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Selon les chiffres de la Préfecture de police de Paris, une grande majorité des émeutiers interpellés cet été après le décès de Nahel sont de nationalité française, mais originaires de l’immigration de la 2e ou 3e génération et principalement du Maghreb ou d’Afrique sub-saharienne.

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00:00 Selon les dernières informations partagées par la préfecture de police de Paris, une grande majorité des émeutiers interpellés sont de nationalité française,
00:08 mais originaire de l'immigration, de la deuxième ou troisième génération et principalement du Maghreb ou d'Afrique subsaharienne.
00:15 Dans le détail, même si nous avions longuement évoqué sur notre antenne le jeune âge, voire la minorité des émeutiers, majoritairement, ils sont âgés de 18 à 24 ans.
00:24 Si l'on veut être encore plus précis sur leur identité, à 87% ils sont célibataires, sans enfants à charge, hébergés à titre gratuit.
00:33 38% sont titulaires d'un diplôme inférieur au baccalauréat, 36% sont inactifs et 29% ne détiennent aucun diplôme.
00:41 Concernant leur motivation, les experts analysent ces émeutes comme une grande révolte gratuite d'opportunisme lié à l'influence de groupes, la curiosité ou la recherche d'adrénaline.
00:53 Seulement dans moins de 8% des cas, l'émotion suite au décès de Nahel est invoquée, surtout par les auteurs résidant à Nanterre ou en région parisienne.
01:02 Les motivations idéologiques ou politiques, quant à elles, n'atteignent pas 1% des cas.
01:07 Et concernant l'ampleur inédite de ces émeutes, 66 départements métropolitains, dont 13 durant toutes les nuits, et 516 communes ont été touchées, contre respectivement 25 et 200 en 2005.
01:19 Une violence qui n'a pas concerné seulement les quartiers sensibles des grandes villes, mais aussi les villes moyennes et leur centre-ville ou encore des communes rurales.
01:27 Par exemple, 15% des infractions ont été commises dans des secteurs où vivent moins de 50 000 habitants.
01:33 Ampleur également sur le plan judiciaire, puisque sur cette période, les experts ont totalisé près de 60 000 infractions en France métropolitaine pour 12 233 personnes mises en cause.
01:44 La direction des affaires criminelles et des grâces fait, quant à elle, état de plus de 4000 mesures de garde à vue.
01:50 Face à cette situation inédite, l'institution judiciaire a choisi la sévérité.
01:54 Et ce, peu importe les antécédents judiciaires, 83% des majeurs déférés ont été condamnés, dont 60% à une peine d'emprisonnement ferme.
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