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Le Mondial de rugby a commencé le 9 septembre et une chanson résonne dans tous les stades en France: "Les Yeux d'Émilie", une chanson culte de Joe Dassin. Son fils, Julien Dassin, était l'invité ce matin de Première édition pour évoquer les raisons de ce succès.

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Transcription
00:00 ♪ J'ai jamais vu le soleil ♪
00:03 ♪ J'ai jamais vu le soleil ♪
00:06 Ça date de 1977, ce tuque de Joe Dassin.
00:10 Et il devient, il est devenu l'hymne de la Coupe du monde de rugby.
00:14 Incroyable.
00:15 Et c'est le fils de Joe Dassin qui est avec nous, l'un des fils.
00:18 Bonjour Julien.
00:19 Bonjour.
00:19 Merci infiniment d'être avec nous ce matin.
00:22 Il est tôt, il est 7h20, mais vous êtes là avec nous pour parler de ce succès incroyable
00:27 qui est né dans les Ferias et a continué un peu dans les stades de rugby.
00:31 Il a démarré il y a à peu près 5-6 ans, c'était les joueuses de basket.
00:35 Ah, ça a commencé au basket.
00:36 Qui le prenaient, qui le chantaient dans les, comment on appelle ça, les vestiaires.
00:40 Dans les vestiaires, c'est-à-dire ensuite au stade Toulousain je crois, c'est ça ?
00:42 Voilà, c'est ça.
00:43 Et depuis, allez, 6 mois, c'est un énorme film.
00:47 Incroyable.
00:48 Et aujourd'hui, il y a deux versions qui s'opposent.
00:50 Enfin, il y a toutes les versions des Ferias et des Bandas évidemment,
00:53 mais il y a aussi deux versions officielles avec des clips.
00:56 Il y a d'abord celle de la Banda Loufaillance, regardez.
01:00 *Musique*
01:13 *Musique*
01:19 *Musique*
01:30 *Musique*
01:36 Tout le monde chante, c'est dingue ce qui se passe avec ces sergents.
01:38 C'est un truc de dingue.
01:39 C'est un truc de dingue là.
01:40 Comment vous l'expliquez ?
01:41 Déjà, c'est très porteur, la musique est entraînante, s'embarque.
01:46 Elle est gaie.
01:48 Elle est une chanson gaie.
01:49 Et pourtant.
01:50 Elle est très mélancolique.
01:52 Elle est très mélancolique.
01:53 C'est un peu une histoire, c'est une amourette de vacances.
01:56 De montagne.
01:57 Il a froid et il se réchauffe avec le souverain d'Emilie.
02:00 Donc, a priori, c'est pas rugby.
02:02 Et quand on arrive au printemps, le Saint-Laurent est délivré, mais Emilie est partie.
02:05 Voilà.
02:06 C'est ça l'histoire de la chanson.
02:07 Il faut quand même dire que cette chanson, elle existe pour avoir fait plusieurs fois les fêtes de Bayonne.
02:11 Dans le Sud-Ouest, elle est déjà très présente.
02:14 Les Bandas savent la jouer parfaitement.
02:16 C'est vraiment déjà un tube dans le Sud-Ouest depuis déjà plusieurs années.
02:19 Elle n'a jamais disparu, cette chanson.
02:21 Non.
02:22 Est-ce que du coup, ça a de l'impact sur les écoutes en streaming du tube de votre père ?
02:26 Énorme.
02:27 Énorme, énorme.
02:28 Ça a doublé, je crois.
02:29 12 millions par jour.
02:31 C'est colossal.
02:32 Est-ce que vous pouvez écouter la version originale de Joe Dassin quand même, pour les supporters qui seraient nés après l'an 2000 ?
02:38 C'est l'occasion de dire qu'en fait, les tubes de votre père, ils ne vieillissent pas.
02:54 On les réécoute toujours avec plaisir.
02:56 C'est patrimonial.
02:57 C'est des chansons qui parlent aux gens.
02:59 On a tous une histoire sur une chanson de Joe Dassin.
03:02 Je prends toujours l'exemple de « Et si tu n'existais pas, dis-moi pourquoi j'existerais ».
03:06 Qui n'a pas pensé ça autour de cette table ?
03:08 Mais là, il y a l'été indien qui arrive.
03:10 On va l'entendre aussi à tous les jours.
03:11 On va être sur l'été indien aussi.
03:12 « Les yeux d'Emily », c'était une de ses chansons préférées ?
03:15 Alors, il y a une histoire avec « Les yeux d'Emily » qui est déjà qui est Emily ?
03:18 Je ne sais pas.
03:19 Elle a existé ?
03:20 On n'en sait rien.
03:22 Faudrait demander à l'auteur.
03:25 Mais il avait une attache particulière avec le Canada, oui.
03:28 C'est une chanson de stade.
03:30 Je ne pense pas qu'il avait conscience de Joe Dassin en la chantant.
03:33 Il avait vraiment ce côté très fédérateur.
03:37 On a envie de la chanter en se tenant par les épaules.
03:39 Le refrain embarque alors que le texte, la chanson, est vraiment mélancolique.
03:45 Ce qui est fascinant, c'est que même les jeunes générations s'en sont emparées
03:48 et qu'il y a beaucoup de vidéos sur TikTok.
03:51 C'est comme ça qu'on la danse.
03:53 Voilà, c'est ça.
03:54 Incroyable.
03:55 Tous les jeunes se l'approprient.
03:57 Et après, sur les réseaux sociaux, c'est aussi cet effet de ces vieilles chansons.
04:01 On en parle souvent sur ce plateau, mais de ces vieux tubes
04:03 qui retrouvent une nouvelle jeunesse.
04:05 Avec un lifting, avec les réseaux sociaux, c'est le cas sur TikTok,
04:08 dans les yeux d'Emily.
04:09 Mais en tant que fils de Joe Dassin, on vous a consulté pour en produire des versions.
04:13 Bien sûr.
04:14 Vous savez, c'est compliqué de se mettre à la place de l'artiste.
04:18 On vous demande, est-ce que vous voulez faire ça ?
04:21 Qu'est-ce qu'il aurait fait ?
04:23 À votre avis ?
04:24 Il aimait le rugby ?
04:25 Voilà, déjà.
04:27 Est-ce qu'il aime le rugby ?
04:29 Le truc qu'il aimait, c'est les gens.
04:32 Donc quand on voit ces foules de milliers de personnes,
04:36 clairement, c'est oui.
04:39 Vous avez une version préférée dans toutes celles qu'on a entendues ?
04:41 Non, chacune a son style.
04:44 Là, quand on les voit complètement hystériques dans les bars...
04:47 On s'est dit ce matin, on allait jouer au karaoké.
04:49 Vous voulez chanter avec nous, Julien ?
04:50 Je vais vous laisser faire.
04:52 Parce qu'il chante aussi, Julien.
04:54 Mais là, il est très tôt, quand même.
04:56 Oui, mais nous, nous avons la voix chauffée depuis un moment.
05:01 Il chante particulièrement bien.
05:03 Et la mélancolie...
05:06 Au soleil d'Emilie, de mes joies de vivre.
05:14 C'est une chanson que vous reprenez, d'ailleurs.
05:16 Vous chantez, vous aussi.
05:17 Vous êtes en tournée en Europe de l'Est, notamment, régulièrement.
05:20 Je suis en Europe de l'Est.
05:22 On fait aussi Israël, en décembre.
05:24 Kazakhstan.
05:25 Kazakhstan.
05:26 Et je reviens de tous les pays en Iroumanie.
05:29 Ça fait beaucoup de bien de vous entendre et d'entendre des chansons de votre père.
05:33 Merci beaucoup d'être venu ce matin nous voir sur le plateau de première édition.

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