Exclu Vidéo : En Toute Intimité : Christophe Beaugrand : "Je n'ai pas été dévasté par les critiques"

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Exclu Vidéo : En Toute Intimité : Christophe Beaugrand : "Je n'ai pas été dévasté par les critiques"
Transcript
00:00 Donc tu as réussi à conduire le paquebot, il n'y a pas eu de naufrage.
00:09 Non, il n'y a pas eu de naufrage.
00:11 Heureusement, mais c'est un… disons que j'avais beaucoup de moussaillons pour m'aider.
00:15 C'est vrai, c'était une équipe.
00:18 Ce n'est pas juste pour le style que je dis ça, mais c'est un vrai boulot d'équipe.
00:25 On va en profiter pour faire un petit bilan.
00:27 Oui, faisons un bilan.
00:28 On va rappeler les chiffres quand même parce qu'ils sont très bons.
00:31 En moyenne 750 000 téléspectateurs sur la quotidienne, 560 000-600 000 téléspectateurs
00:36 pour le débrief, plus de 60 000 tweets par jour.
00:38 Et là où le pari était le plus risqué, j'ai envie de te dire, c'était quand même
00:41 pour le débrief qui était une formule totalement inédite, créée sur mesure.
00:46 C'était ça qui était le plus excitant.
00:47 On avait la quotidienne évidemment, mais derrière on a créé de toutes pièces quelque
00:51 chose.
00:52 Je pense que ça a aidé aussi pour que le public n'ait pas de point de comparaison
00:55 avec Benjamin Castaldi pour moi puisque là pour le coup, j'ai créé avec toute l'équipe
01:00 bien sûr, mais on a créé un nouveau rendez-vous.
01:02 Donc, il fallait mettre en place un ton.
01:05 J'ai mis beaucoup de mois d'identité, de ton, d'humeur.
01:10 Et puis, on bossait avec une équipe géniale.
01:13 Franchement, les gens d'Andemol, c'est devenu ma famille maintenant.
01:16 Franchement, j'ai un peu le baby blues parce que ça fait deux mois que c'est terminé
01:22 et moi, j'étais heureux de les retrouver tous les matins.
01:24 Mais comment ça se passait en haut justement parce qu'il y a ce qu'on voit, il y a ce
01:26 que les téléspectateurs et les gens qui te suivent voient, mais comment est-ce que
01:31 vous construisiez cette émission ? Est-ce que vous vous retrouviez le matin ? Comment
01:34 ça se passait ?
01:35 Oui, c'est beaucoup de boulot.
01:36 C'est-à-dire que tous les matins à 9h30, il y avait le visionnage des images de la
01:40 veille sans montage.
01:42 C'est-à-dire qu'on avait une heure mais pas vraiment montée de ce qu'il va y avoir
01:46 dans la quotidienne le soir.
01:47 Et donc là, on est avec toutes les équipes.
01:50 On note, on met en place, on réfléchit.
01:53 Ensuite, réunion de rédaction pour savoir comment les choses se mettent en place.
01:57 Qu'est-ce qu'on propose comme contenu dans le débrief ? Quel type de zoom sur tel ou
02:02 tel personnage en fonction de ce qui se passe dans la maison ? Sachant que tout peut changer.
02:07 Parce que quand tu as 4h de l'après-midi, on apprend que Coralie, par exemple, le jour
02:11 où elle a décidé, l'une de nos candidates, le jour où elle a décidé de partir de l'émission,
02:15 on ne savait pas si elle allait partir ou pas.
02:18 On a du coup fait une espèce d'édition spéciale.
02:21 J'ai fait beaucoup de news parce que j'ai bossé longtemps sur LCI, la chaîne info
02:24 de TF1.
02:25 Et du coup, je retrouvais cette excitation-là.
02:27 Alors évidemment, sur des thématiques heureusement beaucoup moins dramatiques que j'avais travaillé
02:31 sur le 11 septembre.
02:32 On en était très loin.
02:34 Mais en revanche, j'ai retrouvé tous ces réflexes de direct, d'imprévu et de gérer
02:40 une actualité qui arrive, même si c'était pour le coup des actualités heureuses et
02:44 de divertissement.
02:45 Il y avait quelque chose.
02:47 Et puis, c'était l'excitation du direct.
02:49 Tout peut arriver sur le direct.
02:51 Donc, on a vraiment inventé quelque chose.
02:55 Honnêtement, on ne pensait pas, notamment face à des mastodontes à cette heure-ci
02:59 comme du « Touche pas à mon poste » ou des gros jeux sur TF1 ou sur France 2.
03:03 Vous pensiez avoir des chiffres en dessous.
03:04 Voilà, on ne pensait pas réunir autant de téléspectateurs.
03:08 Alors évidemment, on s'appuyait sur la marque Secret Story, mais je pense que les gens ont
03:11 aimé notre bande avec Julie Taton, avec Leïla, avec Adrien Lemaitre.
03:15 Et vraiment, je suis impatient de les retrouver pour l'année prochaine.
03:18 Seuls les hebdos ont été jugés un petit peu lentes et pas assez modifiés par rapport
03:23 aux éditions précédentes.
03:24 En fait, ça dépend des hebdos.
03:26 Certaines, effectivement, manquaient un peu de rythme.
03:28 Et à l'inverse, on en a quelques-unes qui ont été des laboratoires pour ce qu'on
03:32 veut faire, notamment sur l'année prochaine, l'émission Halloween, par exemple.
03:36 On a été hyper contents de cette émission-là.
03:39 Je pense qu'on va aller beaucoup plus dans quelque chose de plus ludique pour la saison
03:41 prochaine.
03:42 Mais enfin, tout est en cours d'élaboration.
03:45 On a du temps encore.
03:46 Et les critiques.
03:47 Justement, la presse parlait de dévastation il y a quelques mois, te concernant, d'une
03:51 nombreuse critique.
03:52 Dévastation.
03:53 Oui.
03:54 On dirait le titre d'un truc de Twilight.
03:56 Twilight 7, dévastation.
03:57 C'est vrai.
03:58 Tentation, dévastation.
03:59 Est-ce que tu as été dévasté par les critiques ? Très sincèrement, est-ce qu'en tant
04:02 qu'être humain, ça t'atteint ?
04:03 Non, ce qui m'atteint, c'est quand ce sont des choses malhonnêtes.
04:07 Après, si on me dit que je suis un animateur à chier, bon, qu'est-ce que tu veux ?
04:11 Quand un Gilles Verdes, par exemple, dit qu'il est mauvais et je dis tout fort ce que tout
04:15 le monde pense tout bas, ça touche quand même.
04:17 Ça me fait plaisir.
04:18 Qu'il le pense, ça ne me dérange pas.
04:20 J'ose espérer que tout le monde ne pense pas ça tout bas.
04:23 Je pense que d'après ce que me disent mes patrons, qui sont très satisfaits de ce que
04:26 j'ai pu faire et de ce que m'ont dit, grosso modo, les téléspectateurs de Secret, qui
04:30 étaient très contents du résultat et les audiences qui étaient au niveau, je pense
04:34 que tout le monde ne me trouve pas totalement mauvais.
04:36 Après, c'est son opinion.
04:37 Non, ce qui m'ennuie, c'est quand on dit des choses fausses, quand on m'accuse, quand
04:41 on dit qu'on est une émission truquée.
04:43 Moi, c'est les attaques malveillantes qui disent des choses fausses, qui me blessent
04:51 et qui me saoulent parce que ça allie le travail d'une centaine de personnes, là encore.
04:55 Après, quand on me dit que je suis mauvais, on ne peut pas faire l'unanimité.
05:00 Donc, ça, ce n'est pas très important.
05:01 Donc, voilà, ce n'est pas très agréable.
05:04 Mais honnêtement, il y a d'autres trucs.
05:05 Tu n'étais pas dévasté.
05:07 Non, je n'étais pas dévasté.
05:09 Non, mais parfois, ça file des petits coups de mou.
05:11 C'est vrai.
05:12 On est des êtres humains quand même.
05:13 Je pense que n'importe qui qui nous regarde là, évidemment, quand tu fais un métier
05:17 public, il faut te préparer à ça.
05:18 Mais n'importe qui qui nous suit, qui fait son boulot avec, j'imagine, un peu de cœur
05:23 et de bonne volonté, si jamais on passe son temps à entendre, c'est vraiment…
05:28 Si vous êtes fleuris, vous bouquez, vous êtes hyper laid.
05:30 C'est vraiment à chier, vous êtes nul.
05:31 Au bout d'un moment, ce n'est pas très agréable.
05:32 Voilà, tout le monde pourra penser la même chose.
05:35 Il faut se mettre à notre place.
05:36 Mais après, quand tu décides de faire un métier public, ça fait partie du jeu, donc
05:39 il faut faire avec.
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