Audrey Pulvar et Bernard Tapie s'écharpent sur le plateau d'i>Télé
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00:00 Alors celle-là, je vais vous dire, elle va se finir par aigle.
00:04 Vous serez comme d'habitude déçus.
00:06 Vous n'en parlerez pas, comme vous avez fait pour l'arbitrage.
00:10 L'arbitrage devait être annulé. Il n'a pas été annulé.
00:12 J'ai gagné devant la cour d'appel et vous n'en avez pas parlé.
00:16 Et vos bandeaux qui tournent à longueur de journée...
00:18 - Vous savez qu'il y a une institution en cours.
00:20 - Je m'excuse, je parle de l'arbitrage, madame.
00:23 Et l'arbitrage, il n'a pas été annulé.
00:25 - Dans cette affaire d'arbitrage, qui est considérée comme factice par les juges qui sont en train d'équiter,
00:29 il y a eu plusieurs mises en examen, dont la vôtre pour escroquer un bandeau organisé,
00:32 dont celle de Christine Lagarde...
00:34 - Mais qu'est-ce que vous êtes en train d'essayer de faire, là ?
00:36 Vous essayez d'annuler une décision qui m'est favorable ?
00:39 - Mais pas du tout.
00:40 - Alors l'autre décision...
00:41 - C'est simplement de pratiquer un exercice qui s'appelle l'interview politique.
00:43 Vous savez qu'on n'est pas dans un cabinet de psychanalyse ici.
00:46 Je ne suis pas psychanalyste, je ne suis pas là pour écouter vos concidences.
00:48 - Mais vous n'avez pas non plus à m'obliger de vous répondre.
00:50 Je n'ai pas envie de vous répondre.
00:52 Et je ne vous répondrai pas.
00:54 Et je ne vous répondrai pas.
00:55 - Je vous réponds pour une raison extrêmement simple.
00:57 C'est que le juge d'instruction...
00:58 On n'est pas chez le juge d'instruction ici.
01:00 On est dans un cabinet, on est dans un plateau de télévision.
01:03 Le juge d'instruction, lui, il fait son métier en tant que juge d'instruction.
01:07 - D'accord.
01:08 - Tant qu'on est en instruction, je vous demande de bien vouloir m'éviter de vous parler d'un dossier...
01:11 - Donc vous venez dans une émission pour une interview politique qui dure 40 minutes,
01:16 avec l'intention de ne pas répondre aux questions qui vous dérangent.
01:18 - De ne pas répondre à des questions qui sont actuellement en cours.
01:21 La justice, ça ne veut rien dire pour vous, mais pour moi, ça veut dire quelque chose.
01:24 - Vous savez que je n'ai même pas eu le temps de formuler une première question.
01:26 - Mais parce que je sais ce que vous allez me demander et que ça ne m'intéresse pas.
01:29 - Vous vous disiez de me répondre.
01:30 - C'est les juges devant qui il faut répondre, pas devant les journalistes.
01:33 Je ne vous dois aucune réponse sur ce sujet.
01:35 Si c'était ça, votre envie de me téléphoner 4 fois par semaine pour que je vienne,
01:40 vous n'auriez pas dû le faire.
01:41 Il fallait inviter... Il y a plein de gens qui seraient contre.
01:44 Inviter Davé, l'homme, à longueur de journée, il parle dans les journaux de ça.
01:48 Moi, je n'ai pas envie de vous répondre là-dessus.
01:50 Et si vous étiez un peu respectueuse du droit,
01:52 vous sauriez qu'on ne parle pas d'une affaire qui est en cours d'instruction.
01:56 Et votre métier de journaliste...
01:58 - Mais si vous étiez respectueux des échanges que nous avons eus, effectivement, mais pas du tout.
02:02 - C'est qu'une journaliste qui veut faire savoir que son pouvoir, il est très important, il est légitime,
02:08 c'est pour dénoncer des affaires que la police, la justice ou la politique ne sortent pas.
02:14 C'est-à-dire que vous devez aider à ce que les affaires sortent.
02:16 Mais quand elles sont sorties, taisez-vous, laissez faire la justice tranquillement.
02:20 - Donc, que vous n'ayez plus de questions.
02:21 La vérité, Bernard Tapie, c'est qu'effectivement, comme beaucoup de journalistes,
02:25 je vous demande à plusieurs reprises, depuis des semaines, voire depuis des mois,
02:29 de venir sur mon plateau et que vous m'avez toujours dit,
02:32 vous l'avez encore dit pas plus tard qu'hier, lorsque nous nous sommes parlé,
02:35 que je pourrais poser toutes les questions que je voulais.
02:37 - Oui, et moi j'ai le droit de répondre. Mais vous avez le droit !
02:39 - Comme même, comme vous n'avez le droit qu'à l'interview.
02:40 - Attendez. - Je ne sais pas à quoi on joue.
02:41 - Moi, j'ai le droit de ne pas vous répondre. - Il y a exactement 10 minutes.
02:43 - Mais vous avez mis un examen pour être recréé en bande organisée.
02:46 - Redites-le encore, ils n'ont pas compris.
02:48 - Vous avez mis un examen pour être recréé en bande organisée,
02:50 comme l'un des juges arbitraux de cette tribunal.
02:53 - Et je n'ai pas encore été mis, et je n'ai pas encore eu l'occasion de répondre aux questions,
02:57 car je n'ai pas encore été interrogé.
03:00 - Oui, parce que vous avez déplacé un garde d'affaires et mis un examen au mois de juin dernier.
03:03 - Et vous voudriez que je réponde à vos questions à vous,
03:05 alors que je n'ai pas encore été interrogé par mes juges ?
03:08 Mais je serais complètement un citoyen anormal.
03:11 Je vais d'abord répondre à mes juges, et je vous répondrai éventuellement après.
03:14 Mais pas avant.
03:16 - Donc on vous réinvitera et vous viendrez nous expliquer que vous ne répondez pas à nos questions.
03:19 - Je ne crois pas.
03:21 - On va parler de foot.
03:23 - Non, ça ne m'intéresse pas.
03:25 - Ça ne vous intéresse pas non plus.
03:27 - Je parle de foot avec des gens qui connaissent le foot.
03:29 Pas avec vous, vous parlez avec le mec qui a l'oreillette.
03:33 - Vous savez ce qu'on va faire.
03:35 On va lancer une page de pub, et on va clore cette interview.
03:39 Et ensuite, on va passer au reste de cette émission avec M. Darmon.
03:44 On va faire le journal politique.
03:46 On va vous remercier, Bernard Tapie, d'avoir répondu à notre invitation.
03:49 - Oui.
03:51 - M. Darmon est là.
03:53 Peut-être que vous allez répondre à ses questions à lui.
03:55 Vous voulez rentrer, M. Darmon ? Entrez.
03:58 C'est du live, donc.
04:00 Donc M. Darmon a encore une question à vous poser.
04:05 Petit jingle.
04:07 - On va faire les choses bien, au moins.
04:09 Voilà.
04:13 Peut-être aurez-vous plus de chance, Mickaël.