• l’année dernière
Ce matin c’est Pascal Obispo qui est notre invité. L’occasion de nous parler de l’une de ses facettes méconnues : la peinture. Il expose une soixantaine d’œuvres au Musée Mer Marine à Bordeaux.

Category

📺
TV
Transcription
00:00 - Bonjour Pascal. - Bonjour.
00:01 Merci d'être là en direct.
00:02 Nous sommes le 15 septembre, c'est un grand jour.
00:04 Exactement.
00:05 Puisque c'est aujourd'hui même que sort votre 14e album physique.
00:09 Oui.
00:09 Et au moins 60e digital.
00:12 Oui, sur mon application.
00:13 C'est ça.
00:14 Alors du coup, quand on a sorti autant d'albums,
00:16 est-ce qu'on s'habitue à une sortie où c'est comme ses enfants,
00:19 on les aime tous ?
00:20 On les aime tous et puis ils correspondent toujours,
00:24 comment dire, au moment où on les sort.
00:25 Parce que je sortirais mon premier album aujourd'hui,
00:28 ça serait différent, mais là, c'est vrai que toutes les chansons
00:32 que j'ai pu faire avec Pierre-Dominique Burgot correspondent à 100%.
00:35 Et on a voulu...
00:36 Formidable parolier.
00:37 Oui, exactement.
00:37 Qui avait signé le Soldat Rose notamment avec Louis Chévide.
00:39 Oui, il travaillait beaucoup avec Alain Chanfort.
00:41 Et c'est vrai qu'il m'a amené dans d'autres univers.
00:44 On avait envie de faire du beau, de faire un peu de poésie avec des jolies mélodies.
00:51 Franchement, c'est réussi.
00:52 On ne passe pas la pommade quand on pense que c'est bien.
00:54 On dit que c'est bien.
00:55 Vous écoutez cet album, c'est l'évidence.
00:57 Il y a plein de chansons qu'on fredonne tout de suite.
00:58 À la fois il y a des choses très funky, très dansantes,
01:00 et en même temps de jolies balades.
01:02 On va commencer par vous proposer trois extraits.
01:04 C'est intéressant, vous voyez un petit peu la couleur de cet album.
01:06 On va commencer par "Le beau qui pleut".
01:09 Je vous expliquerai pourquoi après.
01:10 Voici trois extraits de ce nouvel album.
01:13 De la mer iroise, au terres d'Irlande,
01:16 De la mer turquoise, aux Austerlandes,
01:19 J'aime les embras qui mouillent les yeux,
01:23 Le ciel qui déteint, et le beau qui pleut.
01:28 C'est là la vie qui commence, la belle vie qui commence,
01:35 La belle vie qui commence, la belle vie qui commence,
01:42 Si c'est pas malheureux, de l'avoir su avant,
01:48 Être heureux simplement, et je t'aime.
01:50 Alors "J'étais pas fait pour le bonheur",
01:52 on va y revenir dans quelques instants.
01:53 Pascal, c'est le premier single,
01:54 mais le titre quand même, "Le beau qui pleut", c'est très poétique.
01:57 Et on va du côté de la Bretagne, c'est quoi ?
01:58 Exactement, on va du côté de cette région qui m'a accueilli
02:02 quand j'avais 13 ans et où j'ai appris la musique.
02:05 Voilà, j'y suis resté de 78 à 90.
02:07 Vous le bordelais.
02:08 Moi le bordelais, moi l'homme de l'Atlantique.
02:10 Je me suis aussi construit sur les bords des falaises bretonnes
02:16 et dans ce climat qui finalement est fantastique.
02:18 Quand on s'acclimate là-bas, on est vraiment,
02:25 on est baigné dans quelque chose d'aussi fantastique
02:29 que celui de la Méditerranée.
02:31 Donc c'est vrai que c'est une chanson très, très poétique
02:33 avec un clin d'œil évidemment à Christophe qui nous manque.
02:38 Christophe qui avait fait "Le beau buzard",
02:41 j'avais envie de, on avait envie de quelque chose aussi à plusieurs niveaux.
02:47 On a terminé le medley par le single,
02:49 donc "J'étais pas fait pour le bonheur".
02:51 Récoutons quelques secondes, ça c'est le tube, évidemment.
02:53 Comment ça se passe Pascal ?
02:58 Je disais qu'il y a à la fois des choses très dansantes
03:00 comme "J'étais pas fait pour le bonheur"
03:01 ou des mélodies comme "Le mur",
03:02 des balades beaucoup plus douces et intimistes.
03:05 Est-ce que vous vous dites, sur mon album,
03:07 il faut qu'il y ait 8 balades et 8 chansons funky ou pas du tout ?
03:10 En fait, quand on fait un album, moi j'écris beaucoup de chansons,
03:13 on en a écrit à peu près une cinquantaine avec Pierre Do.
03:15 Ah vous avez parti de 50 quand même ?
03:18 Même beaucoup plus,
03:19 parce que j'en avais fait d'autres avant avec d'autres auteurs,
03:22 j'ai préféré me concentrer sur son travail.
03:24 Et après, on garde celle qui nous correspond le plus
03:29 au moment du choix,
03:31 puisque finalement on va transmettre quelque chose,
03:33 on va correspondre avec un public qui va être là
03:37 et qui va venir aussi nous voir sur scène
03:40 et avec qui on veut correspondre depuis…
03:42 ça fait 30 ans maintenant que je corresponds avec lui.
03:43 Oui c'est ça, on parlera de ce qui est de tourner et de ce qui est d'arriver.
03:46 C'est important d'être sincère et d'être honnête,
03:49 surtout dans le choix des chansons,
03:50 il faut qu'elle nous sie au maximum.
03:53 Bien sûr.
03:54 J'aime bien découvrir les passions cachées de nos invités,
03:56 on se connaît un peu, les téléspectateurs vous connaissent,
03:58 quoi 30 ans de carrière maintenant Pascal ?
04:00 Oui.
04:00 30 ans.
04:01 Et pourtant, on peut encore apprendre des choses.
04:03 Et dans ce cas-là, il vaut mieux demander à des gens qui vous sont proches.
04:07 OK.
04:08 Alors je crois que ce matin, pour Télématin, elle a fait une exception,
04:10 parce que je ne suis pas sûr qu'elle ait parlé publiquement si je vous dis Sandrine.
04:14 C'est ma sœur ?
04:14 Oui.
04:15 Ah bon ? C'est vrai ?
04:15 Pour vous, pour Télématin,
04:17 elle a mis une petite info croustillante à nous délivrer sur vous.
04:21 Regardez Pascal.
04:22 Coucou Pascal, j'espère que tu vas bien.
04:27 On sait que tu es le spécialiste de la crêpe sarrazin,
04:31 mais à quand tes prochaines crêpes ?
04:34 Pour qu'on les déguste tous ensemble et en famille.
04:39 On t'embrasse et bonne chance pour ton nouvel album.
04:43 Elle est sexy ma sœur.
04:46 Elle est sympa.
04:48 Elle avait un peu peur de le faire et franchement, je la remercie parce qu'elle l'a fait.
04:51 Alors vous êtes le pro de la crêpe sarrazin vous ?
04:53 Oui, oui, oui, parce que je suis passé dans…
04:55 On a une crêpe pour monsieur Obispo s'il vous plaît.
04:58 Parce qu'on avait un chef qui nous en a fait tout à l'heure, Pascal.
05:01 Le problème de la crêpe, moi j'ai une spécialité au niveau de la complète.
05:05 Et vous avez respecté…
05:06 Alors la production s'excuse parce qu'il paraît même que vous avez mis des petits raisins secs dedans.
05:10 Alors voilà, j'ai fait une espèce d'extension à la complète.
05:16 C'est une méga complète.
05:16 C'est fromage, jambon, œuf,
05:20 mais je rajoute le petit raisin sec de la Méditerranée.
05:24 Alors là, ce sera oignon croustillant.
05:25 On aura la petite douceur.
05:26 Le sucre et salé marcherait très bien.
05:27 Vous voulez que je goûte ? Je goûterai après.
05:29 Vous goûterez pendant la pause, Pascal.
05:31 Oui, pendant la pause. Merci beaucoup.
05:33 Alors, elle vous souhaite bonne chance pour cet album.
05:35 Merci.
05:35 Est-ce qu'elle a eu par exemple le privilège de l'écouter avant ?
05:37 Oui, bien sûr.
05:37 Elle écoute aussi les maquettes.
05:39 Je lui envoie des maquettes.
05:40 C'est important, l'avis de ses proches ?
05:42 Oui, c'est important, évidemment.
05:44 Voilà, j'aime beaucoup ma sœur.
05:48 Elle fabrique des bijoux.
05:50 Elle est très artistique et son avis compte.
05:55 C'est quoi cette anecdote de la rencontre avec le groupe The Cure, Pascal ?
06:00 C'est quand on était basketteurs.
06:01 J'ai croisé Tony Parker tout à l'heure.
06:04 Oui, on a une belle affiche.
06:05 Tu es entre vous et Tony Parker.
06:06 Moi, je n'ai pas fait de carrière dans le basket.
06:09 Mais vous auriez aimé être entraîneur de basket, je crois.
06:12 Je suis coach.
06:12 Vous êtes coach ?
06:13 Oui, j'ai mon diplôme jusqu'au Benjamin.
06:15 J'ai entraîné quand j'étais petit.
06:18 J'ai fait du basket pendant 15 ans.
06:21 Évidemment, le jour où j'ai traversé le parking de l'association,
06:27 on est allé derrière une boîte de nuit et il y avait Cure qui jouait.
06:30 On aimait déjà la musique, mais quand on était avec nos shorts,
06:34 notre ballon et notre maillot de basket,
06:36 on a vu les trois Lascars en train de faire leur balance.
06:39 On s'est regardé et on s'est dit,
06:42 « Ok, on va passer autrement, à autre chose. »
06:46 Oui, on a eu envie, on a eu une espèce de concrétisation
06:51 de ce qu'on pouvait éventuellement devenir.
06:54 Et je me suis mis vraiment à fond dans la musique.
06:58 On était dans l'adolescence, donc on avait besoin de se construire.
07:01 On s'est construit comme ça, dans le ciel gris breton,
07:04 et tuiles anthracites, et ces jolies falaises,
07:07 et cette musique romantique qui nous venait d'Angleterre.
07:10 Et ce rock romantique, et puis cette littérature,
07:14 et cette poésie baudelairienne.
07:16 Et c'est comme ça qu'on s'est construit.
07:19 Ils ne se contentent pas de bien composer, ils parlent très bien également.
07:21 Alors, il y a le nouvel album de Pascal qui sort aujourd'hui,
07:24 « Le beau qui pleut ».
07:25 Il y a aussi la tournée pour vos 30 ans de carrière.
07:27 Ça démarre le 6 octobre par Amiens,
07:29 Douai le 7, Pau le 12, etc.
07:31 Et puis, 19 et 20 octobre, Paris à la scène musicale.

Recommandations