Vous le retrouvez désormais du lundi au jeudi dans "RTL Bonsoir" à 18h30. Nouvelle recrue de RTL, Alex Vizorek est le premier invité de Bruno Guillon cette saison dans "Le Bon Dimanche Show".
Pour cette nouvelle saison, découvrez également une nouvelle séquence "Toutes les questions sont possibles", dans laquelle Emmanuel Macron, Eric Zemmour ou encore Nicolas Sarkozy posent des questions à Alex Vizorek en utilisant l'intelligence artificielle. Thaïs Vauquières et de Valéry Zeitoun sont eux aussi au rendez-vous !
Pour cette nouvelle saison, découvrez également une nouvelle séquence "Toutes les questions sont possibles", dans laquelle Emmanuel Macron, Eric Zemmour ou encore Nicolas Sarkozy posent des questions à Alex Vizorek en utilisant l'intelligence artificielle. Thaïs Vauquières et de Valéry Zeitoun sont eux aussi au rendez-vous !
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00:00:00 RTL, 14h-15h30, c'est le bon dimanche show.
00:00:06 Je n'étais rien, mais voilà qu'aujourd'hui, je suis le garçon...
00:00:17 Arrête Alex, c'est ridicule. Descends de 800 bornes, là, change d'accent.
00:00:21 Je fais pas l'accent belge, là.
00:00:22 Bah non.
00:00:23 On refait.
00:00:25 Je n'étais rien, mais voilà qu'aujourd'hui, je suis le climpin dans toute cette étiennerie.
00:00:31 Je vais repartir.
00:00:33 Vous avez entendu ce morceau magnifique ?
00:00:36 Ce morceau magnifique, moi je l'ai entendu pour la première fois dans la salle d'attente de mon proctologue.
00:00:43 La vie est tellement injuste, mon proctologue est mélomane.
00:00:52 Enfin, je suis là sur Radio Londres.
00:00:56 C'est Radio Luxembourg ici.
00:00:57 Oh pardon, pardon, j'ai confondu.
00:00:59 Mais on est en zone libre, si je dis de vanneries, vous allez pas me passer le dimanche.
00:01:03 On est bien d'accord avec ça.
00:01:04 C'est humain, parce que l'animal n'a pas du tout ce rapport à la mort.
00:01:10 Le petit cochon, si vous posez devant lui une chipolata...
00:01:14 Y'a pas une larme qui va couler comme ça.
00:01:20 En disant "T'as l'air tellement apaisé, maman".
00:01:22 Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, vous vous réveillez,
00:01:30 l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge,
00:01:34 à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle,
00:01:38 demandez quelle heure il est.
00:01:40 Il est un peu plus de 14h, c'est le Bon Dimanche Chaud sur RTL.
00:01:43 Et c'est Alex Vizorek qui attaque avec nous cette première de la saison.
00:01:48 J'ai fait un truc comme vous.
00:01:50 C'est beau !
00:01:51 C'est du beau de l'air.
00:01:52 J'allais dire, c'est peut-être du Rimbaud, mais j'étais pas loin.
00:01:54 Vous le dites très bien.
00:01:56 Merci, c'est gentil.
00:01:57 Vous le faites vous aussi, c'est un peu le démarrage de votre spectacle, dont on va parler avec vous cet après-midi.
00:02:02 Ad vitam, en tournée dans toute la France à partir du 22 septembre.
00:02:06 Et c'est le transfert de cette année 2023 sur RTL.
00:02:11 Je peux vous dire qu'on nous a dit "Oui, Alex Vizorek arrive, attention, tu sais qui c'est Vizorek".
00:02:16 J'ai entendu, vous avez passé un extrait de ma chronique, quand je dis "Si je suis puni, je passe le dimanche", je ne parlais pas de venir dans votre émission.
00:02:23 On va être amené à en parler de cette ostracisation du dimanche après-midi.
00:02:30 D'ailleurs, vous l'avez vu, on peut dire le mot "ostracisé" sur RTL.
00:02:33 Et lire du beau de l'air.
00:02:35 Je suis très ému.
00:02:36 Alex, je suis ravi de vous avoir, on va passer une heure et demie avec vous.
00:02:39 Je le disais, grosse actu, il y a évidemment votre tournée avec Ad vitam, il y a également votre arrivée sur RTL.
00:02:44 Il y a un livre, un conte pour enfants, mettant en avant un suppositoire.
00:02:51 C'est mon héros.
00:02:52 C'est votre héros.
00:02:53 On sera amené à en reparler, Alex, mais pour l'instant, on a demandé à des personnes qui vous côtoient, ou qui vous côtoyez,
00:03:01 des souvenirs qui leur revenaient quand on disait le nom "Alex Vizorek".
00:03:06 Alors, on commence par quoi ? On commence par la nouvelle équipe ou l'ancienne équipe ?
00:03:12 Allez, on va dire la nouvelle équipe, mais c'est obligé d'être sympa.
00:03:14 Ok, on commence avec Philippe Cavrivière.
00:03:16 Salut à tous, salut Bruno, c'est Philippe Cavrivière.
00:03:20 Alors, je connais très bien Axel Vizorek, parce qu'on a quand même bossé deux bonnes heures ensemble sur un pilote d'émission.
00:03:29 Alors, un pilote d'émission, qu'est-ce que c'est ? C'est une tentative d'émission, c'est un essai.
00:03:33 Alors, j'ai assez bien piloté, je crois, et Axel Vizorek a copiloté.
00:03:40 Il y a toujours à côté d'un grand champion, d'un grand pilote comme Sébastien Loeb, il y a un copilote.
00:03:47 Et comment s'appelle le copilote de Sébastien Loeb ?
00:03:50 Eh bien, on n'en sait rien parce que tout le monde s'en fout.
00:03:53 Eh bien, c'est Axel Vizorek.
00:03:55 Mais, cela dit, Axel a aussi une influence sur moi, parce que depuis que je le fréquente,
00:03:59 ça m'est arrivé hier, je suis passé devant une librairie et j'ai eu envie d'acheter un livre.
00:04:04 Ça, c'est l'effet Vizorek, l'effet France Inter, l'effet Intelo.
00:04:08 Bon, après, j'ai poursuivi, j'ai passé mon chemin, je ne suis pas rentré,
00:04:11 mais il a quand même un peu d'influence sur moi.
00:04:14 Je vous embrasse, très bonne émission, elle est super l'émission.
00:04:17 Merci, merci beaucoup.
00:04:19 J'ai choisi la nouvelle équipe pour qu'il soit sympa avec moi.
00:04:22 Quand on a des amis comme lui, on n'a plus besoin d'ennemis.
00:04:25 Exactement, mais derrière Césaire, Philippe, Kaz, Rizière,
00:04:30 est un type charmant, est un type charmant.
00:04:32 On a fait un pilote et figurez-vous que France Télévisions a trouvé qu'on pilotait plutôt bien.
00:04:37 Donc voilà, je fais sans doute un bon coup pilote,
00:04:41 parce que sinon il aurait tiré dans le mur.
00:04:43 Et donc, on devrait...
00:04:45 Normalement, vous voir en duo à la télévision bientôt.
00:04:48 Voilà, on trouvait que ça manquait d'une vraie émission d'humour sur la chaîne de service public.
00:04:53 Et on s'est sacrifié pour l'équipe, et donc on va le faire en duo.
00:04:57 Ça va s'appeler en bande organisée.
00:04:59 On nage à Jul, c'est votre côté poète.
00:05:02 Parce qu'on va aussi avoir d'autres amis humoristes avec nous,
00:05:06 et on a envie de faire découvrir des jeunes talents,
00:05:08 on a envie d'avoir des potes avec nous.
00:05:10 Mais nous deux conduirons la voiture, il y aura deux volants.
00:05:13 Il faut s'habituer avec Alex Vizorek, on peut passer de Baudelaire à Jul en l'espace de deux minutes.
00:05:18 Mais sans Baudelaire, il n'y aurait jamais eu Jul.
00:05:21 C'est vrai. C'est d'ailleurs la tenue de ce message que nous a laissé
00:05:25 quelqu'un que vous connaissez, que vous connaissiez, un certain Guillaume Meurice.
00:05:31 Salut, c'est Guillaume Meurice.
00:05:33 Alex Vizorek, c'est un mec assez fascinant.
00:05:35 C'est le seul humoriste que je connaisse qui puisse enchaîner une blague sur Ostropovich
00:05:40 et une blague de Tub en faisant rire aux deux blagues.
00:05:43 C'est vraiment virtuose.
00:05:45 Et c'est ça que je retiens de lui, bien sûr.
00:05:47 Il me manque. Enfin, il n'est pas mort.
00:05:50 Il est mort ou pas, Alex, je ne sais plus.
00:05:53 Bon, mort ou pas mort, je t'embrasse mon pote.
00:05:57 12 ans de collaboration avec cet islamo-gauchiste radical.
00:06:03 On a beaucoup, beaucoup ri.
00:06:05 Parce que Guillaume, comme mes potes, on peut reprocher,
00:06:09 on peut ne pas être d'accord avec eux, idéologiquement,
00:06:11 mais on ne peut pas leur reprocher d'être pas drôle.
00:06:15 Et franchement, il est très, très marrant.
00:06:17 Et quand il revenait avec ses interviews de gens dans la rue
00:06:19 à qui il a fait parler de sujets improbables,
00:06:21 on pleurait de rire parce qu'on les découvrait sur antenne.
00:06:23 Alors, puisqu'on parle de Guillaume Morisse,
00:06:25 difficile de ne pas parler de votre ancienne soeur.
00:06:28 Les compliments valent pour elle aussi.
00:06:30 De France Inter, message de Charline Vanhoenacker.
00:06:33 J'ai commencé la radio avec Alex dans une émission d'été sur France Inter
00:06:37 qui s'appelait "Le 75 minutes" et on apprenait le métier.
00:06:40 On reçoit Eric Nolo et j'annonce à un moment
00:06:43 qu'il publie son livre aux éditions Brochet.
00:06:45 Et puis intervient le disque.
00:06:47 Et pendant le disque, Eric Nolo nous dit
00:06:49 "Il faut que je vous dise que Brochet, ce n'est pas un éditeur.
00:06:52 En fait, tous les livres sont Brochet.
00:06:54 C'est juste préciser que le livre est relié."
00:06:57 Et donc on s'est dit en sortant le disque
00:06:59 "Bon ben, on va le dire.
00:07:01 Tant pis, on va se moquer de nous."
00:07:03 Et donc je sors du disque en disant
00:07:05 "Bon ben, voilà, ce ne sont pas les éditions Brochet
00:07:08 puisque ça signifie que simplement, le livre, les pages sont attachées."
00:07:12 Et on a fait, je pense, deux ou trois minutes d'impro avec Alex
00:07:15 en mode... C'est vrai qu'on se disait aussi
00:07:17 que cet éditeur avait quand même un gros monopole
00:07:19 sur le milieu.
00:07:21 Et puis des conneries du genre
00:07:24 "Non mais c'est important de rappeler peut-être que les livres sont reliés
00:07:27 parce que si les feuilles sont volantes, ce n'est pas très pratique."
00:07:29 Et on s'est juré ce jour-là
00:07:34 que dès qu'on disait même une énorme connerie
00:07:37 ou qu'on faisait vraiment une grosse bêtise
00:07:39 on assumait, on le disait et on rigolait ensemble.
00:07:42 Et ça a toujours été notre marque de fabrique.
00:07:44 L'autodérision à la Belge.
00:07:46 Mais là on était face au problème.
00:07:48 Quand Nolloul nous a regardé en disant
00:07:50 "Brochet c'est pas un éditeur"
00:07:52 on s'est dit "Cette carrière dans les médias
00:07:56 va peut-être s'arrêter très vite."
00:07:58 On manque clairement de précision.
00:08:00 Mais du coup on s'en est marré.
00:08:02 Je crois que ça amuse l'auditeur, l'honnêteté.
00:08:04 Vous en savez quelque chose, ça sent dans la voix.
00:08:06 Et on était honnêtes ensemble.
00:08:09 En tout cas ça me fait plaisir.
00:08:11 Grâce à moi, on a entendu Charline et Guillaume sur RTL.
00:08:14 Évidemment, et les CDs sont d'ores et déjà
00:08:17 sur le bureau de Régis Ramalès.
00:08:19 On va finir avec une demande.
00:08:21 Un jeune qui débute dans le métier,
00:08:23 mais c'est important de temps en temps de tendre la main
00:08:25 à ceux qui en ont besoin.
00:08:27 Être un peu le kick-off d'une carrière à venir.
00:08:29 Un certain Michel Drucker vous a laissé ce message.
00:08:31 Alex, c'est Michel Drucker.
00:08:34 J'ai besoin que tu m'aides dans ce métier.
00:08:36 Toi qui as le bras long.
00:08:38 T'es Belge, donc les Belges osent tout.
00:08:41 Je compte sur toi.
00:08:43 Donne-moi des conseils, Alex.
00:08:45 Je voudrais durer dans ce métier.
00:08:47 On ne donne aucun conseil à Michel Drucker
00:08:49 sur la télévision ou la radio.
00:08:51 On écoute toutes ses anecdotes
00:08:53 parce qu'on peut passer des heures.
00:08:55 En revanche, Michel Drucker est un jeune humoriste de scène.
00:08:57 Plus jeune que moi.
00:08:59 Il a commencé après.
00:09:01 Et là, il est très à l'écoute.
00:09:03 Quand il parle de comment il est sur scène,
00:09:05 parce qu'il est comme un gosse.
00:09:07 Il perd envie, il dit que ses médecins l'interdisent.
00:09:09 Il dit que il veut revenir au plus vite.
00:09:11 Il est vraiment sur scène.
00:09:13 Il me teste des vannes.
00:09:15 Quand je l'ai au téléphone, il me dit "Et si je dis ça ? Est-ce que c'est marrant ?"
00:09:17 Il commence à me raconter.
00:09:19 Je l'entends faire son spectacle.
00:09:21 Je mets sur "Au Parleur" pour que tout le monde en profite.
00:09:23 Il est très, très, très...
00:09:25 Pour un type de son jeune âge,
00:09:27 très à l'écoute.
00:09:29 Évidemment.
00:09:31 On peut écouter Michel Drucker pendant des heures.
00:09:33 Là, on va essayer de faire une heure et demie avec vous.
00:09:35 Je sais que vous avez beaucoup de choses à nous dire.
00:09:37 Mais il n'y a pas que vous.
00:09:39 Il y a d'autres personnes qui veulent vous poser des questions.
00:09:41 C'est le Bon Dimanche Show d'Alex Vizorek sur RTL.
00:09:43 A tout de suite.
00:09:45 Alex Vizorek fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:10:07 Ad vitam paro turner.
00:10:09 A partir du 22 septembre.
00:10:11 On parlait tout à l'heure de votre "Belgitude".
00:10:13 Si je peux me permettre l'utilisation de ce mot.
00:10:15 Allez-y.
00:10:17 Le spectacle démarre avec du Baudelaire.
00:10:19 On disait "Dont vous rapportez ces mots,
00:10:21 dois-je remercier Dieu de m'avoir fait français et non belge ?"
00:10:23 Il nous détestait.
00:10:25 Mais il nous détestait avec une belgophobie.
00:10:27 Si aujourd'hui,
00:10:29 on disait ça
00:10:31 d'un autre pays,
00:10:33 ce ne serait pas cible d'aller au tribunal.
00:10:35 Il nous détestait.
00:10:37 Le pire, c'est quand il écrivait à sa mère,
00:10:39 parce que ça c'est une lettre à sa maman,
00:10:41 parce qu'il ne pensait pas que ce serait publié.
00:10:43 Il disait "On a de la merde sur nous".
00:10:45 Je me sens en droit,
00:10:47 de dire de la merde sur Baudelaire.
00:10:49 Ce n'est que de la vengeance.
00:10:51 Il faut séparer l'homme, l'artiste et le belgophobe.
00:10:53 Le thème, c'est la mort.
00:10:57 Vous aviez pensé à d'autres thèmes
00:10:59 avant de vous arrêter sur celui-ci ?
00:11:01 Je ne vais pas vous mentir.
00:11:03 J'ai trouvé que l'exercice intellectuel
00:11:05 de faire des blagues sur la mort
00:11:07 était le plus fort et le plus concernant.
00:11:09 La seule grande certitude
00:11:11 qu'on ait,
00:11:13 c'est qu'on va tous se passer.
00:11:15 Personne ne peut dire "La mort,
00:11:17 ça ne me concerne pas, je n'ai pas envie d'en rire".
00:11:19 Je l'ai entendu.
00:11:21 Mais quand les gens viennent et qu'ils repartent après,
00:11:23 ils me disent "Putain, j'étais con parce que j'ai eu peur".
00:11:25 C'est une peur un peu instinctive.
00:11:27 Il faut se marrer de ses peurs,
00:11:29 parce que je crois que ça solutionne les problèmes.
00:11:31 On a un spectacle,
00:11:33 comme le disait tout à l'heure Guillaume Meurice,
00:11:35 on peut parler dans ce spectacle
00:11:37 de Baudelaire, on peut parler de Montaigne,
00:11:39 on peut parler d'Heidegger,
00:11:41 et puis à un moment, rigoler sur des choses
00:11:43 très simples. La question c'est quand même
00:11:45 est-ce qu'on doit réviser avant d'aller applaudir
00:11:47 l'ex-visorateur ?
00:11:49 Je déteste l'idée, vous ne l'avez pas dit,
00:11:51 qu'on puisse me traiter d'humoriste intello.
00:11:53 C'est faux évidemment. Par contre j'aime bien utiliser
00:11:55 des ficelles, pseudo-faussement
00:11:57 intello. Parce que vous avez fait peur
00:11:59 aux gens, les gens vont revendre
00:12:01 leur place à Heidegger, à Montaigne.
00:12:03 Rassurez-vous, il y a beaucoup de blagues de teub.
00:12:05 Il y a toute une partie
00:12:07 sur le Viagra
00:12:09 qui fait beaucoup rire les gens.
00:12:11 Et puis il y a toute une partie
00:12:13 où j'explique par exemple que faire des cendres,
00:12:15 quand on décède, et c'est vrai qu'on se retrouve
00:12:17 parfois avec une urne, on ne sait pas quoi faire,
00:12:19 il y a des solutions assez dingues.
00:12:21 Tout ça concerne évidemment tout le monde, mais
00:12:23 j'aime bien mélanger, parce qu'il y a du public
00:12:25 télérama qui se marre,
00:12:27 et il y a du public télépoche qui se marre.
00:12:29 Et j'avais vu ça au spectacle
00:12:31 de Fabrice Luchini, et je me suis dit c'est vraiment
00:12:33 possible de réunir les deux.
00:12:35 - Alex Vizorek, vous le savez, nous vivons dans un monde
00:12:37 où la technologie repousse tous les jours
00:12:39 ses limites, et aujourd'hui nous sommes
00:12:41 capables de tout. Rien n'est impossible,
00:12:43 vous le savez, grâce à l'intelligence artificielle.
00:12:45 - Aïe aïe. - Nous sommes capables de poser
00:12:47 toutes les questions.
00:12:49 La preuve, cher Alex,
00:12:51 avec cette première question
00:12:53 à laquelle vous allez devoir répondre.
00:12:55 - Bonjour monsieur Vizorek, c'était Manuel Macron,
00:12:57 le président des Français.
00:12:59 Une demande de plaisir à quelques-uns.
00:13:01 Est-ce que vous pensez vraiment que j'avais pas autre
00:13:03 chose à foutre que de tout faire pour vous
00:13:05 faire lire le France Inter ?
00:13:07 Sérieusement.
00:13:09 - C'est confondant.
00:13:11 Alors, monsieur le président,
00:13:13 parce qu'en France il y a toujours beaucoup de défiant, ça je ne peux pas l'appeler
00:13:15 Manu. Monsieur le président,
00:13:17 très honnêtement,
00:13:19 je n'ai jamais pensé que c'était vous.
00:13:21 En revanche, je pense
00:13:23 que vous êtes entouré d'une grande
00:13:25 bande de gens
00:13:27 qui ont peut-être
00:13:29 beaucoup de défiance pour vous,
00:13:31 et qui peut-être ont laissé entendre
00:13:33 que nous-mêmes n'en avions pas
00:13:35 assez.
00:13:37 Non, je ne pense vraiment pas qu'il a décroché son téléphone
00:13:39 pour dire "j'en ai marre de
00:13:41 ces couillons de Belges sur France Inter",
00:13:43 mais je pense effectivement que
00:13:45 à un moment, il y a des gens autour
00:13:47 qui auraient pu dire "non mais
00:13:49 quand même, nous on traite l'actu".
00:13:51 Et comme ils prennent toute la place, la Macronie,
00:13:53 ben fatalement, on parle d'eux, si vous voulez.
00:13:55 Et donc, je rappelle
00:13:57 quand même qu'on a fait deux élections présidentielles
00:13:59 sur un fait, et les deux fois c'est lui qui a gagné.
00:14:01 - Peut-être qu'il devrait vous remercier.
00:14:03 - Si on est des opposants, on n'est pas
00:14:05 très bons quand même. - C'est vrai, c'est vrai.
00:14:07 Autre question d'un certain
00:14:09 Eric Zemmour. - Ah, un ami.
00:14:11 - Bonjour Alex Vizorek,
00:14:13 ou plutôt on devrait dire Alexandre
00:14:15 Vizorek,
00:14:17 puisque monsieur n'assume pas ses origines,
00:14:19 et je le comprends.
00:14:21 Si vous êtes aussi talentueux que vous le dites,
00:14:23 pourquoi ne
00:14:25 travaillez-vous pas chez vous,
00:14:27 en Belgique, plutôt que de
00:14:29 venir voler le travail des humoristes français
00:14:31 comme Jean Roncas ?
00:14:33 - Excusez-moi,
00:14:35 alors au-delà
00:14:37 de la drôlerie, ça fait peur.
00:14:39 - Mais ça fait peur. - Waouh !
00:14:41 - Ça veut dire, j'espère que vous avez bien négocié
00:14:43 votre contrat, cher Alex, parce que
00:14:45 l'année prochaine, on peut avoir Alex Vizorek sur l'antenne
00:14:47 d'RTL, gratos !
00:14:49 Je préfère vous prévenir.
00:14:51 - Il va falloir que je trouve des auteurs.
00:14:53 Mais en vrai, pour Canteloup ou Gérard,
00:14:55 c'est...
00:14:57 Ouais, ouais, mais après, ils sont plus drôles que
00:14:59 Zemmour.
00:15:01 Donc,
00:15:03 et Moricou, lui, comme il n'a pas
00:15:05 de titre, je peux...
00:15:07 Oui, mais moi je trouve
00:15:09 qu'on s'enrichit toujours
00:15:11 de la culture de ses voisins,
00:15:13 et donc je remercie la France de m'avoir
00:15:15 tendu la main, et tendez la main
00:15:17 un peu partout, vous allez voir que les gens ont des choses
00:15:19 marrantes, intéressantes et intelligentes
00:15:21 à vous apporter, donc je continue
00:15:23 tant que je peux
00:15:25 à rester
00:15:27 chez vous, dans ce beau pays,
00:15:29 parce que, on est d'accord, Eric et moi,
00:15:31 la France est un très beau pays. - Alors, on a eu
00:15:33 justement le président de ce pays, Emmanuel Macron,
00:15:35 on a eu quelqu'un qui aimerait bien l'être,
00:15:37 il y a une question de quelqu'un qui l'a été.
00:15:39 Message pour vous, Alex Vizorek.
00:15:41 - Bonjour Alex, monsieur
00:15:43 Vizorek, c'est Nicolas Sarkozy.
00:15:45 Nous sommes tous les deux auteurs à
00:15:47 succès, je sors également un best-seller,
00:15:49 si l'occasion se présentait,
00:15:51 accepteriez-vous que
00:15:53 nous fassions un covoiturage ensemble
00:15:55 pour faire la tournée du Festival
00:15:57 des Livres ?
00:15:59 - Alors,
00:16:01 en vrai, je pense...
00:16:03 Je ne suis pas sûr que j'en ferais une grande publicité.
00:16:05 Je ne suis pas sûr
00:16:07 que je ferais des selfies
00:16:09 en disant "mon pote Nico et moi"...
00:16:11 - Avec Carlita qui conduit...
00:16:13 - On va dédicacer à nos gens
00:16:15 le retrou. Mais, en revanche,
00:16:17 ça doit quand même être intéressant
00:16:19 de discuter
00:16:21 avec ce genre de mec,
00:16:23 on a dû vivre des trucs exceptionnels.
00:16:25 Il y a ce qu'il raconte dans le bouquin,
00:16:27 et à mon avis, il y a ce qu'il ne raconte pas.
00:16:29 Et à mon avis, c'est ça qui est vraiment intéressant.
00:16:31 Et je pense, c'est l'image qu'il me donne, je ne le connais pas,
00:16:33 qu'il ne faut pas le pousser beaucoup pour qu'en privé,
00:16:35 il raconte de l'anecdote.
00:16:37 Donc, vraiment... - Donc, pourquoi pas ?
00:16:39 - Pourquoi pas, on prend le covoiturage.
00:16:41 - Dans un souci d'équité politique...
00:16:43 - Ah, un gauchiste quand même !
00:16:45 - Nous devions, bien entendu,
00:16:47 vous laisser avec cette question de Jean-Luc Mélenchon.
00:16:49 - Bonjour, allez, je vise aux règles,
00:16:51 c'est Jean-Luc Mélenchon.
00:16:53 Ça là, ça ne vous fait pas trop mal au cul
00:16:55 de bosser sur une radio où l'animateur de La Matinale
00:16:57 vient de fêter ses 64 ans ?
00:16:59 Ça fait quoi de s'asseoir
00:17:01 sur ces principes de bobos
00:17:03 gauchos bouffeurs de graines ?
00:17:05 (rires)
00:17:07 Et le pire, c'est qu'il a la même énergie
00:17:09 que quand il gueule sur Cioti !
00:17:11 (rires)
00:17:13 Alors, bon,
00:17:15 là, le problème, c'est que...
00:17:17 c'est-à-dire que je lui conseillerais
00:17:19 de regarder la poutre dans son oeil
00:17:21 plutôt que la paille dans le mien,
00:17:23 puisqu'effectivement, en matière de retraite
00:17:25 à un âge admissible,
00:17:27 il est déjà loin au-delà.
00:17:29 Et c'est sûr que défendre les retraites
00:17:31 quand vous-même, vous ne la prenez pas...
00:17:33 - C'est compliqué !
00:17:35 - Moi, ce que j'aime pas dans la politique,
00:17:37 c'est l'incohérence. Et de manière générale,
00:17:39 on en trouve vraiment beaucoup de tout côté.
00:17:41 Donc, j'ai vraiment mon beurre à faire de partout.
00:17:43 (rires)
00:17:45 Et puis, calmez-vous, mon genou,
00:17:47 calmez-vous ! Ça va bien se passer,
00:17:49 comme dirait Gérald.
00:17:51 - Alors, le dernier intervenant de cette interview,
00:17:53 c'est un certain Kylian Mbappé.
00:17:55 - Ah !
00:17:57 - Vous aviez parlé de lui lors de votre départ
00:17:59 à France Inter dans votre dernière chronique.
00:18:01 Il était normal que, pour votre arrivée
00:18:03 dans cette maison, il vous pose cette question.
00:18:05 - Ouais, salut Alex !
00:18:07 C'est Kiki, Kylian Mbappé.
00:18:09 Dis-moi frère,
00:18:11 ça fait quoi du coup...
00:18:13 T'as eu un peu le transfert de l'année.
00:18:15 Ça fait quoi de gagner
00:18:17 plus de pognon quand on passe
00:18:19 d'un club de Ligue 2 à un champion d'Europe ?
00:18:21 (rires)
00:18:23 - Si je traite France Inter
00:18:25 de club de Ligue 2 sur RTL,
00:18:27 je pense que
00:18:29 je vais pas me faire que des amis.
00:18:31 C'est deux très beaux effectifs,
00:18:33 c'est deux très beaux clubs...
00:18:35 - On a pas le même maillot, mais on a la même passion !
00:18:37 - Exactement !
00:18:39 Et en vrai, moi j'aime toujours comparer au foot.
00:18:41 J'adore le foot, et Dieu sait si
00:18:43 je vous en ai voulu les Français,
00:18:45 pour nous avoir mis la pâtée
00:18:47 régulièrement ces dernières années.
00:18:49 Notamment à cause de ce jeune homme.
00:18:51 Mais...
00:18:53 C'est sympa de savoir
00:18:55 si on est capable de jouer dans un autre club.
00:18:57 Et à mon avis, il a aussi envie de ça,
00:18:59 notre ami Kylian,
00:19:01 de savoir s'il serait bon au Real de Madrid.
00:19:03 Et...
00:19:05 Ça fait une semaine que je suis là, donc je peux pas encore faire le bilan de la saison !
00:19:07 Mais j'avais envie de savoir
00:19:09 si j'étais capable de jouer avec d'autres gens,
00:19:11 dans un autre club, avec un autre public...
00:19:13 Et ça, c'est exactement comparable
00:19:15 à ce qu'il va vivre. En revanche,
00:19:17 d'un point de vue salaire,
00:19:19 je crois que c'est pas comparable
00:19:21 complètement à ce qu'il va vivre.
00:19:23 - Merci beaucoup ! C'est Alex Vizorek
00:19:25 qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:19:27 Je vous rappelle, s'il était besoin de le préciser,
00:19:29 que ce sont des voix générées par une intelligence artificielle.
00:19:31 Et c'est moi qui parle
00:19:33 dans le micro avant de transformer la voix.
00:19:35 - Très impressionnant !
00:19:37 - Mais j'ai pas le talent de Laurent Gérard.
00:19:39 - Très bien fait ! - Alex Vizorek est notre invité,
00:19:41 c'est le bon dimanche chaud sur RTL. A tout de suite !
00:19:43 [Musique]
00:19:45 - Le bon dimanche chaud,
00:19:47 c'est l'émission préférée
00:19:49 de Céline Dion.
00:19:51 - Bonjour, c'est Céline Dion, et j'écoute
00:19:53 le bon dimanche chaud.
00:19:55 - C'est bon ce que je disais !
00:19:57 Bruno Guillon, jusqu'à 15h30 sur RTL.
00:19:59 - Oui, alors il faut savoir qu'on a les moyens du dimanche, nous, Alex !
00:20:01 - Non mais c'est con, parce que vous arrivez
00:20:03 à faire toutes les voix des politiques et Céline Dion...
00:20:05 - Oui, on peut pas ! Ça marche pas !
00:20:07 C'est vrai, j'avoue, c'est un peu con !
00:20:09 Alex Vizorek fait son bon dimanche chaud
00:20:11 sur RTL, Ad vitam, en tournée
00:20:13 à partir du 22 septembre, à Toulouse
00:20:15 le 5 octobre, à Tours le 4 novembre,
00:20:17 à Nantes le 7 décembre, à La Boule
00:20:19 le 9 décembre.
00:20:21 Moi, j'ai adoré le spectacle.
00:20:23 Et alors, pour le coup, je blaguais tout à l'heure
00:20:25 en parlant de ces philosophes, notamment, mais
00:20:27 vous flinguez quand même pas mal,
00:20:29 notamment au niveau des religions.
00:20:31 Il y a des vannes où je me dis "Ah ouais, le gars
00:20:33 est couillu, quand même !"
00:20:35 - Le truc, c'est que, quand on parle de la mort, la religion, c'est un axe en soi,
00:20:37 parce qu'ils font tout pour nous faire croire
00:20:39 qu'il y a un après.
00:20:41 C'est même, à mon avis, leur business.
00:20:43 Il s'avère que, je crois,
00:20:45 quand on s'attaque aux religions,
00:20:47 comme quand on s'attaque au sexe,
00:20:49 si on tape sur tout le monde, si on fait des vannes
00:20:51 sur tout le monde,
00:20:53 en fait, tout le monde est OK.
00:20:55 Le problème, c'est quand vous choisissez une cible et que vous la lâchez pas,
00:20:57 certains humoristes ont eu des problèmes
00:20:59 avec ce genre de méthode.
00:21:01 Moi, franchement,
00:21:03 je suis écuménique dans ma façon de faire des vannes.
00:21:05 Donc, j'essaye
00:21:07 d'équilibrer vraiment. Et j'ai eu
00:21:09 des juifs qui sont venus voir mon spectacle,
00:21:11 je leur ai dit après, je dis "Alors, ça va ?
00:21:13 La vanne et tout ?" Ils m'ont dit
00:21:15 "Ah, mais non, mais derrière, la vanne sur les Arabes, très bien !"
00:21:17 - C'est ça !
00:21:19 - Du coup, après, je suis allé voir
00:21:21 mes potes arabes qui étaient venus voir, ils m'ont dit
00:21:23 "Ça va ? Ça vous semble pas ?"
00:21:25 J'aime bien savoir ce que les gens pensent.
00:21:27 Je sais qu'il y a des humoristes qui s'en fichent, ils ont le droit, mais moi j'aime bien.
00:21:29 Et ils m'ont dit "Ah, ouais, non, mais
00:21:31 qu'est-ce que tu balances sur les juifs ?"
00:21:33 C'est qu'on est bien !
00:21:35 Et les catholiques, je vous embrasse, bien sûr !
00:21:37 Ils ont eu le droit aussi.
00:21:39 - C'est aussi l'occasion d'apprendre
00:21:41 des choses sur vous, ce spectacle. Par exemple,
00:21:43 j'ai appris en regardant le spectacle
00:21:45 que vous êtes anosmique. - Ouais !
00:21:47 Véridique, c'est-à-dire qu'on a
00:21:49 cinq sens, et on sait
00:21:51 qu'il est possible de perdre
00:21:53 l'oreille, c'est les sourds, de perdre
00:21:55 la voix, c'est les muets, et bien, il y en a un
00:21:57 dont on parle peu, c'est le nez. Et moi, j'ai pas d'odorat.
00:21:59 Donc je suis anosmique de naissance,
00:22:01 je ne sais pas ce que c'est qu'une odeur.
00:22:03 - Mais est-ce que ça n'entraîne pas de la gosie également ?
00:22:05 - Non, parce que c'est deux
00:22:07 sens différents. - Je croyais que le goût
00:22:09 et l'odorat pouvaient être parfois liés.
00:22:11 - C'est hyper complémentaire pour vous,
00:22:13 qui avez les deux. Mais comme moi, c'est dissocié,
00:22:15 je peux, moi, vous dire
00:22:17 ce qui est juste un goût, parce que j'ai
00:22:19 le goût, mais je ne sais pas ce qui ajoute l'odeur.
00:22:21 Pour le vin, c'est un petit peu triste,
00:22:23 parce qu'on m'a dit qu'il y a 80%
00:22:25 du plaisir du vin qui
00:22:27 passe par le nez, donc je me contente
00:22:29 de l'ivresse, et c'est déjà pas mal.
00:22:31 - Mais pour l'haleine des collègues, c'est un côté pratique.
00:22:33 - Pour l'haleine des collègues, c'est super !
00:22:35 Et c'est pour ça qu'on m'a envoyé vous voir tout de suite.
00:22:37 - Je vous remercie.
00:22:39 - Mais non, j'ai un pote un jour qui m'a dit
00:22:41 "Toi, ce qu'il te faudrait,
00:22:43 c'est un top modèle qui pue un peu,
00:22:45 parce que personne en voudrait,
00:22:47 et toi, tu serais hyper content,
00:22:49 et tu ne verrais pas le problème."
00:22:51 Donc je lance un appel. Si vous avez des amis
00:22:53 top modèles qui ont une hygiène
00:22:55 moyenne, je suis à l'écoute.
00:22:57 - Mais un top modèle qui ne voudrait pas d'enfant,
00:22:59 parce que vous le dites dans votre spectacle,
00:23:01 vous, vous ne voulez pas d'enfant.
00:23:03 - Tout à fait, je suis pédophobe.
00:23:05 - Ce qui est rare pour un Belge.
00:23:07 - Ce qui est rare pour un Belge, évidemment.
00:23:11 Et donc, j'élève toute une théorie
00:23:13 pour expliquer
00:23:15 pourquoi
00:23:17 scientifiquement, c'est le plus intéressant
00:23:19 de ne pas en avoir.
00:23:21 - Vous faites même un bilan chiffré,
00:23:23 aux alentours de 170 000 euros.
00:23:25 - Economiquement, et en vrai, écologiquement.
00:23:27 On est 8 milliards sur la planète,
00:23:29 et soi-disant, on la fout en l'air.
00:23:31 Si on n'en était que 4, on la foutrait moins en l'air.
00:23:33 Ou alors on ferait deux fois plus de conneries,
00:23:35 parce qu'il serait que l'humain n'est pas très malin.
00:23:37 Mais donc voilà, et en soi,
00:23:39 le problème c'est que j'aime assez bien les enfants des autres,
00:23:41 et les enfants, c'est une sale race.
00:23:43 Parce que quand ils me voient,
00:23:47 ils sentent que je ne les aime pas, ils viennent.
00:23:49 Et ils me collent, et ils me disent "Pourquoi tu ne nous aimes pas, tonton ?"
00:23:51 Et donc on rigole bien,
00:23:53 et je suis toujours content de les rendre aussi.
00:23:55 Et c'est vrai que quand on en a à soi, on ne peut pas les rendre.
00:23:57 - J'avoue, mais vous avez estimé
00:23:59 à 170 000 euros le budget d'un enfant.
00:24:01 - Ce n'est pas moi qui l'ai estimé.
00:24:03 C'est une étude chiffrée, et qui date de 2019.
00:24:05 - Mais alors vous, vous en avez fait quoi du coup, les 170 000 balles ?
00:24:07 - Je ne peux pas tout vous raconter.
00:24:09 - Rends l'argent !
00:24:11 - Venez passer des soirées avec moi.
00:24:13 - Bon, vous connaissez peut-être
00:24:15 notre grand classique chez Arlex,
00:24:17 ce sont les critiques du web.
00:24:19 Je vous explique comment ça se passe.
00:24:21 Je prends l'oeuvre de mon invité,
00:24:23 et puis je vais chercher ce que
00:24:25 les internautes en pensent.
00:24:27 - Ils sont souvent très bienveillants.
00:24:29 - Je fais une sélection selon des critères
00:24:31 totalement subjectifs.
00:24:33 Et alors il y a une petite subtilité,
00:24:35 c'est que ces commentaires,
00:24:37 je vais vous les faire écouter,
00:24:39 mais dans une autre langue.
00:24:41 Et le but, ça va être à l'oreille de me dire
00:24:43 "Ah, ça c'est une bonne critique !"
00:24:45 Ou alors "Ah, c'est moyen !"
00:24:47 Et c'est une critique de votre
00:24:49 premier spectacle
00:24:51 qui s'appelait "Alex Vizorek est une oeuvre d'art".
00:24:53 - Allez !
00:24:55 - Première critique, vous l'avez compris,
00:24:57 c'est une critique laissée en langue
00:24:59 francophone, ça concerne également
00:25:01 - Je suis très peu insulté en tchèque.
00:25:03 - Et donc nous l'avons traduite en vietnamien.
00:25:05 - Off !
00:25:07 - "C'est pas mal pour un Belge."
00:25:09 - Bonne ou mauvaise critique ?
00:25:11 C'est très subjectif.
00:25:13 - Euh...
00:25:15 C'était une voix assez douce,
00:25:17 je dirais bonne.
00:25:19 - C'est une bonne critique, Jacques Damien vous a mis 4/5
00:25:21 avec cette annotation, pas mal pour un Belge.
00:25:23 - Ah, sympa !
00:25:25 - Critique numéro 2, on l'a traduite en Khmer.
00:25:27 - "C'est pas mal pour un Belge."
00:25:29 "C'est pas mal pour un Belge."
00:25:31 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:25:33 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:25:35 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:25:37 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:25:39 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:25:41 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:25:43 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:25:45 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:25:47 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:25:49 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:25:51 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:25:53 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:25:55 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:25:57 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:25:59 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:26:01 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:26:03 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:26:05 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:26:07 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:26:09 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:26:11 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:26:13 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:26:15 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:26:17 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:26:19 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:26:21 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:26:23 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:26:25 "Il a des chaussettes sûres et bien."
00:26:27 La critique est la suivante.
00:26:29 Quelle déception ! C'est du sou Anne Roumanoff
00:26:31 en noir et blanc. N'y allez pas !
00:26:33 Mais c'est rien !
00:26:35 Odile, est-ce que
00:26:37 j'ai couché avec votre fille ?
00:26:39 Est-ce qu'il y a eu un problème ?
00:26:41 Qu'est-ce que je vous ai fait ?
00:26:43 Non, peut-être avec sa mère, puisque je rappelle que dans le spectacle
00:26:45 vous dites qu'on vous surnomme l'antiquaire.
00:26:47 Tout ça pour vous montrer que j'ai bien quand même...
00:26:49 Vous avez raison, mais quand la personne s'appelle Odile
00:26:51 Oui c'est vrai !
00:26:53 J'ai des doutes quant à la maman d'Odile, si elle est encore en vie.
00:26:55 La critique n°4
00:26:57 et avant-dernière, nous l'avons traduite en tchèque.
00:26:59 "N'a tento patechni vecher
00:27:01 budu dlouho vspominat,
00:27:03 n'yli sme smanzhelem
00:27:05 moc dobri vecher.
00:27:07 Ya s kamaradkami na vistavie
00:27:09 pana vizorka a on z milenkov,
00:27:11 gdish sem bil venku."
00:27:13 Bonne ou mauvaise critique ?
00:27:15 Moi je pense que j'ai une très belle carrière à faire en tchèque.
00:27:17 Donc à mon avis c'est des gens qui m'aiment bien.
00:27:19 C'est une bonne critique.
00:27:21 Lina Morol vous a mis 5/5.
00:27:23 Je me souviendrai longtemps de ce vendredi soir.
00:27:25 Mon mari et moi avons passé une très bonne soirée.
00:27:27 Moi avec mes copines au spectacle de monsieur Vizorek
00:27:29 et lui avec sa maîtresse pendant que j'étais de sortie.
00:27:31 (rires)
00:27:33 Alors mesdames,
00:27:35 toutes les coqueux de France,
00:27:37 je suis en tournée.
00:27:39 Venez avec vos copines.
00:27:41 Donnez plutôt les dates de tournante.
00:27:43 (rires)
00:27:45 La dernière critique s'étend
00:27:47 Philippe.
00:27:49 "Un acrobat est un homme qui s'amuse,
00:27:51 mais son discours analytique
00:27:53 de Magritte
00:27:55 vous fait rire
00:27:57 de malentendance.
00:27:59 Si vous écoutez le délire
00:28:01 et la délicatesse de son travail
00:28:03 dans les trois gags sans fin."
00:28:05 Oui le philippin est loquace.
00:28:07 Il y a eu un travaileur
00:28:09 qui pourrait peut-être
00:28:11 être pas loin de travailler,
00:28:13 qui pourrait peut-être vouloir dire que j'ai bien travaillé
00:28:15 et que ce serait plutôt
00:28:17 une bonne critique ?
00:28:19 Une mauvaise critique.
00:28:21 J'ai pas assez travaillé.
00:28:23 JP Léonard a écrit "Un saletin banque
00:28:25 certes sympathique, mais son approche
00:28:27 analytique de Magritte fait doucement sourire.
00:28:29 Résumer l'intensité et la noirceur de son oeuvre
00:28:31 à trois gags saugrenus, quelle indignité.
00:28:33 Salut, monsieur l'expert.
00:28:35 Bon alors, ça c'est le problème, c'est quand je
00:28:37 tombe sur des professeurs en arts classiques.
00:28:39 Ah c'est compliqué.
00:28:41 J'étais plutôt là pour rire que pour
00:28:43 traiter l'oeuvre, mais je ferai attention à être plus exigeant.
00:28:45 On va rire encore jusqu'à
00:28:47 15h30, c'est Alex Vizorek qui fait son
00:28:49 Bon Dimanche Show sur RTL et dans quelques instants,
00:28:51 c'est Valérie Zetoun qui va venir nous rejoindre.
00:28:53 A tout de suite.
00:28:55 Il y a des rencontres qui changent la vie.
00:29:03 Des instants qui remettent en question
00:29:05 tout le reste de votre existence.
00:29:07 Bon, ça, ça peut attendre un peu.
00:29:09 Pour l'instant, c'est le Bon Dimanche Show sur RTL.
00:29:15 Le Bon Dimanche Show avec Alex Vizorek,
00:29:17 qui est avec nous jusqu'à 15h30.
00:29:19 Alex Vizorek sur scène
00:29:21 avec Advitam et puis
00:29:23 dans la visio-conférence,
00:29:25 c'est du lundi au vendredi à 18h37
00:29:27 sur RTL. - Bonsoir.
00:29:29 - Sur RTL, bonsoir, avec
00:29:31 nos camarades, Julien Célier
00:29:33 et toute la bande. Bon, ça va,
00:29:35 vous avez été bien accueillis ? - Écoutez, ils sont charmants avec moi
00:29:37 et du coup, je trouve ça louche.
00:29:39 - À partir de quand ça va commencer à briller ?
00:29:41 Vous qui connaissez la maison. - Normalement, les trois premières semaines,
00:29:43 ça va. - D'accord.
00:29:45 - Et puis après, au bout de 15 jours, on a ce qu'on appelle
00:29:47 des chiffres d'audience. - Oh là là !
00:29:49 - Et là, vous le voyez en général à la tête.
00:29:51 - Au sourire, on sait qui c'est vous ? - Oui, au sourire.
00:29:53 Vous savez, on a un patron d'RTL qui s'appelle Régis Ravanas.
00:29:55 - Un brin, c'est bon, merci. - Et il a un peu cette caractéristique
00:29:57 qu'a Astérix dans la BD
00:29:59 avec les plumes. Suivant le mood,
00:30:01 les lunettes montent ou descendent
00:30:03 sur le nez. - D'accord. - Voilà. - Et si les lunettes
00:30:05 sont bien centrées au milieu du visage, collées au visage,
00:30:07 c'est nickel. - D'accord. - Si ça descend sur le bout du nez,
00:30:09 attention. - On ne lui dit pas ?
00:30:11 - On ne lui dit pas. - À mon avis, il n'écoute pas
00:30:13 le Dimanche à 14h, donc c'est entre nous.
00:30:15 - Si il écoutait le Dimanche à 14h, ça fait belle lurette
00:30:17 que j'y serais plus loin.
00:30:19 C'est le moment d'accueillir Valéry Zetoun !
00:30:21 Et c'est un grand plaisir
00:30:25 de retrouver Valéry, pour une nouvelle saison.
00:30:27 Bonjour Valéry. - Bonjour, cher Bruno.
00:30:29 Bonjour Alex. - Bonjour Valéry.
00:30:31 - Bienvenue. Alors,
00:30:33 aujourd'hui, je voulais revenir sur les polémiques
00:30:35 musicales de cet été, où quand même
00:30:37 le public s'en est pris plein la tronche.
00:30:39 Ça commence par
00:30:41 Redcar, anciennement Christine and the Queen,
00:30:43 qui a décidé de devenir
00:30:45 un homme en 2021,
00:30:47 et il en a tout à fait le droit.
00:30:49 Mais début juillet, l'artiste
00:30:53 pète un plomb sur ses réseaux sociaux
00:30:55 au prétexte que certains continuent
00:30:57 de l'appeler "elle", alors qu'elle est devenue "lui",
00:30:59 et qu'elle est devenue insupportable pour lui.
00:31:01 - Ma socialisation, elle est difficile,
00:31:03 parce que vous m'appelez "elle" en fait à toutes les 5 minutes,
00:31:05 et ça me blesse en fait.
00:31:07 Dans son message, il déclare aussi
00:31:09 que la société française est
00:31:11 transphobe. - Plus personne ne fait attention à ma
00:31:13 musique, puisque cette société en fait,
00:31:15 tout en étant très transmédiatisée, elle est transphobe.
00:31:17 Alors je vous pose ici
00:31:19 la question, la société serait-elle
00:31:21 allophophobique, parce qu'on
00:31:23 voit moins Pascal Obispo depuis quelques temps ?
00:31:25 Redcar termine même son message
00:31:29 en priant son public d'aller se faire foutre.
00:31:31 - Et en même temps, tout ce que je suis en train de faire,
00:31:33 qui est mon upgrade artistique, vous ne vous y faites même pas attention,
00:31:35 et vous m'appelez "elle". Des fois, j'ai envie de vous dire
00:31:37 "allez vous faire foutre en fait".
00:31:39 C'est quand même la première fois de ma vie que je vois
00:31:41 un artiste confondre son public
00:31:43 avec son psy.
00:31:45 Redcar a un talent indéniable. Lorsque
00:31:47 j'écoute sa musique, j'ai de l'empathie pour son histoire
00:31:49 et de l'admiration pour lui.
00:31:51 Mais quand je le vois, larmoyant
00:31:53 sur les réseaux sociaux, déblatérant
00:31:55 des jérémiades inutiles,
00:31:57 j'ai plutôt envie de zapper.
00:31:59 - Pas là pour se faire engueuler, disait Boris Vian.
00:32:01 Je lui souhaite du fond du cœur
00:32:03 de persister à faire de la musique brillante
00:32:05 à l'image d'Elton John,
00:32:07 de Freddie Mercury, de George Michael.
00:32:09 Des artistes qui ont su se battre
00:32:11 à coup d'énormes tubes populaires
00:32:13 pour faire accepter leurs différences
00:32:15 à une époque bien plus cruelle
00:32:17 et conservatrice que la nôtre.
00:32:19 Ensuite, nous avons eu droit
00:32:21 à la fameuse polémique sur les lacs du
00:32:23 Connemara, accusée d'être
00:32:25 une chanson de droite où rien ne va.
00:32:27 Après Redcar qui l'engueule,
00:32:29 c'est Juliette Armanet
00:32:31 qui accuse le public d'avoir mauvais goût.
00:32:33 Faut le faire ! Je sais qu'elle s'est
00:32:35 excusée auprès de Michel Sardou,
00:32:37 qui a eu une réaction de grand seigneur.
00:32:39 - Je ne connais pas cette jeune femme.
00:32:41 Elle a dit une connerie.
00:32:43 Ça arrive à tout le monde,
00:32:45 à moi aussi, à toi aussi.
00:32:47 Elle m'a envoyé un mail très gentil
00:32:49 où elle s'excuse
00:32:51 en fait,
00:32:53 et moi je lui ai répondu un mail très gentil
00:32:55 où je n'ai pas de raison d'y en vouloir.
00:32:57 - En réalité,
00:32:59 une chanson est bonne parce
00:33:01 qu'elle nous touche. Point barre !
00:33:03 Le public se fout éperdument
00:33:05 de savoir si une chanson
00:33:07 est de droite ou de gauche.
00:33:09 Johnny n'a jamais caché sa couleur politique
00:33:11 en soutenant plutôt des hommes de droite pour
00:33:13 l'Elysée. Ça ne l'empêchait pas d'aller
00:33:15 chanter à la fête de l'Huma. Parce que
00:33:17 de droite comme de gauche,
00:33:19 on a tous en nous quelque chose de Johnny.
00:33:21 Enfin, la dernière polémique
00:33:23 en date, c'est la participation
00:33:25 de Médine aux universités
00:33:27 d'été des écologistes.
00:33:29 Je n'ai pas bien compris ce que venait
00:33:31 faire un rappeur adepte de jeux de mots
00:33:33 antisémites au milieu des éoliennes
00:33:35 et du réchauffement climatique,
00:33:37 mais bon, la bonne nouvelle,
00:33:39 c'est que le rap a trouvé son
00:33:41 lalan, c'est-à-dire un clown
00:33:43 qui fait plus parler de lui pour les
00:33:45 âneries qu'il débite que pour ses tubes.
00:33:47 En conclusion, mon cher Bruno,
00:33:49 je me fous éperdument de savoir
00:33:51 si les artistes sont hétéros de gauche,
00:33:53 homos de droite, bi,
00:33:55 transgenre, pan ou fox à poil dur.
00:33:57 La musique est là pour nous
00:33:59 rassembler, pour nous faire pleurer,
00:34:01 rire, réfléchir ou danser.
00:34:03 Mais certainement pas pour nous diviser.
00:34:05 Alors, aux polémiques
00:34:07 de l'été, je préfère largement
00:34:09 les tubes de l'été. Tiens,
00:34:11 pour la peine, je vous remets un petit coup
00:34:13 de Lambada. Bon dimanche !
00:34:15 (musique)
00:34:17 Valéry Zetoun, le producteur de musique
00:34:19 un peu calé sur le sujet.
00:34:21 Alors, évidemment, il y a un parti pris,
00:34:23 mais parce que vous êtes sur RTL, il fera
00:34:25 la même chronique dimanche prochain sur France Inter
00:34:27 mais en mettant un extrait de Juliette Armalé.
00:34:29 - Non mais j'allais dire, il y a
00:34:31 un parti pris et des vannes.
00:34:33 Moi, je vous donne les coordonnées
00:34:35 des dirigeants de France Inter.
00:34:37 Vous allez tout à fait pouvoir passer là-bas.
00:34:39 - Bon, dans quelques instants, cher Alex,
00:34:41 on va revenir sur ce spectacle
00:34:43 Ad vitam,
00:34:45 puisque "ad vitam"
00:34:47 c'est une locution latine. - Exactement.
00:34:49 - Et moi, on m'a imposé le latin pendant 5 ans.
00:34:51 - Et vous n'avez pas aimé ça ? - Durant ma scolarité,
00:34:53 je ne peux pas dire que j'ai détesté.
00:34:55 Je peux difficilement dire que j'ai aimé.
00:34:57 Mais l'occasion m'étant donnée
00:34:59 de pouvoir enfin utiliser ces connaissances,
00:35:01 nous allons faire, les amis,
00:35:03 la première interview latine
00:35:05 de la radio française
00:35:07 dans quelques minutes sur RTL.
00:35:09 A tout de suite !
00:35:11 (musique)
00:35:13 Au premier jour,
00:35:15 Dieu créa l'homme et la femme.
00:35:17 Le reste de la semaine,
00:35:19 il créa la nourriture,
00:35:21 la nature, le soleil,
00:35:23 les animaux, le jet-ski,
00:35:25 la gingivite, le moonwalk,
00:35:27 un store.
00:35:29 Bref, après une semaine de boulot,
00:35:33 rien de tel qu'un bon dimanche chaud.
00:35:35 Bruno Guillon sur RTL.
00:35:39 - Alex Vizorek fait son bon dimanche chaud.
00:35:43 - Alex Vizorek fait son bon dimanche chaud
00:35:45 sur RTL.
00:35:47 Ad vitam ! Le spectacle d'Alex est en tournée
00:35:49 à partir du 22 septembre.
00:35:51 Une nouvelle fois mis en scène par Stéphanie Bataille.
00:35:53 - Toujours.
00:35:55 C'est ma maman, ma soeur,
00:35:57 ma marraine de ce métier.
00:35:59 C'était ma professeure de one-man show au cours Florent.
00:36:01 Et c'est le seul cours
00:36:03 où j'étais bon et assidu.
00:36:05 Et donc du coup,
00:36:07 j'ai demandé, une fois que j'avais écrit quelques textes,
00:36:09 si elle voulait bien me mettre en scène.
00:36:11 - Elle le vit bien que vous la fassiez bosser une fois tous les 12 ans ?
00:36:13 Sur le dernier spectacle ?
00:36:15 J'espère qu'elle ne vous attend pas pour bouffer Alex.
00:36:19 - C'est la première personne qui,
00:36:21 à la sortie d'une semaine
00:36:23 de représentation, me dit "Alors, on prépare le suivant ?"
00:36:25 Et en l'occurrence,
00:36:27 elle est souvent déçue parce que j'aime bien rentabiliser.
00:36:29 - Le premier spectacle, vous l'avez joué une dizaine d'années.
00:36:31 - Mais j'étais inconnu, j'ai commencé dans des salles
00:36:33 où il y avait 12 personnes.
00:36:35 - Bon, dis pas ça à Faudel, il le vit très bien.
00:36:37 - Faudel, il a fait l'inverse.
00:36:39 Il a commencé avec 2000.
00:36:41 Donc moi, j'ai mis du temps à arriver à 2000.
00:36:43 Et donc, moi j'adore la tournée.
00:36:45 C'est pas démago de dire ça,
00:36:47 moi je ne suis pas provincial, je suis étranger.
00:36:49 Donc l'idée de visiter la France
00:36:51 et être payé pour ça, c'est génial.
00:36:53 Donc si je peux tourner, je tourne un maximum.
00:36:55 Et il y a beaucoup de monde en France, c'est grand.
00:36:57 - Ad vitam, c'est le nom du spectacle.
00:36:59 C'est un point de détail sur lequel
00:37:01 vous revenez assez peu, Charles X.
00:37:03 Visorek, et pourtant, lingua latina
00:37:05 es que multas santantias e cogitationes
00:37:07 nobles et atulides de mundo.
00:37:09 Ce qui veut dire, le latin
00:37:11 est une langue qui nous a apporté beaucoup de citations
00:37:13 et de réflexions sur le monde. - Pourquoi je l'ai traduit ?
00:37:15 - Parce que je pense que tout le monde
00:37:17 ne parle pas latin couramment. - Ah, vous avez des auditeurs qui...
00:37:19 Ah pardon. - Et d'ailleurs,
00:37:21 "Ac de causa moneo te ancumitationem
00:37:23 facere in locutunibus
00:37:25 latinis niti"
00:37:27 C'est pourquoi je vous propose de continuer
00:37:29 cet échange à base
00:37:31 d'expressions latines, cher Alex.
00:37:33 - De facto.
00:37:35 - Aborigines fidelis,
00:37:37 fidèles
00:37:39 à ses origines, ne pas oublier
00:37:41 d'où on vient, est-ce que c'est quelque chose qui
00:37:43 pourrait vous qualifier ? - Oui, oui, oui.
00:37:45 Parce que les gens me disent
00:37:47 surtout en Belgique
00:37:49 "N'oublie pas que tu viens de chez nous"
00:37:51 et je dis "mais je crois qu'il n'y a pas un français
00:37:53 qui ne sait pas que je suis belge". Il y a quelques
00:37:55 acteurs, bon moi je fais des blagues, donc ça m'aide,
00:37:57 mais il y a quelques acteurs dont à un moment on ne sait plus
00:37:59 s'ils sont français ou belge tellement ils sont intégrés
00:38:01 chez vous et tout ça, et moi j'ai vraiment
00:38:03 l'envie de continuer
00:38:05 à être celui qui vous observe
00:38:07 de manière un peu décalée, donc en tant que belge ça m'aide.
00:38:09 - Vous dites dans votre spectacle que
00:38:11 Jean-Claude Van Damme c'est un peu le premier philosophe belge.
00:38:13 - C'est le meilleur !
00:38:15 Non mais c'est à dire qu'en fait il n'y a pas de...
00:38:17 Quand vous prenez les philosophes, il y a des grecs,
00:38:19 il y a des allemands,
00:38:21 il y a des français, évidemment,
00:38:23 et si vous tapez "philosophe belge" sur Google,
00:38:25 le premier qui sort, c'est Jean-Claude Van Damme.
00:38:27 Donc c'est qu'il y a un problème,
00:38:29 c'est qu'on n'a pas vraiment une grande histoire philo derrière nous.
00:38:31 Et ce qu'il dit,
00:38:33 mine de rien, ça peut faire réfléchir.
00:38:35 Moi je donne une phrase dans le spectacle
00:38:37 qui est...
00:38:39 Il faut que je la retrouve d'ailleurs !
00:38:41 Un bon truc pour avoir l'air
00:38:43 d'avoir 10 ans de moins,
00:38:45 quand on te demande ton âge,
00:38:47 vieillis-toi de 10 ans.
00:38:49 - Évidemment. - Mais c'est pas con !
00:38:51 - Non mais j'avoue. - Vous pouvez dire ce que vous voulez,
00:38:53 mais c'est pas con. - J'avoue, j'avoue.
00:38:55 Alex, répétitio est mater,
00:38:57 studio room,
00:38:59 répétition est la mère des études ?
00:39:01 Au bout de combien de temps de répétition
00:39:05 vous estimez maîtriser un spectacle ?
00:39:07 Je me rattrape après.
00:39:09 Au bout de combien de temps de répétition vous estimez
00:39:11 maîtriser un spectacle ? - Je sais ce que vous voulez dire.
00:39:13 L'importance du travail.
00:39:15 Et je crois que c'est Brel qui disait que
00:39:17 notre métier c'était 10% de talent et 90% de travail.
00:39:19 Il disait même à un moment donné une donnante,
00:39:21 puisqu'il était de chez nous.
00:39:23 Et il a raison. Non, non, moi j'adore
00:39:25 répéter, travailler.
00:39:27 L'idée c'est que quand on monte sur scène, il faut que ça soit
00:39:29 évident, qu'on n'ait pas l'impression que je réfléchisse
00:39:31 à mon texte, que je ne sache pas où je dois aller,
00:39:33 que je ne sais pas ce qui arrive après.
00:39:35 Et plus vous bossez, plus c'est en vous.
00:39:37 Mais c'est comme un gosse qui marche.
00:39:39 À un moment il ne réfléchit plus à comment
00:39:41 aimer ses pieds, mais tout à un moment c'est difficile.
00:39:43 Il essaye, il retombe. - Vous vous positionnez comment
00:39:45 par rapport à la censure ? Vous vous auto-censurez sur certaines
00:39:47 vannes ? C'est-à-dire que quand vous les testez sur les premières scènes
00:39:49 vous vous dites "ouais celle-ci je vais l'enlever, elle ne passe pas"
00:39:51 ou "elle est un peu trop raide" ?
00:39:53 - Moi je dis toujours qu'on est
00:39:55 moins des artistes que des artisans.
00:39:57 Parce qu'un artiste, un peintre, il peint ce qu'il veut
00:39:59 et après les gens aiment, les gens n'aiment pas.
00:40:01 Moi j'ai besoin du rire des gens. Et ils viennent pour rire.
00:40:03 Donc je suis un artisan, je propose un truc
00:40:05 et il faut qu'ils aient envie d'acheter.
00:40:07 Si mes premières vannes sur des sujets
00:40:09 ne sont pas bonnes, soit je l'ai mal dit,
00:40:11 soit ce n'est pas un bon sujet, soit ma réflexion
00:40:13 n'est pas bonne, en tout cas ce n'est pas assez drôle pour
00:40:15 qu'ils rient. Alors soit je travaille,
00:40:17 soit je passe à autre chose. Et donc en ça
00:40:19 ça peut être de l'auto-censure.
00:40:21 Mais je n'aime pas le mot censure parce que personne ne m'a jamais
00:40:23 ni sur France Inter, ni sur RTL
00:40:25 encore dit "ça j'aimerais
00:40:27 que tu n'en parles pas, ça n'est jamais arrivé".
00:40:29 - Ad vitam
00:40:31 c'est le nom du spectacle, ça parle
00:40:33 de mort, c'est un peu le sujet de fond
00:40:35 du spectacle. Mais j'ai envie de vous demander
00:40:37 "Dum vita est,
00:40:39 spes est"
00:40:41 Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir.
00:40:43 Vous avez déjà perdu espoir ou pas par rapport à votre carrière ?
00:40:45 Est-ce qu'à un moment, vous le disiez tout à l'heure,
00:40:47 dix années, ça veut dire au début, jouer devant des salles
00:40:49 de douze personnes, est-ce qu'à un moment, vous vous êtes dit
00:40:51 "Oula, on va peut-être faire autre chose,
00:40:53 je vais revenir à mes premières amours,
00:40:55 à mes premières études".
00:40:57 - Je vais refaire du business.
00:40:59 En fait, quand ça va
00:41:01 dans le sens croissant,
00:41:03 vous ne déprimez pas. C'est-à-dire
00:41:05 qu'il y avait douze personnes au début,
00:41:07 semaine d'après, ils étaient quatorze,
00:41:09 puis dix-huit, puis vingt-deux.
00:41:11 Si vous le faites dans l'autre sens,
00:41:13 vous commencez à 80, puis
00:41:15 62, 48,
00:41:17 13. Là, c'est difficile
00:41:19 de garder espoir. Mais du coup,
00:41:21 j'ai cette chance-là, et j'espère que ça va continuer
00:41:23 chaque année à être un peu mieux, un peu différent
00:41:25 et que je peux continuer.
00:41:27 On a la chance de vivre
00:41:29 d'un métier formidable, et vous savez ce que c'est.
00:41:31 Donc, tant qu'on
00:41:33 me l'autorise, je continue.
00:41:35 Et donc, tant que je vis, je l'espère.
00:41:37 - Justement, @impossibilia
00:41:39 n'est moté n'est tour.
00:41:41 - Personne n'est tenu.
00:41:43 - Est-ce que vous avez déjà réalisé quelque chose que vous aviez jugé
00:41:45 impossible au départ ?
00:41:47 - Ah oui, tout, mais quasi tout ce que j'ai fait.
00:41:49 C'est-à-dire que si vous me remettez moi, étudiant en école de commerce
00:41:51 à 21 ans, si vous me dites qu'il y aura
00:41:53 mon nom sur l'Olympia 20 ans après,
00:41:55 je vous dis que c'est impossible.
00:41:57 Et au fond, c'est génial.
00:41:59 Enfin, être
00:42:01 invité chez Bruno Guillaume, sur RTL,
00:42:03 pendant une heure et demie, et on va parler de moi,
00:42:05 qui l'eut cru ?
00:42:07 Et donc, il faut rêver. - C'est vrai que je vous fais ce cadeau,
00:42:09 mais attention, @timeodanaos
00:42:11 et @donaferentes,
00:42:13 je crains les grecs, même quand ils offrent
00:42:15 des présents. Et j'ai réussi à placer
00:42:17 toutes les locutions latines, les gars,
00:42:19 que j'avais apprises quand j'étais en
00:42:21 troisième. Je suis ravi, Mme Pinot va être contente.
00:42:23 C'est @alexbizorek qui fait son
00:42:25 bon dimanche show sur RTL.
00:42:27 On va mettre le doigt sur un sujet,
00:42:29 et là, honnêtement,
00:42:31 j'en veux à @juliencellier,
00:42:33 à @cypriencini,
00:42:35 qui vous ont accueilli sur les réseaux sociaux
00:42:37 en mettant en avant
00:42:39 du black belge,
00:42:41 que je qualifierais de belgophobe.
00:42:43 - De francophobe ?
00:42:45 - Non, vous allez voir, je vais remettre
00:42:47 la cabane au milieu du village.
00:42:49 - On est d'accord, je vois de quoi vous parlez.
00:42:51 - Le bon dimanche show sur RTL,
00:42:57 noté 4,5/5 sur
00:42:59 @trepadevizer et
00:43:01 fourchette d'or sur @marmiton.
00:43:03 Jusqu'à 15h30,
00:43:05 @brunoguillon sur RTL.
00:43:07 - Avec @alexbizorek qui nous fait le plaisir d'être là
00:43:09 le dimanche en plus
00:43:11 de la semaine sur RTL.
00:43:13 - Non mais c'était un honneur !
00:43:15 - Mais c'est un plaisir de vous avoir.
00:43:17 Alex, c'est votre deuxième one-man show,
00:43:19 on le disait tout à l'heure, entre temps vous êtes passé par le théâtre,
00:43:21 l'écriture, les médias.
00:43:23 Où est-ce que vous vous sentez le plus à l'aise ?
00:43:25 Est-ce qu'il y a un truc où vous prenez le plus de plaisir,
00:43:27 ou c'est équivalent pour chaque ?
00:43:29 - La scène, c'est fou !
00:43:31 D'avoir des gens qui se marrent devant vous, qui vous applaudissent à la fin,
00:43:33 y'a pas beaucoup de métiers où on a la chance d'avoir ça.
00:43:35 En revanche, y'a pas de média
00:43:37 où je m'amuse plus à raconter une histoire,
00:43:39 parce que quand j'ai une histoire, je me dis "elle ira mieux là".
00:43:41 Et quand j'ai eu dans ma tête
00:43:43 l'histoire du suppositoire qui voulait échapper
00:43:45 à sa destinée, j'aimais bien l'idée qu'un suppositoire
00:43:47 voit son voisin partir et il ne veuille pas y aller,
00:43:49 je me suis dit
00:43:51 ça ne marchera que
00:43:53 dans un conte pour enfants, parce que y'a que
00:43:55 les gosses qui sont OK d'imaginer que le suppositoire
00:43:57 il veut se tailler.
00:43:59 Et donc on a fait ce livre aux éditions
00:44:01 Michel Lafond, et qui a été un super succès
00:44:03 de Noël l'année dernière. Je m'y attendais pas
00:44:05 parce que deux éditeurs avaient refusé en disant
00:44:07 "c'est peut-être juste
00:44:09 une bonne blague". On a fait un vrai conte, une vraie histoire
00:44:11 avec des vraies illustrations pour les gosses.
00:44:13 Et donc au point qu'il y a un deuxième
00:44:15 qui va arriver en octobre, l'histoire
00:44:17 du suppositoire qui visait la Lune,
00:44:19 parce que maintenant nous partons
00:44:21 dans l'espace. - Évidemment !
00:44:23 - Et donc quand on m'a demandé ça, je me suis dit "putain, il faut que je raconte une autre
00:44:25 histoire avec un suppos en héros".
00:44:27 Et c'est super de se mettre à table
00:44:29 et d'avoir ça comme contrainte, c'est joyeux.
00:44:31 - Je voudrais qu'on revienne sur
00:44:33 la visoconférence,
00:44:35 vous venez d'arriver sur R-Terre, et en guise d'accueil
00:44:37 vos camarades vous avez laissé ce message.
00:44:39 - Nous on est déjà ici en studio
00:44:41 à Paris. - C'est bientôt là.
00:44:43 - Il fait pas très beau,
00:44:45 le temps est très belge,
00:44:47 et puis on est en train de décorer ton bureau, surtout,
00:44:49 en ton absence, donc on a une petite
00:44:51 une collector de l'équipe. - Pour ton pays.
00:44:53 - Parce que la France a battu plusieurs fois la Belgique.
00:44:55 - Voilà,
00:44:57 ce à quoi vous avez répondu
00:44:59 ceci. - Bah vraiment, on se sent
00:45:01 bien accueillis.
00:45:03 Tout de suite une blague belgophobe.
00:45:05 Déjà que, je vais pas vous mentir, j'avais pas
00:45:07 très très envie de rentrer.
00:45:09 Ce qu'on va faire, c'est que
00:45:11 moi je vous envoie, là tout de suite,
00:45:13 le 06 de Popek,
00:45:15 et je crois qu'il est dispo.
00:45:17 - Alors moi, Alex, j'ai envie de vous le dire,
00:45:19 c'est le moment de vous venger.
00:45:21 On connaît tous des blagues
00:45:23 sur les Belges.
00:45:25 - Les français ne nous aiment pas, c'est parce que
00:45:27 nous sommes un tout petit pays, pas pour le sport,
00:45:29 nous sommes très forts.
00:45:31 En plus, on a arrêté le waterpolo, on avait noyé
00:45:33 tous les chevaux.
00:45:35 - Eh bien, cher Alex, je vais vous venger.
00:45:37 Cette oppression française
00:45:39 sur le peuple belge,
00:45:41 n'a que trop duré.
00:45:43 J'ai sélectionné les meilleurs
00:45:45 blagues belges sur les français.
00:45:47 - Allez-y. - Le rire
00:45:49 va changer de camp.
00:45:51 - Merci monsieur. - C'est moi qui vous le dis.
00:45:53 Attention, si vous avez la réponse, vous me la donnez.
00:45:55 D'accord ? Comment fait un français pour se suicider ?
00:45:57 - Euh...
00:45:59 Il tire 10 centimètres au-dessus de sa tête. - Exactement.
00:46:01 En plein dans son complexe de supériorité.
00:46:03 Pourquoi dit-on
00:46:05 en France "aller aux toilettes" alors
00:46:07 qu'en Belgique, on dit "aller
00:46:09 à la toilette" ? - Parce que
00:46:11 il faut en France plusieurs toilettes
00:46:13 pour en trouver une propre. - Exactement.
00:46:15 Bien. Pourquoi un français boit-il
00:46:17 toujours la tasse quand il nage ?
00:46:19 - Parce qu'il a une grande gueule ? - Exactement. Même dans l'eau, il est obligé
00:46:21 d'ouvrir sa grande gueule. - Je ne la connaissais pas, mais j'ai pas essayé
00:46:23 de la trouver. - Quelle est la différence
00:46:25 entre Nelson Mandela et un membre du
00:46:27 gouvernement français ?
00:46:29 - Nelson Mandela, il est sorti de prison
00:46:31 et les autres, ils vont y rentrer ? - Non.
00:46:33 Justement, il a été en prison avant d'être élu.
00:46:35 (Rires)
00:46:37 - Ok.
00:46:39 - Comment appelle-t-on quelqu'un qui parle 3 langues ?
00:46:41 - Un trilingue ? - Oui, quelqu'un qui
00:46:43 parle 2 langues. - Un bilingue ?
00:46:45 - Et quelqu'un qui ne parle qu'une seule langue ? - Un français.
00:46:47 (Rires)
00:46:49 - Pourquoi les
00:46:51 français aiment-ils tant
00:46:53 les histoires belges ?
00:46:55 - Parce que c'est les seuls qui le comprennent.
00:46:57 - En fait, parce qu'elles les font rire 3 fois.
00:46:59 La première, quand on les raconte.
00:47:01 La deuxième, quand on leur explique. Et la troisième,
00:47:03 quand ils la comprennent. (Rires)
00:47:05 - Vous savez comment on fait pour
00:47:07 sauver un français de la noyade ?
00:47:09 - Non et tant mieux. - Voilà.
00:47:11 Et bien. Et enfin,
00:47:13 pourquoi les français enlèvent-ils
00:47:15 leurs lunettes lorsqu'ils font un
00:47:17 alcootest ? - Parce que ça fait
00:47:19 2 verres de moins. - Bien sûr.
00:47:21 (Musique)
00:47:23 - Et j'en profite
00:47:25 pour saluer 2 de
00:47:27 mes petits camarades
00:47:29 belges qui m'ont
00:47:31 soufflé 2-3 vannes.
00:47:33 A savoir Mme Bérénice Bourgueuil.
00:47:35 - Oh qu'on embrasse. - Que j'embrasse.
00:47:37 Et un certain Benoît P.
00:47:39 Qui a voulu garder l'anonymat.
00:47:41 - Pour des raisons bien évidentes.
00:47:43 - Évidemment. Je peux le dire aussi.
00:47:45 Je peux le faire. C'est Alex Vizorek
00:47:47 qui fait son bon dimanche show sur RTL. À tout de suite.
00:47:49 (Musique)
00:47:51 (Musique)
00:47:53 (Musique)
00:47:55 - Jusqu'à 15h30, la direction
00:47:57 de RTL décline toute responsabilité
00:47:59 sur ce qui pourrait se passer à l'antenne.
00:48:01 Bruno Guillon,
00:48:03 c'est le bon dimanche show.
00:48:05 - Et c'est Alex Vizorek qui fait son
00:48:07 bon dimanche show sur RTL. On le disait,
00:48:09 voilà, nouvelle recrue. - Oui !
00:48:11 - Et c'est vrai qu'on a le même
00:48:13 maillot maintenant, mais on ne l'a pas eu
00:48:15 tout le temps. Vous venez de France Inter,
00:48:17 vous êtes un transfuge de France Inter.
00:48:19 Et c'est vrai que quand on est nouveau, dans une radio
00:48:21 comme dans l'autre, on souffre des clichés
00:48:23 qui sont véhiculés par ces radios.
00:48:25 - Et vous allez me bisuter ?
00:48:27 - Non ! Moi j'aimerais me renseigner,
00:48:29 puisqu'on ne sait jamais ce qui peut se passer.
00:48:31 (Rires)
00:48:33 RTL, je connais, c'est une maison
00:48:35 dans laquelle je suis maintenant depuis plusieurs années.
00:48:37 J'ai deux, trois clichés sur
00:48:39 France Inter qu'on m'a donnés. - Vous allez me dire si c'est vrai ou pas ?
00:48:41 - Je voudrais savoir si c'est vrai ou pas.
00:48:43 Est-ce que quand on le croise, on est obligatoirement
00:48:45 obligé de tutoyer Raphaël Glucksmann ?
00:48:47 (Rires)
00:48:49 - On lui demande surtout comment va Madame.
00:48:51 - D'accord. Très bien. Oui, qui fait partie de la maison.
00:48:53 Est-ce qu'à France Inter,
00:48:55 si on gagne plus de 2000 euros par mois,
00:48:57 on est un sale capitaliste
00:48:59 qui écrase les minorités pour s'enrichir ?
00:49:01 - Bien entendu !
00:49:03 Et Nagui pourrait confirmer.
00:49:05 - Est-ce que quand on est à France Inter, on a le droit,
00:49:07 on est tranquille,
00:49:09 on est tout seul,
00:49:11 de s'y flotter les lacs du Connemara dans l'ascenseur ?
00:49:13 - Alors,
00:49:15 je les embrasse tous parce que c'est les amis,
00:49:17 mais c'est les seuls avec qui on n'a jamais été sur la même longueur d'ontes,
00:49:19 c'est les programmateurs musicaux.
00:49:21 Moi je leur dis "mais pourquoi
00:49:23 Michel Thor ne passe jamais ?"
00:49:25 Et j'ai fait du... Michel, si tu nous écoutes,
00:49:27 j'ai vraiment fait du lobbying.
00:49:29 On a dû inviter Michel Thor
00:49:31 dans l'émission, et j'en étais très content,
00:49:33 pour que nous passions une chanson de Michel Thor.
00:49:35 - Mais est-ce que la patronne de France Inter vous a dit "faisons l'amour avant de nous dire
00:49:37 d'adieu quand vous êtes partis" ?
00:49:39 (Rires)
00:49:41 - Cœur sur Adèle !
00:49:43 - Et justement, en parlant d'ascenseur,
00:49:45 est-ce que prendre l'ascenseur, c'est de droite
00:49:47 à France Inter ?
00:49:49 Parce que ça peut faire penser à l'ascenseur social.
00:49:51 (Rires)
00:49:53 - J'aime bien la vanne, mais on est quand même pas à ce point là.
00:49:55 - Je te demande !
00:49:57 - Pour économiser de l'énergie, on attend qu'il y ait 4 personnes pour le prendre.
00:49:59 - D'accord, très bien.
00:50:01 - Est-ce que, imaginons, voilà, je reviens,
00:50:03 j'arrive à France Inter le matin, je commence le mardi,
00:50:05 puis la veille, je me suis tapé Camping Paradis sur TF1,
00:50:07 et j'ai aimé.
00:50:09 Est-ce que je mérite une mycose
00:50:11 au pied, inguérissable du coup ?
00:50:13 - Vous êtes frappé à coups de télérama,
00:50:15 et d'un roquet. (Rires)
00:50:17 - Du coup, si on roule toute sa vie en électrique,
00:50:19 mais une seule fois au diesel, on mérite également une mycose
00:50:21 au deux pieds ou pas ?
00:50:23 (Rires)
00:50:25 - C'est cliché, mais c'est vrai qu'il y en a
00:50:27 plein qui arrivent à vélo,
00:50:29 du coup ils sont gênés quand ils ont leur batterie
00:50:31 de vélo électrique. (Rires)
00:50:33 - Quand on travaille à France Inter,
00:50:35 Alex Vizorek, est-ce qu'on est obligé
00:50:37 de regarder tous les films en version originale,
00:50:39 même si c'est coréen ?
00:50:41 (Rires)
00:50:43 - Là aussi, alors,
00:50:45 c'est bien parce que c'est des films dont on parle moins.
00:50:47 Quand James Bond sort, on en parle beaucoup,
00:50:49 et c'est vrai que quand
00:50:51 le bruit du bambou
00:50:53 dans
00:50:55 l'ériserie lointaine
00:50:57 de Kamikou,
00:50:59 Zenochou sort,
00:51:01 on en parle moins, et France Inter se sacrifie
00:51:03 pour être là.
00:51:05 En vrai, évidemment, c'est souvent des très beaux films,
00:51:07 et c'est vrai qu'on rigolait en studio
00:51:09 parce que vous savez qu'on écoute,
00:51:11 il n'y a pas beaucoup de pubs sur Inter, mais il y a quand même
00:51:13 les partenariats, et donc quand on entendait
00:51:15 "France Inter, on aime,
00:51:17 on vous en parle",
00:51:19 autour de la table, on riait déjà parce qu'on savait
00:51:21 que c'était un artiste, une Ijanbiste
00:51:23 estrompée qui sortait
00:51:25 son album de mandolines,
00:51:27 (Rires)
00:51:29 et donc on rigolait. Mais c'est nécessaire.
00:51:31 C'est deux antennes complémentaires, RTL et Inter,
00:51:33 donc c'est nécessaire. - Je suis content justement
00:51:35 qu'on fasse un peu tomber ces clichés,
00:51:37 ça aide également, voilà, pour peut-être
00:51:39 un futur transfuge vers France Inter. Est-ce que
00:51:41 si on écrit un papier d'humour
00:51:43 ailleurs que sur un Macbook,
00:51:45 le papier est moins drôle ?
00:51:47 (Rires) - On écrit à la plume !
00:51:49 Qu'est-ce que vous croyez ? - Oh là !
00:51:51 Et enfin, est-ce que
00:51:53 si le besoin s'en fait sentir,
00:51:55 on peut se mettre en grève ?
00:51:57 - Ah bah, même avant que le besoin s'en fasse sentir !
00:51:59 (Rires) - Une bonne grève,
00:52:01 c'est pour défier le patronat tout de suite !
00:52:03 J'ai pas encore parlé à Régis Ravanhast
00:52:05 des syndicats, c'est où d'ailleurs ?
00:52:07 Ici, j'ai pas vu la... - Alors,
00:52:09 ce n'est pas dans l'immeuble,
00:52:11 c'est au sous-sol ! - C'est vrai, voilà, ils sont enfermés
00:52:13 depuis longtemps ! - Je vous expliquerai !
00:52:15 C'est Alex Vizorek !
00:52:17 Ah non, on va mettre l'autre
00:52:19 top horaire, du coup, je pense que c'est mieux, vous écoutez RTL,
00:52:21 il est 15h !
00:52:23 (Musique)
00:52:25 (Musique)
00:52:27 (Musique)
00:52:29 (Musique)
00:52:31 RTL
00:52:33 14h15h30,
00:52:35 le Bon Dimanche Show,
00:52:37 avec Bruno Guillon !
00:52:39 - Le Bon Dimanche Show
00:52:41 d'Alex Vizorek, avec nous jusqu'à 15h30,
00:52:43 pour l'instant, tout va bien, cher Alex ? - Jusqu'ici,
00:52:45 tout va bien ! Comme l'émission qui nous remplace
00:52:47 sur France Inter à 17h ! (Rires)
00:52:49 - Alvitam !
00:52:51 Le spectacle d'Alex Vizorek,
00:52:53 en tournée à partir du 22 septembre
00:52:55 dans toute la France,
00:52:57 les dates sur rtl.fr,
00:52:59 RTL, où vous retrouvez la chronique d'Alex Vizorek,
00:53:01 la visoconférence du lundi
00:53:03 au jeudi, Alex
00:53:05 Vizorek, bientôt duétiste
00:53:07 à la télévision,
00:53:09 aux côtés de Philippe Cavrivière, en bande organisée !
00:53:11 - On va bien se marrer, je pense !
00:53:13 - Et il trouve quand même le temps de sortir
00:53:15 un nouveau livre, c'est une BD,
00:53:17 qui s'appelle "L'histoire du suppositoire
00:53:19 qui visait la lune",
00:53:21 qui va sortir là pour les fêtes,
00:53:23 c'est le 1er octobre ? - 1er octobre, ça arrive,
00:53:25 et puis effectivement, je vais me balader un peu dans toute la France
00:53:27 pour le présenter, le signer, je serai à Brive,
00:53:29 au grand festival du livre de Brive,
00:53:31 début novembre. - C'est un suppositoire
00:53:33 qui s'appelle "Luc",
00:53:35 je vous laisse bien sûr dans votre tête
00:53:37 le soin de penser au verlan du prénom
00:53:39 Luc, et on embrasse également
00:53:41 tous les Luc qui nous écoutent,
00:53:43 les Jean-Luc également,
00:53:45 si on est plus aventuriers.
00:53:47 Alors l'histoire de ce suppositoire,
00:53:49 c'est le 2ème
00:53:51 tome de la collection,
00:53:53 la fonction première d'un suppositoire
00:53:55 généralement, c'est
00:53:57 d'aider les gens à se
00:53:59 soulager, dirons-nous,
00:54:01 et bien c'est pour ça que très basiquement,
00:54:03 cher Alex, nous allons vous faire l'interview
00:54:05 qui fait chier !
00:54:07 Alex,
00:54:09 qu'est-ce qui vous fait le plus chier
00:54:11 dans les obligations du quotidien, Alex ?
00:54:13 - Je suis obligé d'être un peu intime,
00:54:15 du coup ! - Un peu, oui !
00:54:17 - Je vais vous répondre, mais attendez
00:54:19 d'avoir l'explication avant de changer de chaîne
00:54:21 ou de dire que je suis un type dégueulasse !
00:54:23 - D'accord, ok !
00:54:25 - Je vais vous répondre la douche !
00:54:27 - Dégueulasse ? Ah merde, j'ai pas attendu !
00:54:29 Désolé, je suis désolé !
00:54:31 - Je n'aime pas ça parce que sous la douche,
00:54:33 on perd du temps !
00:54:35 Je ne peux pas écouter la radio,
00:54:37 je ne peux pas réfléchir
00:54:39 parce que je dois me laver, tout ça,
00:54:41 j'adore aller aux toilettes,
00:54:43 je ne sais pas si c'est le mot français,
00:54:45 ou à la toilette, parce que je peux lire en même temps,
00:54:47 je peux lire des textos, et sous la douche,
00:54:49 je vais me faire une clôtre François si je commence à...
00:54:51 Donc je trouve que c'est une perte de temps,
00:54:53 donc j'essaye d'aller assez vite,
00:54:55 mais je le fais régulièrement, rassurez-vous !
00:54:57 - L'interview qui fait chier, Alex,
00:54:59 qu'est-ce qui vous fait chier dans la vie de couple ?
00:55:01 - La routine !
00:55:03 - Ben non, si !
00:55:05 La routine,
00:55:07 et donc, je trouve tous les moyens,
00:55:09 on trouve tous les moyens
00:55:11 pour l'éviter,
00:55:13 et j'ai dit par exemple,
00:55:15 on n'habite pas ensemble, ça fait longtemps qu'on est ensemble,
00:55:17 et du coup, chaque fois qu'on choisit de se voir,
00:55:19 c'est très joyeux, parce qu'on l'a choisi,
00:55:21 et donc, c'est un conseil
00:55:23 que je peux donner,
00:55:25 quitte à habiter dans moins grand,
00:55:27 habiter dans deux petits.
00:55:29 - Deux petits qui peuvent s'associer de temps en temps.
00:55:31 - Qu'est-ce qui vous fait chier au travail, Alex ?
00:55:33 - Venir le dimanche !
00:55:35 (rires)
00:55:37 - Ok, très bien !
00:55:39 - Qu'est-ce qui vous fait chier en France ?
00:55:41 (rires)
00:55:43 - Si, si, si, si !
00:55:45 Votre côté a aimé les polémiques.
00:55:47 Vous adorez les débats,
00:55:49 vous passez des semaines entières, tout à l'heure,
00:55:51 on a parlé là-dedans... - Je vois pas pourquoi vous dites ça !
00:55:53 C'est marrant que vous mettiez le doigt là-dessus,
00:55:55 parce que vous êtes pas le premier !
00:55:57 Vous êtes pas le premier à me le dire,
00:55:59 et ça, pour le coup, j'aimerais qu'on en parle !
00:56:01 - On est pas d'accord, on lance un sondage,
00:56:03 parmi les auditeurs, qui est pour la polémique,
00:56:05 qui est contre, je suis contre la polémique,
00:56:07 et c'est toujours sur tout, à un moment !
00:56:09 Et quand on ne sait pas, on dit "je sais pas",
00:56:11 et ça c'est un truc, le français,
00:56:13 ça lui pose un problème de passer,
00:56:15 il doit avoir un avis sur tout !
00:56:17 Après, du coup, ça me fait beaucoup de blagues potentielles,
00:56:19 je crois que je serais moins marrant en Belgique,
00:56:21 parce que le pays
00:56:23 est plus absurde,
00:56:25 mais a moins ce plaisir du conflit,
00:56:29 donc il y a des gens qui m'aiment beaucoup,
00:56:31 il y a des gens qui me détestent sur les réseaux, tout ça, je vois ça,
00:56:33 et je trouve ça vraiment, c'est très français,
00:56:35 et ça me fait chier,
00:56:37 et quand même, c'est tellement vous !
00:56:39 - Mais qu'est-ce qui vous fait le plus chier en Belgique, alors du coup ?
00:56:41 - Ben peut-être, alors l'inverse,
00:56:43 parfois on est un peu apathique,
00:56:45 on dit "bon, c'est comme ça,
00:56:47 c'est pas grave,
00:56:49 ce que vous n'avez pas,
00:56:51 vous, vous allez à la castagne,
00:56:53 pourquoi t'es là ? Je sais pas, mais il va prendre sur les dents !
00:56:55 Nous, on est, tu sais quoi,
00:56:57 on va boire une eau de bière, et puis on va voir !
00:56:59 Et donc ça, c'est un peu, voilà,
00:57:01 le défaut de notre qualité !
00:57:03 - Et vous savez ce qui vous fait chier depuis le début de cette émission ?
00:57:05 - Ha ha ha !
00:57:07 Le présentateur ?
00:57:09 - Ça va ! - Non, franchement,
00:57:11 vous êtes l'un des types les plus talentueux que j'ai croisé à RTL !
00:57:13 Bon, je suis là que depuis une semaine !
00:57:15 - Ha ha ha !
00:57:17 C'est Thaïs, qui fait sa rentrée
00:57:19 avec nous sur RTL, et qui va nous rejoindre
00:57:21 là dans quelques instants, à tout de suite !
00:57:23 (Générique)
00:57:25 (Générique)
00:57:27 - En 1924,
00:57:29 12 alpinistes décident
00:57:31 de s'attaquer au mont Everest.
00:57:33 Bravant tous les obstacles,
00:57:35 avançant dans la neige et le froid,
00:57:37 ils marchent pendant des jours et des jours !
00:57:39 Mais au bout de trois semaines,
00:57:41 le contact est perdu.
00:57:43 Plus aucune nouvelle.
00:57:45 Jusqu'à aujourd'hui, sur RTL,
00:57:47 où vous écoutez Bruno Guillon
00:57:49 dans le Bon Dimanche Chaud.
00:57:51 Et les alpinistes ?
00:57:53 Ah ben non, eux,
00:57:55 ils sont morts !
00:57:57 Pensez, l'Everest, pfff, c'est dur quand même !
00:57:59 - Puisqu'on parle de morts,
00:58:01 Advitam, c'est le nom du spectacle
00:58:03 d'Alex Vizorek, qui fait son Bon Dimanche Chaud
00:58:05 sur RTL, il y a un moment
00:58:07 très drôle, dans le spectacle, c'est dans le début...
00:58:09 - Lequel ? Dites-moi, comme ça je le sais !
00:58:11 - Il y en a beaucoup !
00:58:13 - Ah ça va !
00:58:15 - Vous parlez justement des enterrements, et vous dites, voilà,
00:58:17 dans les enterrements, on a toujours tendance à dire des choses très gentilles
00:58:19 sur la personne décédée, qui aurait adoré les entendre
00:58:21 deux semaines avant de son vivant.
00:58:23 - C'est important de le dire, parce que du coup, allez-y maintenant !
00:58:25 Appelez-les, appelez ceux qui vont pas bien !
00:58:27 C'est le moment de leur dire !
00:58:29 - On va vous faire une interview où on imagine votre mort.
00:58:31 - Ah, j'adore ! - Dans quelques instants,
00:58:33 cher Alex Vizorek, mais pour l'instant,
00:58:35 elle vient nous rejoindre,
00:58:37 c'est Thaïs, qui fait également
00:58:39 sa rentrée sur RTL, pour notre plus grand plaisir.
00:58:41 Bonjour Thaïs ! - Bonjour, pardon, je suis au téléphone,
00:58:43 excusez-moi. Oui ? Oui, il est là,
00:58:45 pardon. Non, excusez-moi, c'est parce qu'il s'est
00:58:47 régistré à Vanasse, le patron de RTL.
00:58:49 Oui, mon Rège, comment il va ?
00:58:51 Non, attends, pose ta gratte, j'entends rien.
00:58:53 Tu nous feras plus tard, comme S-Joueur, tu vas pas encore, hein.
00:58:55 - Ah, oui ? Bah, écoute, il est devant moi, là.
00:58:57 Il est devant moi, il est joli. Ouais, ouais, y'a pas de problème.
00:58:59 Ah, bah, il s'est tout de suite mis dans le bain.
00:59:01 Ah, il fait vachement moins islamo-gauchiste. Ah, y'a rien à voir.
00:59:03 Rien à voir ! Ah, bah, il est à l'heure, il est coiffé.
00:59:05 Donc, déjà, c'est une première. Trop plaisir.
00:59:07 Nouveau look pour une nouvelle vie, vraiment.
00:59:09 Ah, bah, dans deux mois, il chope un contrôle fiscal et il étouffe l'affaire.
00:59:11 Ouais, ouais ! Non, non, je l'ai vu checker Valéry Zéthoun
00:59:13 quand il a appelé Karina Pépette à roulettes.
00:59:15 On est même loin, on est loin, on est loin.
00:59:17 Bon, je te laisse, je dois faire son portrait.
00:59:19 Putain, troisième fois. Le mec est stalker, c'est un truc de malade.
00:59:21 Il est amoureux, il est collant.
00:59:23 Allez, je te laisse. Rappelle-moi quand t'auras ce message.
00:59:25 Ouais, parce que c'est quand même le quatrième
00:59:27 et je suis pas dans l'enterté, là.
00:59:29 Bon, pardon, excusez-moi, excusez-moi, excusez-moi.
00:59:31 Excusez-moi, pardon, il me harcèle.
00:59:33 Ça va, Alex ? - Oui, bonjour, Taïs.
00:59:35 - Comment il va ? - Bien, je suis content de vous voir.
00:59:37 - Ah, c'est dommage, c'est raté.
00:59:39 Ça fait trop plaisir, vraiment, de faire encore ton portrait.
00:59:43 Vraiment, je me lasse pas.
00:59:45 Je suis pleine d'inspi. Vraiment, c'est génial.
00:59:47 Ça fait trois fois, ça fait trois fois.
00:59:49 C'est plus que Picasso avec sa muse, mais bon.
00:59:51 Je veux pas te séquestrer, moi.
00:59:53 En fait, j'en peux plus, Alex.
00:59:55 Je suis désolée, c'est plus Alex Vizorek, c'est Mercure,
00:59:57 le pansement des héros. J'en peux plus, j'en peux plus.
00:59:59 Le problème, c'est qu'en plus, vous ne faites pas d'efforts
01:00:01 entre chaque chronique. - Non.
01:00:03 - C'est-à-dire que c'est toujours la même actu.
01:00:05 Il s'agirait de se bouger un peu, voilà. C'est la même actu,
01:00:07 c'est le même petit sourire, c'est le même côté "rentre dedans", lanceur d'alerte.
01:00:09 Parce que quand même, vous avez déclaré
01:00:11 "Oui, je suis de gauche, mais j'aime beaucoup les gens de droite".
01:00:13 Wow !
01:00:15 Calmos, tu vas te faire des ennemis.
01:00:17 Il est fou, celui-là.
01:00:23 Grand coup de pied dans la fourmilière, dès le début.
01:00:25 Du coup, comme je suis pas une connasse,
01:00:27 même si les gens disent le contraire, pour vous habituer un peu à l'ambiance,
01:00:29 je vais vous donner quelques petits tips, le bleu.
01:00:31 Le café au premier, c'est gratos.
01:00:33 Boom, OK ? Par contre, si t'en prends trop,
01:00:35 tu te fais engueuler si tu saoules les chiottes d'à côté.
01:00:37 À part ça, les grosses têtes, ils ferment
01:00:39 à clé leur studio et ils monopolisent l'ascenseur,
01:00:41 parce qu'ils n'arrivent pas à monter à pied.
01:00:43 Et il y a une meuf à l'accueil qui dit "Aujourd'hui, aujourd'hui".
01:00:45 Voilà, donc ça, c'est tous les problèmes.
01:00:47 Non, mais je dis ça, mais j'ai même pas besoin de faire ça,
01:00:51 parce que tout le monde va vous adorer, comme d'habitude.
01:00:53 Tout le monde adore Alexis Dorek.
01:00:55 C'est un supporter, vous êtes trop sympa, quoi.
01:00:57 Vous savez que même vos fans, ils sont sympas. C'est normal, ça ?
01:00:59 Vous avez une page fan sur Facebook
01:01:01 qui m'écrit de temps en temps.
01:01:03 Ils adorent qu'il fait votre promo.
01:01:05 Oui, je sais, mais je pense qu'ils croient que je suis portraitiste officiel.
01:01:07 Parce qu'ils m'écrivent en MP
01:01:09 pour me dire "On va poster un de tes trucs,
01:01:11 donc je leur fais de la peine, ça me fait mal".
01:01:13 Et en plus, ils sont hyper bienveillants.
01:01:15 C'est trop chou, quoi. Alors que moi, mes fans,
01:01:17 c'est-à-dire ces trois mecs,
01:01:19 ils m'envoient leur tub,
01:01:21 et en échange, ils me demandent des photos de mes pieds.
01:01:23 Et la seule fois où j'ai répondu, plus abonné.
01:01:25 C'est super chiant.
01:01:27 C'est super chiant, j'avais fait pédicure et tout, bref.
01:01:31 Mais bon,
01:01:33 vous, vous êtes coolos.
01:01:35 Vous êtes la force tranquille. Vous êtes un peu le Vianney de l'humour.
01:01:37 Vous voyez ce que je veux dire ?
01:01:39 Non, mais les vieux vous situent,
01:01:41 les jeunes aussi.
01:01:43 Les gens de droite sont là, oui, on sait qui est de gauche, mais ça se voit pas.
01:01:45 Enfin, voilà, tout le monde vous aime bien.
01:01:47 J'ai l'impression qu'en plus, maintenant, être belge, c'est presque un totem d'immunité.
01:01:49 Tiens, merci Angèle, merci Marc Dutroux,
01:01:51 enfin, moi, les idoles des jeunes.
01:01:53 Vous êtes vraiment un artiste populaire, mais dans le bon sens, quoi.
01:01:55 J'ai même vu votre photo en médaillon d'hémofléchée niveau 2.
01:01:57 Donc c'est bon, vous pouvez mourir tranquille.
01:01:59 En fait, vous êtes allumants,
01:02:01 parce que le petit chat est au calendrier des pompiers,
01:02:03 parce que la vachette est à Interville.
01:02:05 Vous êtes mignons, mais vous pissez partout.
01:02:07 C'est super gentil, puisque vous marquez votre territoire en permanence.
01:02:09 Et on vous passe tout, c'est dingue.
01:02:11 Vous auriez pu avoir un problème de prompteur à Télématin,
01:02:13 on vous aurait rien dit à vous.
01:02:15 On vous aurait rien dit.
01:02:17 On vous aurait pas mis à vous excuser.
01:02:19 Non, mais je suis sûre que vous pouvez partir de soirée sans dire au revoir.
01:02:21 Tu vois, c'est pas grave, c'est Alex.
01:02:23 Vous pouvez ne pas participer au tricown des vacances en Bretagne.
01:02:25 C'est pas grave, c'est Alex.
01:02:27 On ne va pas manger d'andouillettes.
01:02:29 On vous excuse tout, en fait.
01:02:31 Vous pourriez débarquer avec un pantalon qui se change en pantacourt,
01:02:33 avec un zip, et j'en serais là.
01:02:35 Ça revient à la mode.
01:02:37 Non, mais voilà, c'est Alex.
01:02:39 Si demain on va passer Visorek en première partie de données,
01:02:41 les gens seront là, c'est la liberté d'expression.
01:02:43 Voilà, c'est comme ça.
01:02:45 Vous avez le droit de tout faire.
01:02:47 On n'est pas à l'abri qu'un jour, l'Ibé, titre,
01:02:49 Paris réussit pour la rentrée de Visorek,
01:02:51 des débuts très prometteurs en tant que rédacteur en chef de Vanity Fair,
01:02:53 mais surtout, plus que touchant,
01:02:55 je sais pas,
01:02:57 vous arrivez à faire des grands écarts de dingue.
01:02:59 On n'arrive même pas à faire de blagues sur votre prénom.
01:03:01 C'est Alex-ceptionnel, Alex-terrieur au max.
01:03:03 Même quand on dit Alexis, c'est une voiture de luxe.
01:03:05 C'est hyper chiant.
01:03:07 C'est hyper chiant.
01:03:09 Et apparemment, à la radio, quand on n'aime pas une émission,
01:03:11 elle est punie, on la met le dimanche.
01:03:13 Donc nous, on est nés au coin, je ne sais pas ce qui s'est passé.
01:03:15 Franchement,
01:03:17 on est nés dans le noir, on est un champignon.
01:03:19 D'ailleurs, pour votre première chronique RTL,
01:03:21 vous avez quand même dit "j'espère qu'on ne me mettra pas le dimanche".
01:03:23 Et vous venez ici sans oncle,
01:03:25 il n'y a aucun problème.
01:03:27 Alors on a compris, par Jupiter,
01:03:29 vous êtes même passés à quotidien.
01:03:31 Et bah, nous aussi,
01:03:33 on a nos petits dramas, parce qu'on devait s'arrêter,
01:03:35 et finalement, non.
01:03:37 Alors, c'est quand même,
01:03:39 ça réveille, un roller-coaster
01:03:41 qui a affolé la toile,
01:03:43 puisqu'on a quand même eu il y a 4 jours un article de 3Line dans Pure People.
01:03:45 Donc s'il te plaît,
01:03:47 j'ai une Google Alert,
01:03:49 moi je veux voir.
01:03:51 (rires)
01:03:53 Ah, je vais envoyer à mamie. Bref !
01:03:55 Alex, écoutez, bienvenue chez nous.
01:03:57 J'espère qu'on pourra se croiser à la cantoche.
01:03:59 C'est facile, si vous me cherchez, je suis toujours avec Bruno,
01:04:01 parce qu'on a un plateau pour dos. Enfin, il me file son flan.
01:04:03 Apparemment, c'est lui qui est au courant que je fais partie de la boîte.
01:04:05 Mais bon, pas peu fier
01:04:07 d'être sur la même fréquence que vous, je ne cache pas.
01:04:09 Parce qu'on a beau avoir un bon prof principal,
01:04:11 c'est quand même plus cool d'être dans la classe des gens cool.
01:04:13 Ça sauve ton année. En plus, vous arrivez,
01:04:15 Pascal Prozbar, putain, c'est un pouvoir de ouf, le gars !
01:04:17 C'est quoi, c'est la fin d'Harry Potter ?
01:04:19 (rires)
01:04:21 Non, mais c'est ça,
01:04:23 ou alors vous êtes la même personne, parce qu'on ne s'est jamais vus dans le même pièce.
01:04:25 Mais bon, je ne pense pas quand même.
01:04:27 Sur ce, je vous laisse, parce que, attends,
01:04:29 ah ben j'ai le patron d'RTL qui me rappelle. Allez !
01:04:31 Qu'est-ce qu'il dit ?
01:04:33 Tu n'oublieras pas de rendre ton badge en partant.
01:04:35 Ah, apparemment, on refait la photo. Merci, à la semaine prochaine.
01:04:37 (musique)
01:04:39 - Thaïs, sur scène,
01:04:41 ça a repris il y a quelques jours à Paris ?
01:04:43 - Ça a repris il y a deux semaines, ouais, ouais, ouais, pas de vacances.
01:04:45 Et après, jusqu'à fin décembre,
01:04:47 et je fais la Cigale le 17 février.
01:04:49 - Mais là, vous êtes où, pour l'instant, au théâtre ?
01:04:51 - Là, je suis au gymnase.
01:04:53 - Les cours de promo cet été, vous avez séché.
01:04:55 - J'ai jamais su faire, je suis trop humble.
01:04:57 - L'excellente Thaïs Wauquière,
01:04:59 qui va nous faire le plaisir d'être là tous les dimanches avec nous.
01:05:01 Et dans quelques instants,
01:05:03 c'est Alex Vizorek, pour les dernières minutes
01:05:05 de l'émission qui fait son bon dimanche show. À tout de suite.
01:05:07 (musique)
01:05:09 (musique)
01:05:11 (musique)
01:05:13 "Taïllama a dit, c'est un acte, tu récolteras une habitude" et il a ajouté "mais avant, écoute Bruno Guillon sur RTL"
01:05:22 Et puis il a repris un peu de céleri remoulade
01:05:25 Jusqu'à 15h30 "Bruno Guillon sur RTL"
01:05:29 "Alex Lysorek fait pendant quelques minutes encore son bon dimanche sur RTL, c'est vrai ce que disait Taïs tout à l'heure
01:05:34 vous avez commencé en disant "ah bah on m'a pas foutu le dimanche"
01:05:39 mais c'était pas contre vous et puis c'est parce que j'étais pas encore venu dans cette émission
01:05:43 je suis un peu parano, même dans le spectacle vous citez Avicenne, vous dites "une vie ne se mesure pas à sa longueur mais à sa largeur"
01:05:49 c'est pour ça que vous avez accepté mon invitation ?
01:05:51 Bon Alex, Ad vitam c'est le nom du spectacle, on le disait vous attaquez avec du Baudelaire
01:06:01 C'est un spectacle qui a pour toile de fond la mort
01:06:08 et vous terminez d'ailleurs votre spectacle par votre propre oraison funèbre
01:06:13 et moi j'ai eu un goût de trop peu alors je m'explique
01:06:17 j'ai eu envie d'en savoir plus, c'est pourquoi je vous propose l'interview
01:06:22 "Vous êtes mort"
01:06:25 Bon Alex vous êtes décédé, force est de constater, première question de quoi ? Qu'est-ce qui vous a emporté ?
01:06:33 Connerie
01:06:36 on m'a dit que
01:06:38 la scène était propre, qu'on pouvait nager dedans
01:06:40 J'ai cru à Nidalgo et c'est le drame.
01:06:44 Vous avez eu le temps de faire tout ce que vous aviez prévu quand même ?
01:06:46 durant cette vie ?
01:06:49 Je vous dirais non parce qu'on peut toujours faire plus
01:06:52 mais en vrai j'ai fait beaucoup de choses que je pensais pas que je ferais donc ouais
01:06:57 Vous avez choisi quel lieu pour votre dernier voyage ?
01:07:01 Je veux dire pour la cérémonie d'abord, ça va se faire où ?
01:07:03 Ah un théâtre !
01:07:04 Oui
01:07:05 Ah oui un théâtre
01:07:07 En Belgique ou en France ?
01:07:08 C'est possible qu'il y ait un peu plus de monde que quand j'ai commencé
01:07:10 On va prendre la grande salle
01:07:14 Ça mette égal, pour faire deux du coup comme ça on vend plus de billets
01:07:19 Qui est le maître de cérémonie de
01:07:21 de vos obsèques ?
01:07:23 Michel Drucker
01:07:25 Dans tous les cas
01:07:26 Dans le spectacle il vous a déjà donné son accord, vous le dites
01:07:28 Il m'a dit oui, il m'a dit c'est bon je le fais
01:07:30 Qui est-ce que vous seriez surpris de voir votre enterrement ?
01:07:36 Lui ou elle ? Je ne savais pas où venir
01:07:38 En bien ou en...
01:07:42 Je sais pas c'est vous qui choisissez, la porte est ouverte
01:07:45 Non
01:07:46 Pamela Anderson
01:07:47 Ouais
01:07:48 Ça me ferait marrer
01:07:50 L'ado de 14 ans trouverait ça drôle
01:07:53 Bon
01:07:54 Qu'est-ce que vous voudriez absolument, qui est-ce que vous voudriez absolument voir pleurer à votre enterrement ?
01:08:00 Personne
01:08:02 Vraiment
01:08:04 Parce que...
01:08:06 Enfin
01:08:07 Chacun évidemment a le droit de gérer son deuil comme il veut
01:08:09 Mais j'aimerais plutôt qu'on rigole
01:08:11 Qu'on remette
01:08:13 Un best-of de mes chroniques
01:08:15 Au-dessus du cercueil, c'est un truc marrant
01:08:17 Bon Alex Vizorek je le disais, vous êtes mort
01:08:20 Mais de qui est-ce que là vous êtes en train de vous dire
01:08:23 Mais merde, je suis mort avant lui quoi
01:08:26 Michel Drucker
01:08:29 Encore
01:08:31 À côté de quel autre mort célèbre vous voudriez reposer ?
01:08:34 Oh vraiment
01:08:37 Plein
01:08:39 Le fan ultime
01:08:41 Non mais j'aimerais bien aller discuter avec des proches, avec Brassens, avec des gens comme ça
01:08:46 Je pense que c'est des gens qui sont bonnards
01:08:50 Et avec qui on peut parler de tout et rire de tout
01:08:54 Et puis aller manger avec Ventura et Gabin
01:08:57 Enfin je fais un peu mon Laurent Gérald, un peu old school
01:08:59 De toute façon il faut qu'il soit mort
01:09:01 Mais oui il doit y avoir vraiment plus de gens rigolos en haut
01:09:05 Parce qu'il y a plus de gens rigolos là-bas
01:09:07 Vu qu'il y a plus de gens là-bas
01:09:09 Mathématiquement parlant
01:09:11 Vous l'étiez dit au début du spectacle
01:09:13 Les vivants ça représente 6% de l'histoire de l'humanité
01:09:16 Il y a donc 94% d'humains là-haut
01:09:18 94
01:09:20 Vous avez vu que je m'adapte bien
01:09:22 Donc ouais à mon avis on peut rigoler là-bas
01:09:24 Bon Alex vous êtes mort et j'ai cette dernière question qui est importante
01:09:26 Ça va être quoi votre épitaphe ?
01:09:29 Je crois que c'est psychologique
01:09:32 Je ne sais pas
01:09:36 J'aimerais bien qu'on passe ma plus belle histoire d'amour c'est vous
01:09:39 De Barbara comme chanson
01:09:41 Ça pourrait être l'épitaphe en vrai aussi
01:09:45 Mais je crois que par angoisse
01:09:49 Comment on appelle ça ? J'ai même pas le mot
01:09:51 Oui putain tu viens de me l'enlever aussi
01:09:55 Voilà on va recommencer
01:09:57 Je préfère ne pas me le trouver
01:10:01 Moi j'avais réfléchi
01:10:03 Il a creusé sa tombe avec sa fourchette
01:10:05 Et puis je sais pas j'ai peut-être fait un régime
01:10:08 Alex Vizorek
01:10:10 On dirait à ce qu'on vous dramait un petit Barbara
01:10:22 Ça te fout toujours une putain d'ambiance
01:10:24 Un dimanche pour peu qu'il pleuve
01:10:26 C'est le bon dimanche chaud
01:10:28 Juste avant le meilleur moment des grosses têtes
01:10:30 La dernière question c'est l'interview des 20 dernières secondes
01:10:32 Elle va arriver pour les 20 dernières secondes tout de suite
01:10:35 Si j'étais docteur comme prescription
01:10:42 Je vous mettrais un bon dimanche chaud tous les dimanches dès 14h
01:10:45 Et ensuite je me ferais probablement radier de l'ordre des médecins
01:10:49 Normal
01:10:50 Bruno Guillon sur RTL
01:10:54 Alex Vizorek est sur RTL du lundi au jeudi à 18h37
01:10:59 Exactement
01:11:01 Oui c'est très précis
01:11:03 Parce qu'à 18h38 il y a la pub qui part
01:11:05 Laissez-moi faire 3 minutes 30 de chronique
01:11:07 Alex Vizorek sur scène à De Vitame
01:11:09 En tournée à partir du 22 septembre
01:11:11 C'est extrêmement drôle
01:11:13 La personne est brillante
01:11:15 N'hésitez pas à aller réserver vos places
01:11:17 De passage à Toulouse le 5 octobre
01:11:19 A Tours le 4 novembre
01:11:20 A Nantes le 7 décembre
01:11:22 A Boules le 9 décembre
01:11:24 Les autres dates seront sur le site
01:11:26 Et puis l'histoire du suppositoire qui visait la lune
01:11:28 Le tome 2 des aventures de ce petit suppositoire
01:11:32 Alors c'est un nouveau
01:11:34 Si vous n'avez pas lu le premier
01:11:36 Ça ne finit pas super pour Paul
01:11:38 Le premier héros suppositoire
01:11:40 Et bien voilà, vous avez un peu donné la fin
01:11:42 Ce qui est intéressant c'est l'histoire
01:11:44 Et on a envie
01:11:46 Titanic, on sait qu'à la fin le bateau coule et pourtant on va voir le film
01:11:48 Et en fait le chien s'assied dessus
01:11:50 C'est le drame
01:11:52 C'est le 12 octobre, ça va arriver
01:11:54 Et puis avant de partir
01:11:56 Cher Alex, voici votre
01:11:58 Interview des 20 dernières secondes
01:12:00 C'est rapide
01:12:02 Le choix doit être manichéen, c'est 20 secondes, c'est au chrono
01:12:04 Vous avez le choix entre Leungin et Leung et vous me dites
01:12:06 Sans chercher à expliquer
01:12:08 Preférez
01:12:10 Hitler ou Mussolini
01:12:12 Alors je vais l'enlever, c'était ma première question
01:12:14 C'est fou ça
01:12:16 Du trou fournirait Jean-Yves Rossignol ou pas ?
01:12:18 Allez on y va, top chrono
01:12:20 Alex Vizorek, France ou Belgique ?
01:12:22 Belgique
01:12:24 Philippe Cabrivière ou Charline Vanhoenacker ?
01:12:26 Charline
01:12:28 Humoriste ou animateur ?
01:12:30 Humoriste
01:12:32 Gauche ou droite ?
01:12:34 Gauche
01:12:36 Ardisson ou Drucker ?
01:12:38 Oh
01:12:40 Ardrucker
01:12:42 Virer ou remercier ?
01:12:44 Virer
01:12:46 Intergence ou pardon ?
01:12:48 Pardon
01:12:50 Rire de l'actu ou actu qui fait rire ?
01:12:52 Les deux
01:12:54 C'était parfait
01:12:56 C'est un vrai plaisir de vous accueillir en Aumur
01:12:58 Chère Alex, je suis votre premier fan
01:13:00 Depuis le début de la semaine
01:13:02 J'écoute votre chronique et je me marre bien
01:13:04 Ça me fait très plaisir, mais je suis ravi d'être là
01:13:06 J'espère que les auditeurs
01:13:08 M'adopteront avec le temps
01:13:10 Ils vous adoptent déjà ?
01:13:12 Oui j'ai déjà eu plein de super votes
01:13:14 Mais je ne les ai pas
01:13:16 C'est eux qui m'ont fait les super retours
01:13:18 Rire
01:13:20 La semaine prochaine
01:13:22 C'est Maurice Barthélémy
01:13:24 Qui sera notre invité
01:13:26 Et puis avant de partir
01:13:28 Et de laisser place aux grosses têtes d'RTL
01:13:30 L'espace de quelques secondes
01:13:32 Je me dois de quitter ce studio
01:13:34 J'espère en tout cas
01:13:36 Que vous m'entendez encore
01:13:38 Je voudrais au nom de toute l'équipe
01:13:40 Du Bon Dimanche Show et de l'équipe d'RTL
01:13:42 Faire un bisou particulier
01:13:44 A Véronique Millou
01:13:46 Qui a été mon assistante
01:13:48 Pendant plusieurs années ici
01:13:50 Je peux te dire combien je t'aime
01:13:52 Merci
01:13:54 Et qui va beaucoup nous manquer
01:13:56 Pour les puristes d'RTL
01:13:58 Qui écoutent cette station depuis des années
01:14:00 Elle a notamment oeuvré aux côtés de Fabrice
01:14:02 Vous la connaissiez avec ce doux
01:14:04 Qualificatif de la goulue
01:14:06 C'est une personne extraordinaire
01:14:08 Et la radio procure
01:14:10 Ce genre de rencontres parfois
01:14:12 J'ai adoré travailler avec toi Véro
01:14:14 Merci beaucoup pour tout ce que tu as fait pour nous
01:14:16 Et pour tous les gens qui ont travaillé ici
01:14:18 Rendez-vous la semaine prochaine
01:14:20 Merci à Véro bien entendu mais également à Carina, Agathe
01:14:22 François, Thaïs, Valérie
01:14:24 Et Rachel
01:14:26 Qui vient nous rejoindre
01:14:28 On se retrouve la semaine prochaine
01:14:30 Tout de suite les meilleurs moments des grosses têtes sur RTL