• l’année dernière
Les inconnus - Les flics
Transcription
00:00 La police d'aujourd'hui présente un nouveau visage.
00:03 Une équipe d'FR3 Ile de France a suivi 24 heures de la vie d'un commissariat de quartier.
00:09 Les policiers, des hommes comme les autres.
00:12 Je m'appelle Robert Robichet, je suis gardien de la paix.
00:18 Je m'appelle Jean-Pierre Avidol, je suis gardien de la paix.
00:26 Je m'appelle Marcel Patoulatchi, brigadier chef et agent de la paix avant tout.
00:31 Mais qui sont-ils ces hommes ?
00:34 Non, ce n'est pas qu'on est des surhommes, nous sommes a fortiori des hommes comme les autres.
00:40 A fortiori nous sommes donc des hommes avant tout.
00:44 Comment allez-vous ?
00:46 8h13, la journée commence très tôt.
00:49 Alors, ça va ? Tu as pris ce quai ce matin ?
00:53 Oui, j'ai un petit peu.
00:55 Il faut soigner ça.
00:57 Je crois surtout que le policier aujourd'hui doit être conscient de la tâche, de la responsabilité.
01:05 Et surtout de la tâche morale qui lui décombe.
01:10 Qui lui décombe et surtout qui lui incombe.
01:15 Vous êtes du même avis que vos subordonnés ?
01:20 A fortiori, tout à fait.
01:23 Je crois qu'aujourd'hui le policier doit être conscient de la responsabilité et surtout de la tâche morale qui lui incombe.
01:33 Qui lui décombe.
01:35 Je suis désolé.
01:38 9h16, premier appel.
01:40 Oui, allô, bonjour madame.
01:42 Oui, tentative de viol.
01:44 D'accord, trouvez tous les subterfuges adéquats, nous arrivons immédiatement madame.
01:51 Voilà donc là on nous a appelé pour un viol, nous y allons donc immédiatement.
01:56 Quelle adresse ?
01:58 Attendez chef, je vais la rappeler.
02:04 Tu as le numéro ?
02:07 Au deuxième appel, l'équipe a eu la présence d'esprit de noter l'adresse.
02:16 Bonjour monsieur, excusez nous de vous déranger, ici la police.
02:26 On vous appelle comme quoi il serait question à fortiori l'occurrence d'un viol envers votre femme.
02:32 Allô ?
02:34 Salope, t'as appelé les flics !
02:36 Excusez nous monsieur, ne vous fâchez pas, on n'a pas voulu vous vexer.
02:40 11h13, un voisin a ouvert la porte.
02:45 A quel étage ?
02:46 C'est au premier étage.
02:48 T'as appuyé chef ?
02:50 Pas déjà appuyé.
02:51 Alors ? Ça marche pas ?
02:53 A tous les coups il est en panne.
02:56 A tous les coups il est en panne.
03:00 11h33, nos hommes se décident à prendre l'escalier.
03:04 Police !
03:07 C'est la police madame.
03:09 S'il vous plaît !
03:12 Une heure plus tard, mission accomplie.
03:14 La femme devra se justifier de son viol au commissariat.
03:17 A moins que le mari ne retire sa plainte.
03:20 Vous êtes fier de votre métier ?
03:22 Oui effectivement, à fortiori on peut dire que c'est un métier où on a des possibilités.
03:30 Je pense que c'est un métier.
03:35 Je crois qu'à fortiori on est du même avis que Jean-Pierre.
03:40 Il y a une petite vieille qui se fait attaquer au milieu moyen.
03:44 Une petite vieille qui se fait attaquer ?
03:47 Il faut au moins 3 ou 4.
03:49 3 ou 4 c'est dégueulasse.
03:51 On a entendu, il est 5h, on rentre au commissariat, c'est la fin de journée.
03:56 C'est Paris.
03:59 Avec ce vent j'ai envie de chiever.
04:02 Plus souvent qu'à l'accoutumée.
04:05 Quand là on a eu la chance, c'est à 5h mais un quart d'heure avant on était obligé d'y aller.
04:10 Au revoir messieurs.
04:12 Mais au fait, les bavures.
04:14 Les pistolets que nous avons ont deux sécurités.
04:16 Déjà il y a la première et même quand la première est enclenchée, il reste toujours la deuxième sécurité.
04:22 Alors vous voyez il n'y a aucune...
04:24 A fortiori il faudrait couper là.
04:32 - Oui.

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