:11:35 Pour monter dans le bus parce que comme on partait qu'à 19
00:11:38 Et que les remplaçants ne rentraient jamais
00:11:41 Donc il fallait être sur la feuille de match
00:11:44 Et être titulaire c'était quand même mieux
00:11:46 Mais il y avait une aventure formidable
00:11:48 On s'arrêtait, certains anciens le connaissent
00:11:51 On s'arrêtait à Noué, on s'arrêtait à Bolleigne
00:11:53 Et donc le dimanche on rentrait à toutes les heures
00:11:56 Mais le lundi matin à 7h on était au boulot
00:11:58 Donc c'était différent, c'était passionnant
00:12:00 Il ne faut pas comparer les deux rugby
00:12:02 Mais ce qui ne change pas c'est le rugbyman
00:12:04 Le rugbyman c'est le même
00:12:06 C'est-à-dire que cette générosité, ce savoir vivre ensemble
00:12:09 Et ce qui n'a pas changé non plus c'est que
00:12:11 C'est l'esprit d'équipe qui fait la différence
00:12:14 Et ça on le retrouve autant aujourd'hui qu'hier
00:12:16 - On a commencé cette émission avec un magnifique fond sonore
00:12:20 Ce que vous entendez derrière nous ce sont les vagues de la Méditerranée
00:12:23 Parce que c'est vrai qu'elles sont assez agitées
00:12:26 - Et un peu de vent aussi - Et un petit peu de vent aussi
00:12:28 Félicitations Guéraud
00:12:29 - Je voulais juste rebondir sur les derniers mots de Gérard
00:12:31 Et sur ces fameuses valeurs du rugby
00:12:33 Et ce que doit être un rugbyman humainement
00:12:36 Et ce débat qu'on a en ce moment avec le professionnalisme
00:12:39 Et sa possible perversion du système et des individus même
00:12:45 Et j'ai la faiblesse de croire que le rugby en est quand même préservé
00:12:49 Par ce qu'il est, par ce qu'il représente
00:12:51 C'est le seul sport de combat collectif
00:12:53 Le vrai seul sport de combat collectif
00:12:55 Parce qu'on me rétorque souvent quand je dis ça
00:12:57 Qu'il y a le hand, qui est un sport de contact
00:13:00 Qu'il y a le football américain
00:13:02 Mais c'est des sports où tu joues des duels un contre un
00:13:04 Aucun coéquipier vient t'aider dans la dimension physique
00:13:09 Et cette notion même, et ce qui fait l'essence même de ce jeu
00:13:13 Oblige à une forme de sacrifice
00:13:17 Tu sais que le collectif est plus grand que toi
00:13:19 Et ça je crois que peu importe l'argent
00:13:22 Peu importe l'argent qui arrivera
00:13:24 Si tu veux être un grand joueur de rugby
00:13:26 Et que t'as pas apprivoisé cet élément là
00:13:28 Tu peux pas y arriver
00:13:29 - Oui et c'est ce qui s'est toujours vérifié dans ces années
00:13:33 On va continuer d'aborder un petit peu votre histoire, votre vie
00:13:36 Gérard Bertrand, on ira jusqu'à cette Légion d'honneur
00:13:39 Que vous avez reçue officiellement hier
00:13:42 Lors d'une magnifique réception nous a-t-on dit
00:13:44 On parlera aussi un petit peu de ce qu'on aime boire et manger
00:13:48 Puisqu'il y aura de quoi dire
00:13:50 Mais justement, quand à 22 ans
00:13:52 Vous reprenez l'exploitation vinicole
00:13:56 Est-ce que vous imaginiez à cet âge là
00:13:58 Alors que vous jouiez au rugby
00:14:00 Qu'aujourd'hui vous seriez celui qui a des centaines et des centaines d'hectares ?
00:14:06 - Non, en fait oui et non
00:14:09 Parce qu'en fait il faut toujours rêver
00:14:12 Et rêver plus grand que sa propre imagination
00:14:15 Donc j'ai toujours eu l'ambition de faire quelque chose de ma vie professionnelle
00:14:20 Mon père m'avait toujours mis la barre plus haut
00:14:23 Donc quand il est décédé accidentellement
00:14:26 - On est en 87
00:14:28 - En 87 j'ai mené ma carrière en rugby
00:14:30 En même temps que la reprise du domaine viticole familial
00:14:33 Ca a pris un peu de temps
00:14:35 Et après avoir arrêté de jouer en 94
00:14:37 Après une saison au Stade Français
00:14:39 Où j'avais appelé Mace Gozini
00:14:41 En lui disant tiens je monte un bureau à Paris
00:14:43 Si tu veux je vais faire une saison chez toi
00:14:45 Alors il m'avait reçu à déjeuner
00:14:47 Et il m'a dit "T'es sûr que tu ne vas pas revenir à Narbonne ?"
00:14:50 Et donc j'ai dit non ça va je monte un bureau à Paris
00:14:53 Il y a des jeunes fringants comme Gilles Lebeson, Christian Lavitte
00:14:56 Il faut laisser la place
00:14:58 - Ils seront avec nous d'ailleurs aujourd'hui
00:15:00 - Et puis moi j'avais envie d'autre chose
00:15:02 Parce que j'avais envie de découvrir aussi professionnellement Paris
00:15:06 Et puis chemin faisant
00:15:08 Après je suis allé en Californie
00:15:10 J'ai rencontré Robert Mondavi
00:15:12 J'ai compris ce que c'était que le marketing des vins mondiaux
00:15:17 Et ça a pris du temps
00:15:18 Parce que les gens disent "Oui Gérard Bertrand ça marche bien"
00:15:20 Mais pendant 25 ans j'ai pas gagné d'argent
00:15:22 Et puis avec l'aide des banques j'ai construit quelque chose
00:15:25 Donc il a fallu être persévérant
00:15:27 Et surtout j'ai eu au coeur de révéler les terroirs du Languedoc
00:15:31 Et du sud de la France
00:15:33 Parce que c'est comme le disait Philippe
00:15:34 C'est une région qui mérite ça
00:15:36 Parce que je dis souvent que l'Occitanie c'est la Californie de l'Europe
00:15:40 Il y a tout ce qu'il faut pour en faire une région majeure dans le monde
00:15:44 Et on est en transition puisqu'on va vers cette destination
00:15:48 Après il y a comme partout des problèmes à régler
00:15:50 Dans tous les cas en viticulture aujourd'hui on a acquis nos lettres de noblesse
00:15:53 On y a participé grandement
00:15:55 Et aujourd'hui on rivalise avec les meilleurs vins du monde
00:15:58 Effectivement et des références absolument exceptionnelles
00:16:01 On a pu en goûter ce midi
00:16:03 Et on va en parler justement de cette magnifique carrière
00:16:07 Menée sur deux fronts dans un instant
00:16:09 Sur Sud Radio, la radio de la Coupe du monde de rugby
00:16:11 En direct de l'Hospitalet Beach au nord de Narbonne
00:16:15 Dans des magnifiques conditions
00:16:17 On est très bien reçu et on va continuer de parler de rugby
00:16:20 Jusqu'à 23h sur notre antenne, à tout de suite
00:16:22 Groupe Perrault, concessionnaire automobile multimarque présente
00:16:26 Sud Radio, la radio de la Coupe du monde de rugby
00:16:30 Alexandre Priam
00:16:32 Sud Radio en direct de l'Hospitalet Beach au nord de Narbonne
00:16:35 Avec Julien Thomas, Philippe Spanghiro et Gérard Bertrand
00:16:37 Pour le moment très heureux d'être autour de cette table
00:16:41 Pour vous parler de rugby avec Rémi Dos Santos
00:16:43 Avec Jules Bosquié-Rignon en studio à Paris
00:16:45 Quentin Cabanis aux manettes avec Maxime Senna
00:16:48 On est avec Gérard Bertrand, on est en train de parler justement
00:16:51 De ce passage entre le rugby et l'affaire Vinicol
00:16:56 Avec le travail autour du vignoble
00:16:58 Et je vous cite dans votre autobiographie
00:17:02 Le vin à la belle étoile publié en 2015
00:17:05 Deux défis me tendent les bras en 1987
00:17:08 L'espoir de devenir champion de France
00:17:10 Et la révélation du potentiel des vins de notre région
00:17:12 Choisir c'est renoncer
00:17:14 Je décide de mener de front les deux carrières
00:17:16 Et c'est ce que vous avez fait Gérard Bertrand
00:17:18 Oui c'est ce qu'on a fait
00:17:20 On a vécu une aventure humaine fantastique au Racing
00:17:23 Puisqu'on avait une très belle équipe
00:17:25 On a gagné trois fois d'affilée le champ en JV du Manoir
00:17:28 On a fait deux demi-finales qu'on a perdu de peu
00:17:31 Mais surtout la première en contre-agène
00:17:33 Donc on aurait pu toucher ce...
00:17:35 C'est le seul regret que je peux avoir
00:17:36 C'est de ne pas avoir été champion de France avec Narbonne
00:17:39 Mais après on a tourné la page de ça
00:17:42 Mais surtout on a vécu une aventure humaine exceptionnelle
00:17:46 On a fait la finale des vignobles
00:17:48 L'idée c'était de rivaliser avec les meilleurs vins du monde
00:17:50 Je dirais qu'on a été gâtés depuis quelques années
00:17:52 Puisqu'on a eu des reconnaissances remarquables
00:17:55 Mais de manière plus importante
00:17:57 On a su patiemment tisser notre toile
00:17:59 Pour être dans 175 pays aujourd'hui
00:18:01 Et de promouvoir tous les vins du sud de la France dans le monde
00:18:05 980 hectares tous cultivés en biodynamie
00:18:08 Pour vous Gérard Bertrand
00:18:10 On a un invité qui arrive sur l'antenne par téléphone
00:18:13 Bonsoir Michel Sarron
00:18:15 Bonsoir
00:18:16 Très heureux de vous avoir sur Sud Radio
00:18:18 La radio de la Coupe du Monde de Rugby
00:18:20 On parle de rugby, on parle de gastronomie, de vin
00:18:24 Ce sont des choses que vous appréciez aussi Michel Sarron
00:18:28 Évidemment chef étoilé que vous êtes, Gersois
00:18:31 Et puis Toulousain ensuite
00:18:34 Ah bah oui oui forcément
00:18:36 Mais là vous avez un éminent vigneron
00:18:39 Reconnu et qui a fait un travail extraordinaire
00:18:42 Ravi de partager ce moment d'antenne avec lui
00:18:45 Bonsoir Bertrand
00:18:47 Salut bonsoir comment ça va ?
00:18:49 Je sais que tu fais du très bon vin maintenant d'ailleurs
00:18:52 Oui mais enfin je ne fais pas le même travail que toi
00:18:57 J'essaie de faire des assemblages, de sélectionner des cépages
00:19:00 Et puis voilà je m'amuse
00:19:03 Oui je sais mais tu t'amuses bien
00:19:05 Parce qu'on a eu le plaisir de partager un moment là
00:19:08 Il y a quelques temps ensemble avec Gilles Le Goujon aussi
00:19:11 Et les chefs ils sont talentueux
00:19:14 Parce que comme ils font des assemblages toute la journée
00:19:17 Faire des assemblages de vin c'est presque naturel chez vous
00:19:20 Oui oui c'est sûr qu'on travaille avec les saveurs
00:19:25 En tout cas moi j'ai essayé de faire des vins qui correspondent un peu à ce que j'aime
00:19:32 Et voilà je suis avoué, je suis assez content
00:19:35 Bon c'est pas mon activité principale quand même
00:19:38 Le rugby non plus d'ailleurs
00:19:40 Mais voilà c'est des domaines que j'apprécie énormément
00:19:45 Alors on m'a dit Michel Saran que vous êtes gersois, de Nogaro
00:19:49 Mais que le rugby vous l'avez surtout découvert à Toulouse
00:19:52 Qu'est-ce que c'est cette histoire Michel ?
00:19:54 Oui alors moi je suis d'un petit village
00:19:56 C'est pas Nogaro, ça parle davantage pour les vignerons
00:19:59 Je suis originaire d'un village qui s'appelle Saint-Martin-d'Armagnac
00:20:02 Donc je suis en pleine Armagnac
00:20:04 Et il se trouve que dans ma famille personne ne joue au rugby
00:20:08 Le seul rendez-vous qu'on avait avec le rugby
00:20:12 C'était le tournoi des 5 nations avec Roger Coudert au commentaire
00:20:17 Et c'est comme ça que moi j'ai découvert le rugby
00:20:20 Mais je ne connaissais pas grand chose
00:20:22 Je ne comprenais pas grand chose non plus
00:20:24 Et lorsque je suis arrivé à Toulouse
00:20:26 J'ai ouvert mon restaurant il y a 28 ans
00:20:29 J'ai été invité un jour à un match
00:20:34 Et de mémoire c'était en Toulouse-Perpignan
00:20:39 C'est à Toulouse et en Perpignan
00:20:41 J'avoue que je n'ai pas compris grand chose
00:20:44 Et je suis revenu chez mon restaurant
00:20:46 Et j'avais un mail, même pas un mail, un fax de Bernard Loiseau
00:20:51 Qui m'annonçait ma promotion au Guy de Michelin
00:20:53 Et ensuite j'ai eu l'occasion de rencontrer des joueurs
00:20:57 Califano, Thomas Castagnet et d'autres
00:21:05 Et puis j'ai rencontré Didier Lacroix
00:21:08 Qui m'a amené avec lui, qui m'a éduqué
00:21:11 Qui m'a expliqué un petit peu le rugby
00:21:18 Et j'avoue que maintenant je suis devenu complètement dingo
00:21:23 Parce que je peux regarder le week-end tous les matchs du top 14
00:21:28 Là je viens de me faire suivre le match
00:21:31 Il faut les écouter aussi Michel sur Sud Radio
00:21:34 Oui, il faut les écouter
00:21:36 Mais bon j'aime bien les images quand même
00:21:38 Et puis j'essaie surtout d'assister à tous les matchs du stade Toulousain à domicile
00:21:43 Parce qu'on a la chance à Toulouse d'avoir une belle équipe
00:21:46 Et voilà, c'est du bonheur
00:21:49 Justement on va parler dans quelques instants avec vous Michel Saran et avec vous Gérard Bertrand
00:21:54 De vos distinctions, parce qu'il y en a beaucoup
00:21:57 Et il y en a une très récente pour vous Gérard Bertrand, on en parle tout de suite sur Sud Radio
00:22:00 La radio de la coupe du monde de rugby en direct de l'Hospitalet Beach
00:22:13 Au nord de Narbonne, dans un magnifique endroit
00:22:16 Avec une magnifique vue sur la mer Méditerranée
00:22:19 Avec Julien Thomas, Philippe Anguirau, Gérard Bertrand et Michel Saran
00:22:22 On est en train de parler gastronomie et rugby
00:22:25 Et on a reçu un magnifique livre qu'on vous conseille vraiment nettement
00:22:29 Et d'ailleurs qu'on offrira tout à l'heure à quelqu'un
00:22:32 A l'Hospitalet Beach, la grande mêlée cuisine et rugby aux éditions Solar
00:22:36 C'est Gilles Navarro et Guy Savoie
00:22:38 Il faut faire attention, ça devient la grande librairie de notre émission
00:22:41 C'est vrai qu'on est très libre en ce moment
00:22:43 On parle du livre de Daniel
00:22:46 On parle livre autant que rugby
00:22:49 Il va falloir que j'apprenne à lire un jour
00:22:52 A Toulouse on était chez Patrick Soula
00:22:55 Qui est dans ce livre, qui présente son Tommy's Burger
00:22:58 Qu'on a dégusté, qui était effectivement très très bon
00:23:02 Il en a même pris deux, Philippe Anguirau, ce qui est quand même assez exceptionnel
00:23:06 Et puis en tournant les pages
00:23:09 On arrive, Jean-Bertrand, page 55
00:23:12 Sur la ratatouille de l'Hospitalet
00:23:15 Cette ratatouille, et vous le dites avec un peu de malice
00:23:19 C'est le seul plat que j'ai fait
00:23:21 Oui, en fait c'est le seul plat que j'aime faire
00:23:23 Ça m'arrive souvent parce qu'en fait j'adore manger des légumes
00:23:26 Et on a une ferme en biodynamie au Château Séléram
00:23:29 Et donc pour avoir une bonne ratatouille
00:23:32 D'abord il faut avoir des bons produits
00:23:34 Et après je me suis fait gronder par Vargy Le Gougeon, mon copain
00:23:38 Parce qu'il m'a dit qu'il ne faut pas tout mettre en même temps
00:23:41 J'ai dit tout de moins
00:23:43 Voilà, donc...
00:23:44 Michel Saran confirme
00:23:46 Voilà, Michel Saran confirme
00:23:48 J'ai un peu évolué, donc maintenant je mets les oignons et puis la tomate avant
00:23:52 Et après je mets à part les courgettes et puis les aubergines
00:23:56 Et puis je mets tout ça après à cuire un petit peu
00:23:59 Mais non, je me régale, et puis je mets surtout des oeufs dessus à la fin
00:24:02 Ah bah oui, quatre, là, sur la photo
00:24:04 C'est comme ça que c'est le meilleur
00:24:06 Je peux cuisiner, mais ça ne m'arrive pas souvent
00:24:08 Mais c'est vraiment très agréable
00:24:10 De se prendre pour Michel Saran un jour par mois, c'est sympa
00:24:13 Moi ce qui m'intéresse, c'est qu'à un niveau de difficulté, c'est 1 sur 3
00:24:17 Donc je vais le prendre celui-là pour épater la galerie
00:24:21 Et si je comprends bien, c'est Michel Saran qui se prend viticulteur
00:24:25 Comme Jacques Arberton
00:24:27 Oui, parce que voilà
00:24:29 Comme les chefs maintenant font du vin
00:24:31 Donc les vignerons commencent à faire de la cuisine
00:24:33 C'est pas mal
00:24:35 Ça s'appelle la mêlée relevée
00:24:37 Oui, oui
00:24:39 À cause des ingrédients qu'on ait, c'est la mêlée relevée
00:24:41 Michel Saran, quand on pense à un plat
00:24:45 Un plat qu'on...
00:24:47 Après un match de rugby, ou après un match de rugby où on a joué
00:24:50 Ou on a vu peut-être en tant que spectateur
00:24:52 On pense à quoi Michel Saran ? Le plat entre amis après un match de rugby ?
00:24:55 Alors c'est pas la même chose
00:24:57 Si on a joué ou si on a regardé
00:24:59 Si on a joué, on a besoin de calories un petit peu
00:25:02 Si on a besoin, moi j'aurais envie de dire un bon cassoulet
00:25:05 C'est...
00:25:07 Du Castelnaudary ou du Toulouse ?
00:25:09 Attention Michel Saran, il y a Philippe Spanguero à ma droite
00:25:11 Alors je dirais un bon cassoulet
00:25:13 Attention Michel parce que je peux donner ton numéro de portable à l'antenne
00:25:16 Si t'as pas la bonne réponse
00:25:18 Pour te faire harceler
00:25:20 J'ai dit, j'ai dit un bon cassoulet
00:25:23 Peu m'importe qui vienne de Castelnaudary, de Carcassonne ou de Toulouse
00:25:28 Parce qu'il y en a des bons et il y en a des mauvais dans ces trois zones
00:25:32 Donc un bon cassoulet
00:25:34 Qu'on partagera avec plaisir, avec des copains
00:25:37 Avec les copains avec lesquels on a transpiré sur la pelouse
00:25:41 Ou même avec des copains avec lesquels on a regardé le match
00:25:45 Je trouve que c'est vraiment un plat
00:25:48 Voilà, qui inspire ça, cette convivialité, ce partage
00:25:52 Oui, un bon cassoulet
00:25:54 Est-ce qu'on est d'accord ? Les valeurs nutritives du cassoulet, on les connaît ?
00:25:57 Nous le cassoulet, j'ai le bel homme qui est pas loin et il le sait
00:26:01 Tous les dimanches quand on allait jouer dans l'ouest, on s'arrêtait
00:26:04 Ou à Villefranche de l'Oraguey, ou à Carcassonne, ou à Castelnaudary
00:26:09 Et en fait, un jour Jean-Claude Rodrigues il m'a donné la recette
00:26:12 Il m'a dit, Castelnaudary le père, Carcassonne le fils, Toulouse le Saint-Esprit
00:26:17 Voilà, comme ça tout le monde est content
00:26:19 Mais il a raison, en fait, moi j'ai appris un truc avec le cassoulet, Michel
00:26:23 C'est que, il y a ceux qui mettent de la tomate et ceux qui en mettent pas
00:26:26 Et ça c'est un peu comme les protestants et les catholiques, c'est pas la même chose
00:26:30 C'est sûr, non mais c'est sûr, mais dans un plat, pour changer la coloration d'un plat
00:26:37 Il faut pas beaucoup de choses
00:26:39 Certains mettent de l'agneau, certains mettent de la tomate
00:26:44 La provenance des haricots n'est pas la même en fonction des trois localités dont vous avez parlé
00:26:50 Bon, après on va aller vers ce qu'on aime
00:26:53 Moi personnellement je mets pas de tomate parce que l'acidité que ça apporte, elle me plaît pas plus que ça
00:27:01 Par contre c'est vrai que le confit de canard avec la saucisse de Toulouse, avec la saucisse de Kouane
00:27:08 Bon voilà, les incontournables pour faire un cassoulet, ça me suffit
00:27:16 Mais bon, après à chacun, certains...
00:27:19 Et vous êtes un spécialiste puisque vous avez été jury dans le championnat du monde de cassoulet
00:27:24 Le concours du meilleur cassoulet du monde de Toulouse, c'est déjà tout un programme
00:27:30 C'est déjà toute une nuance quand même
00:27:33 Voilà, un clin d'œil à mes amis les Chevaliers du Fiel parce que c'est eux qui ont été à l'initiative de ce concours
00:27:41 Et qui finalement prend de l'ampleur et là nous allons aller en début d'année à Tokyo pour faire une épreuve à Tokyo
00:27:50 Chez André Pachon, André Pachon qui est l'ambassadeur du cassoulet à Tokyo
00:27:55 Exactement, avec André Pachon
00:27:58 Ah bah voilà, ça promet pour le cassoulet
00:28:01 En tout cas on a fait la route entre Castelnaudary et Narbonne, on a vu quelques petites maisons de cassoulet
00:28:05 Et puis même dans le magnifique hôtel à Castelnaudary chez Guy Spanghero, Philippe
00:28:12 J'ai été tenté tout à l'heure de prendre un cas de personne pour tout dire
00:28:16 Bah écoute, t'as bien fait de ne pas le faire parce que t'as un marathon d'antenne qui t'attend
00:28:20 Et honnêtement la fin de journée aurait été un peu plus pénible
00:28:24 Et oui, ça aurait été particulièrement difficile
00:28:26 Ce livre qu'on peut vous montrer, la grande mêlée cuisine et rugby, on l'offrira tout à l'heure à l'antenne
00:28:33 Un auditeur qui est présent dans cette salle de l'Hospitalet Beach
00:28:38 Quels sont les prochains objectifs, Gérard Abarthant ?
00:28:42 Je ne sais pas si vous vous fixez des objectifs de vie, de carrière
00:28:45 Mais là désormais vous êtes quand même le meilleur vigneron du monde, vous avez été élu
00:28:51 Vous venez de recevoir hier votre Légion d'honneur
00:28:53 C'est président bientôt de la République ?
00:28:58 Pas encore non plus
00:29:00 C'est pas dans mes objectifs, puis écoutez, il y a des très bons politiques en France, il faut les laisser faire leur travail
00:29:06 Non écoutez, les objectifs on en a toujours, déjà vous savez, mon premier objectif le plus pressé c'est de faire des très bons devanages
00:29:15 Puisqu'on démarre et on en a encore pour 6 semaines
00:29:19 Donc ça c'est quand même la période la plus excitante de l'année
00:29:23 C'est le coup de feu comme on dit en cuisine, Michel c'est pareil pour nous sauf que ça dure 7 à 8 semaines
00:29:29 Et ensuite c'est de continuer à délivrer franchement une expérience pour nos clients
00:29:38 Et de vraiment de révéler le goût du terroir, c'est ça le plus important
00:29:43 C'est pour ça qu'on est en biodynamie, c'est pour ça qu'on utilise plus d'intra-chimique depuis plus de 20 ans
00:29:48 Pour vraiment révéler le goût du terroir et comme on dit le goût de quelque part
00:29:52 Et sur nos différents vignobles, on n'a aucun vin qui se ressemble
00:29:55 Et ça aussi c'est important, la diversité des terroirs
00:29:59 Comment vous faites pour avoir tous ces vins très différents chacun ?
00:30:03 On est à l'écoute des terroirs, mes équipes et moi on fait le tour
00:30:08 Par exemple là on fait 15 km par jour à goûter des raisins
00:30:11 Et puis l'art des devanages c'est de se presser lentement
00:30:15 C'est à dire que mes équipes font le planning, moi je le change
00:30:20 C'est ça un peu, on joue au chat et à la souris
00:30:23 A la fin on se met d'accord
00:30:25 Mais c'est ça qui est intéressant, il y a des années faciles
00:30:29 Moi j'en ai connu deux dans ma vie, 2011 et 2022
00:30:32 Où tous les jours on se dit "bon c'est formidable, on va y aller, on n'y va pas"
00:30:35 Mais chaque année sinon c'est un combat
00:30:37 Et c'est toujours parce qu'on prend des risques qu'on arrive à faire le meilleur jus possible et le meilleur vin possible
00:30:44 Dans un instant on va parler du racing, on va parler de Narbonne avec des Socios
00:30:50 Narbonne deuxième du championnat national derrière Carcassonne
00:30:56 C'est quand même pour l'instant l'Aude en tête du championnat national
00:31:01 D'ailleurs on a dit que c'était le championnat de l'Aude, ça sera plus facile
00:31:05 Oui écoutez, sous la présidence de Xavier Marco, avec Pierre Olavi, il y avait tous les nouveaux dirigeants
00:31:15 On est dans une espèce de continuité en Narbonne, parce que depuis 115 ans il n'y a jamais eu de problème
00:31:21 C'est un club qui se fédère, les gens passent mais l'esprit du racing reste
00:31:26 Là on a des objectifs importants, c'est-à-dire d'abord de faire une très bonne saison
00:31:32 Et puis à terme, dans un délai qu'on ne maîtrisera pas, c'est d'essayer de remonter en pro D2
00:31:37 Parce que le club le mérite, mais pour remonter il faut structurer, parce que ça c'est le plus important
00:31:43 Et Narbonne, c'est une ville de rugby, ce soir contre Nice il va y avoir au minimum 5000 ou 6000 personnes
00:31:49 Au parc des sports et de l'amitié
00:31:51 C'est pour ça qu'on peut mettre des baffes, parce que quand c'est le parc des sports et de l'amitié c'est plus facile
00:31:57 On a vu quelques petites baffes d'ailleurs dans ce parc
00:32:00 Il y en a un peu moins maintenant, mais c'est mieux d'ailleurs
00:32:03 Narbonne c'est un club qui a des racines solides, il n'y a qu'à voir chez Gilles Benzong au hall de Narbonne le dimanche matin pour refaire le match
00:32:12 Il y a facilement 500 à 1000 personnes tous les dimanches dans les halls
00:32:19 Et c'est vraiment formidable de voir cet engouement pour le club
00:32:24 Alors bien sûr qu'on aimerait retrouver le prestige qu'on avait avant, mais le plus important c'est ailleurs
00:32:30 Le plus important c'est de retrouver un état d'esprit et c'est surtout de garder cet engouement populaire
00:32:35 Ça c'est le plus important à Narbonne
00:32:37 Le plus populaire c'est le plus important, Philippe tu voulais réagir avant de remercier Michel Sarron et Gérard Bertrand ?
00:32:42 Non, je crois qu'on y reviendra tout à l'heure en parlant du racing d'aujourd'hui, de ce défi qu'est ce championnat de national
00:32:48 qui est devenu très relevé et exigeant, donc on aura l'occasion d'en reparler, j'en profite pour saluer Michel
00:32:55 Michel, on a le Stade Toulousain qui est du côté des Etats-Unis pour affronter l'équipe, la sélection américaine
00:33:02 Quand ils vont revenir des Etats-Unis, il va falloir les accueillir au restaurant Michel Sarron au boulevard Armand Duportal
00:33:09 Parce qu'à Salt Lake City, a priori, on ne mange pas du cassoulet, si je ne me trompe pas
00:33:15 C'est sûr, mais quand ils vont revenir, ils vont avoir un programme intense, ils vont faire attention à leur alimentation
00:33:26 Mais je prévois quelque chose quand même pour le stade, peut-être pas pour tout le stade, mais en tout cas pour les internationaux du Stade Toulousain
00:33:37 J'ai envie de leur témoigner ma reconnaissance à ma façon
00:33:43 Ah bah dites-nous en plus Michel !
00:33:45 Non, j'attends de voir, mais ils nous font tellement rêver que je voudrais les remercier pour tout ça
00:33:55 Et les inviter tous avec leurs compagnes à venir passer un moment de détente
00:34:02 Où je me ferais un plaisir d'essayer de les satisfaire à ma table
00:34:09 Il y aura forcément des très très belles choses à table, on pense notamment au rouger de Méditerranée ou à l'agneau de l'Aveyron réputé dans votre restaurant
00:34:18 Merci beaucoup Michel Sarron !
00:34:20 Avec plaisir !
00:34:21 Et vous êtes toujours le bienvenu sur Sud Radio, la radio de la Coupe du monde de rugby
00:34:24 Merci Gérard Bertrand, merci de nous accueillir dans ce magnifique endroit à l'Hospitalet Beach au nord de Narbonne
00:34:30 C'est juste somptueux, on a les pieds dans l'eau et on fait une émission de radio comme on n'a probablement jamais fait dans notre vie
00:34:36 C'est inédit pour nous et c'est superbe, donc merci beaucoup et on va continuer de parler de Narbonne dans un instant sur Sud Radio, la radio de la Coupe du monde de rugby
00:34:44 Groupe Perrault, concessionnaire automobile multimarque présente
00:34:48 Sud Radio, la radio de la Coupe du monde de rugby, Alexandre Prian
00:34:53 En direct de l'Hospitalet Beach avec Phyllis Panguero, Julien Thomas et avec vous auditeurs 0826-300-300 sur Twitch sur la chaîne Sud Radio
00:35:03 Il y a Portugal, Pays de Galles qui va commencer dans un instant, Rémy Dos Santos va suivre cette rencontre
00:35:09 Mais on reste très bien à RCN, le Racing à Narbonne évidemment puisque c'est l'identité de cette partie de l'aude de ce rugby
00:35:17 Et on va en parler justement avec Monsieur Marty, Denis Marty c'est ça ?
00:35:22 Didier Marty pardon, de la Romontada, les socios vous pouvez prendre le micro
00:35:26 La Romontada, le club préféré d'Alexandre
00:35:29 Je vais vous le dire Didier, ce mot là normalement il est interdit d'accepter sur cette antenne mais on va l'accepter aujourd'hui
00:35:36 C'est ce que vous a bien dit Gérard tout à l'heure, il vous a parlé de l'évolution du club, du projet de remonter un pour deux deux donc c'est une remontada
00:35:44 Je vais vous dire je suis partenaire du Paris Saint-Germain donc ce mot là me scie le coeur
00:35:52 Je le sors tout le temps, ça me régale
00:35:56 Je soupçonne Philippe Swanguero d'avoir concocté cette histoire là avec la chemise exprès pour moi
00:36:02 Mais bon, après on va dire que je suis paranoïaque
00:36:05 Bonsoir aussi Gilles Belzon, figure de Narbonne, du rugby au doigt
00:36:10 On va parler un petit peu justement du Racing et on va parler aussi un petit peu de l'équipe de France
00:36:15 On va revenir un petit peu sur ce qu'il y a eu et ce reflet entre le France-Uruguay 27 à 12
00:36:21 Et puis hier la Nouvelle-Zélande qui a étrié la Namibie de plus de 70 points, pourquoi les Bleus n'ont pas réussi à faire le match de ces Néo-Zélandais
00:36:28 On va en parler dans un instant mais d'abord parlons de Narbonne
00:36:30 Narbonne est deuxième actuellement du championnat national, 13 points
00:36:33 Avec une journée de retard
00:36:35 Avec une journée de retard, effectivement un match de moins que Carcassonne puisque Carcassonne a battu Massy, c'était hier 22 à 9, belle victoire des Carcassonnais
00:36:43 Aujourd'hui c'est à 19h, c'est au parc des sports et de l'amitié, Narbonne reçoit Nice
00:36:47 C'est le début de la remontada, qu'est-ce que vous espérez ce soir face à Nice ?
00:36:53 On sait que c'est une grosse équipe qui fait un très bon début de championnat
00:36:58 Mais bon on joue en Narbonne, il faut gagner c'est tout
00:37:01 On a un groupe qui se bat, qui se comprend bien, se fédère très bien aussi
00:37:08 Je dirais que la mayonnaise a pris en général peu de temps
00:37:12 On fait face aussi à des blessures de joueurs recrutés importants
00:37:16 Je ne vais pas les citer maintenant, mais Charles Mallet, surtout en première ligne
00:37:21 Important le troisième ligne qui vient d'Aix-en-Provence
00:37:23 Tout à fait, Ester Iola, qui est formé en Narbonne, qui est président d'un petit club proche de Narbonne, champion de France l'année
00:37:32 Gérard Bertrand qu'on connait très bien aussi
00:37:35 Et puis voilà, si vous voulez, il faut faire face à tout cela
00:37:40 Mais aujourd'hui on n'a plus 15 joueurs, on a un groupe, et la force elle sera là je crois
00:37:46 On parle de la force du groupe Narbonne, malgré les blessures d'Ester Iola, de Charles Mallet
00:37:54 Faire face à Nice ce soir, qui est une belle équipe de ce championnat
00:37:58 C'est une belle équipe et puis il y a un petit passé entre Narbonne et Nice
00:38:03 Quand on avait repris la présidence avec mes copains, on faisait des rallunes
00:38:07 Déjà il y avait une grosse rivalité entre Nice et Narbonne, où les deux confrontations ne s'étaient pas très bien passées
00:38:13 Après on s'était retrouvé en national, où il y avait eu un match aller et un match retour vraiment mouleux
00:38:17 Malheureusement un drame, où un joueur de Nice s'était retrouvé tétraplégique
00:38:22 En anglais, en deuxième ligne
00:38:24 En anglais, en seconde ligne anglais, donc j'oublie le nom
00:38:26 Qui aujourd'hui se bagarre tout seul, parce qu'il a perdu l'usage de ses bras et de ses jambes
00:38:32 Ce qui avait été compliqué pour les joueurs et pour l'ensemble des deux clubs
00:38:35 La coïncidence a voulu qu'au tirage au sort, 15 jours après, Narbonne aille faire le match de la montée en protéine 2 à Nice
00:38:43 Narbonne avait emporté 12 à 9 à la 75ème minute dans le jeu
00:38:47 Depuis 3 ans, les Narbonnes et Nice, il y a quand même un petit peu de virilité, d'enjeu et de pression
00:38:52 Ce soir c'est un bon rendez-vous, puisque même si on est une journée de retard, on est second
00:38:56 Et Nice est troisième, donc gros match en perspective à venir ce soir au Parc des Sports de l'Amitié
00:39:01 Très gros match, Philippe, ça te donne envie de rechausser l'écran en point un petit peu ou pas ?
00:39:05 Honnêtement, c'est vrai que c'est particulier de venir ici pour moi
00:39:09 Qu'est-ce que tu as porté ce maillot ?
00:39:11 C'est à la fois un bon souvenir, parce que c'est le club qui m'a permis de comprendre que je n'étais pas un grand joueur
00:39:18 On ira un petit peu plus loin avec Christian Lhabitte aussi, parce qu'il y a eu un passage à Carcassonne
00:39:23 À Carcassonne, ça s'est bien passé, très bien passé
00:39:25 Là, t'étais encore un grand joueur
00:39:27 Je suis allé après Narbonne, mais c'était Bebel le manager de Narbonne l'année où je suis arrivé
00:39:33 Il était comment lui ? Est-ce qu'il était aussi un plan d'ylaissante ou pas ?
00:39:36 Mais sur le sujet, non, je pense que quand on voit le film de notre ami Philippe Guillard, "Le fils à jour"
00:39:43 C'est vrai qu'après ce film, si tu le prends vraiment au plus profond de ton âme, ça retrace un petit peu ça
00:39:48 Moi j'ai eu des difficultés, parce que j'étais aussi le fils d'André Belzon, grand joueur de 1990
00:39:53 Et moi la carapace, elle était un petit peu lourde, et pour Philippe, elle était x4
00:39:57 Parce que quand tu t'appelles Spanguero, c'est vrai que c'est dur d'enlever cette cuirasse
00:40:02 Je me souviens le jour de la rentrée quand je suis arrivé, j'avais pas réalisé que le vestiaire était au nom de mon grand-père
00:40:08 Et voilà, le poids de l'histoire sur les épaules
00:40:13 Tout ça pour dire que moi, je suis le grand-père de ma famille avec ce club
00:40:20 Et honnêtement, ce qu'ils font aujourd'hui, c'est beau, il y a des jeunes joueurs
00:40:24 Beaucoup de joueurs issus de la formation narbonnaise, qui est un grand club formateur
00:40:29 Et dans les blessés, il y a aussi le fils de Gilles, Paul, qui était un élément majeur
00:40:34 On a eu le plaisir de commenter longtemps, OSA 15, sur une radio
00:40:37 Oui, qui était OSA 15, quand Narbonne était descendu, là il est revenu parce qu'il est papa depuis maintenant deux ans
00:40:42 Et puis il avait envie un petit peu de retrouver sa famille, son club
00:40:46 Et lui aussi, il est animé par une envie tout simplement d'essayer de remonter le club
00:40:50 Comme Gérard tout à l'heure et Bertrand le disaient, en pro D2
00:40:53 Et oui, c'est une magnifique histoire
00:40:55 Et c'est un club qui a toujours su fédérer des bénévoles, qui mène des initiatives
00:41:00 C'est un club qui s'appelle sur les réseaux de bénévoles, qui est très important
00:41:04 C'est vrai qu'il y a eu plusieurs présidences ces dernières années
00:41:08 Comment aujourd'hui est structuré le RCN et quel impact ont les supporters, Didier ?
00:41:15 Oui, alors, je crois qu'il a été quand même un peu délicat, pas difficile
00:41:20 Puisque nous nous employons à fond depuis plusieurs mois maintenant
00:41:25 De prendre la relève du président Gérard Sultra qui a créé les Socios il y a plus de dix ans
00:41:31 Il était parti, je crois, dans l'idée, il avait pompé un petit peu l'idée des Socios du foot du Barça
00:41:38 Ah, ça fait beaucoup pour moi aujourd'hui
00:41:40 C'est parti de là
00:41:42 Ça fait trop bon
00:41:43 Avec quelques amis, ils ont créé les Socios à Narbonne
00:41:46 Il faut savoir que les Socios en France, il n'y en a pas beaucoup
00:41:49 Je sais qu'à Bourg-en-Bresse, à Bayonne, il y en a à Narbonne
00:41:52 Il y en a au Stade français, je crois aussi
00:41:54 Mais à Narbonne, c'est important
00:41:55 Notre tâche aujourd'hui, c'est de faire comprendre aux gens qu'il faut partager
00:42:02 Qu'il faut mélanger notre passion pour l'amour du club
00:42:07 Parce qu'en fait, il y a beaucoup de supporters à Narbonne
00:42:09 Ce n'est pas que la ville de Narbonne, c'est la Narbonnaise, il y a des villages autour
00:42:12 Il faut fédérer tout cela
00:42:14 Une corbière
00:42:15 Voilà, c'est ça
00:42:16 Je crois que les gens, on montre l'exemple pour qu'ils nous suivent
00:42:20 Et qu'ils adhèrent au club
00:42:22 Ce sera notre force, les Socios du Racine
00:42:24 Nous sommes là pour aider le club, l'école de rugby
00:42:28 Les jeunes, nous venons de faire une tombola
00:42:31 Nous allons remettre le chèque très prochainement
00:42:34 Pour une maudite somme de 6200 euros
00:42:36 C'est quand même déjà très très bien
00:42:38 Voilà, c'est sympa
00:42:39 Et puis nous sommes dans l'événementiel
00:42:41 On veut tout faire pour faire bouger
00:42:43 Un gastronome aussi, pareil
00:42:45 Oui, oui, mais...
00:42:46 On m'a dit que vous aimez bien les fruits de mer
00:42:49 Les fruits de mer, j'étais spécialiste des anguilles au restaurant à Bâges
00:42:53 Au Portanel, où je faisais un menu
00:42:56 Aujourd'hui, ce serait difficile
00:42:57 Parce que c'était un menu dégustation, il y avait 10 recettes
00:42:59 Et il y avait 10 verres de vin
00:43:01 Alors souvent, les gens appréciaient
00:43:03 Donc ils partaient l'après-midi avec 15 verres de vin
00:43:06 Si on contrôle aujourd'hui 15 verres de vin, ça fait mal
00:43:09 Là, il y a hors-jeu, donc on ne peut plus faire ce menu
00:43:12 Il y a carte rouge, là
00:43:14 Il y a carte rouge, effectivement
00:43:15 Parlons un petit peu de l'équipe de France, quand même
00:43:17 Et de cette victoire
00:43:18 Qui a presque...
00:43:19 Alors je ne dirais pas dire des accents de défaite, bien évidemment
00:43:22 C'est une victoire non bonifiée des Bleus
00:43:23 27 à 12, on en parle
00:43:25 Tiens, avec notre...
00:43:27 Avec l'auditrice, avec Céline
00:43:29 Céline de Toulouse
00:43:30 Bonsoir Céline
00:43:31 Oui, bonjour, bonsoir, je ne sais pas
00:43:33 Oui, bonsoir
00:43:34 Comme vous voulez, Céline
00:43:36 Bonjour, bonsoir, c'est comme vous voulez
00:43:38 Céline, supportrice du stade Toulousain
00:43:40 Et de l'équipe de France
00:43:42 Comment vous vivez ce week-end de Coupe du Monde ?
00:43:45 Alors, il a mal commencé là
00:43:47 Mais je pense que ce soir, ça va aller mieux
00:43:50 Ça va aller mieux, pourquoi ?
00:43:51 Parce que...
00:43:53 Pour quelle raison ça va aller mieux ?
00:43:54 Il suffit d'aller au bon endroit
00:43:56 D'être avec les bonnes personnes
00:43:58 Donc je crois qu'il y a...
00:43:59 A nous, c'est ce qu'on a fait
00:44:00 Oui, oui, voilà, merci
00:44:02 J'aimerais bien être à côté de vous
00:44:04 Si vous saviez la galère
00:44:05 Ah bah venez !
00:44:06 Mais je peux pas
00:44:07 On est jusqu'à 23h
00:44:08 Je peux pas, j'ai piscine
00:44:10 C'est magique !
00:44:13 Venez, il y a des beaux gosses là
00:44:15 Il y a Gérard Bertrand, Christian Lhabitte
00:44:17 Ça fait partie des mecs qui portent bien le poids Bressel
00:44:20 Ah oui, mais qu'est-ce qu'ils sont...
00:44:22 Et les pelouses et les castagnets d'Issanou
00:44:24 Et Yannick Brue, on en parle
00:44:26 Non, là il n'y a que Christian Lhabitte et Gérard Bertrand
00:44:29 Là vous parlez avec Félix Panguero, Céline, actuellement
00:44:31 C'est un héros, il fait de la charcuterie aussi, non ? Je crois
00:44:33 Ah non, c'est pas ça
00:44:35 C'est le moment de l'enveloppe
00:44:37 Bon Céline, du coup, vous dites
00:44:40 Le week-end il a mal commencé pour l'équipe de France
00:44:42 C'était jeudi soir, mais c'est vrai qu'on peut parler de week-end rugby
00:44:45 Vous avez été déçue par les Bleus, Céline, non ?
00:44:47 Bah, j'ai pas regardé le match
00:44:49 J'avais joué, j'avais parié quand même
00:44:51 Sur le match d'ouverture, j'ai parié
00:44:53 Qui gagne, prie
00:44:55 Bon, en plus je m'étais mis en mode Miss Cannes de France
00:44:58 Y'en a qui ont les photos, moi je les ai pas
00:45:00 Et par contre, j'ai mis des 100 balles
00:45:03 C'est la première fois que je faisais un pari sportif
00:45:05 Et j'ai gagné, la cote elle était pas grosse
00:45:08 Mais bon, 95 euros, ça m'a payé le resto
00:45:12 Ah bah oui, bah bravo
00:45:14 Et alors là, j'avais joué 20 balles
00:45:18 Parce qu'on m'a expliqué qu'il fallait mettre une application
00:45:20 Mais c'est trop compliqué, j'ai plus de place sur le téléphone
00:45:23 Du coup, j'ai joué 20 balles sur la Libye
00:45:27 Parce que je me suis dit, quand même, ils pourraient les laisser gagner
00:45:29 C'est bon, ils ont éliminé
00:45:31 La Libye, c'est pas qualifié au dernier moment
00:45:37 C'est à côté de là où il y a eu les inondations, vous savez
00:45:42 Donc je me suis dit, bon, peut-être qu'ils ont une prime de match
00:45:45 Pour au moins acheter des petits bateaux
00:45:47 Pour aller chercher des gens qui sont isolés
00:45:50 Merci Céline
00:45:51 En tout cas, félicite Manu au Standard
00:45:54 Parce que c'est un magnifique travail ça
00:45:56 17h57, merci d'avoir été avec nous
00:45:58 On parle rugby ensemble sur Sud Radio
00:46:00 En direct de l'hospitalet Beach
00:46:01 Et on se marre, on se marre
00:46:02 Merci Didier d'avoir été avec nous
00:46:04 Belle saison au RCN, Gilles, on reste un peu avec vous
00:46:06 Merci beaucoup, on s'accroche
00:46:07 Vous savez que parmi nous, nous avons le papa de Philippe
00:46:10 Ah bah oui, oui
00:46:11 Ceux-ci, on les a pas rentir
00:46:12 Ah bah oui
00:46:13 Et oui
00:46:14 Ils sont partout, les Spangueros, c'est fou quand même ça
00:46:18 Quelle mafia
00:46:20 Vous savez, hier soir lors de la réception
00:46:22 La réception ?
00:46:24 De la tombe là que nous avons faite à Narbonne
00:46:26 Tout à fait
00:46:27 Au stade Casaillers qui est notre stade fétiche
00:46:30 Alors on va en parler dans un instant
00:46:31 Je vais expliquer un peu aux enfants
00:46:33 Qu'il restait encore quelques traces de crampons
00:46:35 Sur le pré de Casaillers
00:46:37 Qui appartenait à Walter Spangueros
00:46:39 Ah oui, ils y ont cru
00:46:40 Voilà, beaucoup plus sur les fronts
00:46:42 Alors, on a fait un concours de tir au but à midi au stade Casaillers
00:46:45 Julien, Thomas, Maxime, Séna et moi-même
00:46:48 Le résultat dans un instant sur Sud Radio
00:46:50 Personne ne le sait à la radio, tout le monde attend le résultat
00:46:52 On va vous le donner
00:46:53 A tout de suite sur la radio de la Coupe du Monde
00:46:54 Merci beaucoup
00:46:55 Groupe Perrault, concessionnaire automobile multimarque présente
00:46:59 Sud Radio, la radio de la Coupe du Monde de rugby
00:47:03 Alexandre Prian
00:47:05 Sud Radio Rugby en direct de l'Hospitalet Beach au nord de Narbonne
00:47:08 Avec une magnifique table et du public
00:47:10 On est très heureux d'être avec vous sur Sud Radio
00:47:13 Au coeur de cette Coupe du Monde de rugby
00:47:15 Cette Coupe du Monde de rugby qu'on vit avec Rémi Dos Santos
00:47:17 Un tout petit point sur le score entre le Pays de Galles et le Portugal, Rémi
00:47:20 17 minutes de jeu à Nice
00:47:22 7 à 0 en faveur du Pays de Galles face au Portugal
00:47:26 Un essai de Luis Rizamit
00:47:28 Un essai contre le cours du jeu parce que depuis le début de ce match
00:47:30 Ce sont les Portugais qui tiennent le ballon, qui dominent
00:47:32 Mais qui n'arrivent pas à franchir la ligne défensive galloise
00:47:36 Très bon début de match de la part du Portugal
00:47:38 Dans cette Coupe du Monde
00:47:40 17ème minute de jeu, 7 à 0 pour le Pays de Galles
00:47:43 Autour de la table, on est toujours avec Gilles Belzon
00:47:45 On est aussi avec Philippe Spanghiro
00:47:47 Nous rejoint Christian Lhabitte
00:47:49 Bonsoir Christian
00:47:50 Bonsoir
00:47:51 Ça va ?
00:47:52 Super
00:47:53 On est bien ici ?
00:47:54 On est pas mal
00:47:55 On est vraiment pas mal du tout
00:47:57 On est aussi avec Eric Dalat du groupe Perrault
00:47:59 Bonsoir Eric
00:48:00 Bonsoir à tous
00:48:02 Le groupe Perrault est partenaire de cet événement aujourd'hui
00:48:04 Tout à fait
00:48:05 Grand partenaire de rugby, le groupe automobile Perrault
00:48:07 Tout à fait, le groupe automobile Perrault participe et fait du partenariat sur quasiment tous ses sites
00:48:14 On intervient sur du 13, du 15, du 7
00:48:18 Pour ma part, je dirige Narbonne et les Yngans
00:48:21 Donc effectivement, le racing, l'avion de Bruxannes, le sporting de quatre, le festival aussi à les Yngans
00:48:27 Où Christian a un petit peu débuté
00:48:29 Parce que je le connais depuis longtemps et j'avais vendu sa première voiture
00:48:32 Une Golf Cabriolet
00:48:34 Ça remontait quelques années
00:48:36 Golf Cabriolet Christian ?
00:48:37 Oui, blanche
00:48:39 Oui, blanche
00:48:41 C'était la première
00:48:42 C'était la première, voilà
00:48:44 Donc aujourd'hui, sur le territoire de Narbonne, on a une concession qui comprend 84 salariés
00:48:52 14 sur les Yngans
00:48:54 Donc voilà, 2500 véhicules vendus entre les véhicules neufs et d'occasion
00:48:58 Donc on est tous les jours un petit peu comme dans le sport
00:49:00 Et la cuisine, puisque ce sont les mêmes métiers
00:49:02 Bien sûr, ah bah oui
00:49:03 On veut dépasser nos objectifs
00:49:04 J'ai bien aimé la thématique tout à l'heure sur la cuisine et le rugby, c'était plutôt sympa
00:49:08 Ah bah on est amis
00:49:09 Et le cassoulet
00:49:10 Et le cassoulet, effectivement
00:49:12 Merci beaucoup Eric pour cet événement, pour ce qu'apporte le groupe Perrault au rugby d'Occitanie
00:49:18 Et partenaire de cet événement, merci beaucoup Eric
00:49:22 Et vive Narbonne, notamment, vous serez au Parc des Sports de l'Amitié tout à l'heure ou pas ?
00:49:26 On va y passer
00:49:27 On va y passer, et oui c'est important effectivement
00:49:29 Face à Nice, nous rejoint donc je le disais Christian Lhabitte, Félix Manguero aussi juste à côté
00:49:34 Bon il y a une histoire entre vous deux, il y en a même plusieurs il paraît
00:49:37 Oui, c'est une histoire, j'ai juste été son coach
00:49:42 Il était aussi insupportable qu'aujourd'hui ?
00:49:44 Non, il était plus discret quand il jouait, il avait besoin de concentration
00:49:48 Mais oui, Philippe c'était un joueur que j'ai récupéré à Carcassonne
00:49:51 Le micro Christian, plus proche, merci
00:49:53 Philippe est venu jouer à Carcassonne et j'ai eu l'honneur de l'entraîner
00:49:57 Et ça a été un vrai plaisir parce que humainement, au-delà de ses qualités de joueur
00:50:01 Humainement, forcément, c'était un garçon charmant
00:50:04 On a quand même deux anciens coachs de Félix Manguero
00:50:07 J'ai un petit peu l'impression qu'on est en plein conseil de classe de Félix Manguero
00:50:11 Bon, Philippe, il paraît que tu étais un très bon joueur à Carcassonne, à Narbonne aussi
00:50:17 Mais il y a des magnifiques histoires, j'imagine des anecdotes complètement folles
00:50:20 J'en ai entendu quelques-unes, Philippe, je ne sais pas si on peut tout raconter
00:50:24 Non, on ne va pas tout raconter mais
00:50:27 Christian en fait, c'est un grand coach parce qu'il avait la capacité à mettre beaucoup d'humain
00:50:33 À savoir, mettre la limite qu'il fallait avec ses joueurs
00:50:38 Mais à tout rendre sympa
00:50:41 Et moi, j'ai un grand souvenir puisque du coup, quand à Narbonne, ça n'a pas fonctionné
00:50:45 Que j'ai fini le rugby de haut niveau à Carcassonne avec Christian
00:50:48 On est plusieurs Narbonnais à être partis en même temps
00:50:51 Et ça a été une grande saison, on perd le match de la montée en Pro D2 contre Provence
00:50:55 Ça a souri l'année d'après à Carcassonne avec cette longue période en Pro D2
00:51:01 Mais je me souviens d'un match qui était important pour nous à Groyer
00:51:05 Alors là, accrochez-vous parce que j'ai déjà connu cette histoire
00:51:08 Ça c'était Christian, c'est-à-dire qu'il nous avait mis beaucoup de pression
00:51:11 Gros, il y avait une grosse équipe, on montait nous de Fédéral 2
00:51:15 Donc on n'était pas sur le papier l'ogre
00:51:19 Et donc il y avait de grands joueurs dans l'équipe, Frank Tournaire, Guy Janard
00:51:26 Et Christian part sur un discours de vestiaire d'avant match contre Groyer
00:51:31 Et il est vraiment dans le truc et il nous dit
00:51:35 "Les gars, aujourd'hui je vous sors pas, ça va être dur"
00:51:38 Ça va être terrible de vous prévenir
00:51:40 Moi je vous le dis, aujourd'hui les gars, ouvrez l'oeil, ouvrez l'oeil
00:51:44 Et puis au moment où il dit ça, il se retrouve face à Guy Janard
00:51:47 Et il lui dit "Bon, toi t'es pas emmerdé, t'en as quand même"
00:51:51 Parce qu'il a un oeil de verre
00:51:52 Il a fait le milieu pour rentrer sur le terrain, donc il nous a tué le...
00:51:54 Parce qu'il avait un oeil de verre, c'est ça ?
00:51:56 Il nous a tué le truc, on a perdu à Groyer
00:52:00 Mais voilà, c'était Christian on/off
00:52:03 Je me souviens de cette anecdote et je revois la scène
00:52:07 Et en fait, il a compris qu'il avait la connerie à raconter
00:52:11 Et c'était plus fort que lui
00:52:13 Mais comment c'est possible ça Christian ?
00:52:16 Mais non, mais c'était encore le bon niveau
00:52:20 Je crois qu'on a pris beaucoup de plaisir parce que c'était encore le niveau amateur
00:52:23 On avait la volonté de vouloir faire des choses
00:52:25 Parce qu'on était ambitieux, on avait beaucoup de joueurs de qualité
00:52:28 On était ambitieux mais on avait quand même encore cette part de connerie en nous
00:52:33 Et c'est ce qui fonctionnait, je crois
00:52:35 C'est ce qui nous donnait du plaisir à vouloir revenir le week-end
00:52:38 Revenir les entraînements, parce que c'est pas facile
00:52:40 Tous les jours, tous les jours
00:52:42 Et là, avec ce groupe là, forcément c'était plus simple
00:52:44 Donc oui, il fallait un peu d'humour et on en avait pas mal
00:52:46 Mais pas que moi, c'était assez généralisé
00:52:49 Pour finir sur l'anecdote, il y avait Franck Tournaire qui était très comique de répétition
00:52:55 Et en fait, toujours Guy Jannard
00:52:57 Arrivé toujours à la douche avec sa brosse accrochée au bras
00:53:04 Pour bien se savonner le dos
00:53:07 Donc t'imagines la scène, Guy Jannard, blague de maître, monstrueux
00:53:12 Avec sa petite brosse pendante autour du poignet
00:53:16 Et tous les jours que Dieu fait de cette saison là
00:53:20 Franck Tournaire lui a fait la même blague en lui disant
00:53:23 "Guy, tu feras gaffe de ta brosse à dents accrochée au bras"
00:53:27 Tous les jours, c'était n'importe quoi
00:53:30 C'est comme ça que t'as arrêté ta carrière ?
00:53:32 Sur une belle note, parce que c'était le rugby qu'on aimait
00:53:35 Et surtout, on jouait bien, on jouait bien au rugby
00:53:38 C'est vrai que quand il y a des saisons comme ça, on s'en souvient forcément Christian
00:53:42 On se souvient de toutes ces saisons là, parce qu'il n'y avait que du bon
00:53:48 On partageait tout avec les garçons, on était amis
00:53:51 Moi j'étais ami avec eux en fait
00:53:53 Forcément il y avait ce côté affectif et puis après il y avait le côté aussi ambitieux
00:53:57 Parce que finalement ça gagnait, comme disait Philippe
00:54:00 On avait aussi des résultats, puisque c'est des années où on a un peu réussi
00:54:03 Donc on essayait d'allier les deux et ça fonctionnait plutôt bien
00:54:07 Et je crois que c'était quand même encore ce rugby où on prenait encore beaucoup de plaisir
00:54:11 Ah oui, ce plaisir là, il était important, sans aucune complaisance
00:54:17 Philippe Longhiro, c'était quel joueur de rugby Gilles Belzon ?
00:54:21 Philippe, moi j'ai...
00:54:23 Parlons vrai, ça écrit sur le ballon
00:54:26 Non, je parle vrai, Philippe moi quand on le connait, je reviens encore sur mon discours
00:54:30 Quand il est arrivé à Narbonne, il est arrivé timidement, de suite bien entendu
00:54:34 Parce que c'est un garçon qui passe bien avec tout le monde
00:54:37 Et qui est de suite rentré dans les rouages de tout ça là
00:54:40 Mais moi je le répète, il était jeune et je le maintiens
00:54:44 Spanguero c'est compliqué à porter quand il est le fils d'un
00:54:47 Et donc c'est vrai qu'à Narbonne, peut-être qu'on attendait
00:54:50 C'est la pression que les fils d'un ont toujours
00:54:54 Comme si Grégoire, le petit de Christian, va quand il va débuter en première
00:54:57 Dès qu'on va dire la bille, tout le monde va
00:54:59 Et c'est pas évident, lui c'était du x4
00:55:03 Donc voilà, après c'était un très très bon joueur
00:55:06 Et puis au bout d'un moment, je sais pas combien de saisons tu as fait Philippe ?
00:55:09 Tu en as fait une et après il a tenté Chassance à Carcassonne
00:55:12 Avec un petit peu plus de convivialité, de l'amour et de l'humour qu'à Christian
00:55:17 Et tout ça là, il s'est peut-être plus reconnu à Carcassonne qu'à Narbonne
00:55:20 Donc voilà, et après je maintiens que c'est la passion qui prend le dessus
00:55:25 Ce rugby au doigt il est important pour cette région
00:55:28 Aujourd'hui ce rugby au doigt est le bataillon national
00:55:31 Les deux équipes sont actuellement première et deuxième de national
00:55:35 Christian, ton regard justement sur ce rugby là ?
00:55:38 Ouais, ce rugby aujourd'hui, vous savez on est une région particulièrement touchée
00:55:42 On n'est pas les plus riches en France et on le voit, on est des villes moyennes
00:55:47 Qui ont du mal déjà financièrement à exister
00:55:49 C'est pas très simple aujourd'hui le rugby, on le voit
00:55:51 Les gros cylindrés, ils existent avec, déjà au niveau pour des deux c'est minimum 8 millions
00:55:56 National, j'ai regardé, il y a des équipes qui fonctionnent avec 5-6 millions de budget déjà
00:56:03 Donc voilà, le problème c'est que l'argent a pris un grand pas sur ce rugby
00:56:09 Et c'est vrai qu'on souffre un peu de ça dans notre région
00:56:12 Et on le voit, tout le grand sud, il n'y a pas que Narbonne et Carcassonne
00:56:16 Je crois qu'on voit que Perpignan est dans le dur aussi
00:56:19 On voit que Béziers est en difficulté aussi
00:56:21 Donc voilà, il faut faire face à ça, je crois qu'il faut s'appuyer beaucoup sur la jeunesse
00:56:25 Je crois qu'il faut s'appuyer sur les centres de formation, sur les écoles de rugby
00:56:28 Je crois que c'est ce qui nous apportera le plus
00:56:30 Parce qu'on n'a pas les moyens d'aller chercher des stars
00:56:32 Mais il faut se servir de ce qu'on a, le potentiel qu'on a dans la région
00:56:36 C'est la jeunesse, les jeunes qui ont des qualités et du potentiel
00:56:39 Essayer de se servir de ça pour essayer de grandir
00:56:42 Et puis forcément aller chercher quelques joueurs de qualité pour apporter le plus de value
00:56:46 Mais c'est quand même pas très simple, aujourd'hui on le voit
00:56:49 En national, on arrive à exister, le cap au-dessus, il commence à devenir difficile
00:56:54 - Junot, toi t'es passé par là, c'était le cas de Montpellier avant que Moët Daltrad arrive aussi
00:56:58 - Oui c'est le cas de Montpellier, justement je voulais en venir
00:57:01 Ce que dit Christian, c'est que maintenant l'Occitanie
00:57:04 L'argent et l'économie va beaucoup dans les métropoles
00:57:08 Dans l'Occitanie t'as Toulouse et Montpellier
00:57:10 Dans les clubs historiques qui étaient plus petits, qui avaient des budgets moins
00:57:14 Tu n'existes plus, ou tu ne peux plus survivre quand il faut recruter
00:57:18 Parce qu'à côté, en parallèle, t'as des écuries comme avec Altrade et la métropole montpellieraine
00:57:25 Qui ont le budget pour se permettre d'avoir une pléiade de stars
00:57:29 Et surtout une profondeur, parce que quand je me souviens à Carcassonne
00:57:33 Ils étaient 6ème et que pendant la saison, on l'avait eu, Christian justement à l'antenne
00:57:37 Disait "j'ai une pléiade de blessés, pour en trouver un c'était compliqué"
00:57:41 S'il avait eu peut-être le budget, ça n'aurait pas fini une saison comme ça
00:57:45 Je pense que l'économie des régions va vers les grandes villes
00:57:49 Et en plus l'Occitanie, à Toulouse et Montpellier
00:57:51 - Il y a un vrai sujet pour moi aussi là-dessus, pour revenir sur ce que disait Christian, sur la formation
00:57:57 C'est vrai qu'aujourd'hui, les très gros clubs qui ont les moyens financiers
00:58:00 Ont tendance à aller chercher les jeunes de plus en plus tôt, avec beaucoup de déchets aussi
00:58:05 Et pour moi, il y a un vrai travail à faire de reconnexion entre les grands clubs
00:58:09 Et les clubs de niveau inférieur, Pro D2, national
00:58:13 Pour que ces jeunes joueurs qui ont le potentiel, mais qui sont un peu juste au-dessus
00:58:18 Plutôt que de louper le wagon trop tôt, restent plus longtemps dans ces clubs formateurs
00:58:23 Puisqu'il y a un très gros enjeu sur les joueurs issus de la formation française
00:58:27 Puisque cette règle, on a vu à quel point elle fonctionne tout en haut
00:58:30 - C'est quoi, refaire les clubs connectés, satellites ?
00:58:32 - Mais pour moi, c'est ça l'enjeu de même
00:58:34 Et c'est pour ça aussi qu'il faut à tout prix imposer la règle des GIF en espoir
00:58:38 Il faut imposer la règle des GIF en national
00:58:40 Parce que ça n'a pas de sens, un club comme Narbonne ou Carcassonne en national
00:58:45 Doit avoir quasiment que des joueurs issus de la formation du territoire à ce niveau-là
00:58:49 Tu peux pas avoir en national une équipe composée de 3/4 de joueurs étrangers
00:58:53 Ça va pas du tout dans le sens de l'histoire
00:58:55 Et donc il faut reconnecter un peu plus les gros clubs phares qui ont pris le lead
00:59:00 Par la dimension financière, avec les clubs autour
00:59:03 Pour aller plus loin dans une formation commune
00:59:06 - Christian, t'as l'air d'accord
00:59:08 - Oui, non, mais ça c'est une certitude
00:59:10 Ce qui est dur, et moi je l'ai vécu il y a 2 ans
00:59:13 On a, pendant 3 ans, créé une histoire avec des jeunes joueurs qu'on a fait grandir
00:59:19 Et arrivé à un certain moment, lorsqu'on réussit, puisqu'on finit 5ème il y a 2 ans
00:59:24 On s'est fait piller
00:59:26 C'est-à-dire qu'en plus, on prépare les jeunes joueurs de qualité
00:59:29 Et ça t'amuses, moi je suis ravi
00:59:31 Ma plus grande fierté c'est de voir des jeunes joueurs qu'on a formés
00:59:34 Qui se disent "on a les grands clubs"
00:59:36 C'est notre métier, le vrai métier il est là en fait
00:59:39 Mais c'est un peu... les clubs n'en tirent pas les bénéfices
00:59:43 C'est ça qui est dommage, je crois qu'il faudrait qu'il y ait
00:59:45 Une garantie à ces joueurs-là qui réussissent dans un club
00:59:48 Avoir au moins un potentiel de 2 ans à être obligé de rester dans ces clubs-là
00:59:53 Parce qu'il y a 2 ans, on s'est fait piller 14 joueurs
00:59:58 Repartir à zéro c'est très difficile
01:00:00 On n'a pas les moyens de reconstruire avec des hommes qu'on peut acheter
01:00:03 Parce qu'on n'a pas les moyens
01:00:05 Les jeunes prennent du temps à venir
01:00:07 Ils peuvent aller se servir dans les autres écuries
01:00:09 Je pense à beaucoup de joueurs que je suis allé récupérer
01:00:11 Dans des clubs comme Perpignan, Toulouse
01:00:14 Mais dès qu'ils ont 4 qualités, ils s'en vont
01:00:17 Et c'est terrible
01:00:18 Et puis c'est traduit en carcassonne
01:00:19 Parce que vous avez bataillé pour avoir des terrains
01:00:21 Ne serait-ce qu'avoir des terrains pour s'entraîner
01:00:23 Durant des saisons quand même Christian
01:00:25 Non mais ça c'est autre chose, je pense que...
01:00:27 Mais ça le joueur le ressent peut-être aussi
01:00:29 Oui mais le joueur ce dont il a besoin c'est de jouer
01:00:32 La façon forcément, il y a de l'usure avec le temps
01:00:36 Mais la priorité c'est de jouer
01:00:38 Et il est vrai que le niveau espoir lorsqu'ils arrêtent
01:00:41 Ils n'ont pas trop la possibilité de pouvoir s'exprimer
01:00:44 Donc nous on est là, ces clubs là
01:00:47 Que l'on est avec pas trop de moyens
01:00:49 A pouvoir les récupérer, leur permettre de jouer
01:00:51 De grandir, de mieux
01:00:53 Un joueur il ne devient bon que s'il joue
01:00:55 Je parlais à Philippe, l'exemple parfait il est des espoirs
01:00:58 Je viens de voir le match des espoirs de Narbonne
01:01:00 Qui jouait à l'Amicale contre Angers
01:01:03 Le premier match de championnat commence le 11 novembre
01:01:07 Quand c'est des gamins entre 17 et 20 ans
01:01:10 C'est pas possible, on ne peut pas progresser
01:01:13 On regresse, les gamins ont besoin de jouer tous les week-ends
01:01:16 Même si c'est match amicaux, mais tous les week-ends il faut qu'ils jouent
01:01:19 C'est là où on grandit, c'est là où on se forme
01:01:21 Moi j'ai le souvenir de notre génération
01:01:24 Le 1er septembre on commençait la saison
01:01:26 Tous les week-ends on avait un match
01:01:28 Alors il y avait l'avantage à l'époque d'avoir les juniors
01:01:31 Il y avait 3 catégories junior
01:01:33 Plus la national B
01:01:35 La national B c'était la transition entre la 1e et les juniors
01:01:39 Je trouve que c'était pas si mal que ça finalement
01:01:41 Parce qu'on ne perdait pas les gamins
01:01:43 Certains se révélaient sur le tard, je pense à des premières lignes
01:01:45 Une première ligne ne peut pas être performante à 20 ans
01:01:50 Je crois qu'il lui faut du temps
01:01:52 Et la national B lui permettait de prendre ce temps
01:01:54 De progresser, de s'acquérir, de prendre de la maturité
01:01:57 De se changer physiquement aussi
01:02:00 Parce qu'en vieillissant on prend un peu plus de maturité physique
01:02:04 Et puis après on les voyait arriver dans l'équipe 1
01:02:07 Aujourd'hui, un espoir qu'à 20 ans
01:02:10 Il commence son premier match le 11 novembre
01:02:13 Il s'entraîne depuis le mois de mai
01:02:15 Je sais pas, mais on marche sur la tête
01:02:17 Et je crois pas que pour la formation et pour l'avenir
01:02:19 Ça soit une bonne chose
01:02:21 J'ai le baison pour terminer sur ce sujet
01:02:23 Non, moi je vous entends, vous avez tous raison
01:02:25 Je suis tout à fait d'accord avec vous
01:02:27 Moi je pense que le virage qu'avait manqué à l'époque
01:02:30 Narbonne, qui est un club qui avait un peu d'avance
01:02:34 Par rapport à Carcassonne à l'époque
01:02:36 Moi je prônais depuis très très longtemps
01:02:38 Je pense qu'à Narbonne ou des clubs comme ça
01:02:40 C'est des académies qu'il faut arriver à monter
01:02:42 C'est des grosses formations
01:02:43 Parce qu'aujourd'hui, moi j'étais confronté au problème
01:02:45 Quand j'entraînais un Krabos, quand il avait 15 et 16 ans
01:02:48 Dès qu'il commençait à faire les études
01:02:50 On le mettait dans le train à 21h
01:02:52 Pour qu'il parte soit à Toulouse, soit à Montpellier
01:02:54 Imagine, c'est le lundi dans le train
01:02:56 Les gamins tu les perds
01:02:57 Et moi je pense que le retard qu'a pris le club de Narbonne à l'époque
01:03:00 C'est qu'on n'a pas réussi à tourner
01:03:02 Parce que la formation est très très importante
01:03:04 Et moi j'aurais aimé, sur l'agglomération
01:03:07 Monter un campus avec des gamins que tu peux loger, nourrir
01:03:10 Tu verras ce qu'ils mangent
01:03:11 Ils prennent des cours par correspondance
01:03:13 On l'a vu avec le Covid
01:03:14 Qu'aujourd'hui des gamins pouvaient travailler avec des profs qui viennent
01:03:16 Et tu peux arriver à garder tes gamins
01:03:18 Et là où je suis d'accord avec Christian
01:03:20 C'est que le gamin, quand il a 23-24 ans
01:03:22 Puisque aujourd'hui, Narbonne et Carcassonne ont devenu des clubs formateurs
01:03:25 Et le gamin, un jour il veut jouer à Montpellier ou à Toulouse
01:03:27 Moi je serais le premier content
01:03:28 Et j'étais il y a deux ans sur un des premiers matchs de Vincent Rattès
01:03:31 Au Stade de France contre les Anglais de Tocuname
01:03:34 Il a marqué un essai devant moi
01:03:35 Alors c'est pas un gamin issu de Narbonne
01:03:37 Puisqu'il est arrivé en KD ou en junior du métro Racing
01:03:40 Et d'avoir vu Vincent marquer cet essai en corner
01:03:43 Je me suis attribué, et l'ensemble du club
01:03:46 Parce que c'est grâce à lui et pas à nous
01:03:47 Un petit peu de bon mot de coeur
01:03:50 La fierté
01:03:51 Et puis voilà, c'est comme Monde de Marçal aujourd'hui
01:03:53 Quand tu vois les Hokkolis, quand tu vois le petit Bano, ça évolue
01:03:55 Je pense que notre mission elle est là
01:03:57 Par contre, à mon sens, il faut structurer un niveau de nos régions
01:04:00 De pas avoir d'argent, c'est pas grave
01:04:02 Il faut simplement faire avec
01:04:03 Mais je pense que Narbonne mériterait d'avoir une académie
01:04:07 Et encore qu'on ait pas si mal loti
01:04:09 Parce que comme Christian le disait tout à l'heure
01:04:11 On a l'équipe de Narbonne en esport qui évolue en niveau 1
01:04:13 Et niveau 1, pour nous d'ailleurs en France
01:04:16 Il y a deux écoles qui sont comme ça
01:04:17 C'est l'école de rugby de Massy
01:04:19 Enfin le club de rugby de Massy et Narbonne
01:04:21 De très grands clubs formateurs
01:04:23 On va continuer de parler de rugby dans un instant
01:04:26 Sur Sud Radio, on va parler de l'équipe de France
01:04:28 Et puis on parlera aussi un petit peu du livre de Philippe Sfanguero
01:04:31 Restez bien avec nous sur la radio de la Coupe du Monde de Rugby
01:04:34 En direct de l'Hospitalet Beach au nord de Narbonne
01:04:36 Chez Gérard Bactran
01:04:37 Groupe Perrault, concessionnaire automobile multimarque
01:04:40 Présente
01:04:41 Sud Radio, la radio de la Coupe du Monde de Rugby
01:04:45 Alexandre Priam
01:04:46 Sud Radio en direct de l'Hospitalet Beach au nord de Narbonne
01:04:49 Chez Gérard Bactran
01:04:51 On est avec Gilles Belzon, avec Christian Lamitte, avec Philippe Sfanguero
01:04:55 Julien, Thomas, on va parler un petit peu du match de l'équipe de France
01:04:59 Face à l'Uruguay et de la Nouvelle-Zélande
01:05:01 Aussi face à la Namibie
01:05:03 Dans cette poule A, actuellement, Rémi Dos Santos
01:05:05 Petit point score très rapide
01:05:06 Le Pays de Galles ne déroule pas face au Portugal
01:05:09 C'est loin de le dire
01:05:10 Non, il reste 5 minutes dans cette première période
01:05:12 Toujours 7-0 à Nice pour le Pays de Galles face au Portugal
01:05:15 Des Portugais qui dominent toujours autant
01:05:17 Qui sont en supériorité numérique depuis une dizaine de minutes
01:05:20 Ce carton jaune de Williams, le numéro 12 gallois, va bientôt se terminer
01:05:25 Mais sans réussir à marquer, les Juzitaniens sont dominateurs
01:05:28 Mais malgré tout, c'est le Pays de Galles qui mène 7-0 ici à Nice
01:05:31 Et on suivra évidemment l'évolution du score
01:05:34 Puisque les Portugais semblent très intéressants
01:05:37 Avec à l'instant la percussion de Francisco Fernandez
01:05:39 Côté portugais
01:05:41 Parlons un petit peu de cette équipe de France
01:05:43 Qui s'est imposée 27 à 12
01:05:46 Face à l'Uruguay
01:05:48 Mais sans points de bonus offensifs
01:05:50 On en parle sur Sud Radio
01:05:52 On va prendre quelques bonnes longues minutes pour en discuter
01:05:55 Nous rejoins autour de la table André Bercoff
01:05:57 Bonsoir André
01:05:58 Bonsoir
01:05:59 Bonsoir Alexandre
01:06:00 Journaliste évidemment sur Sud Radio
01:06:02 Présentateur de Bercoff dans son état de midi à 14h tous les jours de la semaine
01:06:08 André, qu'est-ce qui a dominé ?
01:06:11 C'est de la déception
01:06:13 Cette victoire étriquée
01:06:16 On peut dire étriquée puisqu'il n'y a pas de bonus offensifs
01:06:19 C'est une petite victoire face à l'Uruguay
01:06:21 Est-ce qu'il y a eu de la déception chez vous ?
01:06:23 Non, parce que je trouve que la France
01:06:25 Depuis le début, la vue face aux All Blacks
01:06:27 Je trouve qu'il y a quand même une offensive
01:06:29 Bien sûr qu'on pourrait toujours faire mieux
01:06:33 Mais je veux dire, n'étant pas un spécialiste de rugby
01:06:36 Moi ce qui me fascine, je ne suis pas du tout un spécialiste comme vous
01:06:39 Moi ce qui me fascine, c'est cet extraordinaire sport
01:06:44 De la physique, physique total
01:06:46 Et qui se passe dans, je dirais, 99% des cas
01:06:51 Dans une espèce, ça va vous faire bondire, de courtoisie formidable
01:06:55 C'est un sport extrêmement physique joué par des huntermen
01:07:00 Et moi je trouve quand même, soyons clairs
01:07:03 Que la France a très très bien commencé
01:07:05 Alors évidemment, on peut tout en dire qui va mieux
01:07:07 Mais moi j'ai été fasciné par le premier
01:07:11 Le match inaugural avec l'UK
01:07:15 Et puis après, là, oui, bien sûr que ça aurait pu être mieux
01:07:20 Mais c'est quand même formidable ça
01:07:22 Comment dirais-je ?
01:07:24 Moi ce qui me fascine, j'ai assisté à quelques matchs extraordinaires
01:07:28 Que ce soit en Irlande ou ailleurs
01:07:30 Et à Toulouse aussi
01:07:32 Cette espèce de formidable, comment dirais-je ?
01:07:37 De formidable enthousiasme
01:07:39 De formidable performance physique
01:07:43 Et presque toujours, pratiquement toujours
01:07:45 Dans une extraordinaire convivialité, chaleur
01:07:49 Moi ce qui m'a frappé, je vous parle peut-être en compétition sur le terrain
01:07:54 C'est que ces gens-là ne se tapent pas sur la gueule
01:07:57 - Ah bah c'est un peu quand même, mais dans les règles de l'art
01:08:00 - Voilà, voilà, oui mais vous savez les règles de l'art c'est énorme Alexandre
01:08:04 Parce qu'il y a beaucoup de sports où il n'y a pas justement
01:08:07 On est en train, on abandonne les règles de l'art
01:08:09 Là les règles sont là et l'art est là aussi
01:08:12 Ça fait très très plaisir quoi
01:08:14 - Ouais c'est philosophique
01:08:16 André, un petit pronostic de ta part pour l'équipe qui remportera cette Coupe du Monde 2023 ?
01:08:23 - Bah écoutez, je vais faire un cliché là
01:08:27 J'espère vraiment que la France l'emporte
01:08:29 - Ah bah on espère aussi
01:08:31 - Parce qu'elle le mérite
01:08:32 Après vous savez la glorieuse incertitude du sport
01:08:35 Vous connaissez ça mieux que moi
01:08:37 Mais vraiment je trouve que malgré que ce n'était pas aussi fabuleux pour le regret
01:08:42 Je trouve qu'il mérite très largement de l'emporter
01:08:46 - Merci beaucoup André d'avoir été avec nous
01:08:48 On vous retrouve lundi dans Bercov dans tous ses états de milieu
01:08:51 A 14h sur Sud Radio, merci André
01:08:54 - Merci à vous
01:08:56 - Et on continue de parler justement de l'équipe de France
01:08:58 On parle de règles il y a quelques instants
01:09:00 Les règles, le plan de jeu
01:09:02 Faut-il se poser des questions sur le plan de jeu de l'équipe de France ?
01:09:06 Sur les circulations offensives, sur les choix défensifs de cette rush défense ?
01:09:10 On en parle dans un instant sur la radio de la Coupe du Monde rugby
01:09:12 - Groupe Perrault, concessionnaire automobile, multimarques présente
01:09:16 - Sud Radio, la radio de la Coupe du Monde rugby
01:09:20 Alexandre Prian
01:09:22 - La radio de la Coupe du Monde rugby en direct de l'Hospitalet Beach
01:09:25 - Au nord de Narbonne chez Gérard Bertrand
01:09:28 Avec Christian Lhabille, Félix Panguirau, Gilles Bézon, Belzon, Julien, Thomas et vous
01:09:32 Au 0826 300 300
01:09:34 On va revenir un petit peu sur la rencontre de l'équipe de France face à l'Uruguay
01:09:39 Mais d'abord un petit point sur ce qui se passe entre le Pays de Galles et le Portugal
01:09:43 Rémi Losantos, c'est la fin de la première période
01:09:45 - Oui c'est la fin de la première période
01:09:47 Et à l'instant le deuxième essai de la partie
01:09:49 Il est pour le Pays de Galles, il est signé Johnny Williams
01:09:52 Celui qui avait écopé d'un carton jaune un peu plus tôt
01:09:55 Les gallois qui sur les deux, trois dernières minutes ont campé dans les 22 mètres portugais
01:10:00 Des Portugais qui sont souvent mis à la faute et sur une énième pénalité joué à la main
01:10:04 Et bien Johnny Williams est allé aplatir
01:10:06 Il y aura vidéo demandée par l'arbitre pour savoir s'il a bien aplati sur la ligne
01:10:11 - On verra ce qui se passe du côté de Nice
01:10:15 Parlons un petit peu de cette victoire de l'équipe de France 27 à 12
01:10:18 On fait toujours un petit jeu un petit peu ludique sur Sud Radio
01:10:21 On cherche un mot pour qualifier la rencontre de l'équipe de France
01:10:24 Depuis deux jours on est passé par pauvre, on est passé par inquiétant
01:10:28 - On est passé par décevant
01:10:30 - Décevant aussi, voilà du coup j'en appelle à Christian Navid et Gilles Belzon
01:10:34 Un mot pour qualifier cette victoire de l'équipe de France, Christian ?
01:10:38 - C'est compliqué, c'est difficile parce que
01:10:42 Il y a 15 ou 13 joueurs nouveaux dans l'équipe
01:10:45 Donc forcément il manque de lien, d'automatisme
01:10:49 Toujours cette pression, et la pression retombe sur les nouveaux qui rentrent dans ce groupe
01:10:54 Donc c'est jamais très simple
01:10:56 Après, je trouve que sur ce match là, les Uruguayens ont donné aussi
01:11:02 Ils ont fait du tort à l'équipe de France
01:11:05 Parce qu'ils ont, eux, à mon sens, joué comme nous on aurait dû jouer
01:11:09 C'est à dire qu'on a voulu aller en conquête, on a voulu taper les touches
01:11:13 On s'est enfermé dans ce jeu un peu restrictif qu'on avait vécu
01:11:17 Et qu'on a connu avec l'équipe de France il n'y a pas si longtemps que ça
01:11:20 Et ça, ça favorise forcément les équipes un peu petites
01:11:23 Je crois que si on veut les asphyxier, il faut les asphyxier dans le jeu
01:11:29 - Comme la Nouvelle-Zélande face à l'Allemagne ?
01:11:31 - Je pense, d'aller en conquête, en touche, mêlée
01:11:35 Bon voilà, un coup c'est pénalité pour toi, pénalité pour les autres
01:11:38 Ça casse le riz, ça casse le jeu
01:11:40 Après oui, forcément, on attend des mieux, on attend beaucoup mieux
01:11:44 Et en fait, on imagine un peu trop cette équipe de France, championne du monde
01:11:48 Avant qu'elle le soit, il faut être prudent, il faut être patient
01:11:52 - Du coup, ça complète le fait que c'est une équipe de France dans un système de jeu de dépossession
01:11:58 Et de rendre les ballons, de taper, d'avoir une défense face à des équipes comme ça
01:12:02 Il faut s'adapter et qu'on n'arrive pas à sortir de notre schéma
01:12:05 Et d'un système qu'on a de dépossession et que là on s'est fait vraiment
01:12:10 - On avait changé un peu ce fonctionnement
01:12:12 Je crois qu'on avait été un peu plus joueurs ces derniers temps
01:12:16 Et là on s'est retranchés rapidement dans ce fonctionnement
01:12:19 Je crois que dès que ça commence à aller mal
01:12:22 Ça a été un peu le cas contre la Nouvelle-Zélande aussi
01:12:25 L'avantage de la Nouvelle-Zélande c'est qu'il y a une victoire face à All Black
01:12:28 Et donc on oublie un peu la façon de faire
01:12:31 Mais là ça a été criant, on l'a bien vu que dès qu'on commence à subir ou être en danger
01:12:38 On a un peu de croque-vie dans ce jeu de dépossession
01:12:42 On essaie d'être plus performant sur notre défense parce qu'on est fort en défense
01:12:45 Et on s'appuie sur ça et on essaie de récupérer des ballons
01:12:48 Et ceux-là on essaie de les exploiter
01:12:50 Seulement, forcément, à ce jeu-là tu peux tomber sur une équipe qui est valeureuse
01:12:55 Qui est joueuse et qui peut être dangereuse
01:12:59 Parce que sur le match, je ne suis pas convaincu que les C, si c'est notre nation
01:13:03 Ils sont refusés, désurvoyés et on aurait tremblé jusqu'à la fin
01:13:06 Moi je pense que c'est un peu carmenteur
01:13:09 Et je pense qu'au niveau de la stratégie, l'équipe de France n'est pas encore rentrée dans ça
01:13:13 Laurent Lavi t'avais dit "on ne montre pas tout sur cette dernière année"
01:13:17 Je partage totalement ça
01:13:20 Parce qu'au début de l'ère Galtier, quand l'équipe de France avait perdu beaucoup de matchs
01:13:24 A la dernière minute et tout ça là
01:13:26 C'était prouvé que dans les statistiques, c'était l'équipe de France à l'époque qui faisait le plus de jeux
01:13:29 Et que c'était l'All Black qui était le plus
01:13:31 Et là le jeu de la dépossession est rentré dans le rugby
01:13:37 La première année de Fabien Galtier, où il fait toute l'année
01:13:40 En gagnant tous les matchs avec un grand chelum, il le fait sur de la dépossession
01:13:43 L'année dernière il a un petit peu changé
01:13:45 Parce qu'aujourd'hui, les staffs de grandes cylindrées mondiales
01:13:49 C'est de la Formule 1 quoi
01:13:51 Tout le rugby était examiné de fond en comble
01:13:54 Et je pense que l'année dernière, ils sont repartis sur un jeu un petit peu plus aéré
01:13:57 N'oublions pas qu'Antoine Dupont, c'est l'ennemi public numéro 1
01:14:00 C'est à dire que dès que ce garçon touche un ballon, il a toute l'équipe qui est dessus
01:14:03 Donc aujourd'hui, Antoine Dupont, même je suis sûr qu'au niveau sa stratégie
01:14:06 - Vous ne vous sentez pas du tout inquiet Gilles ?
01:14:08 - Non, je ne suis pas inquiet
01:14:10 Je suis pas inquiet parce que je suis persuadé qu'ils ne sont pas encore rentrés dans la compétition stratégique
01:14:14 Aujourd'hui on voit qu'on gagne les Blacks
01:14:16 Avec 48% de possession de balle côté français
01:14:19 Et 52% au niveau Blacks
01:14:21 Et qu'aujourd'hui le rugby il est comme ça
01:14:23 On le sait très bien
01:14:24 Et puis aujourd'hui la Coupe du Monde, la seule chose qui m'agace un petit peu
01:14:26 C'est qu'on a déjà dit que ça y est la Coupe du Monde
01:14:29 Si tu écoutes tout le monde qui parle, c'est l'Afrique du Sud
01:14:31 C'est l'Irlande, c'est la France
01:14:33 Attendez un petit peu
01:14:34 Attendez les écossais de voir ce qu'ils vont faire contre les Irlandais
01:14:37 Le rugby ne m'a pas perturbé de plus
01:14:40 Parce que depuis qu'on parle, on regarde les images du Portugal
01:14:43 On se rend compte que le Portugal vient de faire les troubles faites aussi
01:14:46 On se rend compte que l'Argentine, pour avoir discuté avec l'équipe d'Argentine
01:14:50 Ils ne sont pas sereins, ils ont le Samoa à jouer
01:14:52 Il y a des équipes qui vont venir faire les troubles faites au milieu
01:14:55 Et j'attends aussi moi l'Irlandais
01:14:57 On n'a pas les Français, on n'a pas les Ecossais
01:14:59 On ne joue pas l'auto-sportif
01:15:01 Et moi je pense que tout simplement, l'équipe de France devrait normalement sortir en quarts de finale
01:15:05 Ils vont faire les quarts de finale contre les Blocs ou les Irlandais
01:15:08 Et là je pense qu'ils sortiront leur vrai jeu
01:15:12 De toute manière, si tu veux être champion du monde
01:15:14 C'est la seule chose qu'on n'a jamais vu au niveau international, au niveau des Coupes du Monde
01:15:18 Il va falloir aligner le quart, le demi, la finale d'une grosse intensité
01:15:22 Donc moi je crois qu'Anton Dupont se cache un petit peu
01:15:24 Il fait passer les plats pour le moment
01:15:26 Mais à partir de la dépossession, on n'est pas là
01:15:28 Et je pense que ça va venir, ce que j'espère fortement, au quart de finale
01:15:31 On peut souscrire à cette idée-là, Christian, qu'on cache des choses un peu ?
01:15:35 Toi tu te cachais beaucoup de choses à Carcassonne
01:15:38 Oui, c'était rapide, on a vite fait le tour
01:15:42 Non, oui, c'est possible
01:15:46 Mais moi je crois tout simplement que nous, les entraîneurs, maintenant que je suis de ce côté-là
01:15:52 Je crois qu'on n'est pas grand-chose en fait
01:15:55 On est simplement dépendants des hommes que l'on a
01:15:57 Encore une fois, on se rend compte que cette équipe de France
01:16:01 Elle est quand même pas mal dépendante de quelques joueurs importants
01:16:03 Et que lorsqu'ils n'y sont pas, elle se retrouve en difficulté, elle baisse les yeux
01:16:07 Et que des fois, sur le terrain, ce n'est pas ce qu'elle voudrait faire
01:16:13 Donc voilà
01:16:15 Tu souscrit à cette idée-là qu'il y a deux équipes de France dans ce groupe des 33 ?
01:16:18 Je ne vais pas dire que ceux qui jouent n'en sont pas bons
01:16:21 Je dis simplement que...
01:16:22 Il y a un écart
01:16:23 On est quand même un peu dépendants de quelques joueurs clés
01:16:27 Je l'ai dit
01:16:28 Dupont, Aldridge, Ramos
01:16:31 Et que ces joueurs-là, lorsque tu ne les as pas, tu es un peu en difficulté
01:16:34 Mais ce n'est pas l'équipe de France, c'est la généralité de tous les sports
01:16:39 On le sait, c'est les hommes qui font les résultats
01:16:42 Et les staffs, ils sont là pour leur amener une stratégie
01:16:47 Une vision de l'équipe qui va jouer
01:16:49 Une façon de faire et puis surtout, une cohésion
01:16:52 Après, un exemple, Romain Damacq
01:16:55 Je ne suis pas convaincu que ce qu'il a fait en finale, il avait travaillé toute la saison
01:17:00 Face à La Rochelle ?
01:17:01 Voilà, c'est juste lui qui a défini avec ses qualités
01:17:04 Qu'à ce moment-là, il allait faire ça et qu'il a fait gagner son équipe
01:17:09 Et ça, c'est Romain Damacq
01:17:11 Il y a un Romain Damacq qui peut le faire
01:17:13 Si ce n'est pas Romain Damacq, je ne suis pas convaincu que le Saddou Toubouzen gagne cette finale
01:17:17 Il faut aussi accepter par moments qu'une équipe est dépendante de quelques joueurs clés
01:17:23 Et que lorsqu'ils n'y sont pas, cette équipe se retrouve un peu en difficulté
01:17:27 Je suis d'accord avec toi sur la valeur individuelle
01:17:30 Parce que c'est vrai, à l'époque, il y avait le journal Au Monde à côté qui pouvait te faire basculer
01:17:34 On l'a connu depuis longtemps
01:17:36 Mais je reste persuadé parce que pour moi, l'absence de Danty, elle est hyper importante
01:17:41 Aujourd'hui, la prise de l'axe du terrain, c'est hyper important
01:17:45 Il vient te chercher l'axe, tu peux jouer à gauche ou à droite
01:17:48 Une fois que lui l'a percuté, il peut ralentir aussi des trucs sur des grattages
01:17:51 Ou ralentir des trucs, ou alors voler le ballon
01:17:53 Et je pense que c'est tout l'espoir
01:17:56 Parce que j'ai envie aussi, moi aussi, de voir l'équipe de France
01:17:58 Comme tous autour de cette table et tous en France
01:18:00 Voir l'équipe des champions du monde
01:18:02 Et voilà, je pense que moi, la seule critique que je pourrais émettre, c'est sur la préparation
01:18:09 Est-ce que nos joueurs ne sont pas cramés ou est-ce qu'on n'a pas été trop bons trop tôt ?
01:18:12 C'est la préparation, j'aurais peut-être aimé voir des garçons un petit peu plus reposés
01:18:16 Notamment sur la tournée d'hiver, mais bon, après le tournoi, il fallait le faire aussi
01:18:20 On va poser la question globale sur cette équipe de France
01:18:23 Un autre amoureux de rugby qui nous rejoint, bonsoir Patrick Sébastien
01:18:26 Bonsoir les enfants, ça va ?
01:18:28 Vous m'appelez à la mi-temps du Portugal, qui m'éclate !
01:18:32 Ah bah ouais, on regarde aussi, évidemment, on le fait vivre aussi sur ceux de radio
01:18:36 C'est vrai qu'on est peut-être un peu surpris, mais en même temps agréablement surpris
01:18:42 Ouais, c'est comme les rugbois, tu vois, il y a des petits mots, ça joue
01:18:47 Effectivement, on parlait de l'équipe de France avec Christian Lamy, Gilles Bézon, Gilles Bézon, Félix Panguia, Julien Thauvin
01:18:54 Salut Patrick
01:18:56 Salut Pap'
01:18:57 Est-ce que Patrick, tu as été embêté par cette équipe de France ? Qu'est-ce que t'en as pensé ?
01:19:02 Non, non, non, je pense que le match, tu sais, la coupe, il faut gagner les quarts, les demi et la finale, c'est ça qui est important
01:19:11 Par contre, j'ai entendu une réflexion juste avant, je pense que vous avez raison, la seule question que je me pose, moi, c'est le physique
01:19:18 Parce que sur le dernier match, on fait beaucoup de fautes, et en principe, quand on fait beaucoup de fautes, comme ça, c'est qu'on n'est pas assez sur les coups, on n'est pas assez là
01:19:29 Il y a une chose qui m'a beaucoup plu, moi, j'étais au Stade de France pour le premier match, c'était la discipline, on gagne ce match sur la discipline
01:19:38 Après, le talent on l'a, l'équipe on l'a, j'ai toujours pensé, quand je suis allé les voir à Marcus6, je leur avais dit que pour moi, la seule équipe qui était capable de battre l'équipe de France, c'était l'équipe de France
01:19:51 Donc je pense qu'effectivement, il a raison Gilles, quand il dit que la préparation n'a pas été trop tôt, c'est très important, je ne sais pas, je n'ai pas la réponse
01:20:01 Mais c'est la seule inquiétude que j'ai, parce que sur le talent, sur la méthode, sur l'état d'esprit, on y est, il n'y a pas de soucis
01:20:08 Je pense que c'est le physique qui va faire la différence
01:20:11 C'est vrai que cette préparation là, elle a été décriée, les 4 matchs en Myko, il y a eu les blessures, elle ne s'est pas passée comme prévu
01:20:21 Sur les champions, tout le monde oubliera tout ça
01:20:23 Bien sûr, évidemment
01:20:25 On peut se poser des questions sur les blessures
01:20:27 Quand on écoutait un peu Fabien Galtier, Christian Lavitte, on sentait que Fabien Galtier n'était pas tout à fait satisfait de ce qui se passait dans cette préparation
01:20:36 Tu vois, plus que les blessures, je trouve que le match contre l'Uruguay, il est symptomatique, je les ai trouvé physiquement pas tout à fait là
01:20:46 Tu sais, un temps de retard sur les rugs, sur les machins, un petit temps de retard, c'est peut-être significatif, je ne sais pas, il faut voir le prochain
01:20:53 Christian
01:20:55 Je ne sais pas, mais je crois que ces matchs de préparation étaient quand même, voilà, quelque chose de difficile à accepter
01:21:02 Déjà, quand tu connais le rugby, tu sais que ce genre de match, c'est difficile à gérer
01:21:07 Et encore plus face à...
01:21:09 Oui, parce que tu donnes et en même temps tu ne veux pas te blesser, c'est compliqué
01:21:14 Oui, c'est ça, psychologiquement, tu es à moitié, et tu le sais Patrick, quand tu fais les choses à moitié, c'est compliqué
01:21:20 Oui, je pense que maintenant, ils ne vont pas les faire à moitié
01:21:24 Il y a un message sous-jacent ou pas Christian ?
01:21:26 Non, non, pas du tout
01:21:28 Je me suis dit, il se passe quelque chose là
01:21:30 Après la préparation, je crois que Thibaut Chirou est quelqu'un de performant, il sait ce qu'il fait
01:21:35 Il quittera les bleus d'ailleurs à la fin de la Coupe du Monde
01:21:37 Il sait où il va, il a préparé les hommes, il a dit, Patrick, je crois que la Coupe du Monde, c'est trois matchs en fait
01:21:43 C'est les quarts, la demi et puis voilà
01:21:47 Le plus grand piège, tu sais, le plus grand piège qu'on peut avoir, parce qu'on a quand même eu un petit peu de suffisance contre le rugby
01:21:53 Le plus grand piège qu'on pourrait avoir, c'est de gagner le quart, parce que si on gagne le quart, ça sera vraiment énorme
01:21:59 Qu'on se gargarise pas, qu'on arrive pas en demi, on se dit ça, je sais rien, on se dit ça, c'est bon, on est fort
01:22:17 Tu connais ça par coeur ?
01:22:19 Ouais, ouais, t'as raison, en fait c'est ça, mais on oublie, je crois que la 2011, on avait perdu contre le Tonga
01:22:26 On a oublié cette période là aussi, donc ça veut dire que les matchs de poule, c'est juste une préparation à ce qui va arriver
01:22:36 Et je crois que le plus important pour nous, c'est de bien préparer
01:22:40 Le plus important à venir, c'est le quart, et puis après, tu as raison, c'est trois matchs
01:22:47 C'est trois matchs où il faut être... Les arbitres je les trouve un peu tatillons sur ce début de Ligue 1
01:22:57 Mais ça tient à rien, en plus contre le rugby on a fait des fautes de lucidité
01:23:04 Quand tu as, je sais plus qui avait un carton zone, c'est Taho je crois qui avait un carton zone
01:23:08 Il reste deux minutes pour qu'il rentre, et on a une pénalité, on la tape pas
01:23:13 Oui, ça fait partie un peu de notre suffisance, par moment je crois que...
01:23:17 Tu vois c'est de la suffisance ça
01:23:18 Oui, je pense qu'à un moment il ne faut pas donner les points, on n'est pas là, le but c'est de gagner
01:23:22 Le but c'est de gagner, on a su le faire contre les Fidji sans forcément les affronter, on a pris les points qu'il fallait
01:23:30 Et là je crois qu'avec une équipe un peu remodelée, il fallait peut-être...
01:23:35 Oui mais en fait c'est pas très grave, si on passe l'écart on oubliera ce match
01:23:42 Après c'est vrai que quand tu vois ce qu'il y a sur le banc, ce qui ne joue pas c'est quand même la clé de cette équipe
01:23:47 T'as la côte vertébrale, t'as Aldrite, t'as Odupon, tu as Dupont, putain il te manque quand même des talents exceptionnels
01:23:56 Parce qu'on a la chance qu'on n'a pas eu depuis des années d'avoir quand même des mecs exceptionnels
01:24:01 Il faut bien le reconnaître
01:24:03 Je voulais avoir une réaction de ta part parce que c'est vrai qu'on a été notamment sur ce radio pas mal embêtés par les réactions autour de la cérémonie d'ouverture
01:24:13 Un média a parlé de la France-France et Jean Dujardin il y a deux jours il nous dit "je tombe à la renverse, je n'aurais jamais pensé que ma participation déclencherait un tel déferlement de commentaire"
01:24:28 Maintenant le rugby est un sport de droite, c'est n'importe quoi
01:24:33 Je vais au-delà de ça, pour moi le rugby aujourd'hui c'est un modèle de société
01:24:39 T'as vu les supporters de notre sport, comment ils sont par rapport aux supporters des autres
01:24:45 Nos supporters ils sont bien élevés, moi j'étais au stade de France pour l'ouverture, putain c'était magnifique
01:24:51 Alors effectivement c'est Franck Chouillard, c'est ce qu'on voudra
01:24:54 Les hymnes ça m'a gêné, ça ça m'a cassé les couilles parce que c'est de la branlette de soi-disant qualité
01:25:01 Les hymnes, les gosses, les poro-gosses dans ces stades, c'est fantastique pour eux mais c'était pas le lieu, tu chantes pas en canon dans un stade
01:25:09 Mais ce terme de France-France, franchement...
01:25:13 Mais quelle France-France, c'est la France-France des mecs branchés, de ceux qui arrivent au rugby qui le connaissent pas
01:25:20 Nous c'est notre famille, on la connait, on sait très bien que c'est pas une France-France, c'est une France moderne en plus
01:25:26 Tu as vu l'exemplarité de cette équipe de France où t'as des mecs du 93, t'as des mecs du Gers, tout le monde s'entend bien, tout le monde transpire pour le maillot
01:25:35 Au contraire, moi je trouve que ce truc il en avance, et être fier de ses racines, c'est pas être en retard
01:25:41 C'est marrant parce que moi je sors un bouquet dans 15 jours qui s'appelle "La Nostalgie c'est que ça"
01:25:48 Et ça explique justement ces valeurs d'avant qu'on pourrait remettre au bout du jour
01:25:53 Moi je trouve pas que c'est une France-France, le spectacle c'était un spectacle, c'était un spectacle d'ouverture
01:25:58 Qu'est-ce qu'ils auraient voulu ? Je sais pas, un truc beaucoup plus moderne pour la France, c'est aussi ça
01:26:05 Et en plus c'est une France qu'on laisse de côté souvent
01:26:09 Moi cette France-là, moi je sais que le moment que j'ai passé au SAD...
01:26:13 C'était un peu du parisianisme de parler de la France-France en regardant...
01:26:16 C'est éternel, moi j'en suis l'illustration même
01:26:19 Moi je suis avec mes chansons, je suis soi-disant un bof, mais en fait cet été j'ai fait des festivals
01:26:24 Où il y avait 30 000 personnes qui chantaient mes chansons
01:26:27 C'est notre sport, on peut en être fier aujourd'hui, mais vraiment
01:26:32 On continue de parler de rugby avec toi Patrick, avec Jim Belzon, on va réagir justement
01:26:38 Il défend des valeurs formidables, il y a des valeurs de courage, de solidarité
01:26:43 Et si la société en général prenait exemple sur les valeurs du rugby, peut-être qu'elle irait mieux
01:26:47 Effectivement, on continue d'en parler dans un instant, il valide totalement par un geste de la tête
01:26:52 C'est Stéphane Mathieu, le patron de l'association MUCOVI 66
01:26:57 Puisque ça va être très important, on vous retrouve dans un instant Stéphane
01:27:01 Pour parler de maillots de rugby dédicacés qui sont en vente aux enchères actuellement
01:27:06 Au Bréfi de la recherche contre la mucovicidose, à tout de suite
01:27:09 Groupe Perrault, concessionnaire automobile multimarque présente
01:27:13 Sud Radio, la radio de la coupe du monde de rugby, Alexandre Pryam
01:27:18 Avec toute l'équipe Sud Radio en direct de l'hôpital et Beach
01:27:21 Où les éléments se déchaînent, le vent, les vagues autour de nous
01:27:24 Mais dans un magnifique cadre de cette création de Gérard Bertrand
01:27:28 On est avec Jim Belzon, on est avec Philippe Spangler, on est avec Christian Lavitte
01:27:31 Avec évidemment Patrick Sébastien à distance et Stéphane Mathieu
01:27:35 Bonsoir Stéphane
01:27:36 Bonsoir
01:27:37 Vous organisez une magnifique vente aux enchères de 30 maillots de rugby dédicacés
01:27:41 Au profit de la recherche, mais pas seulement, contre la mucovicidose
01:27:44 Il y a l'association Mucovi, puis il y a Crisalide aussi
01:27:47 Déjà bravo, déjà bravo parce que mettre en place ce genre d'événement
01:27:51 C'est très difficile on le sait, comment ça se passe justement ?
01:27:54 Alors je suis très content de pouvoir parler de cet événement
01:27:57 Parce que l'association, Christian connaît un petit peu Mucovi 66
01:28:01 J'ai eu la chance d'être toujours dans le milieu du rugby
01:28:04 J'ai toujours ces valeurs inutiles de rappeler
01:28:07 Et dans un combat contre une maladie, que ce soit la mucovicidose ou d'autres pathologies
01:28:10 C'est très important
01:28:12 Et j'ai eu la chance d'avoir le premier parrain, Bernal Gouta
01:28:15 J'ai eu Romain Thollé, Guillaume Girado
01:28:17 Qui nous soutiennent vraiment, mais vraiment c'est des vrais parrains
01:28:21 Avec les vraies valeurs de rugby, d'homme
01:28:24 Et j'ai eu une rencontre aussi avec Patrick Sazisquet
01:28:27 C'est pour ça qu'il y a...
01:28:28 Il sera notre invité après 20h ce soir à l'issue du match
01:28:31 Entre le Pays de Galles et le Portugal
01:28:33 Puisqu'il est impliqué dans cette équipe du Portugal
01:28:36 C'est une très belle initiative
01:28:38 Comment ça se passe jusque là ?
01:28:40 Alors ça se passe très bien
01:28:42 J'ai beaucoup de maillots, je ne sais pas si tu peux le montrer
01:28:44 Oui on peut le montrer
01:28:46 On est en direct sur Twitch, sur la chaîne SeuVradio
01:28:48 Je remercie Thierry Dussautoir de m'avoir mis à disposition ce maillot
01:28:52 Du 23 novembre 2013
01:28:55 Contre l'Afrique du Sud au Stade de France
01:28:58 J'ai eu la chance, Jean-François Bernon
01:29:01 Je ne sais pas s'il m'écoute, mais je lui fais un petit coucou
01:29:05 Parce que ce sont des gens qui sont toujours derrière nous
01:29:07 Il m'a donné un ballon
01:29:09 Je vais te le montrer
01:29:11 Oh il est beau !
01:29:13 C'est le maillot spécial du quartier
01:29:15 Alors ça, ça sent le Jean-Pierre Riff
01:29:17 Voilà, c'est ça
01:29:19 Il y a bien sûr le maillot du Portugal
01:29:21 On a bien sûr le maillot de l'équipe de France de cette année
01:29:23 J'espère qu'ils iront jusqu'au bout et qu'on soit champion du monde
01:29:26 Je voulais vraiment dire que ce milieu du rugby est fabuleux
01:29:30 Parce que ce sont des gens qui ont du cœur
01:29:32 C'est le collectif qui mène tout
01:29:35 Et ces valeurs, je les défends aussi par rapport à la mycoviscidose et tous les handicaps
01:29:40 Et c'est important de continuer le combat
01:29:42 Patrick Sébastien
01:29:44 Il a totalement raison
01:29:47 Ça me fait plaisir
01:29:49 C'est vrai que ces valeurs de solidarité, c'est à nous
01:29:51 Et puis, comme tu disais juste avant, si c'est ça la France-France
01:29:55 Ben, c'est n'importe quoi
01:29:57 Nous on a ces valeurs de solidarité
01:29:59 Je suis très fier qu'on ait tous conservé ça
01:30:03 Il faut qu'on se batte pour les continuer
01:30:06 C'est vrai que c'est ultra important
01:30:08 Tiens, une petite valeur aussi sympa
01:30:10 C'est la transmission
01:30:12 La transmission ?
01:30:13 Christian Lhabitte a été l'entraîneur de Philippe Anguero
01:30:18 Et Philippe Anguero va offrir à Christian Lhabitte son premier livre
01:30:22 C'est un moment important
01:30:23 Tu sais que ça te tenait à coeur Philippe ?
01:30:25 Ça me tenait à coeur parce que j'ai pu...
01:30:27 Au coeur de l'Ovalie, 150 expressions autour du rugby
01:30:30 Que j'ai écrite avec les linguistes du Robert Médéric, Gasquet-Cyrus et Arnaud Richard
01:30:34 Et dans le texte de la transmission, j'ai eu beaucoup de plaisir à l'écrire
01:30:37 Parce qu'il a une double signification, c'est la passe en rugby
01:30:39 Et c'est un élément central du jeu
01:30:41 Et puis il y a cette notion qui anime tous les bénévoles du rugby
01:30:44 Tous les gens qui encadrent des jeunes
01:30:46 Et en fait c'est un moment important parce que ça permet de remercier des gens
01:30:49 Qui ont été importants et donc j'ai pu citer Christian dans les remerciements
01:30:53 Et donc je voulais lui donner un mème propre
01:30:55 C'est un peu émouvant pour moi parce que
01:30:57 Dans ce qui a renforcé mon amour pour ce jeu
01:31:00 Il y a en partie Christian, voilà
01:31:03 Voilà, donc il est dans les mains de Christian Lhabitte
01:31:06 Et voilà, 150 mots et expressions autour du rugby
01:31:10 Et Patrick, je voulais justement...
01:31:12 Bah tiens, rappelle-nous tout le livre
01:31:14 C'est marrant que vous voiez les transmissions
01:31:16 Parce que la couverture de mon bouquin
01:31:18 C'est moi avec un enfant
01:31:20 Et c'est exactement ça, c'est la transmission
01:31:22 C'est le rugby, c'est ces valeurs-là
01:31:24 C'est très important qu'on transmette tous les valeurs
01:31:26 Philippe, je connais tous les gens qui sont autour de toi
01:31:29 C'est important qu'on transmette nos valeurs à nous
01:31:31 Et qu'on lâche pas un seul millimètre
01:31:35 De ces valeurs qu'on doit transmettre à tout le monde
01:31:38 Sur ces beaux mots, on te remercie Patrick
01:31:41 D'avoir été avec nous sur la radio de la Coupe du Monde de Rugby
01:31:44 T'es notre invité quand tu veux, d'accord ?
01:31:46 Si c'est pour parler de ces valeurs-là, y'a pas de soucis
01:31:49 Et puis on va être tous sept derrière cette belle équipe
01:31:55 Cette équipe formidable qui nous fait quand même un plaisir fou
01:31:59 Et on aura le temps parce qu'il reste encore beaucoup de matchs
01:32:02 Pour cette équipe de France, pour cette Coupe du Monde
01:32:04 Et on te rappellera Patrick Sébastien
01:32:07 Donc en direct sur Sud Radio
01:32:09 Merci Gilles Belzon d'avoir été avec nous
01:32:11 Merci Christian Lhabitte, vous allez directement au groupe ?
01:32:14 Par d'espoir et de l'amitié
01:32:16 On va pas vous faire arriver en retard, merci Stéphane
01:32:19 Et encore une fois bravo, bravo
01:32:22 Je peux juste te rappeler qu'il faut se connecter sur le site nukovic.com
01:32:25 Et voilà c'est important de continuer, ça s'arrête lundi à 19h
01:32:29 Donc là c'est la dernière ligne droite
01:32:31 Y'a encore quelques maillots
01:32:33 Avec grand plaisir et Sud Radio est là pour relayer les beaux messages
01:32:37 On se retrouve dans un instant sur notre antenne
01:32:39 Merci Philippe d'avoir été avec nous
01:32:41 Et dans un instant on retrouvera nos consultants avec Eric Bonneval
01:32:44 Avec Laurent Cardona
01:32:46 Et puis on suivra aussi ce match entre le Pays de Galles et le Portugal
01:32:48 Christine Boyot aussi va s'installer, à tout de suite

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