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L'entraîneur de Lyon, Laurent Blanc, réagissait après la défaite de son équipe face au Paris-SG (4-1), lors du match de clôture de la 4e journée de Ligue 1.

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Transcription
00:00 Oui, le début de match, voir tout le match, c'était un cauchemar.
00:07 Il n'y a pas eu de période où, malheureusement, on a pu se satisfaire de ce que Lyon faisait.
00:16 Je pense qu'en termes de cauchemar, oui, on peut dire qu'à partir de la troisième
00:21 minute, ça a été un cauchemar.
00:22 Je vous l'ai dit, ça déjà.
00:25 Je vous l'ai répété.
00:26 Quand un entraîneur n'a pas de résultat, il est en danger.
00:28 Ce n'est pas après le résultat de ce soir que je suis dans une situation meilleure.
00:35 J'ai répondu à ça la semaine dernière.
00:38 Je ne vais pas parler de ça parce que je vais être un petit peu cru.
00:43 Je vais dire que oui, je l'ai vu.
00:47 Je l'ai bien vu.
00:50 Et que les supporters, malheureusement, n'ont pas raison de mettre la pancarte.
00:57 Ils ont raison d'être déçus parce que le spectacle qu'on leur a offert ce soir
01:01 n'est pas bon.
01:03 Les solutions vont venir avec les joueurs aussi.
01:07 Je pense que c'est les joueurs qui apportent la solution.
01:09 Oui, l'entraîneur est là pour donner la direction.
01:13 Mais c'est les joueurs qui ont ça toutes en main.
01:17 Comme j'ai dit aux joueurs, mon rôle, ce n'est pas de leur dire la vérité.
01:21 Pour moi, c'est de leur dire la vérité.
01:23 C'est facile d'accabler mes joueurs ce soir.
01:26 C'est très facile d'accabler mes joueurs.
01:28 Mais je ne le fais pas parce que j'ai été joueur moi-même et j'ai été dans des situations
01:32 comme ça.
01:33 Ils savent ce qu'ils ont fait ce soir et mal fait ce soir.
01:36 A nous de trouver les solutions par les joueurs, je pense.
01:42 Cette traile internationale, je ne dis pas qu'elle arrive à point nommé, pas du tout.
01:47 Parce qu'il y a des joueurs qui vont partir avec leur sélection.
01:49 Mais ça va permettre à certains joueurs de récupérer, de revenir dans le groupe.
01:55 On en a besoin.
01:56 Et surtout, ça va permettre à certains joueurs aussi d'être un petit peu mieux physiquement.
02:03 Parce que ça fait un moment qu'ils n'ont pas joué une compétition.
02:08 On l'a vu ce soir.
02:10 Donc on se raccroche à ça.
02:12 C'est faible.
02:13 Mais il faut bien se raccrocher à quelque chose.
02:16 Ce soir, non.
02:18 Ce soir, non.
02:20 Ce soir, il va falloir être quand même dans l'analyse très vraie.
02:28 Il faut analyser un petit peu le match.
02:32 Tout le monde est certainement responsable.
02:34 Moi le premier.
02:35 Avoir eu peut-être trop d'ambition, je ne sais rien, dans le jeu.
02:40 Peut-être qu'on aurait pu être un peu plus prudent.
02:44 Mais je pense que la situation du but, par exemple, du premier but, elle se serait présentée
02:48 même si on avait joué à 4 ou à 5 derrière.
02:51 Ce n'était pas un problème de système, je pense.
02:54 Mais non, je pense que si on veut réellement honorer et atteindre l'objectif en fin de
03:00 saison prochaine, que vous venez de dire, on a vraiment beaucoup de boulot.
03:05 Beaucoup de travail.
03:06 Quand tu regardes le classement, quand tu te retrouves dernier, c'est qu'il y a un
03:12 problème.
03:13 Et on le sait qu'il y a un problème.
03:14 Il faut surtout le...
03:18 Qu'est-ce que c'est le problème ? Et comme j'ai dit à mes joueurs, je vais leur donner
03:22 deux jours là, et mercredi on va en discuter.
03:26 Parce que s'il n'y a pas conscience qu'il y a un problème, tu ne peux pas régler le
03:30 problème.
03:31 Donc il faudra être vrai.
03:32 Il faudra dire la vérité.
03:34 Et puis on en analysera.
03:37 S'il y a vraiment un problème, on en analysera et on essaiera de le régler.
03:40 Si c'est un problème de personne, de façon de jouer, moi je pense sincèrement qu'il y
03:47 a un problème aussi sur le fait que tout le monde n'est pas au même niveau.
03:51 Il y a des joueurs qui ont joué aujourd'hui, qui n'avaient pas eu de compétition depuis
03:54 un certain moment.
03:55 Vous allez me dire "mais vous auriez dû mettre d'autres".
03:57 Mais d'autres, je n'avais pas beaucoup de choix.
04:00 Donc attention, je ne me débine pas.
04:03 Mais c'est la vérité.
04:06 Je vous dis la vérité.

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