• l’année dernière
La blague d'Antoine de Caunes à José Garcia... à l’enterrement de Philippe Gildas !
Transcription
00:00 Un corps retrouvé sous les décombres des immeubles qui se sont effondrés hier en plein
00:07 centre de Marseille.
00:08 5 à 8 personnes seraient ensevelies.
00:11 Les recherches devraient prendre plusieurs jours.
00:13 La cité fosséenne est sous le choc.
00:15 Mais d'autres manquent encore à l'appel.
00:16 Certains locataires du 65 de la rue d'Aubagne réduits en miettes et dont les autorités
00:21 sont sans nouvelles.
00:22 Nous poursuivons le déblément de l'ensemble des décombres.
00:27 Nous sommes, comme vous le savez, sur 5 à 8 personnes qui seraient présentes au moment
00:33 où les deux immeubles s'effondrent.
00:35 On a remarqué que c'est les maisons des pauvres qui tombent.
00:37 Et ce n'est pas un hasard.
00:39 Alors Marseille est une ville dont la population est très mêlée, mais où il y a comme ça
00:45 des poches de pauvreté absolue et d'exploitation des pauvres gens.
00:49 Conséquence de la flambée des prix à la pompe, l'augmentation des vols de carburant,
00:53 ils ont explosé ces derniers mois.
00:55 Les cibles sont les chauffeurs routiers, les agriculteurs et les entreprises de BTP, mais
00:59 aussi désormais les stations-services elles-mêmes.
01:02 Sur le marché noir, le prix du carburant se revend 1 euro, bien moins cher que le
01:06 prix à la pompe.
01:07 Le business peut vite devenir juteux, alors certains n'hésitent pas à employer de nouvelles
01:12 méthodes.
01:13 Le 26 octobre dernier, 2000 litres d'essence sont volés dans une station-services de l'Oise
01:20 par des hackers qui ont piraté le système informatique, une pratique de plus en plus
01:24 courante.
01:25 Et Emmanuel Macron, vous le savez, dans sa semaine mémorielle autour de la grande guerre
01:29 et rattrapé par la grogne des Français sur leur pouvoir d'achat, le président a précisé
01:34 ce matin qu'il souhaitait généraliser les aides pour ceux qui travaillent à plus de
01:38 30 km de leur domicile, comme cela se fait déjà dans les Hauts-de-France, 20 euros
01:42 par mois en moyenne.
01:43 Il y a quelques minutes, il s'est fait prendre à partie dans les rues de Verdun par des
01:47 retraités, notamment sur la hausse des prix des carburants.
01:50 On écoute cet échange.
01:51 Je ne suis pas d'accord avec vous.
01:52 François, seulement regardez le carburant, c'est atroce.
01:53 Alors, je vais venir au carburant, mais le carburant, ce n'est pas bibi.
01:56 Mais il y a quand même des taxes de l'État.
02:00 Non, mais c'est vrai, et je les assume.
02:02 À 60%.
02:03 J'essaie de vous expliquer les choses point par point.
02:05 60% de taxes.
02:06 Faites-moi le calcul honnête.
02:07 Qu'est-ce que vous avez gagné en taxes d'habitation ? Qu'est-ce que vous avez payé en CSG ? Moi,
02:11 je fais le pari que vous avez été gagnant, même cette année.
02:13 Je suis toujours méfiant sur ces grands appels à mobilisation pour tout bloquer.
02:17 La phrase du jour est signée du président de la République dans une interview radio ce matin.
02:21 Face à la grogne, il souhaite un soutien financier pour les Français contraints de prendre leur voiture tous les jours.
02:27 La question intéressante, c'est cette femme qui pose une question, la dame de Bretagne.
02:33 On va à l'argent.
02:34 Mais pourquoi il n'y a pas un homme simple, un genre Macron, un homme qui arrive un soir,
02:40 pendant 20 minutes, pour ne pas prendre les Français pour des bildés, et leur dire,
02:44 voilà ce qu'on fait, voilà ce que coûte l'armée, parce qu'on ne comprend rien.
02:51 L'image de la nuit, encore la mobilisation des ambulanciers qui continue, Axel.
02:56 700 véhicules ont bloqué le périphérique parisien hier soir, même chose à Lille, à Nancy,
03:02 en cause du fait que les ambulances soient désormais choisies par les hôpitaux et non par les patients.
03:06 Le but, c'est d'éviter la fraude, mais les professionnels craignent que les plus petites structures n'y survivent pas.
03:11 Il y en a qui cassent les prix, qui font du dumping, qui font des remises jusqu'à -40%,
03:16 chose sur laquelle nous ne pouvons pas nous aligner, nous, petits TPE et PME.
03:20 On assiste tout simplement à la ubérisation du transport sanitaire.
03:24 À partir de 15h30, cet après-midi, les femmes ne sont plus payées jusqu'à la fin de l'année.
03:29 C'est une manière symbolique d'illustrer les inégalités salariales entre les hommes et les femmes.
03:33 25% d'écart, en moyenne.
03:36 15% de salaire en moins.
03:38 C'est en moyenne ce que touchent les Françaises par rapport à leurs collègues masculins.
03:42 Des écarts de salaire plus marqués dans certains secteurs.
03:46 37% dans les banques, 35% dans les cabinets médicaux,
03:51 et 32% dans les professions juridiques et comptables.
03:55 Pourtant, l'égalité salariale est inscrite dans la loi depuis 1972.
04:00 Mais les entreprises ne sont que très rarement sanctionnées.
04:04 Voilà.
04:05 Comme je suis payée un quart de moins que les hommes, je fais un quart de moins du travail.
04:13 Quelques heures après les obsèques de Philippe Gildas,
04:23 José Garcia a raconté sur Twitter pourquoi il était habillé en blanc à l'enterrement.
04:28 La faute à Antoine Duconne qui lui a fait croire qu'il y avait un dress code blanc au cimetière.
04:33 Cette énième blague entre les amis amuse beaucoup la toile et aurait très certainement plu au défunt.
04:38 *musique*

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