• l’année dernière
On n'est pas couché, la chronique de Nicolas Bedos
Transcription
00:00 C'est l'heure d'accueillir Nicolas Bedos !
00:07 *Musique*
00:17 Il y avait longtemps !
00:19 Il y avait longtemps !
00:21 Oh mais quel bonheur !
00:23 *Applaudissements*
00:25 Oh mais quel bonheur, quel bonheur !
00:27 Le public est heureux de vous retrouver !
00:29 Le public !
00:31 Quel bonheur de revenir à la maison !
00:33 Il fait chaud, il fait beau !
00:35 Je remercie solennellement le chauffeur de salle, Johan,
00:38 qui n'est autre que mon chauffeur, ce qui est très pratique.
00:41 Je remercie le public, mais quel public !
00:43 Ce public de faux-cul que je n'ai pas vu depuis des semaines,
00:45 et qui a patienté sagement en se tapant des émissions de 5 heures,
00:49 avec Ségolène Royal, ex-future présidente,
00:53 ex-future Première Dame de France,
00:55 mais toujours expulsée au tout dernier moment.
00:57 Ségolène, c'est la Léonarda du Palais de l'Elysée, voyez !
00:59 *Applaudissements*
01:02 Mes chéris, mes amis, vous vous êtes tapés, vos quilles ?
01:05 Ah oui, on a eu vos quilles.
01:06 2h45 de langue de bois, et bégayement !
01:09 Je vous regardais devant ma télé, mon pauvre petit public,
01:12 j'en ai vu qui écoutaient de la musique dans leurs casques,
01:14 d'autres qui se taillaient chez eux,
01:16 d'autres qui se taillaient les veines,
01:18 j'en ai même vu deux qui se sont taillées une pipe rien que pour passer le temps !
01:20 *Rires*
01:22 *Applaudissements*
01:26 Et puis, pour couronner le tout, la semaine dernière, Laurent,
01:28 on vous a fait le coup de Jean-Pierre Chevènement.
01:30 Ah oui, il y a eu Chevènement aussi.
01:32 Que je croyais décédé suite à une anesthésie générale.
01:34 *Rires*
01:35 Et qui, pour se venger, est venu dans ce fauteuil
01:37 pour anesthésier tout le monde, évidemment.
01:39 Oh mais quelle patience, quelle patience,
01:41 que celle de ce public qui, aujourd'hui encore,
01:43 a poireauté des plombes dans le froid,
01:45 devant le Moulin Rouge, dans ce quartier de Pigalle,
01:47 où bientôt, il n'aura même plus le droit de se taper des prostituées.
01:50 *Rires*
01:52 Public adoré, mais public malmené.
01:54 A 23h20, l'émission commence, enfin !
01:56 Et là, bing !
01:58 Trois quarts d'heure de Ruquier, son fameux top ten !
02:00 Flop, flop !
02:02 *Rires*
02:04 Si c'est toi qui le dis !
02:06 *Rires*
02:08 Et oui, Laurent n'ayant pas encore d'enfant,
02:10 c'est le seul comique de France
02:12 qui se permet, tous les samedis, de se pistonner lui-même.
02:14 *Rires*
02:16 *Applaudissements*
02:18 C'est un truc de gars !
02:20 Bravo la France ! Pauvre public,
02:22 qui se fait vigile comme de vulgaires sans-papiers.
02:24 Vous étiez venus voir des vedettes de près,
02:26 et au final, vous venez d'écouter de loin
02:28 un petit postier postillonné sur des sujets qui vous font chier.
02:30 *Rires*
02:32 Oh, le pauvre bourgeon Snow, il était bien !
02:34 *Applaudissements*
02:36 Voilà pourquoi, ce soir, avant même de commencer,
02:38 j'appelle tout de suite dans le fauteuil
02:40 tout le public de l'émission.
02:42 *Musique*
02:44 Venez, venez, venez, venez, venez, venez, venez, approchez-vous !
02:46 N'ayez pas peur, contrairement au lupénisme,
02:48 la célébrité n'est pas condamnieuse.
02:50 Mais enfin, tout de même,
02:52 pour faire plaisir à Dechavanne, afin d'éviter le mélange d'éclats,
02:54 j'ai ici un bol de préservatif, faites gaffe,
02:56 vous avez le droit de sentir la nuque
02:58 de mon ami Dechavanne et son fameux parfum
03:00 Heineken numéro 5.
03:02 En revanche, en revanche, vous voyez...
03:04 Faites attention !
03:06 Faites très attention !
03:08 En revanche, en revanche, s'il vous plaît,
03:10 pas un doigt dans les cheveux de Polonie,
03:12 avec tout ce qu'elle met dedans, c'est un coup à choper le tétano.
03:14 Faites attention !
03:16 Par contre, par contre, par contre,
03:18 j'encourage certaines d'entre vous à faire preuve de compassion
03:20 en se frottant contre Caron,
03:22 qui, je le rappelle, n'a pas eu de rapport depuis 1908.
03:24 Soyez gentils, faites un effort, je t'avais prévenu.
03:26 Soyez gentils, faites un effort, profitez-en.
03:28 Je veux lire dans vos yeux ce bonheur inédit
03:30 que vous ressentiez, enfant,
03:32 lorsque vos parents vous trimballaient aux os
03:34 et vous autorisaient à glisser une petite main
03:36 dans la cage du panda.
03:38 Bref, on est bien, je peux commencer.
03:40 Cher téléspectateur,
03:42 hier soir, coup de fil de Laurent Ruquier,
03:44 Nicolas me dit-il, je compte sur toi
03:46 pour venir demain dans l'émission.
03:48 Je lui dis, oh non, tu sais, moi, en ce moment,
03:50 je préfère me faire discret.
03:52 Il me dit, tu te moques de moi ?
03:54 Ça fait trois semaines que je vois ta gueule
03:56 dans toutes les émissions,
03:58 à part Pékin Express et Le Jour du Seigneur,
04:00 t'as montré ton cul partout.
04:02 Même Nabila, à côté de toi, c'est Pierre Bourdieu.
04:04 - C'est vrai, on vous a vu ?
04:06 - Ah oui, on m'a vu.
04:08 - Ah, on vous a vu.
04:10 - Pourquoi toute cette promo ?
04:12 Nous, quand t'es venu ici, on s'est cassé en quatre
04:14 par trois, on s'est cassé en trois.
04:16 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
04:18 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
04:20 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
04:22 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
04:24 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
04:26 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
04:28 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
04:30 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
04:32 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
04:34 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
04:36 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
04:38 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
04:40 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
04:42 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
04:44 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
04:46 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
04:48 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
04:50 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
04:52 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
04:54 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
04:56 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
04:58 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:00 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:02 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:04 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:06 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:08 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:10 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:12 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:14 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:16 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:18 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:20 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:22 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:24 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:26 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:28 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:30 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:32 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:34 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:36 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:38 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:40 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:42 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:44 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:46 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:48 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:50 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:52 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:54 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:56 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
05:58 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
06:00 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
06:02 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
06:04 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
06:06 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
06:08 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
06:10 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
06:12 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
06:14 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
06:16 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
06:18 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
06:20 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
06:22 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
06:24 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
06:26 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
06:28 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
06:30 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
06:32 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
06:34 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
06:36 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
06:38 - C'est vrai, on s'est cassé en trois.
06:40 (acclamations)
06:42 (acclamations)
06:44 (acclamations)
06:46 (acclamations)
06:48 (acclamations)
06:50 (acclamations)
06:52 (acclamations)
06:54 (acclamations)
06:56 (acclamations)
06:58 (acclamations)
07:00 (rires)
07:02 (rires)
07:04 - Tu te fous de ma gueule?
07:06 - Oui.
07:08 - Tu vas me faire croire que ce type se tape Carla Bruni?
07:10 (rires)
07:12 - Quel escroc! Bon, tant pis, on fait comme si.
07:14 Nicolas Sarkozy, souvenez-vous,
07:16 quel artiste!
07:18 C'est un honneur pour moi de recevoir ici
07:20 un si grand comédien. Je suis un très grand fan.
07:22 J'ai maté toute la série.
07:24 D'ailleurs, vous êtes venus pour la sortie
07:26 du coffret DVD des 10 saisons.
07:28 Tout est là. La saison 1,
07:30 "Sarco et Baladur", "Sarco et Chirac",
07:32 "Sarcoflik", puis très jolie
07:34 deuxième saison, très anglo-saxon,
07:36 "Sarco et la larguée", "Sarco Carla",
07:38 "Sarco Disneyland", épisode totalement culte
07:40 avec Mickey Mouse, Bolloré,
07:42 Louis Pertignac, n'importe quoi, mais très inventif.
07:44 Bravo. Trouvail...
07:46 (applaudissements)
07:48 Ah, ça, c'est vrai.
07:50 Trouvail du look, les fameuses Ray-Bans
07:52 que vous portez ce soir. Une troisième saison
07:54 moins comédie, moins cul, mais plus consistante.
07:56 "Sarco en Libye", "Sarco contre la crise",
07:58 "Sarco bouche son cul",
08:00 "Sarco mégalo", mais "Sarco efficace".
08:02 Bon, et puis, la fin de série, comme toujours,
08:04 moins de moyens, moins de scénaristes,
08:06 les seconds rôles qui partent en couilles.
08:08 Claude Guéant, Copé, Morano,
08:10 ça vire un peu nanar, mais ça vire
08:12 très à droite, "Sarco et l'islam",
08:14 "Sarco et le vote des étrangers", là, il y a eu changement de chaîne
08:16 quand vous êtes directement passés sur
08:18 FN2. Ceci dit...
08:20 (applaudissements)
08:22 Ceci dit, soyons francs, à côté de cette série
08:24 des années 80 qu'on nous diffuse actuellement,
08:26 on ne peut qu'applaudir le talent.
08:28 D'autant que le coffret n'a coûté
08:30 que 612 milliards de dettes publiques supplémentaires,
08:32 19%
08:34 d'augmentation des violences contre les personnes
08:36 et 1 million de chômeurs. Je crois qu'on peut l'applaudir.
08:38 Bravo. Bravo.
08:40 (applaudissements)
08:42 Nicolas Sarkozy, bonsoir.
08:46 Non, ne répondez pas. Non, ne répondez surtout pas.
08:48 Ce serait quand même trop con, vu que
08:50 chacun de vos silences vous fait grimper dans les sondages.
08:52 Non, mais sans déconner,
08:54 quel pays fabuleux pour tous les retraités.
08:56 Il n'y a qu'à voir Jean-Jacques Goldman,
08:58 grand chanteur s'il en est, qui, dans les opinions,
09:00 est carrément devenu maire Thérésa depuis qu'il tient une épicerie
09:02 en se grattant les couilles du côté de Marseille.
09:04 Du coup, c'est en toute amitié que je conseille
09:06 à Emmerich d'arrêter la télé.
09:08 C'est le seul moyen qu'il a de devenir populaire.
09:10 C'est sûr. C'est pas con.
09:12 (applaudissements)
09:14 Ceci dit,
09:18 ceci dit, M. le président, étant moi-même
09:20 follement bavard, narcissique et névrosé,
09:22 je me mets à votre place,
09:24 cette muselière de luxe qu'on vous a collée
09:26 sur la tronche. C'est un truc à vouloir se trancher la bite
09:28 avec la zapette de votre télévision.
09:30 Je le dis à tous ceux qui nous regardent,
09:32 il faut le faire revenir, sinon il va mourir.
09:34 Parce qu'il sait plus quoi foutre.
09:36 Il paraît que sa petite fille,
09:38 il lui change ses couches 17 fois par jour.
09:40 Elle a même pas le temps de chier.
09:42 (applaudissements)
09:44 - Il est patient.
09:48 - Sur l'album de sa femme, il a fait
09:50 tous les instruments du triangle au pipeau
09:52 en passant par le tuba, sauf qu'il manque toujours une voix.
09:54 - Non.
09:56 Non.
09:58 Regardez-moi ce petit bonhomme,
10:00 cette boule de sang coagulée.
10:02 Écoutez tous ces mots qui trépignent
10:04 derrière ses dents.
10:06 Tu aimerais dire quelque chose ?
10:08 Allez, par charité, interview
10:10 Mim Marceau.
10:12 Cher Nicolas,
10:16 si je vous dis François Hollande...
10:18 Si je vous dis François Fillon...
10:24 (rires)
10:26 Si je vous dis 2017...
10:28 Ah oui, je vous comprends.
10:34 Ah oui, je vous comprends.
10:36 Ah oui, je vous comprends.
10:38 C'est dans ces moments-là que vous priez le Seigneur.
10:40 Faites que la crise empire.
10:42 Faites que Hollande ne remplace jamais Jean-Marc Ayrault.
10:44 Faites que le Front National
10:46 explose tous les sondages
10:48 et que François Fillon ait un putain d'accident de voiture.
10:50 En attendant, cher Nicolas, je tenais à vous rappeler
10:52 qu'à l'heure actuelle, malgré tous les sondages,
10:54 vous n'êtes pas vraiment Nicolas Sarkozy,
10:56 vous n'êtes qu'un sosie,
10:58 une poupée muette sur laquelle tout le monde fantasme.
11:00 Et n'en déplaise...
11:02 Et n'en déplaise aux sarkozistes fâchés
11:08 avec l'immigration, je vous présente
11:10 Mohamed.
11:12 (applaudissements)
11:14 Bravo.
11:20 Voilà.
11:22 Voilà, pour moi, c'était exceptionnel.
11:24 Ne l'oubliez jamais.
11:26 Ce n'est que de la télé. Merci.
11:28 C'était Nicolas Belot, ça te plait ?
11:30 On voit le retour de Nicolas Sarkozy ce soir.
11:34 Mercredi ce soir !
11:36 (Applaudissements)

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