Le groupe de Gaëtan Roussel, Arnaud Samuel & Robin Feix était de retour dans #LeDriveRTL2 ce mardi 5 septembre. Ils ont parlé avec Eric Jean de leur tournée ainsi que de la réédition de leur album "Planète Terre" avec 4 titres inédits et ont joué deux titres en live acoustique dans les studios de RTL2 : "Nous, on veut vivre nous" et "Savoir".
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00:00 RTL2
00:02 L'album de rock qui s'est le plus vendu en France s'appelle "Louis Atta"
00:05 qui est le premier album de ces trois là, Robin, Samuel et Gaëtan.
00:09 Merci d'être là les amis, à chaque fois c'est un bonheur de vous avoir sur RTL2, c'est un peu votre maison quand même.
00:13 Moi c'est gentil, on est en tout cas ravis d'être là, comme à chaque fois, merci.
00:16 Je disais, l'album qui s'est le plus vendu de rock en France, c'est le vôtre.
00:22 Et c'est un truc que vous ressentez chaque jour quand vous montez sur scène,
00:25 cette espèce de lien qui vous lie depuis 1997, mais on va dire 98 avec la France.
00:30 Oui, puis particulièrement, moi j'ai envie de dire, sur cette tournée,
00:34 peut-être que c'est le fait d'avoir fêté les 25 ans, 25 ans c'est un chiffre peut-être un peu important,
00:39 c'est un quart de siècle, on a fêté l'anniversaire l'an dernier en invitant les gens,
00:43 on en avait parlé ensemble toute la journée de manière gratuite, pour leur dire merci, tout simplement.
00:48 Et peut-être aussi parce qu'on le joue sur cette tournée de A à Z,
00:53 on commence les concerts par cet album-là, on le joue dans son intégralité,
00:57 donc ça crée le lien encore plus fort.
01:00 Donc c'est ainsi qu'on a un point très dense de ce lien qu'on a avec les gens qui veulent tendre l'oreille sur ce diss.
01:06 Vous faites partie de la vie des gens, c'est assez plaisant, non Samuel ?
01:09 Bien sûr, d'ailleurs c'était quelqu'un au concert de Gaëta qui m'avait reconnu dans le public,
01:14 il m'avait dit directement "Vous savez, vous faites partie de notre vie, vous faites partie de nos vies"
01:18 et ça m'avait bouleversé à ce moment-là.
01:20 Et puis tu sais, les premières notes, je suis en train de monter un truc,
01:23 où on parle de chansons qui ont dépassé les gens, d'ailleurs tu y as participé, merci beaucoup Gaëtan.
01:28 Avec plaisir jeune homme.
01:29 On parle de "Je t'emmène au vent" et tes trois notes de piano, il y en a combien d'ailleurs ?
01:33 Là le "Tagadagadagadagada" est en double corde, il y en a deux en fait, deux à la fois à chaque fois.
01:37 Tu te rends compte ? Deux notes qui rentrent dans la tête des gens pour toute leur vie.
01:41 C'est assez magique de sentir ça, et même quand vous le jouez sur scène.
01:44 Robin, quand ça joue sur scène, quand ça commence justement le "Je t'emmène au vent",
01:48 c'est un peu dingue non ? Sur le live.
01:50 Alors sur cette tournée et sur les festivals d'été, on a continué à faire le premier album dans l'ordre
01:57 et dans son, presque son intégralité.
02:00 Et donc ouais, en fait la première note, pouf, ça part, tout le monde chante et c'est la fête directement.
02:06 Ouais c'est magique.
02:07 Donc oui, magique.
02:08 Le "Tag" est avec nous sur RTL2. Alors j'ai plein de cadeaux sous les bras, merci.
02:12 Et on va parler de tout ça parce que, bon d'abord il y a tes dessins, Robin, qui sont toujours aussi beaux,
02:18 qui ont évolué, on y revient tout à l'heure.
02:20 Et puis il y a cet album avec deux éditions différentes.
02:34 Ah vous savez, Robin Feltz, Gaëtan Roussel, ils attaquent avec nous sur RTL2.
02:39 En live aussi d'ailleurs, voici la chanson que nous allons écouter maintenant, ils sont installés les garçons.
02:44 "Nous on veut vivre".
02:46 "Nous on veut vivre"
02:51 "Nous on veut vivre"
02:55 "Nous on veut vivre"
03:01 "Nous on veut vivre"
03:05 "Nous on veut vivre"
03:11 "Avec le ciel au-dessus de nous"
03:15 "Et la terre en dessous, en dessous"
03:19 "Nous on veut vivre tout"
03:24 "Et les voiles et le vent les remontent"
03:28 "Avec le ciel au-dessus de nous"
03:33 "Et la mer en dessous, en dessous"
03:38 "Nous on veut vivre tout"
03:41 "On veut vivre tout"
03:43 "On veut vivre tout"
03:46 "Nous on veut vivre tout"
03:50 "On veut vivre tout"
03:52 "On veut vivre tout"
03:55 "Oui, on veut vivre tout"
03:59 "Les caresses, les baisers sur la jour"
04:04 "Avec la terre au-dessus de nous"
04:08 "Et le ciel en dessous, en dessous"
04:12 "Nous on veut vivre tout"
04:16 "On veut vivre tout"
04:19 "On veut vivre tout"
04:22 "Nous on veut vivre tout"
04:25 "On veut vivre tout"
04:28 "On veut vivre tout"
04:31 "On veut vivre tout"
04:34 "Nous on veut vivre tout"
04:52 "On veut vivre tout"
04:54 "On veut vivre tout"
04:57 "Nous on veut vivre tout"
05:00 "On veut vivre tout"
05:03 "On veut vivre tout"
05:06 "Nous on veut vivre tout"
05:09 "On veut vivre tout"
05:12 "On veut vivre tout"
05:15 "Nous on veut vivre tout"
05:18 "On veut vivre tout"
05:21 "On veut vivre tout"
05:22 "On veut vivre nous"
05:25 "Nous on veut vivre tout"
05:28 "On veut vivre nous"
05:31 "Nous on veut vivre tout"
05:34 "On veut vivre nous"
05:37 "Nous on veut vivre tout"
05:40 "On veut vivre nous"
05:43 "Nous on veut vivre tout"
05:46 "On veut vivre tout"
05:49 Alors ça c'est la version que vous avez réenregistrée justement de cette chanson
05:52 "Nous on veut vivre nous" avec une voix qu'on reconnaît bien derrière
05:55 C'est celle de Charline Spittori, comment vous l'avez rencontrée d'ailleurs ?
05:58 En fait c'était une discussion avec Clarisse, notre manager
06:01 qui nous a amené à se dire "Tiens ça serait super d'inviter Charline qu'on ne connait pas"
06:06 Le groupe Texas est un petit peu plus âgé que Louise
06:11 mais pas tant que ça, donc en fait on se suivait sans s'être jamais rencontré
06:15 et on s'est dit ça pourrait être l'occasion, rencontrer des gens c'est toujours un plaisir
06:19 se mélanger c'est toujours un bonheur
06:22 Donc on a lancé une invitation en récupérant tout simplement et assez aisément
06:25 le mail et le numéro de téléphone de Charline qui nous a répondu tout de suite
06:29 avec qui j'ai un peu conversé, qui a été séduite par l'invitation, par la chanson
06:33 et puis on lui a dit "T'as toute la place que tu souhaites bien évidemment
06:36 le propos n'est pas que tu chantes quelque chose qu'on a déjà fait
06:39 qu'est-ce que tu aimerais faire avec ton comparse Johnny ?
06:42 Et voilà elle est arrivée avec une nouvelle mélodie du texte
06:44 elle nous a fait le plaisir de chanter en français
06:46 on a eu l'occasion de la chanter une fois ensemble en live
06:48 on espère qu'on aura d'autres occasions
06:50 c'est une belle rencontre un peu épistolaire au départ puis qui s'est concrétisée
06:53 mais c'est une belle rencontre, c'est une belle personne et c'est un beau groupe
06:56 Arnaud ?
06:57 Oui tout à fait d'accord en fait après la proposition de Clarisse
07:00 le fait que Charline réponde positivement
07:02 et le résultat ça a été comme une évidence en fait
07:05 sur le plan de comment les mélodies se sont imbriquées
07:07 comment elle a aussi pris sa part de texte et tout ça
07:09 ça a été très agréable à vivre cette évidence
07:13 Le style de Louise Attac c'est un mélange de rock et de rock acoustique
07:17 vous l'avez trouvé immédiatement quand vous vous êtes mis à travailler ensemble
07:20 alors quand t'es arrivé évidemment Arnaud
07:22 mais au début vous êtes tous les deux
07:24 Non, non on ne l'a pas trouvé tout de suite
07:26 on était plus électrifié, beaucoup plus en texte yaourt
07:29 c'est à dire très approximatif
07:31 si tant est qu'on ait réussi quelque chose de plus
07:33 A quel moment tu t'es rendu compte de ta poésie Gaëtan ?
07:35 Pardon de fêter à ce point là ?
07:37 Non mais j'ai pas de réponse à cette question
07:38 je ne sais même pas si j'en ai, tout le monde en a
07:40 a besoin d'écrire quelque chose ou d'exprimer quelque chose
07:43 je retire ce que je dis, pas forcément en écrivant
07:45 on dessine, on joue, on fait plein de choses
07:49 nous on l'a trouvé ensemble dans cette dimension de groupe
07:52 qui est devenue notre colonne vertébrale
07:54 et pour revenir à ta question première
07:56 l'acoustique c'est au moment où
07:58 alors que notre groupe Caravage Balbusier
08:00 ça c'était il y a une trentaine d'années
08:02 un des membres du groupe s'est arrêté
08:04 il était un peu plus âgé que nous
08:05 et peut-être qu'il avait à raison marre
08:07 de se promener de bistrots au bistrot
08:09 ça ne marchait pas bien, on n'y arrivait pas
08:11 et là on s'est dit peut-être qu'il faut reprendre à zéro
08:14 et cette remise à zéro
08:16 on l'a fait avec des instruments acoustiques
08:18 en ne regardant qu'un seul groupe
08:19 on en a déjà parlé ensemble
08:20 les Violent Femmes qui est un groupe américain
08:22 et le chanteur des Violent Femmes
08:24 qui va venir produire le premier album
08:25 c'est là que l'acoustique est apparu
08:27 et on s'est dit la petite idée qu'on peut avoir
08:29 c'est de jouer des instruments acoustiques
08:31 mais en continuant à avoir une certaine
08:33 ou mieux qu'on pouvait
08:35 dynamique, densité, intensité
08:38 avec nos instruments
08:40 on n'est pas des grands musiciens
08:42 on essayait d'avoir quelque chose à raconter
08:44 qu'on essayait de raconter avec nos outils
08:46 et donc ça a donné un son qui frotte un petit peu
08:48 on espère
08:49 et qu'on a essayé de garder
08:50 même si on le fait évoluer
08:51 Est-ce que le plus rock de tous au départ
08:53 c'est toi ou c'est Robin ?
08:55 Oh là là c'est Louise
08:57 on va botter en touche comme ça
08:59 Bon, racontez-moi ce que j'ai sous les yeux
09:01 j'ai deux vinyles absolument sublimes
09:04 avec justement les dessins de cette petite Louise
09:06 qui a évolué
09:07 les dessins, je précise
09:08 si vous connaissez ce personnage de Louise Attah
09:10 que tout le monde connaît évidemment
09:11 on les doit à Robat
09:13 j'ai deux objets sous les yeux
09:15 d'abord j'ai la nouvelle édition
09:17 avec deux disques
09:18 dont quatre inédits
09:20 notamment ce duo que vous avez fait avec Texas
09:22 et puis j'ai une version
09:23 genre maxi 45 tours
09:25 pourquoi ?
09:26 C'est tout simplement pour que
09:28 les gens qui ont déjà le vinyle planétaire
09:30 version première
09:32 et qui n'ont pas envie de racheter le disque
09:34 une deuxième fois
09:35 peuvent acheter juste les quatre inédits
09:37 voilà c'est une manière de
09:39 de ne pas forcer les gens
09:41 et puis ça fait un objet de plus
09:43 parce que peut-être qu'il y a des gens
09:44 qui vont acheter les deux peut-être
09:46 tu ne sais pas hein ?
09:48 mais c'est pas ce qu'on cherche au départ
09:50 ce qu'on cherche au départ
09:51 c'est à donner du choix
09:53 si les gens veulent juste acheter le maxi
09:54 comme ça ils ont une autre pochette
09:56 voilà, où il n'y a que les quatre inédits
09:58 comme tu le disais
09:59 tu nous rappelles
10:00 je sais que tu me l'as déjà dit Robin
10:01 les premiers traits de crayon de Louise
10:03 c'est arrivé comment ?
10:05 au tout début en fait
10:07 quand on a trouvé
10:09 on a choisi le nom de
10:11 Louise Attaque
10:12 Louise est apparue quasiment tout de suite
10:14 il y avait comme un lien
10:16 avec l'idée de
10:19 de gribouiller en fait
10:21 ça collait vraiment parfaitement avec
10:23 la musique qu'on faisait
10:25 voilà un dessin
10:27 très très rapide
10:29 et là l'évolution de Louise
10:31 c'est quoi ? c'est parce qu'elle a grandi ?
10:32 bah là elle est passée par l'ordinateur
10:34 déjà elle a grandi
10:36 Louise Attaque est avec nous
10:38 les gars qu'est-ce qu'on chante maintenant ?
10:39 et si on chantait Savoir, premier album ?
10:41 génial
10:42 allez, coup d'œil dans le rétro
10:44 Savoir qu'elle est la plus belle de vous deux
10:48 Savoir qu'elle est la plus belle de moi
10:51 Elle est amoureuse Savoir
10:54 Mais la genre perd la mémoire
10:57 Savoir qu'elle est la plus belle de vous deux
11:01 Savoir qu'elle est la plus belle de moi
11:04 Elle est amoureuse Savoir
11:07 Mais la genre perd la mémoire
11:10 Savoir lequel de moi est en deux
11:15 Est amoureuse de toi
11:17 La plus belle des deux
11:18 Savoir si la plus belle de vous deux
11:21 Mais la genre perd la mémoire
11:24 Savoir être capable de toi
11:27 Sur moi
11:28 Capable de quoi ?
11:29 Sur toi
11:30 Savoir si après tôt tu m'aimeras
11:33 Mais la genre perd la mémoire
11:36 Tout le temps gentil tu dis qu'on est
11:49 Tout le temps gentil tu disparais
11:51 Tout le temps gentil tu disparais
11:54 Réapparaît plus tard faudrait savoir
11:58 Mais la genre perd la mémoire
12:01 Savoir qu'elle est la plus belle de vous deux
12:13 Savoir qu'elle est la plus belle de moi
12:15 Elle est amoureuse Savoir
12:18 Mais la genre perd la mémoire
12:21 Savoir qu'elle est la plus belle de vous deux
12:26 Savoir qu'elle est la plus belle de moi
12:29 Elle est amoureuse Savoir
12:32 Mais la genre perd la mémoire
12:36 Trop bien !
12:37 Louis Attaque avec nous
12:38 Bon les gars, on n'a pas parlé de cette scène
12:40 J'ai eu la chance de vous voir deux fois
12:42 Lorsque vous avez fait les 25 ans de Louis Attaque
12:45 Dans cette petite salle du 18ème arrondissement de Paris
12:49 Puis je vous ai vu au Zénith
12:51 C'était insensé !
12:53 La scène centrale
12:54 Vous arrivez, vous jouez tout le premier album
12:56 Puis vous revenez, puis les nouvelles chansons
12:58 Et là, il y a les festivals maintenant
13:00 Le nombre de personnes que vous avez drainées
13:02 On fait comment d'ailleurs pour les festivals ?
13:03 Vous n'avez pas pu faire de scène centrale
13:04 J'ai entendu parler de concerts d'ontologie
13:06 La Rochelle
13:07 Et puis Bayonne
13:09 Bayonne, les arènes !
13:11 Les arènes de Bayonne
13:12 Bien sûr
13:13 Où vous avez quand même chanté
13:14 Enfin Gaëtan, t'as chanté en basque
13:17 Oui, un petit bout de "Je t'emmène au vent" en basque
13:19 Tu les as rendus dingues
13:20 J'ai un copain qui m'a envoyé une vidéo
13:21 J'ai Gaëtan en train de chanter en basque
13:23 Ce qui est assez fou, c'est que t'es au milieu des gens
13:25 Tu chantes plein de fois "Je t'emmène au vent" etc
13:28 Et puis à un moment, tu switches
13:30 Voilà, c'est pour faire un clin d'œil
13:31 On est à un endroit où on peut chanter du basque
13:35 On est à Bayonne, donc on l'a fait pour faire un clin d'œil
13:37 Parce qu'on est à ce moment-là immergé dans les arènes
13:41 "Je t'emmène au vent" on le joue une deuxième fois
13:43 On le joue au début puisqu'on joue le premier album
13:45 On a gardé cette idée de concept
13:46 On joue le premier album, pas dans son intégralité mais quasiment
13:49 Et à la fin, on repart en passant par le public
13:52 Comme une fanfare qui partirait et qui dit au revoir
13:54 Et donc là, on a glissé un petit peu de basque à Bayonne
13:57 Et plus récemment, quand on était en Bretagne
13:59 Au festival du Roi Arthur, c'est une cornemuse qu'on a invitée
14:02 En personne d'Anthony
14:03 Et alors, qu'est-ce que tu m'as dit ?
14:05 Breton, c'est compliqué ?
14:06 Breton, je n'ai pas réussi
14:07 Donc pour moi, c'est compliqué en tout cas
14:09 Franchement, j'ai essayé mais c'était complexe
14:12 On a essayé de le faire dans un festival qui est super
14:14 Qui s'appelle le Festival du bout du monde à Crozon
14:17 Sur la presqu'île de Crozon
14:18 On n'a pas réussi, mais on s'est rattrapé dans un autre festival breton
14:21 Le Roi Arthur, où on a invité un sonneur
14:24 Et en créole aussi
14:26 Tout à fait, ça c'était à La Réunion
14:28 Plus aisé en tout cas pour moi
14:30 Et pareil, c'est une manière de faire un petit clin d'œil sur le moment
14:34 C'est croquer le moment présent en fonction de là où tu es
14:37 Écoutez Gaëtan qui chante en basque
14:40 (Musique)
14:58 En fait, ce qui est chouette à ce moment là
15:00 C'est que les gens au début ne comprennent pas vraiment ce que tu es en train de faire
15:03 Mais moi je les comprends parce que moi-même ne comprends pas ce que je suis en train de faire
15:07 Mais attends, il faut se lancer quand même, on est au milieu là
15:10 En plus c'est des arènes, donc c'est assez dense
15:13 Et donc oui, on essaye un premier tour, j'essaye un premier tour
15:17 Je vois bien que j'ai été approximatif, c'est même gentil pour moi
15:21 Et donc je me dis non mais on ne peut pas en rester là, maintenant on y est
15:24 Il faut faire un deuxième tour
15:25 Et là, coup de bol énorme, les gens comprennent
15:28 Et donc ça fait un petit moment encore plus ensemble
15:31 C'est des moments qui font vibrer quoi
15:33 C'était super
15:34 Bon, il y a l'événement de la rentrée aussi, de Bercy
15:37 Moi j'ai l'impression que plus rien ne vous arrête
15:39 C'est absolument dingue cette vague d'amour qui amène Louis Attaque
15:43 Non mais vraiment, c'est hyper important ce qui se passe
15:45 On est chanceux, très chanceux
15:48 On essaye d'être à la hauteur de cette chance
15:50 C'est pour ça qu'on ressort l'album Planétaire
15:52 C'est pour ça qu'on l'avait sorti il y a un an, toujours se conjuguer au présent
15:55 Parce que jouer des titres que les gens ont envie d'entendre
15:58 Et que nous on a envie de jouer, qui ont quelques années
16:00 C'est un bonheur
16:01 Mais ça n'a pas la même saveur, je trouve
16:03 Si ce n'est pas adossé à quelque chose que tu viens de faire
16:06 Une photo de toi d'aujourd'hui
16:08 Et donc en ayant ça, en plus avec l'accueil
16:11 Que nous ont réservé les gens qui veulent bainton de l'oreille à Planétaire
16:15 C'est qu'un bonheur
16:16 Donc c'est pas que rien ne nous arrête
16:18 C'est que les gens nous portent et nous portent
16:20 Donc nous on a envie de continuer
16:22 Bien sûr, c'est très gentil
16:24 C'est très chouette
16:26 C'est tout à fait toi d'ailleurs de dire ça
16:27 Mais moi je sais, j'ai vu l'amour
16:30 L'espèce de truc qui vous porte, vous là
16:33 Les titres, vous êtes des hommes
16:35 Vous êtes installés et en fait il y a tout un peuple qui vous adore et qui vous suit
16:38 Je trouve que c'est super beau
16:39 On a une équipe super sur la route pour avoir cette scène centrale
16:42 Si on reprend cette scène centrale
16:44 Bercy, scène centrale
16:45 Bien sûr
16:46 Et bien sûr, et d'autant plus parce que
16:48 On l'a installé cette scène centrale dans les Zéniths
16:50 Mais les Zéniths, sans parler boutique, ne sont pas forcément toujours conçus
16:54 Pour travailler avec quelque chose qui se passe au centre
16:57 Bercy c'est un stade
16:58 Donc c'est fait pour qu'on soit au milieu
17:00 Quand on joue au tennis, quand on joue au basket
17:02 C'est au milieu que ça se passe
17:04 Donc là, on va être vraiment entouré à 100%
17:07 Par les gens qui viennent nous voir
17:09 Donc là, on va passer normalement un bon moment
17:13 En tout cas, on va tout donner
17:14 Non mais les gars, il va y avoir au moins 40 000 personnes en deux dates
17:18 C'est les 9 et 10 septembre prochains
17:20 C'est quoi la prochaine étape ?
17:21 C'est des stades ?
17:22 Ça serait génial
17:23 Stade de France ?
17:24 Ça serait génial, pourquoi pas
17:26 C'est formidable
17:27 Une scène centrale au stade
17:28 Bon bref, non
17:29 Non mais moi je les aime tellement que j'adorerais
17:31 Ce qui serait génial, c'est de concevoir
17:32 Parce qu'on a pris goût à quelque chose
17:34 C'est à essayer de réfléchir un peu
17:37 On reste à notre place, ce n'est pas des spectacles
17:39 Mais quand même, il faut le concevoir un petit peu
17:42 Il y a une petite histoire qui se passe
17:44 Être en scène centrale, ce n'est pas pareil
17:46 Donc il y a une scénographie qui s'installe
17:48 Et j'ai l'impression qu'on prend goût à cette dimension-là
17:51 Qu'on ne connaissait pas
17:52 Parce qu'on a commencé entre le baby-foot et le flipper
17:54 Il y avait une scénographie, mais elle était subie
17:58 Le robot, extra-balt
18:01 Exactement
18:03 En gamelle
18:04 Pour expliquer à ceux qui ne l'ont pas encore vue
18:06 Et qui sera un spectacle avec scène centrale
18:08 Les 9 et 10 septembre
18:09 Vous avez la scène centrale
18:10 Mais il y a aussi des éléments qui descendent
18:13 Au début, vous êtes tout seul
18:15 Et puis les musiciens arrivent à un moment
18:17 Il y a un petit peu de spectacle
18:18 Et on espère, un petit peu de magie
18:21 De mystère, de choses comme ça
18:23 On apparaît d'une certaine manière
18:25 On essaye de repartir autrement
18:27 Les gens arrivent d'une certaine manière
18:29 On disparaît
18:30 On ne fait pas de la magie
18:31 Mais on espère faire un peu plus de scénographie
18:35 Ce qui m'avait impressionné, c'était la verticalité
18:37 C'était très étonnant
18:38 Parce que vous étiez très proche
18:39 D'un point de vue horizontal avec les gens
18:40 Il y a la verticalité des lumières aussi
18:42 Qui arrivent
18:43 Parce qu'en fait, vous vous entourez
18:44 Et ça bouge de manière verticale
18:46 C'est hyper beau
18:47 Il reste encore des places ou pas ?
18:49 Quelques-unes, je crois, pour le dimanche
18:51 On regarde tous Clarisse, le maladieuse et la chasse
18:54 Mais elle a acquiescé
18:56 Il reste quelques places
18:57 Rendez-vous à la Core Arena les 9 et 10 septembre
18:59 Juste deux questions avant de vous laisser partir
19:02 Je suis trop content de vous voir à chaque fois
19:03 Je vous aime fort, vous le savez
19:05 Il y a des idées d'album ensuite
19:07 Il va se passer quoi ?
19:08 Gaëtan, il va falloir que tu me dises un mot d'Isabelle Adjani
19:10 Avant de partir, je ne te laisse pas partir sans ça
19:12 Ça marche
19:13 Mais avant, Louise Attac, le projet
19:15 Évidemment, la tournée va se poursuivre
19:17 Et au moins jusqu'à l'été prochain, je pense
19:19 Alors, on se pose la question pour être honnête
19:22 Ce n'est pas encore enterriné
19:24 Mais on aimerait bien, on se dit qu'il y a peut-être
19:26 Quelques festivals qu'on n'a pas croisés
19:28 Donc la question est levée
19:31 Et un nouvel album, Arnaud, où tu enfermes dans ta cave les copains ?
19:34 Alors ça, on verra après
19:35 Mais dans un premier temps, oui, on va essayer de voir
19:37 Si ce partage qu'on vit avec les gens
19:39 Et tout cet amour qu'on vit sur cette tournée
19:41 On peut le prolonger un peu
19:42 Et ça n'empêche pas les projets parallèles après, par la suite
19:45 Avec des projets parallèles entre vous ou sans vous
19:49 Toi, tu as envie de refaire un album de Louise Attac
19:52 De finir la tournée, tu ne sais pas encore, Romain ?
19:54 Non, je ne sais pas
19:55 Pour l'instant, je suis le mouvement
19:56 Gaëtan, juste avant de vous dire au revoir
19:58 A Djani, putain !
20:00 Isabelle A Djani
20:01 Alors, tu les auras tous faits, Daniel Auteuil, Bachung
20:04 Et maintenant, Isabelle A Djani
20:06 Et ouais, Isabelle A Djani, c'est une chance
20:08 C'est une invitation de Pascal Obispo
20:11 Qui, il y a quelques années, avait commencé à travailler avec Isabelle A Djani
20:16 Sur un album de duo
20:18 Et puis cet album, je ne sais pas exactement pourquoi
20:21 C'est plutôt à Pascal ou à Isabelle A Djani qu'il faudrait demander
20:24 Et rester dans des tiroirs ou dans des disques durs
20:26 Et puis finalement, il est revenu au goût du jour
20:30 Et à l'envie de Pascal et d'Isabelle
20:32 Et donc, Pascal Obispo m'a appelé en me demandant
20:34 Si je voulais être une des deux, trois personnes
20:36 Qu'ils allaient "rajouter"
20:38 Et moi, j'ai dit oui tout de suite
20:40 Isabelle A Djani, c'est une personne
20:43 C'est une super artiste, elle est classe
20:46 Elle a quelque chose à raconter
20:48 J'adore son travail au cinéma
20:50 J'adore sa voix
20:52 J'adore ce qu'elle a comme vision du monde
20:55 Je la trouve courageuse
20:56 Tu la remets ailleurs dans cette chanson en plus ?
20:58 On essaye, mais même moi, ça m'emmène ailleurs
21:00 Et c'est ça qui est intéressant
21:02 C'est ça qui me plaît
21:03 C'est ça qui me plaît dans les rencontres
21:04 Et d'ailleurs, cette chanson-là
21:06 Elle sera inclue dans un disque que moi
21:08 Je vais sortir à la fin de l'année
21:09 Qui s'appelle "Eclectique"
21:10 Où finalement, il y a encore d'autres duos
21:12 Et c'est ça, ça me plaît
21:14 Cette démarche-là, elle me plaît
21:15 Donc, c'est plutôt merci à Pascal Obispo
21:17 Et merci à Isabelle A Djani
21:18 De m'avoir invité
21:20 Parce que moi, j'ai vécu quelque chose de nouveau
21:21 Et au demeurant, Isabelle A Djani
21:23 Super contact, voilà
21:25 Epistolaire au départ
21:26 Parce que l'histoire a fait qu'on ne s'est pas croisé en studio
21:28 Elle a chanté de son côté, moi du mien
21:30 Mais on a réussi à échanger par SMS
21:32 A se parler au téléphone longuement
21:34 Et j'ai compris sa démarche
21:36 Une démarche très très libre, quelque chose
21:38 Et elle a raison, je pense
21:39 Parce que son premier corps de métier, c'est pas celui-ci
21:41 Et y venir, et décider finalement de terminer ce disque
21:44 Ça pouvait être, si j'ai bien compris
21:46 Et sans trahir ses mots
21:47 Quelque chose qui ne pouvait être que dans une démarche
21:49 Très très très libre
21:50 Et finalement, chaque jour de travail sur ce disque
21:52 Avait pour but d'être libre
21:55 Pas une finalité de disque
21:56 Et tout d'un coup, ça devient ça
21:58 Et ça, je trouve ça assez beau
21:59 Et c'est chanceux
22:00 Et je pense qu'elle en a conscience
22:02 Valet sa paradis
22:04 Non mais c'est vrai en plus
22:06 Bravo, merci
22:07 C'est cool de vous avoir les garçons
22:09 Merci Robin d'être venu
22:10 Je sais pas pourquoi je t'ai appelé Samuel
22:12 Merci Arnaud, pardonne-moi
22:13 C'est pas grave, bonjour
22:14 C'est parce que tu sens qu'il est des preuves
22:16 Donc tout le monde disait
22:17 Ah, y a Samuel qui arrive
22:18 Ah, mais tu l'as aussi cette année
22:20 Aïe, aïe, aïe, aïe
22:21 T'as chié
22:23 Bon salut, Thomas
22:24 Et merci Gaëtan
22:25 Je vous aime fort les gars
22:27 On vous voit Bercy, les 9 et 10
22:29 Et puis le 1er septembre, la sortie justement
22:31 De cette nouvelle édition
22:32 Elle est quatre inédites
22:33 L'album Planète Terre
22:35 Qui était sorti au printemps dernier
22:37 Ciao les copains
22:38 Et bon Bercy
22:39 Merci, merci beaucoup
22:40 [Rire]
22:41 [SILENCE]