• il y a 2 ans
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Marina Carrère d'Encausse révèle que son compagnon est atteint de la maladie de Charcot et consacre un documentaire à la fin de vie

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Transcription
00:00 Interview. Présentatrice du magazine de la santé, Marina Carrère-Dancos a aussi décidé
00:13 d'incarner un documentaire consacré à la fin de vie.
00:19 Diffusée le 26 septembre prochain sur France 5, elle y apparaît avec son compagnon qui
00:25 est atteint de la maladie de Charcot, une maladie qui laisse une espérance de vie de
00:30 3 à 5 ans.
00:33 Depuis plus d'un quart de siècle, Marina Carrère-Dancos éclaire les Français sur
00:38 les problématiques de santé.
00:40 Femme de cœur et engagée, la présentatrice du magazine de la santé a décidé de se
00:47 lancer dans un combat pour son compagnon et les Français qui réclament le droit de mourir
00:52 dans la dignité.
00:55 Afin de mener celui-ci, elle incarne le documentaire Fin de vie, pour que tu aies le choix, qui
01:01 sera proposé le mardi 26 septembre à 21h05 sur France 5.
01:07 Elle y évoque pour la première fois la maladie dont souffre son conjoint, la maladie de Charcot.
01:16 Marina Carrère-Dancos évoque pour la première fois la maladie de Charcot dont souffre son
01:21 compagnon Télé-loisirs, dans ce documentaire, vous révélez que votre compagnon est atteint
01:27 de la maladie de Charcot.
01:30 Pouvez-vous expliquer ce qu'est-ce cette maladie ?
01:34 Marina Carrère-Dancos, C.I.S.T.
01:37 Une maladie neurodégénérative qui est incurable aujourd'hui, elle entraîne une dégénérescence
01:42 progressive des muscles moteurs des membres supérieurs, respiratoire, de la parole, de
01:48 la déglutition.
01:51 Progressivement le corps se paralyse alors que le cerveau reste intact.
01:59 Elle est mortelle et après le diagnostic, l'espérance de vie est en moyenne de 3 à 5 ans.
02:07 Pourquoi choisissez-vous d'y dévoiler votre compagnon ? C.I.S.T.
02:10 Un médecin qui est un ancien rugbyman.
02:15 Il a pris en charge des patients atteints de la maladie de Charcot donc il la connaissait
02:20 bien quand on lui annonçait qu'il en était atteint.
02:22 Quelle est la genèse de ce documentaire dans lequel vous apparaissez tous les deux au début
02:30 ? Antoine est venu me voir un jour pour me proposer
02:33 qu'on fasse un documentaire sur la fin de vie car il refusait d'aller un jour en Belgique
02:38 pour finir sa vie dignement car l'euthanasie est légale.
02:41 Il voulait donc faire changer la loi française.
02:46 A l'époque, le documentaire ne ceste pas réalisé, mais, plus tard, lorsque j'ai voulu
02:52 incarner un documentaire sur ce sujet, je lui ai demandé s'il voulait participer et
02:57 il m'a dit d'accord.
02:58 Marina Carrère d'Ankos sur son compagnon Antoine, je trouverais inadmissible de devoir
03:06 l'emmener en Belgique pour se faire euthanasier votre compagnon influence-t-il votre engagement
03:11 dans ce documentaire ? Je mène ce combat aussi pour lui car je trouverais inadmissible
03:16 de devoir l'emmener en Belgique pour se faire euthanasier le jour où il l'aura décidé.
03:20 J'essaye donc de faire bouger les mentalités.
03:26 Impliquer Antoine permet aussi de comprendre pourquoi je suis autant impliqué.
03:31 Est-ce compliqué de lier ainsi vie privée et journalisme ? Je suis arrivé à me détacher
03:39 de ma vie personnelle car ce n'est pas que mon histoire.
03:42 La question qui se pose n'est pas que fait-on pour cet homme, mais que fait-on pour tout
03:49 le monde ? Et est-ce qu'on continue de laisser les gens aller en Belgique quand ils ont les
03:54 moyens ? C'est-y un peu comparable à ce qui existait avant la loi sur l'interruption volontaire
03:59 de grossesse.
04:00 A l'époque, les femmes qui avaient des moyens pouvaient aller avorter à l'étranger et
04:07 celles qui n'en avaient pas pouvaient soit garder leur bébé, soit avorter dans des
04:11 conditions épouvantables et de manière hors-la-loi.
04:13 C'est-à-dire que les femmes qui avaient des moyens pouvaient aller en Belgique.
04:40 C'est-à-dire que les femmes qui avaient des moyens pouvaient aller en Belgique.
05:09 *musique*

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