Joseph Antoine Bell, l'ex gardien Camerounais partage son actualité dans cet entretien. Il s'exprime sur les compétitions Africaines, le championnat Saoudien, le poste de gardien et bien d'autres sujets intéressants.
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00:21 En actualité, je suis en Côte d'Ivoire. Si j'étais simplement la salle Joseph-Antoine Belge, je ne suis pas sûr qu'on m'aurait invité au séminaire de réflexion sur les infrastructures.
00:37 C'est parce que je suis président du comité d'orientation de l'ONIES que l'on m'invite ici pour venir parler des infrastructures. C'est ça l'actualité et de Joseph-Antoine Belge et de l'appelant de l'ONIES, puisque je ne suis pas venu tout seul.
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01:01 Je crois qu'elle est passée. La plus grande crainte était qu'après la canne, on ne sache pas quoi faire des infrastructures. Or, le fait que la Côte d'Ivoire y pense avant garantit déjà que le sort de ces infrastructures est pris en compte et qu'il n'y a pas de raison que les gens qui réfléchissent et qui anticipent autant n'arrivent pas à trouver une solution.
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01:32 En ce moment, le Cameroun n'est pas encore qualifié. On n'a pas encore le tirage au sort des groupes de la phase finale. Comment peut-on commencer à équiloguer sur la canne qui se jouera ensuite ? Qui va la gagner ?
01:48 Qui va la gagner dépend de qui joue contre qui d'abord. Je crois qu'il va falloir patienter. Je sais que les uns et les autres se disent « ah oui, mais en 1984, quand la Côte d'Ivoire a gagné, a organisé, c'est le Cameroun qui avait gagné ». On commence à y penser. Mais allons-y mollo d'abord.
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02:13 Je crois que la CAF se cherche en ce moment. Elle a fait jouer, je pense, l'année dernière une finale sur le terrain neutre, puis est revenue à le retour. Je crois qu'il faudrait effectivement que la CAF arrive à déterminer quelles sont les habitudes des Africains, qu'est-ce qui leur va bien,
02:39 comment on peut arriver à attirer plus de monde dans les stades. Et pour ça, il faudrait que les fédérations sachent que la CAF ne peut pas, ce qu'on appelle CAF, c'est-à-dire ceux qui dirigent la CAF, ne peuvent pas tout seuls avoir les bonnes solutions. Il faut que les fédérations y participent.
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03:01 Comme vous le devinez bien, à partir du moment où l'Afrique a sport et en deuxième division, ça veut dire qu'on n'en parle pas beaucoup non plus. De temps en temps, j'ai quelques nouvelles.
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03:18 D'abord, chacun a le droit de vouloir pour lui ce qu'il y a de meilleur. Donc les Saoudiens, c'est normal, s'ils ont les moyens d'investir pour faire venir des joueurs C2 et rendre leur championnat pratique. Mais on sait que chaque médaille a un revers.
03:34 Si vous faites venir beaucoup trop de joueurs étrangers qui sont bons, ça veut dire beaucoup moins de place pour les joueurs locaux. Et donc, cela peut aussi être un frein à l'épanouissement des joueurs de l'équipe nationale d'Arabie Saoudite.
03:51 Maintenant, pour les autres, c'est bien pour eux parce qu'ils vont avoir beaucoup d'argent. Mais c'est surtout bien pour eux parce qu'ils vont être nombreux. Nombreux veut dire qu'on a des partenaires et des adversaires de qualité.
04:05 Cela permet de continuer à prendre réellement plaisir parce qu'on joue à côté des gens qui vous rendent le ballon quand vous leur donnez et vous jouez contre des gens qui sont capables de vous contrarier et de vous exiger d'être concentré dans ce que vous faites.
04:19 Est-ce que Dieu est un juge ?
04:22 Non, je ne crois pas parce que Dieu n'est pas un juge. Je pense simplement que c'est la conjoncture. Il s'est trouvé que le Cameroun a eu un jour un entraîneur qui était un entraîneur général, mais qui était à la base un très bon gardien de but.
04:44 Il a entraîné Joseph-Antoine Bell et Thomas Connaught, qui ont su profiter de cet entraînement. Ils avaient des qualités techniques, physiques, morales et mentales pour pouvoir profiter de cet entraînement.
05:07 C'est le succès de ces deux premiers qui ont amené les jeunes à regarder et à vouloir faire la même chose.
05:21 A aimer, pas simplement vouloir, parce qu'on fait mieux ce qu'on aime. A aimer le poste de gardien de but et à aimer la personnalité des gardiens de but et à vouloir faire pareil. Ça a conduit à cet entraînement de bons gardiens de but.
05:43 L'idée la plus simple était de jouer la canne en fin de saison, parce que comme ça on est sûr d'avoir tous les joueurs et qu'ils aient la tête à jouer pour leur pays.
05:56 Or, il se trouve que l'Afrique est compliquée. Si on peut bien jouer en juin, mais il y a des endroits où en juin il pleut. Juin, juillet, nous voici, il pleut en Côte d'Ivoire.
06:11 Si on avait la canne à jouer tous les jours, on consulterait le bulletin météo pour savoir si demain il y aura des luges ou pas.
06:21 Je pense qu'on est condamné à faire comme on fait là. Un coup on va jouer en janvier et selon les pays organisateurs, la prochaine fois on risque peut-être de jouer en juin.
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