Être la famille la plus riche et la plus puissante de Florence, pourquoi c’était pas si génial ?
On parle ici des Médicis, la famille qui fit rentrer et briller Florence dans la Renaissance italienne, le Quattrocento !
On y parle de Cosme, le fondateur de la dynastie… Mais aussi de son petit-fils, Laurent le Magnifique ✨
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On parle ici des Médicis, la famille qui fit rentrer et briller Florence dans la Renaissance italienne, le Quattrocento !
On y parle de Cosme, le fondateur de la dynastie… Mais aussi de son petit-fils, Laurent le Magnifique ✨
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00:00 Être la famille la plus riche et la plus puissante de Florence, pourquoi ce n'était pas si génial ?
00:05 1) Parce qu'être puissant à l'intérieur de la ville, ça engendre des jalousies et ça va même beaucoup plus loin.
00:12 Comme de Médicis, a été banni de la ville pendant plus d'une année.
00:16 Et oui, on a voté contre lui un bannissement, un exil.
00:20 Bon, le truc c'est que tous ses ennemis l'ont eu vraiment mauvaise, quand un an plus tard il est revenu acclémé par le peuple.
00:28 2) Malgré votre puissance à l'intérieur de la ville, reconnue de tous, vous n'êtes jamais légitime, notamment aux yeux des aristocrates.
00:36 Alors qu'est-ce que je veux dire par là ? Les Médicis n'étaient pas des aristocrates, c'était des banquiers.
00:41 Et ils n'ont jamais pu être reconnus par les grandes familles aristocrates de Florence, comme par exemple les Albizi.
00:48 Les Médicis se heurteront toujours aux jalousies et même aux complots menés par ces aristocrates.
00:56 3) Embellir la ville, donner de son argent pour finalement être reconnue que partiellement, à la fois par le peuple mais les aristocrates.
01:04 Laurent de Médicis, comme ses prédécesseurs, ont mis toute leur fortune au service de la gloire de Florence.
01:10 Seulement, ils étaient tributaires de la versatilité du peuple.
01:14 Une fois ils adoraient les Médicis, une autre fois ils les détestaient.
01:17 Ça dépendait un petit peu de leur humeur et de s'il y avait eu une guerre, s'il y avait eu une épidémie, vous voyez.
01:23 Donc certes, ils ont participé à la puissance de Florence, à son rayonnement, mais ils n'ont pas toujours été reconnus comme tels.
01:29 Parfois, même, ils sont trahis par ceux qu'ils ont protégés.
01:35 J'ai nommé ici Savonarole, le moine florentin dont j'ai déjà parlé dans une vidéo,
01:40 qui a "trahi" Laurent le Magnifique, son protecteur, puisqu'il l'a dénoncé comme incarnant le vice, le mal.
01:50 Et suite à la mort de Laurent de Médicis en 1492, Savonarole va instaurer à Florence une théocratie.
01:56 Être une fille Médicis, c'était encore pire, puisque vous étiez donnée à certains souverains pour la gloire de la famille.
02:08 Catherine de Médicis, qui va épouser Henri II, et le sort encore pire, c'est celui de Marie de Médicis,
02:15 qui est offerte à Henri de Navarre, futur Henri IV, comme annulation de la dette du roi envers la famille Médicis.
02:24 Je ne sais pas si vous vous rendez compte.
02:26 Entre guillemets, la "dotte" de Marie de Médicis, c'était l'effacement des dettes d'Henri de Navarre auprès de la banque Médicis.
02:32 Très très glamour, quand on sait comment Marie de Médicis a été malheureuse en France.
02:36 Bref, être un Médicis, homme ou femme, ce n'était pas si génial.
02:40 C'est génial !