Javier Tebas ne rate pas une occasion de tacler le PSG et le président de la Liga espagnole a encore remis une pièce dans le jukebox ce jeudi. Au cours d'une conférence de presse où Tebas s'est plaint de n'avoir pas les mêmes avantages fiscaux en Espagne qu'en Italie au niveau des clubs, il a implicitement accusé le Qatar, via Al-Arabi, de surpayer Marco Verratti pour permettre au club de la capitale d'assainir ses finances pour pouvoir réinvestir sur d'autres joueurs.
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00:00 Si j'avais une Ligue italienne, je pense que beaucoup de joueurs viendraient ici.
00:05 Parce que les clubs d'Italie, ils en payent la moitié.
00:07 Et je ne dis pas que les clubs du sud de l'Italie payent un 10% d'impôt.
00:13 Les marchés sont très différents.
00:15 Mais l'Italie, elle est plus préoccupante.
00:19 Si nous nous mettions dans un volume de perdus,
00:21 que l'Italie, avec ce niveau d'investissement que tu dis.
00:24 Parce qu'au final, quelque chose va devoir faire la Ligue italienne.
00:27 Ou nous préférons payer 600 millions d'euros d'impôts.
00:32 Avec ça, nous faisons des routes, nous faisons des hôpitaux.
00:35 Et en Italie, je me suis fait chier,
00:36 ils ont retardé à 7 ans 600 millions d'impôts.
00:39 Moi, je fiche aussi.
00:42 Dans notre compétition, nous pouvons ouvrir.
00:44 "Ecoutez, vous ne payez pas la France.
00:45 Nous allons tous aller pleurer à la France
00:47 pour qu'ils nous laissent 600 millions d'euros pour pouvoir ficher.
00:50 Parce qu'au final, c'est de la boîte.
00:51 Nous allons ficher. Je vais en France.
00:54 Ecoutez, ils ne contrôlent pas le PSG, qu'ils ne le contrôlent pas.
00:56 Ils vendent la Berlati, je crois qu'il y a eu 40 millions à Qatar.
01:00 Ils vendent la Berlati, je ne sais pas combien.
01:02 Nous faisons cela, nous cherchons un pays satellite
01:05 qui nous achète pour nous offrir des bénéfices et pouvoir acheter.
01:08 C'est ce que nous voulons ?
01:10 Je ne crois pas que c'est ce que nous voulons.