• l’année dernière
"Ils me font ch*** !" : François Berléand pousse un coup de gueule contre les Gilets jaunes
Transcription
00:00 Le feu dévore tout l'immeuble de deux étages.
00:07 La vitesse de propagation est impressionnante.
00:10 20h30 hier soir, avant l'arrivée des secours,
00:14 des témoins viennent en aide à des habitants paniqués et pris au pied.
00:18 Pendant peut-être une minute, il tergiversait à savoir s'il devait sauter ou pas.
00:22 Du coup, on l'a un peu poussé à sauter.
00:25 Donc il a sauté, on a pu l'intercepter correctement.
00:29 Malheureusement, on n'a rien pu faire pour sa femme et sa petite.
00:32 Deux corps que les pompiers ont effectivement retrouvés à l'intérieur.
00:37 Quatre autres personnes ont été légèrement blessées.
00:39 À Lyon, l'explosion violente d'une boulangerie n'a laissé aucune chance aux victimes.
00:44 Une femme et son enfant sont décédés hier soir, pris au piège des flammes.
00:48 L'hypothèse criminelle est privilégiée.
00:50 Les habitants du quartier racontent d'ailleurs que le commerce
00:53 avait déjà été la cible de plusieurs attaques ces dernières semaines.
00:56 Il y avait eu un incident, un camion qui était venu se mettre en, on appelle ça un bélier,
01:01 qui est venu en marche arrière dans la vitrine de la boulangerie.
01:04 Volontairement ?
01:05 Oui, volontairement, on est monté sur place, on a très bien vu volontairement
01:08 quand un camion qui arrive en marche arrière dans la vitrine,
01:10 un type mettre le feu au camion et partir en courant.
01:14 Mais ça c'était il y a deux mois.
01:15 Deux établissements parisiens victimes de tags antisémites.
01:18 Deux restaurants de bagels visés, une enquête est ouverte,
01:21 un climat de tension particulièrement lourd.
01:23 Sur cette vitrine de l'île Saint-Louis, un mot a été écrit dans la nuit de vendredi à samedi.
01:28 "Juden", juif en allemand.
01:31 Effacé depuis, ces cinq lettres peintes en jaune rappellent une époque sombre.
01:35 Ce tag-là, il fait évidemment référence aux écrits qui étaient inscrits
01:40 sur les vitrines des magasins dans l'Allemagne des années 30
01:43 pour marquer que des juifs travaillaient dans ces magasins-là.
01:45 Deux établissements parisiens victimes de tags antisémites.
01:48 Deux restaurants de bagels visés, une enquête est ouverte,
01:51 un climat de tension particulièrement lourd.
01:53 Ils portent tous un gilet jaune, mais leurs idéologies sont totalement opposées.
01:57 D'un côté, des militants antifascistes, de l'autre, des membres de l'ultra-droite
02:02 qui s'affrontent violemment en plein cœur de Lyon.
02:05 Des scènes de plus en plus fréquentes pendant les manifestations de gilet jaune, selon cet expert.
02:10 Au départ, l'extrême-gauche n'était pas présente dans les premières manifestations.
02:12 C'est vraiment l'extrême-droite qui était présente dès le 17 novembre.
02:17 À mesure que l'extrême-gauche a vu qu'il y avait un certain nombre de revendications populaires,
02:21 ils se sont immiscés dans le mouvement, ils ont tenté de chasser l'extrême-droite de ce mouvement
02:24 avec d'autres revendications.
02:26 Dans l'Assemblée nationale, au milieu des heures, un gilet jaune a été très grièvement blessé.
02:30 L'homme d'une trentaine d'années, plombier de profession, a eu quatre doigts arrachés,
02:35 probablement à cause d'une grenade de désencerclement.
02:38 C'était une blessure grave, qu'évidemment je regrette.
02:40 Je pense d'abord à lui.
02:41 On a déclenché immédiatement une enquête judiciaire pour comprendre ce qui s'est passé.
02:45 Des vitrines brisées, des commerces pillés et du mobilier urbain dégradé.
02:50 Après 13 samedis de violence, les maires des grandes villes alertent
02:54 et réclament une réunion d'urgence avec le gouvernement.
02:58 Les commerçants et les habitants des grandes villes sont pris en otage par des casseurs,
03:02 écrivent-ils dans ce communiqué.
03:04 De tout le début, ils me font chier les gilets jaunes.
03:06 -Médiatiquement, vous craignez pas les conséquences de ça ?
03:08 -J'en ai rien à foutre. Qu'est-ce que j'en ai à faire ?
03:10 Il y a des gens qui pensent comme moi aussi. Stop aux gilets jaunes, quoi.
03:13 -Je m'en fiche pour la bonne raison que je ne suis pas dans les réseaux sociaux.
03:16 Mais certains internautes sont donc visiblement passés à côté de la précision faite par l'acteur.
03:20 Il est absent des réseaux sociaux.
03:23 Alors, en insultant François Berléand,
03:25 c'est finalement François Berland qui se retrouve victime.
03:28 -Elle en a un classeur rempli.
03:30 Depuis qu'elle a lancé les émergents,
03:32 Jacqueline Moureau ne compte plus les lettres d'insultes qu'elle reçoit.
03:36 -Alors contente de toutes ces conneries, un jour il faudra payer,
03:39 on va te faire la peau, vieille salope.
03:41 On n'a pas à se justifier de vouloir créer un parti politique.
03:46 Enfin, je n'ai pas besoin de l'approbation des gilets jaunes de France.
03:50 -Des dizaines de milliers de personnes dans les rues de Madrid
03:53 avec à la main des drapeaux espagnols.
03:56 Une manifestation à l'appel de la droite et de l'extrême droite
03:59 contre le chef du gouvernement socialiste Pedro Sanchez,
04:02 accusé d'avoir trahi le pays, de vouloir sa partition
04:06 parce qu'il a nommé un médiateur pour dialoguer avec les indépendantistes catalans.
04:10 Et dans la foule, l'ex-premier ministre socialiste français Manuel Valls,
04:15 candidat à la mairie de Barcelone.
04:18 -Le premier ministre qui était à Nantes vendredi dans les Pays de la Loire,
04:21 vous connaissez l'éternelle question.
04:23 La ville de Nantes est-elle en Bretagne ?
04:25 Un sujet très sensible sur place.
04:27 Alors je vous laisse écouter comment Edouard Philippe s'est adressé
04:29 à la présidente de la région Pays de la Loire.
04:32 -Monsieur le ministre d'État, mesdames,
04:34 les ministres, madame la présidente du conseil régional de Bretagne,
04:37 j'ai dit quoi ?
04:39 Ah ben ça commence bien !
04:41 (Rires)
04:43 (Rires)
04:45 C'est pas fait exprès !
04:46 *Musique*

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