"Je m’étais fait pourrir" : Pascal Obispo évoque sa mésaventure en marge du succès de Florent Pagny avec Savoir aimer

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00:00 Je suis un créateur plus qu'un interprète.

00:02 J'adore créer, j'adore donner.

00:06 Je me souviens d'ailleurs à l'époque quand j'avais donné « Savoir aimer » à Florent,

00:11 je m'étais fait pourrir par ma maison de disques, Sony, parce qu'en trois semaines

00:16 « Savoir aimer » était devenu un grand succès.

00:18 Pourquoi ? T'as donné sa chanson, etc.

00:20 Mais je ne vais pas donner une chanson de tiroir.

00:22 Moi j'ai envie d'être compositeur.

00:24 Je voulais être compositeur et travailler avec des grands artistes.

00:26 Et j'ai donné donc « Savoir aimer », comme j'ai donné « Un jour une femme »,

00:31 comme j'ai donné « L'envie d'aimer ».

00:33 C'est comme ça.

00:34 Un compositeur doit se mettre en arrière et j'ai toujours ce truc-là.

00:38 J'ai ce truc d'être derrière.

00:40 C'est une capacité de générosité.

00:41 Je ne sais pas si c'est de la générosité parce que moi c'est une normalité.

00:45 Je suis fabriqué comme ça.

00:46 La générosité c'est une extension.

00:49 Mais je pense que moi je suis surtout conçu pour être derrière.

00:54 J'ai passé ma vie à ça.

00:58 J'essaye.

00:59 J'ai voulu être connu et célèbre.

01:01 Enfin pas célèbre, reconnu en tant que compositeur pour travailler pour les autres.

01:05 C'est ce que j'ai réussi à faire pendant un moment.

01:07 Bon maintenant on me demande moins.

01:09 Si il y a des jeunes qui commencent à me demander des chansons.

01:11 Puisque voilà, ça y est, maintenant on a sauté des générations.

01:13 Je commence à devenir un daron.