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00:34 C'est très très important pour le Tchad et c'est la première fois qu'on entend parler du Tchad artistiquement.
00:39 Il y a des artistes qui se battent, il y a aussi le Tchad qui a besoin de ces artistes à l'étranger.
00:45 On ne peut pouvoir exister autrement que par la guerre.
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01:43 Je suis Koko Amiada, chorégraphe, danseur et percussionniste togolais.
01:49 Je travaille avec l'association L'Ombre du Baobab que je représente au festival Africajar,
01:55 accompagné du marionnettiste Grigou Aviceo.
02:00 On est là pour faire des démonstrations de marionnettes et aussi pour parler de l'association.
02:07 On a un stand avec des produits et des œuvres d'art qui viennent du Togo, du Bénin et du Ghana.
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02:40 Le festival Africajar, c'est un bon lieu de rencontre, d'échange et surtout c'est très sympa dans le sens où ça met en avant l'art africain dans toutes ses formes.
02:53 Et puis ça crée un lieu de mélange, d'échange entre différents acteurs culturels.
03:01 Le Tchad est un pays qui compte 250 ethnies et dont la superficie c'est 1,284,000 km².
03:10 C'est le cinquième pays le plus grand d'Afrique.
03:13 Et les 250 ethnies ça fait directement un choc culturel.
03:18 Et c'est un pays qui est très instable à cause de la très grande différence des cultures.
03:25 Nous les artistes on a dit à l'État que la seule solution, la seule façon d'amener la cohésion et la paix c'est le développement de la culture.
03:35 Le développement commence par la culture et c'est complé par la culture.
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04:21 Je suis designer, quand même en mode.
04:24 Je conçois les modèles et j'ai des employés, tout un staff qui est derrière moi qui fait la conception quand même des produits.
04:30 Tous mes modèles sont dessinés et réalisés par moi et je fais le suivi.
04:35 Chahia c'est quoi ? Chahia c'est dans tout. Je travaille avec les pannes tissées africaines.
04:40 Il y a des pannes qui sont tissées et on vient passer maintenant par de la bordurier pour faire des masques africains dessus.
04:47 Je mélange les sacs mais ça ils sont faits avec le wax, le bogolon.
04:50 C'est un wax africain qu'on appelle bogolon et je travaille plus avec la marque Woodin du bogolon.
04:56 Les sacs sont conçus avec les bogolons. Les waxs au bogolon mélangés avec du cure.
05:01 J'espère que ça va bouger comme l'Africa Jark que j'ai toujours connu.
05:06 Voilà, bon c'est pas ma première fois quand même à l'Africa Jark.
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05:20 Salomon Souleymane Bamba, il fait un photographe tchadien.
05:23 Je suis actuellement ici à Kajark dans le cadre d'Africa Jark.
05:27 Le Tchad c'est un an d'honneur donc j'ai ramené des photos que j'ai faites au Tchad depuis plus de 5 ans.
05:37 Alors ce sont des photos que j'ai réalisées lors des festivals traditionnels tchadiens dans différentes régions du Tchad.
05:44 Et j'ai fait ces collections donc je ne pouvais pas toutes les amener mais c'est une partie des photos que j'ai exposées ici ce mois à Africa Jark.
05:52 Ces photos sont traditionnelles, on peut parler de photos ethniques mais ce sont des photos qui sont très expressives,
05:58 qui expliquent un peu comment vivent les gens au Tchad et dans une partie du Tchad.
06:06 Ce sont les raisons pour lesquelles je les ai amenées.
06:09 Comme c'est le Tchad en l'honneur, ce sont des photos tchadiennes, ce ne sont pas des photos de mode mais ce sont des photos traditionnellement tchadiennes.
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06:56 Nous sommes longtemps ignorés, je crois que c'est le moment arrivé pour qu'on mette un peu de lumière sur nous.
07:01 Parce que nous aussi on a envie d'exister et le Tchad a besoin d'artistes pour créer cette union nationale, cette cohésion sociale.
07:08 C'est un pays qui est tellement déchiré, nous avons besoin d'être accompagnés par tous les médias.
07:15 De sorte à ce que le retour qui va arriver au Tchad va donner un peu de la chaleur au cœur du Tchadien.
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